4 520 ont signé
Mix'art Myrys a lancé cette pétition adressée à Mix'art Myrys ??
Nous, Mix’Art Myrys - collectif d’artistes autogéré, et Soutiens de Mix’Art Myrys, en tant qu’Artistes, Lieux culturels et artistiques, Citoyen.ne.s,
Demandons que les travaux de mise en conformité aux normes ERP dans le respect du projet (maîtrise d’usage) soient enfin réalisés par Toulouse Métropole (maîtrise d’ouvrage).
Que puisse être pérennisé cet espace d’expérimentation artistique, culturelle, démocratique, sociale et sociétale. Cet espace de liberté, de mutualisation, de coopération, d’autogestion.
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?ARs9mw
54 602 vues - 6,1 k - 126 - 198 k abonnés #Macron #France 1 142 commentaires
Tr.: ... toujours plus de bureaucratie ... décentralisation ... une nouvelle couche intermédiaire, des coûts de transfert supplémentaires ... expérimentation / future loi 4D ... danger de concurrence acharnée entre collectivités ... france des nouvelles féodalités ... droit à la différenciation ... risque de donner une nouvelle vigueur aux indépendantistes ... affaiblit l'état, à rebours de tout ce qu'il faudrait faire.
Un groupe du collectif Marche pour le climat poursuit son expérimentation de microforêt urbaine. Il espère convaincre les pouvoirs publics de son utilité.
... arrêter de dire que c’est quelque chose de farfelu. ... truc qui marche ! Les membres du groupe Action climat, agriculture, biodiversité et alimentation (Acaba) du collectif niortais de Marche pour le climat, n’en démordent pas et poursuivent leur expérimentation de microforêt afin de prouver toute son utilité et réussir à convaincre les collectivités locales de sa grande nécessité pour l’environnement, notamment en ville. Ils espèrent surtout que la municipalité niortaise ou c sauront rapidement leur prêter une oreille attentive sur le sujet.
En mars dernier, Acaba a ainsi mis en terre, sur un terrain privé dans le quartier de Champommier, quelque 400 plants d’arbres sur un espace réduit d’une centaine de mètres carrés selon un principe inventé par le botaniste japonais Akira Miyawaki.
« Des microforêts à la place de quelques places de parking » L’idée, dédiée au milieu urbain, est d’avoir une végétation volontairement extrêmement serrée avec quatre-cinq arbres au mètre carré d’une quarantaine d’espèces locales différentes mais complémentaires (chez nous : chêne, érable, hêtre, merisier, tilleul…). Cette proximité provoque « une interaction entre chaque arbre et facilite le mycorhize, c’est-à-dire la constitution de champignons qui fournissent naturellement l’engrais », précise Gérard Jolly, membre d’Acaba.
« Les arbres poussent beaucoup plus vite, c’est phénoménal », constate Ariane Zélinsky, autre bénévole d’Acaba. Mais surtout, « cela donne des petites forêts très denses qui sont cent fois plus riches ». On imagine ainsi tous les bienfaits sur des zones urbaines : « Une microforêt à la place de quelques places de parking permettrait de lutter contre les îlots de chaleur, une meilleure captation des gaz carboniques et un plus grand apport en biodiversité ». Grâce à l’action d’associations (Boomforest, Mini Big Forest…), de telles microforêts poussent d’ailleurs déjà sur l’espace public à Paris ou à Nantes. Après la plantation de cette première centaine d’arbres qui, dans moins de deux ans, feront déjà plus de deux mètres, les membres d’Acaba ont mis en terre ces jours derniers, juste à côté dans le même jardin privé, une pépinière de cent nouveaux plants, des érables de Montpellier.
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Reste à séduire la municipalité et Thibault Hébrard, son nouvel adjoint au développement durable et à l’environnement.
La Fabrique de la Cité @FabriquelaCite · 2h
L'augmentation du nombre de véhicules hybrides et électriques met en question le devenir du modèle de financement des infrastructures fondé sur les taxes carburants.
