Ndlr : selon [appel en commu] : Pas mal de doutes sur cet article (pseudo-scientifique) autour du concept de distanciation sociale. critique : https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus-la-chronique/radiographies-du-coronavirus-du-lundi-16-mars-2020
- Distance spatiale / Proximité sociale ? + inversement
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Le 22 janvier 2020, la commission des Affaires étrangères auditionnait plusieurs personnalités spécialistes des questions spatiales, notamment le spationaute Thomas Pesquet et le général Michel Friedling (commandement de l’espace au sein de l’Armée de l’air).
Jean-Luc Mélenchon les a interrogés sur les grands enjeux liés à l'activité humaine dans l'espace : la multiplication des débris en orbite basse, la militarisation de l'espace et sa privatisation possible depuis le SpaceX Act américain.
Catégorie Actualités et politique 603 commentaires
Transcription : ... Général : ... pas militarisation mais arsenalisation de l'espace ...
Ndlr : chercher le lien global sur le site an ACT
Nouvelle Note de La Fabrique Ecologique issue du groupe de travail présidé par Florent Facq et Valentin Devriès disponible en ligne, ouverte au débat collaboratif. Ceci signifie que chacun(e) peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires et surtout en proposant des amendements précis, soit ci-dessous ou par email à l'adresse contact@lafabriqueecologique.fr. À l'issue de cette période collaborative, le groupe de travail qui a rédigé le document initial se réunira une dernière fois pour retenir les amendements jugés pertinents. Leurs auteurs seront dans ce cas sollicités pour que leur nom figure, s'ils le souhaitent, dans la fiche de présentation de la note en tant que contributeur. La version définitive sera ensuite publiée.
La note peut être téléchargée en cliquant ici https://docs.wixstatic.com/ugd/ba2e19_a772556854794b2386a2598b13e46dc3.pdf
-> extraits remarquables :
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p6 ... Selon l’ADEME3, la moyenne des émissions des parcs éoliens est estimée entre 12 et 15 g eqCO2/kWh sur l’ensemble du cycle de vie des parcs, soit des niveaux comparables à celui du nucléaire (cf. annexe).
p8 ... La France accueille des entreprises de renom sur son territoire : Siemens Gamesa qui a produit 60 % des éoliennes en mer en activité7 en Europe doit installer une usine au Havre, General Electric a localisé son siège mondial pour les énergies de la mer en France et va investir au moins 330 millions de dollars pour y développer et y produire l'éolienne en mer la plus puissante au monde, l’Haliade-X. Les chantiers de l’Atlantique (Saint-Nazaire) ont également fourni trois sous-stations électriques pour la mer du Nord.
p23 ... saisie de la Commission nationale du débat public (CNDP)
en amont du lancement de la procédure de dialogue concurrentiel. ++
... la rapidité de la baisse des coûts n’avait pas été suffisamment anticipée. Les tarifs ont ainsi diminué de 200 à 150 €/MWh en moyenne
p26 ... Il est aujourd’hui difficile de lire clairement l’ambition française en matière d’éolien en mer, tant dans la vision de l’évolution du mix énergétique que dans sa mise en œuvre territoriale.
p28 ... Articulation des planifications spatiale et temporelle
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La fabrique de la ville actuelle : atomiser l’espace
Lewis Mumford a écrit une passionnante histoire de la ville essayant de montrer le rapport entre les différentes formes de pouvoir et leurs influences sur l’espace. Jusqu’à la révolution industrielle, les villes étaient complexes avec un foisonnement des fonctions, des populations, des formes urbaines qui s’entremêlaient dans une complexité générant des liens forts et des sociabilités denses.
Avec la centralisation et la montée du capitalisme, il a été question de soumettre l’espace pour maximiser les profits. Les logiques métropolitaines débarquent avec les premières lignes de chemin de fer d’abord utilisées pour expédier les marchandises (les premiers réseaux de chemin de fer servaient à déplacer les matières premières des centres d’extraction vers les centres de production, là où il n’y avait pas possibilité d’utiliser des voies fluviales) puis mettre au ban les populations dites dangereuses — les ouvriers — en lointaines banlieues. C’est l’agenda du préfet baron Haussmann détruisant le vieux pour instaurer de force les immeubles Haussmanniens et les faubourgs qui permettent un contrôle policier de l’espace et un embourgeoisement accéléré de son centre. Déjà, le chemin de fer sert à assurer l’accès des bourgeoisies citadines aux maisons secondaires et de plaisance à la « campagne ».
