Dimanche 17 février à 10h30, suivez en direct le 10e cours de l’école de formation de la France insoumise : «Combattre l’injustice fiscale : discipliner les riches et les multinationales».
#cashinvestigation
Cash Investigation révèle les dessous d'un étrange marché, celui des «quotas carbone». Créé par l'Union européenne il y a dix ans, il était censé inciter les industries lourdes à réduire leurs émissions de CO2, ce gaz qui dérègle le climat. Mais ce système est aujourd'hui dévoyé au profit des plus gros émetteurs de CO2, pour lesquels polluer peut même s'avérer rentable. Total n'hésite pas à investir des milliards de dollars au Canada pour exploiter le pétrole le plus sale de la terre. Dans la région de Melbourne en Australie, Engie, qui cultive son image d'entreprise verte, exploite toujours l'une des plus vieilles centrales du monde. En février 2014, elle a provoqué un incendie qui a duré 45 jours, asphyxiant toute la région. Elise Lucet reçoit responsables politiques, experts et grands patrons.
Présenté par Elise Lucet France 2 #cashinvestigation
Catégorie Actualités et politique
C dans l'air Renault tourne la page Carlos Ghosn
diffusé le jeu. 17.01.19 à 17h50 magazines d'actu - 64 min - tous publics
Nouveau rebondissement dans l'affaire Carlos Ghosn. L'État français, principal actionnaire de Renault, a officiellement lâché le PDG du groupe automobile français mercredi 16 janvier et a demandé la nomination d’un successeur dans les prochains jours pour prendre la tête du constructeur automobile. Le conseil d’administration de Renault doit donc rapidement trouver un remplaçant à M.Ghosn. Un choix qui pourrait être révélé dimanche 20 janvier, selon plusieurs médias. Inculpé pour abus de confiance et pour avoir minoré ses revenus dans plusieurs rapports boursiers du groupe Nissan entre les années 2015 et 2018, Carlos Ghosn va donc perdre son dernier titre -, Nissan et Mitsubishi l'ayant révoqué du poste de président du conseil d'administration dès la fin novembre. Le 10 décembre dernier, Carlos Ghosn avait déjà été mis en examen pour avoir dissimulé une partie de ses revenus sur les cinq années précédentes. Parmi les dernières accusations révélées, Carlos Ghosn aurait reçu une rémunération de plus de sept millions d’euros en 2018 de la part d’une filiale hollandaise détenue à égalité par Nissan et Mitsubishi (NMBV), et ce sans l’approbation des patrons de Nissan et Mitsubishi, rapporte Les Échos. Mardi 15 janvier, le quotidien nous apprend que selon une lettre datée du 27 mars 2003 Carlos Ghosn payait des sommes fastueuses aux frais de Nissan pour ses dépenses personnelles ou celles de ses proches. Adhésion à un yacht-club, travaux d’une luxueuse villa, il aurait largement contourné les règles de déontologie chez le constructeur japonais pour financer son train de vie. L'avenir de Renault et de son alliance avec Nissan et Mitsubishi commence déjà à s'écrire sans Carlos Ghosn, qui vient de voir sa demande de libération rejetée en appel. Une alliance qui n’est « absolument pas en danger », a assuré Hiroto Saikawa, directeur général de Nissan, à l’AFP. Il a néanmoins évoqué un possible rééquilibrage de l’alliance, dont les participations croisées datent de la création de l’union en 1999, alors que le constructeur japonais était au bord de la faillite. Aujourd’hui dominant, Nissan détient seulement 15 % de Renault, sans avoir un droit de vote et 34 % de Mitsubishi Motors. Le groupe français possède 43 % de son partenaire et aucune part de MMC. « Dans l'immédiat, nous n'avons rien à changer, mais peut-être à l'avenir, pour les futurs dirigeants, il faudra s'interroger sur la pérennité du système actuel. Nous devrions peut-être le revoir », a-t-il estimé. À l'instar de Carlos Ghosn, l'ancien dirigeant d'Alstom Frédéric Pierucci a été arrêté à la sortie de son avion le 14 avril 2013 à New York par le FBI pour une affaire de corruption en Indonésie. Un an plus tard, il apprend en prison la vente de son entreprise à l’américain General Electric. Pour lui, il ne fait aucun doute que les deux affaires sont liées. Son livre, écrit avec le journaliste Matthieu Aron et publié le 16 janvier, raconte les coulisses de la guerre économique que les États-Unis livrent à l’Europe. Il y dénonce notamment le « racket » mené par la justice américaine contre les entreprises européennes. « Depuis près de vingt ans, l'Europe s'est laissé rançonner », précise-t-il. Et d’ajouter que les entreprises françaises « ont déjà été ponctionnées de plus de treize milliards de dollars » par les amendes infligées par la justice américaine. Quel avenir pour le constructeur automobile Renault ? Que peut-on attendre d’un possible rééquilibrage de l’alliance Renault - Nissan - Mitsubishi ? Qui remplacera Carlos Ghosn et quelles sera l’étendue de ses responsabilités?
