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Antonin Pottier, auteur de "Comment les économistes réchauffent la planète" était invité à présenter son ouvrage le 21 septembre à l'AFD.
Vous craignez le réchauffement climatique ? Les vagues de chaleur à répétition, les sécheresses interminables, la fonte de la banquise ? "Vous avez tort ! Le changement climatique c’est 1 % de pouvoir d’achat en moins dans un siècle, alors que le marché le multipliera par sept : ayez confiance !" C’est du moins ce que disent les économistes.
Antonin Pottier dévoile les présupposés de ce discours économique : marchés parfaits qui orientent les investissements, individus qui optimisent leurs décisions dans un univers complètement connu, nature infiniment généreuse.
Cette vision du monde est logée au cœur des modèles et des méthodes des économistes. Elle déforme la réalité et fait prendre des décisions surprenantes, comme celle de créer un marché mondial du carbone pour sauver le climat. Elle aboutit surtout à entraver toute action effective contre le changement climatique.
En présentant son ouvrage "Comment les économistes réchauffent la planète" paru aux éditions du Seuil le 8 septembre, Antonin Pottier explore les principaux arguments de l'économiste, mais aussi ses concepts et ses techniques, par lesquels il se crée un monde idéal qui le coupe de la réalité. Entre autres, il dévoile comment la capacité prêtée au marché de réaliser l'optimum empêche de prendre conscience du changement climatique, comment le calcul des dommages climatiques transforme le réchauffement en une variation imperceptible de PIB, comment enfin l'idée d'un marché mondial du carbone a bloqué la coopération entre les Etats alors qu'elle devait la promouvoir.
Loin d'être une aide à l'action ou un conseil éclairé sur ce qu'il faudrait faire, le discours économiques a entravé l'action contre le changement climatique. En apprenant à connaître la vision déformante et les effets dans le monde réel que ce discours produit, il s'agit aussi et surtout de s'en prémunir et de ne plus en reproduire les erreurs.
La présentation d’Antonin Pottier sera discutée par Xavier Timbeau, directeur principal de l’Office Français des Conjonctures économiques, un acteur de premier plan dans les débats français sur les transitions énergétiques.
Antonin Pottier, ancien élève de l’École normale supérieure, est chercheur au Cerna, École des mines de Paris. Ses travaux portent sur les aspects socio-économiques du changement climatique et l’intégration de l’environnement dans la discipline économique.
La préface a été écrite par Gaël Giraud, économiste en chef de l'Agence française de développement, directeur de recherche au CNRS, directeur de la chaire Énergie et prospérité.
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Films et animations
Commentaires • 2
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mh cbon
mh cbonil y a 8 mois
le 3ieme intervenant à complètement pourri la présentation de mr cottier, c'est bien dommage.
mh cbon
mh cbonil y a 8 mois
il est brillant ce jeune homme
Transcription : ...la macro-économie est devenue une pseudo-science... 1988 : le réchauffement est là, il est discernable... quelle est la probabilité d'une destruction de PIB de ~25% à la fin du siècle avec un réchauffement de +3°C ? Pour les économistes : <1%, pour les climatologues entre 20 et 95% ! Représentation complètement différente du réel
ndlr : >25mn terminer de visionner ACT
Vous craignez le réchauffement climatique ? Les vagues de chaleur à répétition, les sécheresses interminables, la fonte de la banquise ? « Vous avez tort ! Le changement climatique c’est 1 % de pouvoir d’achat en moins dans un siècle, alors que le marché le multipliera par sept : ayez confiance ! » C’est du moins ce que disent les économistes.
Antonin Pottier dévoile les présupposés de ce discours économique : marchés parfaits qui orientent les investissements, individus qui optimisent leurs décisions dans un univers complètement connu, nature infiniment généreuse. Cette vision du monde est logée au cœur des modèles et des méthodes des économistes. Elle déforme la réalité et fait prendre des décisions surprenantes, comme celle de créer un marché mondial du carbone pour sauver le climat. Elle aboutit surtout à entraver toute action effective contre le changement climatique.
Bref, l’avenir de la planète est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux économistes !
Antonin Pottier, ancien élève de l’École normale supérieure, est chercheur au Cerna, École des mines de Paris. Ses travaux portent sur les aspects socio-économiques du changement climatique et l’intégration de l’environnement dans la discipline économique.
Préface de Gaël Giraud, économiste en chef de l'Agence française de développement, directeur de recherche au CNRS, directeur de la chaire Énergie et prospérité.
Clés: Essais Anthropocène
Date de parution 08/09/2016
La presse a aimé
L'amour des livres
"Un essai percutant pour ouvrir les yeux et consommer autrement."
Stéphane Foucart Le Monde
"Un essai remarquable."