Et si l'avenir se trouvait dans une redevance payée en fonction des kms parcourus ?
Index pointant vers la droite
https://bit.ly/2PED5KT
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1.7 cents / km parcouru : c'est le coût du km pratiqué en Orégon dans le cadre de l'expérimentation de redevance kilométrique
'Financer la mobilité dans un monde post-carbone'
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Ndlr : taxe bien faible, non ? => questionner ACT
Pédagogie Education
Le scénario Négawatt mise sur la complémentarité de l'électricité et du gaz pour décarboner le mix énergétique. Il s'agit de privilégier, pour chaque usage, le vecteur le plus approprié. Détails avec Christian Couturier, président de l'association.
Actu Environnement : Le scénario Négawatt donne une place importante au gaz dans la transition énergétique, plus équilibré que les autres scénarios qui confèrent une place essentielle à l'électricité… Pour quelle(s) raison(s) ?
Christian Couturier : Ce qui fait l'originalité de notre scénario, c'est en effet que nous ne misons pas tout sur le vecteur électrique. Nous estimons que le vecteur gaz a un rôle à jouer, en complémentarité. Généralement, dans les scénarios sans fossiles, la tendance est à électrifier tous les usages. Pourtant, une électrification massive pose différentes questions. La gestion de la pointe électrique et de son impact sur les réseaux en est une. Pour la mobilité, les questions d'autonomie, de batteries, mais aussi de réseaux, sont importantes. C'est pourquoi nous pensons qu'il n'est pas prudent de miser sur le tout électrique, alors qu'il existe des infrastructures pour le gaz (réseaux, stockage…) et une alternative au gaz d'origine fossile.
Le gaz est très complémentaire de l'électricité : absorber les surplus de productions éoliennes et photovoltaïques, faire un stockage de longue durée et gérer les appels de puissance.
AE : Cependant, les usages du gaz devront fortement évoluer…
C. C. : En passant aux gaz renouvelables, changement total d'usages et, au-delà, un changement complet de modèle de l'industrie du gaz. On change de fournisseurs, en s'appuyant sur le monde agricole plutôt que sur la Russie, l'Algérie, le Nigéria… On change de niveaux de prix également. Le gaz renouvelable est au même niveau que l'électricité décarbonée, c'est-à-dire plus cher que le gaz naturel. pas judicieux de continuer à l'utiliser pour le chauffage de bâtiments à 20°C par exemple. réserver le gaz aux usages pour lesquels le vecteur électrique est moins intéressant : les transports, l'industrie ou la production de pointe. >>moins de gaz dans les bâtiments, les usages sont réduits. Le gaz remplace surtout les usages actuels du pétrole.
AE : / programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), le Gouvernement conditionne développement biométhane à trajectoire de baisse des coûts…
C. C. : Le coût du biométhane restera élevé car les technologies sont déjà matures. Il ne faut pas s'attendre à des baisses importantes dans les coûts de production. L'approche du Gouvernement est budgétaire et cette logique conduit à avoir moins de volumes si les prix ne sont pas bas. Selon nous, il faut plutôt pousser les solutions qui sont incontournables et déterminer, en fonction des volumes nécessaires, l'enveloppe globale qui doit être consacrée au biogaz.
AE : Quels sont les usages prioritaires du biogaz selon vous ?
C. C. : Le principe est d'injecter le biogaz dans le réseau dès que c'est possible. solution la plus simple car on s'affranchit de l'équilibrage entre la production et la consommation. Mais, en fonction des volumes produits, des investissements nécessaires dans le réseau, ce n'est pas toujours pertinent. Par défaut, quand l'injection n'est pas possible, la cogénération apparaît intéressante. Mais il faut qu'il y ait un usage important de la chaleur cogénérée, et ce, tout au long de l'année. Par exemple, une industrie qui a des besoins de chaleur importants et non saisonniers. C'est la difficulté liée à la cogénération. Selon l'étude Solagro sur un gaz 100 % renouvelable, en 2050, l'essentiel de la ressource potentielle pour la méthanisation aura accès au réseau, à un coût raisonnable.