Alors que le taylorisme et le fordisme changent les standards et les modes de production, l’architecte – urbaniste Le Corbusier tente de les transférer dans le champ de l’organisation spatiale. Il rédige en 1933 la charte d’Athènes afin de tuer le désordre et la confusion des centre-villes par une réorientation autour de quatre fonctions : habiter, travailler, se divertir et circuler. Cette division fonctionnelle de l’espace urbain en quatre fonctions est selon David Harvey cette « faculté du capitalisme de comprimer la lutte des classes par le biais d’une division géographique visant sa domination ». Cette répartition permet un rendement maximal de chaque zone. La ville devient fonctionnelle. C’est une usine dans laquelle la fonction de circulation assure le rôle de la chaîne de montage : elle assure la transition entre les trois autres fonctions. La collusion entre vitesse et capitalisme est ontologique. L’un s’appuyant sur l’autre depuis la première Révolution Industrielle.
La voiture façonne totalement l’espace des villes tant par l’infrastructure routière, que les places de parkings, les parkings souterrains, la signalisation… tandis que les gouvernements décident de délocaliser les entreprises dans le rural profond afin d’augmenter l’atomisation ouvrière dans l’espace. Cette atomisation est d’autant plus accrue quand la voiture devient la condition de l’accès à l’emploi. Cet accroissement de la mobilité sera le cheval de Troie des forces du marché qui honoreront le contrat de mise à mort de la ville avec l’aide du pouvoir politique. On assiste à la restructuration de la ville à trois vitesses décrite par Jacques Donzelot : gentrification des centres villes par les classes supérieures, relégation des classes populaires dans les grands ensembles, départ des classes moyennes en grande périphérie. Cette segmentation spatiale, sociale et économique est une des modalités d’organisation globale des rapports capitalistes et de son fonctionnement à partir des fractures territoriales économiques et sociales qui participent à un ordre économique vu comme naturel car suivant la loi du marché dit libre. D’ailleurs aux États-Unis , on voit se multiplier les Shrinking cities, c’est à dire les villes fantômes.
Le sociologue marxien Henri Lefebvre...
En définitive, une révolution mettant fin à l’exploitation capitaliste est une révolution s’attaquant à la segmentation classiste et raciale de l’espace. Le capitalisme s’appuie sur une division radicale de l’espace pour faire fonctionner « rationnellement » le mode de production qui lui est propre. Les banlieues-ghettos ou banlieues-dortoirs témoignent de la division rationnelle et raciale du mode de production capitaliste qu’il dévient nécessaire d’abolir.
Dans un prochain texte, nous nous attaquerons à la division public / privé propre à la contradiction femme / homme dans l’espace capitaliste.
Thomas Moreau
Spatialisation d’un objet complexe en vue d’en comprendre les enjeux socio-politiques
Sous la forme d’une série d’hypothèses, l’atlas critique d’Internet développe 15 exercices conceptuels de spatialisation d'Internet. L’objectif de cet Atlas est d’utiliser l’analyse spatiale comme clé de comprehension des enjeux sociaux, politiques et économiques présents sur Internet. Tenter d’en cerner les contours nous permettra d’en comprendre les enjeux.
Travail de recherche théorique et graphique initié et développé par Louise Drulhe dans le cadre de son diplôme de fin d’étude à l’EnsAD Paris.
« Le plus souvent nous passons d’un endroit à l’autre, d’un espace à l’autre sans songer à mesurer, à prendre en compte ces laps d’espace. Le problème ce n’est pas d’inventer l’espace, encore moins de le ré-inventer, (...) mais de l’interroger, ou, plus simplement encore, de le lire. »
Georges PEREC
Espèce d’espace
Quelle est la taille d'Internet?
Est-ce une immensité qui englobe la terre ou un espace unique qui concentre l'activité ?
« Cerveau planétaire » Joël de Rosnay
« Cerveau global » Howard Bloom
Internet est à la fois l'infrastructure qui englobe la terre, et le lieu unique que le monde entier se partage
Connu /
https://twitter.com/DesignSinking/status/1060070299755012096
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Jacky Foucher @DesignSinking
2 hil y a 2 heures
Quelle est la forme d'internet ?Représenter pour mieux comprendre. Travail de recherche très intéressant par @LouiseDrulhe http://internet-atlas.net/
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L'universitaire américain Yochai Benkler fait partie de ces intellectuels qui pensent l'impact d'Internet sur nos sociétés depuis les années 1990. Le professeur d'études juridiques entrepreneuriales à Harvard est aujourd'hui membre d'une commission lancée le 11 septembre 2018 par l'ONG Reporters sans frontières et chargée de travailler à la rédaction d’une future « déclaration sur l’information et la démocratie ». Nous avons à cette occasion pu échanger avec l'auteur de The Wealth of Networks (La Richesse des Réseaux) autour de ses thèmatiques de prédilection : les communs, le rôle du domaine public informationnel et de la collaboration décentralisée dans l’innovation et la place de la liberté dans une économie et une société en réseau. Sans oublier de faire le point sur les évolutions récentes du Web, et ce qu'elles impliquent sur nos démocraties et nos sociétés.