Quelques sujets traités dans le désordre :
marché des droits à polluer p270, sociologie des économistes, l'anthropologue David Graeber (utopie bureaucratique)->loi d'airain du libéralisme (toute réforme qui a pour but de promouvoir les forces du marché résultera d'un accroissement de la pression bureaucratique et du nombre d'employés de bureau en charge de la faire appliquer. La bureaucratisation totale nous plonge dans une sorte de complicité/loyauté schizophrène,), il existe des ALTERNATIVES(p 18), il existe des INSTITUTIONS INTERNATIONALES dont AFD qui ont compris que leur responsabilité citoyenne=>tout faire pour éviter l'effondrement programmé du Sud et le déclin du Nord, climat et développement vont de pair,
Et parmi les références citées :
- xx : 36. Pauline Huet, "Émergence et structuration de l'économie des changements climatiques (1975-2013). Analyse socio-historique d'un nouveau domaine de recherche", thèse de doctorat, Montréal, Paris, université de Montréal-EHESS, 2015. Ce travail de profondeur contient de nombreuses informations sur le parcours institutionnel des chercheurs, leur position dans le champ scientifique et les relations qu'ils entretiennent.
Vidéo de présentation du livre à l'AFD :
https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?VPJrAA
ndlr :
- emprunt à lalpha : 00999001208704 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - CLIMAT
- si le but de cet ouvrage était de "faire revenir l'économiste sur terre" en 2016, il faut reconnaître que 2 ans après, c'est raté :-(
La tentative d'alliance de tous les citoyens du monde est donc PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE => PRENDRE LE PARTI DE L'ANTHROPOCÈNE ACT
En décalage total avec le discours officiel, qui fait de la France l’un des champions de la lutte contre le réchauffement climatique, nous avons presque battu des records de hausse des émissions de CO2 en 2017. Parmi les grands pays européens, seule l’Italie a été aussi mauvaise. Elle a, comme la France, augmenté de 3,2% l’an dernier ses émissions de CO2 provenant de la consommation d’énergie. Les Allemands affichent, eux, un léger recul de leurs émissions (-0,2%). [...]
Le retour de la croissance est la vraie raison de ce surcroît d’émissions de CO2. Compte tenu des facteurs conjoncturels évoqués, la France fait figure de très mauvais élève au sein des pays développés, mais la tendance est bien la même partout. Elle est clairement à la hausse des émissions, avec un rebond de 2% pour l’ensemble des pays du G20, et de 1,8% pour la seule Europe. Ce rebond est lié à une consommation d’énergie fossile en hausse. La cause semble entendue : les émissions de carbone suivent la consommation d’énergie qui suit l’activité économique. Croissance du PIB et émissions de CO2 restent étroitement liées. Cela signifie, en clair, que l’objectif d’une croissance économe en énergie n’est toujours pas atteint, loin de là. Et ce malgré de louables efforts de développement des énergies renouvelables. Au niveau des pays du G20, la production d’électricité d’origine renouvelable a beau avoir augmenté de 80% depuis 2008, le recours au charbon et au gaz a progressé l’an dernier, après avoir plafonné entre 2014 et 2016. La forte croissance des besoins en électricité a contraint les électriciens à faire tourner à plein régime leurs centrales les plus polluantes.
Accord de Paris : les objectifs s’éloignent
Pour une fois, les Américains ne sont pas responsables. Ils sont les seuls à avoir réduit en 2017 leurs émissions de CO2 par habitant. Non pas en roulant moins, mais grâce à un passage du charbon au gaz pour produire de l’électricité. Pour autant, ils restent bien sûr les champions incontestés des émissions de CO2. Elles ont atteint l’an dernier 15,66 tonnes par Américain, soit 2,4 fois plus que pour un Chinois ou un Européen. À noter que pour la première fois, chaque Chinois émet plus qu’un Européen, la différence étant encore minime.
Certes modeste, la hausse de l’utilisation du charbon par les pays du G20 suffit bien sûr à remettre en cause les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique. Rappelons que l’accord de Paris de 2015 prévoyait une réduction annuelle de 2,9% des émissions de CO2. Une réduction qui ne garantissait même pas la limitation du réchauffement à 2 degrés… Compte tenu de cette année 2017 désastreuse pour le climat, pour respecter cet accord de Paris et limiter le réchauffement à 2 degrés, * il faudrait désormais baisser les émissions de CO2 de 3,5% par an, d’ici 2050. On en est très loin. Bref, il y a de quoi sonner l’alarme.
Mots clés : Economie, Energie / Environnement, Réchauffement climatique, Accords de Paris, Co2, Consommation d'énergie
Mise en ligne par A. Campagne
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Ajoutée le 21 janv. 2016
Une séance du séminaire "Politiques des sciences" - (EHESS) avec Christophe Bonneuil (historien), Anselm Jappe (philosophe) et Armel Campagne (historien) autour d'une critique des lectures dominantes de la crise écologique comme "Anthropocène" ("l'Anthropos", "l'Humanité" comme acteur indifférencié), avec l'exposé de lectures alternatives (critique de la valeur, marxiennes, etc.) de la crise écologique cette fois-ci comme "Capitalocène" (dynamique du capitalisme comme responsable de la crise écologique). Prise de vue à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Remerciements aux chercheurs du séminaire "Politiques des sciences", et particulièrement Michel Barthélémy, de nous avoir "hébergé".