AE : À moyen terme, le scénario Négawatt mise également sur la méthanation. Pour quels usages ?
C. C. : Selon nous, la méthanation doit intervenir pour valoriser l'électricité excédentaire, quand tous les autres usages ont été mobilisés au préalable. Soit ces surplus d'électricité seront transformés en hydrogène pour être consommés immédiatement, soit cet hydrogène devra être converti en méthane pour pouvoir être injecté sur le réseau ou stocké. Dans notre scénario, on mobilise donc peu l'hydrogène pour un usage final.
AE : La mobilité hydrogène ne fait donc pas partie des usages envisagés ?
C. C. : La mobilité hydrogène présente de nombreux inconvénients. Si le vecteur hydrogène est utilisé pour stocker les surplus de production d'électricité renouvelable, sa production est, par nature irrégulière. Or, pour développer les usages de mobilité, il faut une offre permanente d'hydrogène. Comment assurer cette production permanente ? Par le nucléaire ? Ce n'est pas notre parti-pris. C'est pourquoi nous envisageons plutôt l'hydrogène comme un moyen de gérer les pics de production d'électricité, sur le concept du power-to-gas. Mais les besoins ne devraient pas intervenir avant 2030.
AE : De nombreux projets pilotes sont pourtant lancés sur la mobilité hydrogène. Est-ce une fausse route selon vous ?
C. C. : actuellement course au projet pilote sur l'hydrogène ! ~prématuré, pas de modèle économique pour l'instant. besoin de quelques démonstrateurs pour sortir des laboratoires et expérimenter en grandeur réelle, pour voir comment cela s'insère dans un écosystème local, au niveau des infrastructures, des usagers… On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait et qui, du bioGNV, de l'électricité ou de l'hydrogène, se développera finalement. expérimenter, dans un cadre sécurisé, différentes configurations de mobilité.
Vidéo sur le même thème
Le biogaz fait recette à Expobiogaz Florence Mompo, directrice du salon, dresse un premier bilan d'Expobiogaz qui s'est tenu les 12 et 13 juin dernier. La filière de la méthanisation reste dynamique malgré l'expectative provoquée par le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie. - 21/06/2019
https://www.actu-environnement.com/ae/news/biogaz-salon-expobiogaz-bilan-florence-mompo-33657.php4
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1261268951192997888
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Association négaWatt @nWassociation
Dans une interview de @Actuenviro @ChrisCouturier1 président de @nWassociation revient sur la complémentarité des vecteurs #gaz #électricité proposée dans le scénario négaWatt 100% #renouvelables - 2:15 PM · 15 mai 2020· - 9 Retweets 6 J'aime
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=> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1261512870879203331
" Julien Delalande @JulienDelalande · 31 min
En réponse à @nWassociation @Actuenviro et @ChrisCouturier1
Promoteur du #ScénarioNégawatt, vous n'évoquez pas la #SobriétéÉnergétique dans ce fil. N'est-ce plus le volet majeur?
Le #BioGaz est une cata écolo aux USA selon #MichaelMoore docu #PlanetoftheHumans
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hrNVfQ
Qu'en pensez-vous? Merci #BioMéthane #GazRenouvelable
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Rép obtenue confirme la sobriété ++
91 min Prochaine diffusion le samedi 25 avril à 02:10
En Autriche, des chercheurs ont entrepris une expérience inédite : cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen dans un champ de 4400 mètres carrés. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. Un documentaire porteur d'espoir pour démontrer la nécessité de se nourrir autrement.
Si tout le monde s’alimentait comme nous le faisons en Europe, une deuxième planète serait nécessaire. Aussi l’Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne a-t-elle mis en place une expérience scientifique pour mettre en évidence, à taille et en temps réels, la dimension spatiale de nos habitudes alimentaires. À Grossenzersdorf en Autriche, dans un champ de 4 400 mètres carrés, les chercheurs ont entrepris de cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen : les céréales, les légumes et les fruits d'une part, de l'autre le fourrage destiné au bétail produisant sa consommation d’origine animale. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. L'expérience a ainsi démontré que nous accaparons une surface deux fois supérieure à celle dont nous disposons, et que notre alimentation rejette autant de gaz à effet de serre que l'automobile. Comment se nourrir autrement ? Trois familles ont alors essayé de réduire leur part de surface cultivable en adoptant une alimentation plus responsable, moins riche en viande et alignée sur la production locale et saisonnière.