Invités :
Christophe Barbier – Editorialiste à L’Express
Dominique Seux – Directeur délégué de la rédaction des Échos
Fanny Guinochet – Journaliste en charge des questions économiques et sociales à L’Opinion
Isabelle Raymond – Journaliste au service économie de France-Info
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Après 4 ans de lutte contre la multinationale Unilever, les ouvriers de Fralib se sont réappropriés leur usine et gèrent collectivement leur coopérative ouvrière, la Scop-ti. Quelques mois après la relance de la production, que signifie pour chacun cette nouvelle manière de vivre le travail ?
ÉQUIPE
Réalisation : Clara Teper
Image : Chloé Mazoyer
Son : Florence Chirié
Montage : Tara Brown
Etalonnage : Romain Le Roux
Mixage : Godefroy Giorgetti
Production : Aix-Marseille Université
DISTINCTIONS
Prix "Travailleurs du Monde" - Millenium International Documentary Film Festival, Bruxelles, 2017
Mention Spéciale, Compétition « Regard étudiant » - Festival du Film d’Action sociale, Nancy, 2018
SÉLECTIONS EN FESTIVALS
Rencontres Cinéma de Manosque – 2016 FID Campus, Marseille – 2016 Festival International du Film Ethnographique du Québec, Montréal – 2017 Festival International du Documentaire Millenium, Bruxelles – 2017 – Prix « Travailleurs du
Monde » Festival Cinéma sous les étoiles, Montréal – 2017 Un festival, c’est trop court, Nice – 2017 Festival Traces de vie, Clermont-Ferrand – 2017 – Compétition « Premier geste documentaire » Festival « Le vent se lève », Port de Bouc – 2017 Rencontres du CCPPO, Besançon – 2018 Festival du Film d’Action sociale, Nancy – 2018 – Compétition « Regard étudiant » – Mention spéciale Printemps du Film Engagé, Marseille – 2018 Festival International Jean Rouch, Sélection Premiers Regards, Nanterre – 2018
BIOGRAPHIE
Clara Teper est née à Paris en février 1992. Après une classe préparatoire littéraire, elle étudie la philosophie et le théâtre. Ses recherches portent notamment sur la philosophie politique et sociale du XXème siècle. Elle se tourne ensuite vers la réalisation documentaire, et se forme à l’Université d’Aix-Marseille. Demain l’usine est son premier film. Il a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux et a remporté le prix "Travailleurs du Monde" au Festival Millenium à Bruxelles en 2017.
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Actualités et politique
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même
il y a 2 jours
Merci pour ce film et de tout coeur avec tous les membres de la SCOP.
Parmi les étapes futures, j'espère que vous trouverez un chemin qui transforme le travail à l'usine en plus épanouissant. Je crois que c'est possible.
Par la rotation des postes, par le temps d'inter-formation entre collègues, par le combat pour l'écologie, par ces travaux comme le théâtre, l'expression corporelle et publique.
Merci à vous tous.
9
Jm-Masse
il y a 2 jours (modifié)
Fralib
La filiale d'Unilever qui fabrique les thés Lipton et Éléphant possédait deux unités de production en France. Après la fermeture de l'usine du Havre en 1998, Unilever décide en septembre 2010 de fermer l'usine Fralib de Gémenos, qui emploie 182 personnes, et de transférer la production en Pologne. L'usine, parfaitement rentable, consacrait les deux tiers de ses bénéfices aux actionnaires. Les salariés et leurs organisations syndicales lancent alors une campagne de boycott ciblé, décident d'occuper l'usine pour le maintien de l’activité et proposent d'autres solutions de reprise. Ils réclament la cession de la marque Éléphant et un accord de sous-traitance avec Unilever. En mai 2014, après l'annulation par trois fois de son plan social par la justice et 1336 jours d'occupation de l'usine, les Fralibs l'emportent, Unilever conserve la marque, mais cède les machines pour un euro et finance la création d'une SCOP. Les salariés forment la coopérative Scop Ti et y établissent une grille de salaires assez resserrée entre ouvriers et cadres, suppriment la pointeuse et établissent un système de polyvalence avec suppression de certaines taches. Conformément au statut des coopératives, les décisions stratégiques sont prises lors d’assemblées générales qui réunissent tous les coopérateurs, selon le principe « une personne égale une voix »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Unilever#Fralib
Connu/
https://twitter.com/LeMediaTV/status/1083087260201840640
Dénonçant les « dérives de l’économie de marché » ou les grandes entreprises qui essaient d’échapper à l’impôt, des gilets jaunes mènent depuis plusieurs jours des actions de blocage ciblant des enseignes de la grande distribution – comme celles de la famille Mulliez – des géants de l’industrie comme Monsanto, des agences bancaires ou des entreprises appartenant à de grandes fortunes. Ils y revendiquent « une meilleure justice sociale », une véritable lutte contre l’évasion fiscale, la « taxation des produits financiers », ou encore un financement de la transition écologique « non par les pauvres », mais « par les entreprises multinationales ».
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Tags : Inégalités Justice fiscale Luttes sociales multinationales