PS : L'intervention d'Anselm Jappe n'a pas pu être filmée, mais elle est disponible en version audio ici (http://pds.hypotheses.org/2364)
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Actualités et politique
ndlr :
=> rech la date et transcrire ACT
Articles « Signés PAP »
Signé PAP 23 « Mettre l’humain au coeur du paysage : l’exemple de la vallée de la Bruche » – Yves Gorgeu [Télécharger le Signé PAP n°23 en pdf – 1 mo]
Signé PAP 22 « Pour un urbanisme durable, le paysage, une ambition à partager » – Simon Paillet [Télécharger le Signé PAP n°22 – 784 ko]
Signé PAP 21 « Les haies et les arbres champêtres pour incarner et faciliter la transition écologique, énergétique et paysagère » – Paule Pointereau [Télécharger le signé PAP n°21 en pdf – 1 mo]
Signé PAP 20 « Les campagnes arborées de demain » – Philippe Pointereau [Télécharger le Signé PAP n°20 – 546 ko]
Signé PAP 19 « L’arbre hors-forêt, une longue histoire à poursuivre » – Véronique Mure [Télécharger le Signé PAP 19 en pdf – 1Mo]
Signé PAP 18 « Une révolution pour la transition » – Bertrand Folléa [Télécharger le Signé PAP n°18 en pdf – 1Mo]
Signé PAP 17 « La gestion territoriale des flux alimentaires : le cas du plateau de Saclay » – Marion Bruère [Télécharger le Signé PAP n°17 en pdf – 1Mo]
Signé PAP 16 « Habitants des montagnes du monde : les solutions du paysage au cœur des conférences internationales des nations unies sur le climat » – Yves Gorgeu [Télécharger l’article en pdf – 239 kB]
Signé PAP 15 « Comment l’allégorie des effets du bon gouvernement guide la transition bas-carbone des territoires » – novembre 2017 – Julien Dossier [Télécharger l’article – 3,3mo]
Signé PAP 14 « L’agriculture, un atout pour imaginer le péri-urbain de l’après-pétrole : les enseignements de l’Essonne » – octobre 2017 – Valérie Kauffmann [Télécharger l’article]
Signé PAP 13 « L’approche paysagère au service de l’accord de Paris sur le climat » – septembre 2017 – Jean-Pierre Thibault [Télécharger l’article]
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Signé PAP 11 « L’Atelier des territoire d’Avignon : fabrique du paysage de l’après-pétrole – Le paysage comme fondement et comme finalité de la démarche de projet urbain de la ville » – juin 2017 – Sébastien Giorgis [Télécharger l’article]
Signé PAP 10 « Le Temps des soustractions heureuses » – mai 2017 – Alain Freytet [Télécharger l’article]
Signé PAP 9 « Parole des papistes – 2017 en Avignon » – mars 2017 – Christophe Bayle [Télécharger l’article]
Signé PAP 8 « Plans Paysage et Territoires à Energie Positive : suggestions méthodologiques pour l’élaboration de programmes d’actions conjoints – rendre vivables et habitables nos territoires ressources » – mars 2017 – Isabel Claus [Télécharger l’article]
Signé PAP 7 « Infrastructures de transport et paysage : une alliance historique dont l’après-pétrole fait renaître la nécessité » – mars 2017 – Jean-Pierre Thibault [Télécharger l’article]
Signé PAP 6 « Propositions pour la Convention européenne du paysage » – janvier 2017 – Régis Ambroise [Télécharger l’article]
Signé PAP 5 « Le paysage : un projet territorial. Une opportunité pour repenser la planification, renforcer l’urbanisme opérationnel, et accélérer la transition énergétique, à l’exemple des PNR » – janvier 2017 – Yves Gorgeu [Télécharger l’article]
Signé PAP 4 « Le Soleil des garrigues – potentiel énergétique et enjeux paysagers » – janvier 2017 – Emmanuelle Diez [Télécharger l’article]
Signé PAP 3 « Que seront les paysages agricoles de l’après-pétrole? La campagne des paysages d’Afterres2050 » – septembre 2016 – INITIAL & SOLAGRO [Télécharger l’article]
Signé PAP 2 « Immobiles ou dynamiques? Les paysages protégés, des références pour inventer la qualité paysagère de l’après-pétrole » – juillet 2016 – Jean-Pierre Thibault [Télécharger l’article]
Signé PAP 1 » La Transition énergétique est une opportunité pour repenser la qualité paysagère et humaine des territoires » – mars 2016 – Yves Gorgeu [Télécharger l’article]
Forum et Journées Portes Ouvertes des Coopératives d’Habitation
Forum
Le 1er forum de l’habitat coopératif genevois se tiendra le samedi 29 septembre 2018 au Pavillon Sicli.
L’objectif est de réunir, sur une journée et dans un grand espace, deux catégories d’acteurs : d’une part, les coopératives qui présentent leurs projets futurs et d’autre part, les partenaires (architectes, AMO, banques, etc.) qui présentent leurs services. Des conférences et ateliers thématiques seront organisés au long de la journée.
Journées Portes Ouvertes
Le 30 septembre et le weekend du 6 & 7 octobre 2018, toutes les coopératives d’habitation du canton sont invitées à ouvrir leurs portes, à accueillir les personnes intéressées par l’habitat coopératif et à organiser de manière autonome des évènements festifs. De manière analogue aux 15n de l’architecture, les Journées Portes Ouvertes requièrent une carte dynamique de l’ensemble des bâtiments ouvrant leurs portes, une description des projets et des évènements organisés.
29 septembre 2018
10h30 à 12h00
Pavillon Sicli
Monter son projet de coopérative d’habitation à Genève !
Du montage d’une coopérative d’habitation à la gestion de celle-ci – Table ronde réunissant les acteurs de support, les coopératives existantes et les primo-coopératives autours des questions suivantes :
Comment créer une coopérative ?