Réalisation : Andrea Ernst Pays : Allemagne Année : 2018
10 commentaires
Originaire de Saillans, la journaliste Maud Dugrand documente, dans un livre intitulé La Petite République de Saillans, les contours, les tensions et réussites d’un moment politique et démocratique inédit. Entretien.
Mots-clés démocratie participative Drôme élections municipales liste citoyenne Maud Dugrand République Saillans
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chercher le consensus à tout prix, dans un processus de participation, possède des limites. C’est un modèle qui semble légitime mais qui empêche sans doute parfois de prendre des décisions nécessaires.
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Alors qu’on est habitué à la verticalité des décisions, à la fonction symbolique du maire, Saillans a bousculé des représentations et des pratiques du pouvoir qui nous construisent et nous sécurisent depuis des décennies. Cela ne va pas sans angoisse, mais cela peut changer des habitudes dont on voit bien les limites.
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des règles d’écoute et de répartition de la parole ont été posées et cet espace civilisé est favorable aux femmes. Je soupçonne que, dans le village, cela a bousculé le patriarcat, car on a ouvert des lieux obéissant à des règles où l’on n’a plus peur d’aller en tant que femme.
... réforme du Plan local d’urbanisme (PLU) réussie ... 93 événements participatifs ont été proposés entre juin 2017 et juin 2019 concernant le PLU et 434 personnes ont participé à au moins l’un d’entre eux, ce qui est énorme sur un village de 1 300 habitants ... cela a été compliqué et parfois violent ... Ces questions en apparence techniques, complexes, réglementaires touchent en réalité des choses fondamentales : la propriété privée, l’intérêt commun, la manière dont on vit et on habite. ... Ce qui est très positif, c’est que ces sujets qui, en général, demeurent enfouis, alors qu’ils se situent à l’articulation des projets de société et de l’intimité des vies, ont été mis sur la place publique, au lieu qu’on découvre, à chaque vote, qu’il y a de l’inquiétude, des rancœurs, des seuils de tolérance et d’intolérance que capte le plus souvent le vote FN ... même s’il reste des désaccords, il est plus sain qu’ils s’expriment ouvertement. À ce titre, l’existence d’une liste d’opposition est un très bon signe.
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Le « capital d’autochtonie » a son importance
... partager le village entre « néos » et « locaux » ou entre « droite » et « gauche » ? ... clivage ... être capable de se confronter de personne à personne. ... Le cadre participatif laisse peu de place au conflit. Il impose la rationalité au détriment de l’émotion, de la parole directe, parfois frontale ... il existe souvent une euphémisation du conflit chez ces classes moyennes à fort capital culturel. ... la « redistribution de la parole se substitue à la redistribution sociale », comme on l’a vu lors du « Grand débat » post-gilets jaunes.
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des listes citoyennes ne peuvent pas se constituer à trois mois des élections. Il faut un travail au moins deux ans avant, avec l’aide de professionnels de l’éducation populaire et de l’animation de réunions. Mais il n’est pas inintéressant de noter que dans la ville voisine de Crest, 8 000 habitants, administrée depuis quatre mandats par Hervé Mariton, ancien député LR, qui se représente pour un cinquième mandat, une liste citoyenne s’est constituée. Peut-être qu’avec le temps, Saillans assumera d’avoir été ce précurseur, mais aujourd’hui c’est trop tôt. Saillans n’avait pas l’ambition de repenser la démocratie d’un point de vue théorique.
Ndlr : faut-il privilégier l'action à la parole, le faire ensemble, plutôt que la "parlotte" ? questionner, expérimenter ACT