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Des années 1970 jusqu'à la crise économique de 2008, que l'on subit encore, on avait une période de néolibéralisme à droite, accompagnée d'une croissance spectaculaire de l'individualisme à gauche. La combinaison des deux a mené à ce que j'appelle l'oligarchie pluraliste : un ensemble d'engagements à l'individualisme et au pluralisme aux côtés d'une liberté économique qui a conduit à l'émergence d'une oligarchie globalisée. Cela s'est effondré, et nous n'en avons pas perçu les implications jusqu'au mouvement Occupy.
À présent, le politique se situe entre deux tentatives concurrentes visant à remplacer cette oligarchie pluraliste. L'une est le nationalisme économique, et la montée de la droite incarnée par Trump. L'autre pourrait être ce que j'analyse comme les communs pragmatiques : l'idée de construire une économie qui est enchâssée dans la société. Une économie dans laquelle les entreprises seraient contraintes de respecter les individus, et de créer des relations de confiance en ayant un sens de notre destin commun. Tout ceci est contenu dans la notion de communs, qui rejette l'idée que tout est centré sur la propriété individuelle et atomisée et sur les échanges financiers.
Quand j'évoque les échecs cubiques, c'est de ça dont je parle. Pour moi, la gestion des communs ne peut s'envisager sans l'Etat et les entreprises. Et la suite à donner aux communs passe par l'alliance entre les communs ouverts et des communautés autonomes qui offriraient un complément aux systèmes fondés sur la propriété et le marché. Rien n'est binaire, mais nous allons devoir mettre une limite à l'autonomie des marchés afin que l'on ne se considère plus comme étrangers les uns aux autres, mais comme ayant un destin commun au sein d'un espace commun.
.#Société <a href="?addtag=Internet" title="Hashtag Internet">#Internet</a>
Connu par
https://twitter.com/Calimaq/status/1039792056376471552
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Hervé Le Crosnier a retweeté
S.I.Lex
@Calimaq
1 jil y a 1 jour
Très belle interview de Yochai Benkler, notamment ce qu'il dit sur la question des <a href="?addtag=Communs" title="Hashtag Communs">#Communs</a>, très proche de la vision de @mbauwens sur les rapports Etat/Marché/Communs :
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L'équipe opérationelle
a pour mission de mettre en œuvre les tâches opérationnelles nécessaires aux campagnes du mouvement. Elle se divise en plusieurs pôles ayant une fonction propre et ouvert à la participation des insoumis.e.s.
L'équipe du programme et des livrets thématiques
regroupe les secteurs qui ont participé à la construction du programme. Elle anime les livrets thématiques ouverts et les ateliers des lois et propose des arguments et des formations aux insoumis·e·s.
Le groupe parlementaire
Composé de 17 député.e.s, il regroupe les parlementaires de la France insoumise à l'Assemblée Nationale. Il agit de concert face à la politique du gouvernement et défend les propositions de l'Avenir en Commun.
L'espace politique
est un espace de conseil et de proposition. Il regroupe les partis politiques ou groupes qui soutiennent la France insoumise. Un texte de définition sera publié dans les prochains jours.
L'espace des luttes
rassemble des insoumis.e.s engagés dans toutes les formes d'insoumissions sociales, écologiques ou démocratiques. Un texte de définition sera publié dans les prochains jours.
Créée en 1989, l’Afci est l’association française de référence en communication interne.
Elle regroupe plus de 800 membres, professionnels de la communication représentant tous les secteurs d’activité, répartis dans toute la France.
L’ambition de l’Afci est double :
- renforcer la place de la communication interne dans les organisations et les pratiques de management,
- accompagner les évolutions de la communication interne pour en faire une fonction stratégique au service de la performance économique et sociale des entreprises.
Pour y parvenir, l’Afci offre à ses membres un espace de professionnalisation, d’échange, de rencontre et d’ouverture.
les revues scientifiques sont aujourd’hui une véritable aberration. Elles produisent des effets opposés à ceux qu’elles seraient supposées produire. C’est pourquoi je cautionne complètement le point de vue d’Olivier Ertzscheid, qui affirmait en mai 2016 qu’il ne publierait plus dans des revues scientifiques.
C’est donc là la mission des revues et c’est à ce problème qu’elles doivent répondre : comment peut-on produire des espaces où puissent se former des communautés capables de converser et d’échanger sur des sujets scientifiques ?
Les revues ne doivent pas se concentrer sur la diffusion, car la diffusion n’est qu’un moyen de répondre à un besoin : celui de former des communautés.