Quels outils, quels supports techniques ?
Quels enjeux et difficultés rencontrés lors du montage d’une coopérative ?
Register
29 septembre 2018
13h30 à 15h00
Pavillon Sicli
De l’échange d’expérience au réseau des coopératives !
Les coopératives, créatrices d’innovation – Table ronde autours des questions suivantes :
De quelle manière et sous quelles formes, les coopératives sont-elles créatrices d’innovation ?
Quels structures et outils sont ou doivent être mis en place pour favoriser les échanges ?
Register
29 septembre 2018
15h30 à 17h00
Pavillon Sicli
Coopératives, partenaires du territoire !
Informations à venir
Register
Forum des Coopératives
Le Forum des Coopératives 2018 a pour but de réunir, sur une journée et dans un grand espace, deux catégories d’acteurs : d’une part, les coopératives qui présentent leurs projets futurs et d’autre part, les partenaires (architectes, AMO, banques, etc.) qui présentent leurs services. Des conférences et ateliers thématiques seront organisés au long de la journée.
Ce Forum permet aux :
coopératives, de montrer leurs projets à venir, d’échanger leurs expériences et de construire des partenariats;
primo-coopératives,de bénéficier de conseils de professionnels et de participer à des ateliers techniques;
acteurs techniques, de montrer les compétences mises au service de l’habitat coopératif:
futurs habitants et personnes intéressés par une autre forme d’habitat, de découvrir la diversité des acteurs en présence et de s’inscrire à un projet.
Journées Portes Ouvertes
Pendant deux week-ends, toutes les coopératives d’habitation du canton sont invitées à ouvrir leurs portes, à accueillir les personnes intéressées par l’habitat coopératif et à organiser de manière autonome des évènements festifs.
Ces journées portes ouvertes permettent de :
découvrir des réalisations de l’intérieur;
discuter avec des coopérateurs;
mettre en avant les projets novateurs genevois.
Afin de documenter ces journées portes ouvertes, une plateforme cartographique recense les coopératives d’habitation et présente les informations liées aux événements organisés par le bâtiment de la coopérative.
Plateforme cartographique des coopératives d’habitation
Plateforme Cartographique
La plateforme permet aux Coopératives de partager leur expérience en présentant leur bâtiment et en documentant :
le contexte;
l’organisation;
la négociation de la terre (du terrain) ;
la planification;
la construction;
la gestion.
Certaines coopératives produisent des photos et des plans des bâtiments.
La plateforme présente aussi les compétences des Acteurs techniques (architectes,assistant à maîtrise d’ouvrage, etc.).
Plateforme cartographique des coopératives d’habitation
Informations
info@fjpo.ch
Contact
contact@fjpo.ch
Téléphone
+41 22 320 86 06
Le glacier Perito Moreno, en Argentine, le 12 mars. Photo Walter Diaz. AFP
Le chercheur britannique Tim Lenton décrit comment le changement climatique pourrait créer des effets dominos aux conséquences catastrophiques dans un futur proche.
...
Quel était le but de votre étude ?
Nous voulions examiner si changer le climat tel que l’humanité est en train de le faire pourrait déclencher des mécanismes planétaires qui amplifieraient ces dérèglements que les humains ont provoqués. Et s’il existait un point critique à partir duquel la planète se dirigerait toute seule vers un état de chaleur extrême, qu’on appelle dans l’étude «la trajectoire maison chaude», qui rendrait les conditions de vie sur Terre très difficiles, voire impossibles pour l’homme.
=>
valoriser ACT
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Albert Meslay, le réchauffement Climatique.
Issue du DVD "L'Albertmondialiste" (2015, Tacet, L'autre Distribution)
Albert Meslay est Albertmondialiste. L’humoriste défend, avec véhémence et conviction, un courant de pensée qui grossit et qui s’intéresse à une période qui va du Big-Bang à la fin du monde. Du début de l’écriture, « Les premiers écrits ressemblaient à des emails gravés dans la pierre et à consulter sur place » à la fin du monde, « Le jour de l’apocalypse, en un instant, les fortunes des nantis seront anéanties et les dettes des pauvres, annulées : on aura une fin du monde de gauche ! ». Albert Meslay a son avis sur tout -l’emploi, les poissons, la fin du pétrole, la mort, le réchauffement de la planète, sans oublier les dangers du cyclisme et de la retraite, la croissance des inégalités ou la littérature érotique celte -, même sur des sujets qu’il ne connaît pas. « Le droit de se tromper est un privilège qui ne doit pas être réservé qu’aux experts »
www.tacet.fr - www.albertmeslay.com
connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1028979198428364801
Une seule hirondelle peut en manger 3000 par jour ! Découvrez quelques gestes pratiques pour faire (re)venir chez vous ces oiseaux menacés.
...
insectivores voraces, en particulier quand elles ont une niché à nourrir ! Elles réduisent donc les populations de mouches, moustiques, taons, pucerons…
...
On constate depuis le suivi régulier des populations d’hirondelles du territoire un effondrement similaire à celui des oiseaux des champs. Les causes ? Avant tout, l’usage intensif de pesticides (les hirondelles sont insectivores) et la perte de sites de nidification, dû à l’absence d’anfractuosité dans les bâtiments (neufs comme anciens) et aux destructions des nids. Le remembrement a aussi un impact négatif : supprimant haies et roselières, il détruit des zones riches en insectes et prive les hirondelles de la possibilité de venir boire dans les roselières.
...
Il ne faut donc pas détruire les nids, même après le départ des hirondelles : ce geste grave à l’encontre d’une espèce protégée est d’ailleurs puni par la loi (article 411-1 du Code de l’Environnement, aux sanctions prévues par l’article 415-3). Contactez plutôt votre LPO locale, qui saura vous aidez à concilier la présence de ces charmants volatiles avec vos activités, des travaux par exemple.
...
ndlr : connu / https://twitter.com/LPOFrance/status/1029016055728021504
Stop and Start : une fausse bonne idée de plus pour vendre encore plus de bagnoles…
Publié le 15 mars 2018 par Adri1 [Nombre de visites] 2 817 visites
Il y a quelques années avait lieu un mi-ra-cleuh chez les industriels vendeurs de bagnoles : le Stop and Start. Retour sur un effet de manche sensé aider à l’économie d’essence en ville (1 litre sur la moyenne aux 100 km affichée)…
Il semble en effet que ce système oblige notamment à changer la batterie tous les 3 ans. Les « honnêtes constructeurs » auraient-ils omis de mentionner ce détail gênant ?
Discours officiel « Le Stop and start est un système très complexe, très sécurisé, mais qui peut fatiguer la batterie très rapidement… »
Bardées de technologies qu’on imagine facilement non-soutenables, les voitures étiquetées “Stop and start” génèrent donc un budget batteries 2 à 3 fois supérieur à leurs homologues classiques. Soit une jolie facture de 250 à 400 euros tous les 3 à 4 ans. Le bagnolard est de toute évidence une personne riche.
C’est quoi un Stop and start ?
Principe du système : le moteur se coupe lors des phases d’arrêt du véhicule pour limiter la consommation inutile de carburant (si tant est que l’utilisation d’une bagnole soit utile), donc à chaque arrêt à un feu tricolore ou en embouteillage (comprenez « qui sont dés lors moins graves »). Gain de consommation d’essence vendu et écrit partout sur les grands panneaux publicitaires JC Decaux (vous savez, le « bienfaiteur » derrière les stations de Vélib) et confrères : jusqu’à 10% dans ces conditions.
Problème (qui ne figure pas sur les affiches publicitaires celui-là) : à chaque redémarrage, le démarreur et la batterie sont sollicités et l’exigence peut aller jusqu’à 3 fois ce pourquoi ces équipements sont prévus en versions classiques… Les constructeurs ont donc gentiment recalibré démarreurs et batteries et ont placé moult dispositifs de contrôle.
Un appareil qui se coupe quand… euh… presque tout le temps.
Les batteries sont surveillées et pilotées avec un boîtier électronique, le « BMS ».
Le Stop & Start se met donc en veille dès que les capteurs détectent un défaut de charge de la batterie, donc dans les nombreux cas suivants :
quand le moteur est encore froid (moins de 20°C), ce qui est fréquent quand on utilise sa bagnole uniquement pour des déplacements urbains de moins de 5 km,
lorsque des « consommateurs stratégiques » sont détectés (climatisation, porte ouverte, régulateur de vitesse actif, ceinture conducteur décrochée …),
si les capteurs de la batterie détectent une tension trop élevée ou trop basse (moins de 11,5V) et une charge inférieure à 75% du potentiel.
De plus il se met en défaillance si la batterie n’est pas assez rechargée, ce qui arrive souvent avec un équipement créé lui aussi pour participer aux économies de carburant : le BMS (battery management system), qui stoppe la charge par l’alternateur dès que la batterie atteint un taux de charge de 80% !
Donc fonctionnement effectif du Stop and start : 5% du potentiel de la batterie ! Oui vous avez bien lu. Là tout de suite c’est moins beau que ce que vante la réclame.
Une batterie qui s’use bien plus rapidement que la normale à l’usage. Le spectre de l’obsolescence programmée.
Dès que la batterie vieillit, son potentiel de charge faiblit. Et là, non seulement le Stop and start se met en veille, mais les systèmes électroniques (et les appareils de diagnostic du constructeur) détectent une batterie non conforme aux besoins du véhicule. Et la déclarent donc à remplacer… Merveille, ça fait de la croissance en plus.
Cet état est d’autant plus rapidement atteint que les véhicules récents sont énergivores (oh mince, on nous aurait menti !), même sans Stop and start, et même si le véhicule est stationné au fond d’un garage. Frein de parking automatique, équipement de sécurité et déverrouillage des ouvrants sont par exemple des systèmes qui consomment du courant quand le véhicule est arrêté. De plus, pendant environ un quart d’heure après l’arrêt, de nombreux systèmes électroniques de contrôle moteur, éclairage intérieur, multimédia … peuvent rester en veille et consommer une énergie non négligeable. Même une « voiture écologique » éligible aux nombreux bonus et autres subventions donc.
Batteries magiques ?
Les batteries traditionnelles ne convenant pas à de telles sollicitations, les constructeurs disposent de batteries au plomb qui supportent mieux les décharges répétées et offrent une plus grande puissance de démarrage. Ces batteries, de technologie « EFB » et « AGM », se distinguent par une masse d’alliage de plomb supérieur dont la qualité favorise les échanges électriques. Et qui est plus polluante une fois mise en décharge, ndr.
Les batteries « EFB » (enhanced flooded battery ou batterie humide optimisée, ça fait plus chic de parler british) comportent des séparateurs plus efficaces entre les plaques positives et négatives mais conservent un électrolyte liquide classique. Réputées plus performantes, les batteries « AGM » (absorbent glass mat – fibre de verre absorbante) voient l’électrolyte noyé dans des séparateurs poreux, en contact direct des plaques. Le liquide est donc stabilisé et les échanges chimiques sont régulés. La fiabilité serait améliorée et la durée de vie plus importante, en tous les cas la masse « active » de plomb est encore supérieure. Quid du recyclage de ces batteries nouvelles ? On ne sait.
Cahier des charges un peu limite ? Pour augmenter les marges peut-être.
Pour « contenir le prix de leurs véhicules », les constructeurs optent pour des cahiers des charges minimum. Ainsi, une batterie « EFB » est rejetée au bout de 3 à 4 années d’usage par le système électronique, qui la détecte inapte au fonctionnement complet du véhicule. Leur défaut est de ne pas accepter une charge supérieure à 75% de leur potentiel… lorsqu’un maximum de 80% est déjà fixé comme limite basse par l’équipement de gestion électrique !
Du coup, dans les services après-vente des constructeurs, des bacs entiers de batteries attendent un recyclage. Le Stop and Start ne peut donc être considéré en aucun cas comme « écologique ».
Des solutions à l’emporte-pièces
Afin de pallier à cette « malheureuse défaillance », la recharge d’une batterie moderne peut être faite via des chargeurs modernes « intelligents », tout ça pour prolonger d’une ou deux années au maximum la durée des batteries. Solution préconisée en dernier recours : encourager l’utilisateur (le bagnolard quoi) à ne plus utiliser la fonction Stop and start de sa voiture pour allonger la durée de vie de l’accumulateur… et remplacer la batterie EFB grillée par une AGM flambant neuve ! Youpi, encore des déchets en perspective, et tout ça sans aucun des bénéfices vantés sur la réduction de consommation de carburant ! Vive le progrès !
Conclusion et petits arrangements avec la technique
En synthèse, le système Stop and start ne fonctionne donc réellement que si certaines conditions sont respectées. On peut notamment citer pour le moteur (source constructeur):
La température moteur (supérieure à 40°C environ) => Ceci exclut donc les trajets en ville « pour aller chercher le pain »… Bravo les « petites citadines » équipées de Stop and Start.
La température du catalyseur => Qui déjà ne catalyse rien du tout pendant à minima le premier quart d’heure de fonctionnement de la voiture, tant qu’il est froid.
La non régénération du filtre à particules => Idem le catalyseur, et je vous fais grâce de la petitesse des filtres à « AdBlue ». Ben oui, sinon y aurait plus de place pour la GROSSE sono.
La non mise en route du ventilateur de refroidissement après l’arrêt du moteur
L’apparition d’un code de panne moteur.
D’autres organes peuvent influer le fonctionnement du Stop and start (dont certains valent leur pesant de cacahuètes) :
Un composant du système défectueux (le mode défaut du S&S est le maintien en fonctionnement du moteur)
Une tension de la batterie trop élevée (supérieure à 16,0 V)
Une tension trop faible de la batterie (inférieure à 11,5 V)
Une charge insuffisante de la batterie (moins de 75% « SoC ») => En gros, dés que vous sortez du garage et faites un peu de kms avec votre voiture flambant neuve dont vous êtes si fier.
Une température insuffisante de la batterie => Donc s’il fait froid dehors…
Une panne d’alternateur, une défaillance de communication entre batterie et système de gestion
Si l’ABS ou l’anti-patinage sont actifs => En cas de verglas ou de pluie. Phénomènes rares dans sous nos latitudes vous me direz.
Si la climatisation est en forte activité => Quand il fait chaud. N.B. : le bagnolard supporte mal le chaud comme le froid, du fait de sa sédentarité chronique.
Pour des températures de boîte de vitesses inappropriées
Pour des altitudes élevées (plus de 1500 ou 2500m) => Quand le bagnolard va au ski. C’est pas grave, montagne et air pur, tout ça…
Une inclinaison du moteur en montée ou en descente => Donc en côte. Restez bien sur le plat, braves gens !
La présence d’une remorque => Sans blague ! Donc privé de Stop and Start pendant les vacances si on tracte la cacaravane.
La régulation active de vitesse
Sur certaines positions du volant => Les très petits ou les très grands sont mals.
Avec l’activation du park assist => interdiction de caler en faisant un créneau !
Pour une ceinture de sécurité conducteur non portée => Là vous m’avouerez ‘faut être idiot pour rouler sans ceinture. Et je vous parle même pas du casque pour automodébilistes, qui devrait être obligatoire. 😉
Pour une porte conducteur ouverte => Idem, le faire serait en outre une preuve de crétinerie. Même pour un caisseux.
Conclusion : Ça fait quand même beaucoup de « petits problèmes » pour un système vendu comme révolutionnaire et qui est sensé aider aux économies de carburant, vous ne trouvez pas ?
NDLR : semble crédible, demander un autre avis pour vérifier ACT
Planter du décor…
Après le Dieselgate où se sont illustrés tour à tour PSA, Renault, Opel, VW, Porsche, BMW et tous les autres « honnêtes constructeurs automobiles », qui ont été pris il y a trois ans en flagrant délit de dissimulation du niveau réel de la pollution aux oxydes d’azote (NOx), voici un nouvel épisode témoignant de la tricherie permanente et des petits arrangements avec la santé pratiqués par ceux qui s’enrichissent éhontément en vendant des machines de mort… Vive le Cacapipitalisme !
La Commission Européenne a en effet dénoncé récemment les agissement de plusieurs constructeurs automobiles, qui auraient artificiellement gonflé leurs émissions de CO2 de référence, espérant ainsi avoir à terme des objectifs moins ambitieux à respecter dans le cadre des nouvelles normes européennes.
« Des preuves émergent que les valeurs (d’émissions polluantes) déclarées officiellement par les constructeurs ont pu être gonflées« , note la Commission dans un document de recherche transmis à l’AFP par l’ICCT (Conseil international pour des transports propres), l’ONG déjà à l’origine des révélations sur le Dieselgate.
Selon le rapport de la Commission, des constructeurs -jamais nommés par le rapport, et c’est bien dommage !- ont prétendu cette fois-ci que certains de leurs véhicules émettent plus de gaz à effet de serre qu’ils ne le font en réalité. Les industriels tentent ainsi d’influencer le niveau acceptable de pollution qui sera adopté pour 2025 ou 2030 dans le cadre des nouvelles mesures harmonisées au plan mondial, dites « WLTP ». Plus ce niveau nominal est élevé, moins ils auront à faire d’efforts pour le réduire à moyen terme. Tous les subterfuges sont bons pour augmenter les dividendes !
« L’étude du JRC (le centre d’études scientifiques de la Commission) montre qu’il y a effectivement eu des écarts entre les valeurs déclarées et mesurées« , a confirmé mercredi Christian Wigand, un porte-parole de la Commission.
ndlr : il y a ici confusion entre pollution et ges qui ne sont pas des polluants (pour la majeure partie d'entre eux dont le co2), ce qui n'enlève au raisonnement de fond de ce billet => vérifier ACT
CarFree France fédère l’ensemble de la lutte contre l’oppression automobile et propose de nombreuses alternatives en termes de mobilité et d’urbanisme. Nous nous inscrivons dans le mouvement international Carfree dont la charte peut être consultée ici.
Le site CarFree France poursuit actuellement trois objectifs:
– Fédérer tous les sites français critiques vis-à-vis de l’automobile et ses nuisances et qui cherchent à proposer des alternatives crédibles, dans les domaines de la mobilité (transports en commun, vélo, marche à pied, rollers, etc.) et de l’urbanisme (villes et quartiers sans voitures, éco-villes, etc.).
– Faire état d’expériences intéressantes prouvant l’incapacité de l’automobile à assurer un transport viable et durable des personnes et d’expériences urbanistiques prouvant que la ville sans voitures est possible et souhaitable.
– Recenser et proposer des utopies urbaines sans voitures afin de les promouvoir et les appliquer, selon l’adage « L’utopie, c’est rendre possible l’impossible ».
Le site est organisé en trois grands domaines:
– Les alternatives à l’automobile en termes de modes de déplacement (piétons, vélo, transports en commun, etc.)
– La fin de l’automobile: toute l’actualité relative à l’échec du système automobile.
– La vie sans voiture au travers des expériences menées en France ou à l’étranger.
Carfree France, ce sont plusieurs dizaines d’auteurs et de contributeurs qui font vivre le site.
CarFree France, c’est aussi un centre de ressources regroupant des images, des tracts et des livres en téléchargement gratuit ainsi que la possibilité offerte de publier vos propres articles sur le site Internet.
A terme, en fonction des attentes et des besoins, l’objectif pourrait évoluer vers la mise en place d’une liste de discussion, d’une association, d’un groupe de pression constitué afin de défendre auprès des pouvoirs publics et des médias l’idée de créer en France des quartiers CarFree, c’est-à-dire « libérés des voitures ».
Si vous êtes motivé(es), pour créer et animer par exemple une liste de discussion, ou participer à la création d’une association, voici l’adresse de contact.
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Christian Dupraz, Directeur de recherche INRA
Durée :
47 minutes
La science-fiction, c’est “la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie”. Voilà ce qu’en disait l’incontournable Isaac Asimov, un peu le Larousse du genre.
Dans quelle mesure la science-fiction est-elle encore de la fiction aujourd'hui ? © Getty / Coneyl Jay
C’est une définition précise, concise, et même assez terre-à-terre. Pourtant, dans l’imaginaire collectif, la SF sonne encore comme un délire de geeks, une galaxie lointaine peuplée de soucoupes volantes et de dialectes bizarroïdes. C’est un à-côté, une périphérie.
Alors que nous dit la science-fiction ? Et où nous emmène-t-elle ? S’agit-il d’un véhicule spatial pour explorer le futur, ou d’une paire de lunettes pour mieux voir, pour mieux percevoir le présent ? Et si c’était en fait un axe central pour comprendre notre environnement ?
À lire
Culture
"Black Mirror" : et si la série disait vrai ?
La SF est un monde, vaste, mais c’est surtout un temps, une modalité de dialogue avec l’époque dans laquelle nous vivons. Celle d’aujourd’hui est marquée par la technologie, son omniprésence et sa rapidité. On vous l’a dit, tout est numérique. Alors que peut la science-fiction, si on vit déjà dans un épisode de Black Mirror ?
Programmation musicale
David Bowie : "Ziggy Stardust" (1972)
Djeuhdjoah & Lieutenant Nicholson : "El niño"
Gorillaz : "Humility"
Les invités
Alain Damasio
Les références
La Zone du Dehors écrit par Alain Damasio (Gallimard)
La Horde du Contrevent écrit par Alain Damasio (Editions La Volte)
L'équipe
Olivier Tesquet Producteur
Clément Nouguier Réalisateur
Dylan Beiner-Molière Attaché de production
Mots-clés :
Culture Internet Société big data numérique intelligence artificielle vie privée données personnelles science-fiction Vie connectée Technologie Sécurité
Transcription À TERMINER :
... moteur de dialogue... sur la ZAD... avec Macron libéralisme sûr de lui et ... techno-critique et technophile ... avoir un objet technol sera un luxe dans 50 ans ... on n'a pas encore trouvé la façon de nous éduquer ... économie de l'attention ... c'est juste une période, panique, angoisse /ia personnalisée /bague permet de discuter avec son lien ... le bonheur est désirable grâce à la sf, dystopie / utopie conflit histoire, niveau de tension et d'intérêt fort. inde ultralibéralisme la céleste, les anarchitectes (ANARCHISTE ARCHITECTE), dans les interstices de la ville
/transhumanisme : on n'a pas été au bout de l'humain ... prophètes sont tout le temps décalés ... société dématérialisée ... pratiques chair à chair ... les gens n'arrivent plus à vivre leur corps ... vivre mille ans ? essayer de le faire déjà tout de suite, d'habiter son propre corps ... une des pires aliénations ? la pire : l'économie de l'attention ... design de la dépendance ...
on oublie que dans un rapport humain en face à face, ya beaucoup plus que ... la voix, la présence, ... 70% de l'échange est non verbal ! ... la société fabrique beaucoup de désespérance ... on n'est pas condamnés à être juste un miroir ...
ndlr : le texte transcrit mériterait une analyse / TdM ACT
avec comme hypothèses : la littérature (la création en général) est-elle un médiateur ? le corps dans son rapport au monde entre soi et les autres, entre le dedans et le dehors de soi, est-il aussi un médiateur ?
=>
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Près d’un millier de personnes ont participé à la marche blanche organisée hier à Grenoble, en hommage à Adrien Perez. Le jeune homme de 26 ans a été tué d’un coup de couteau en plein cœur le 29 juillet dernier, après s’être interposé lors d’une rixe à la sortie d’une boîte de nuit. Derrière une grande banderole clamant "Justice pour Adrien. Nous ne t’oublierons jamais" et ballons blancs à la main, le cortège a défilé pendant une heure et demi dans les rues grenobloises, où Adrien Perez a grandi. Ce rassemblement était également l’occasion pour les proches de la victime et les habitants d’exprimer le sentiment d’insécurité qui règne à Grenoble. "On a beau dire "ça suffit", "plus jamais ça" et organiser des marches blanches après chaque drame, rien ne change et la liste des victimes s’allonge", a déploré le père d’Adrien Perez. Hier soir, une nouvelle scène de violence a éclaté dans la ville : un homme a été gravement blessé lors d’une fusillade, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Problèmes d’insécurité, manque de moyens et de mobilisation de la part de l’Etat : la liste des revendications est longue pour les maires de banlieues. Face aux difficultés rencontrées au quotidien, les élus et les associations ont tiré la sonnette d’alarme il y a plusieurs mois déjà. En mai dernier, le maire de Sevran Stéphane Gatignon a décidé de démissionner, dénonçant le "mépris de l’Etat pour les banlieues". Alors que le rapport de Jean-Louis Borloo cristallisait les espoirs et les attentes, le gouvernement a finalement proposé des mesures bien moins ambitieuses. Avec Emmanuel Macron, il n’y aura donc pas de grand "plan banlieues", mais "une nouvelle méthode". Sera-t-elle suffisante pour convaincre des élus qui se sentent abandonnés ?
Face à la violence et aux affrontements à répétition dans les quartiers, il existe une brigade spécialisée : le Groupe de Soutien des Quartiers (GSQ). Depuis 2010, les forces de l’ordre patrouillent dans des endroits ciblés pour surveiller les bandes d’individus violents et intervenir en cas de rixe. Rivalités territoriales, amoureuses, trafic de stupéfiants ou autres affaires : les conflits ont plusieurs sources et peuvent dégénérer très vite. En établissant un suivi de ces groupes et une meilleure coopération entre les commissariats locaux, la police mise sur la prévention pour éviter de nouveaux drames.
Comment expliquer la "culture de la violence" à Grenoble ? Comment en finir avec l’insécurité dans les quartiers ? Quelles mesures concrètes le gouvernement Macron a-t-il pris en faveur des banlieues ?
Invités :
- Yves THREARD - Directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint au Parisien, en charge du service police / justice
- Xavier LEMOINE - Maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
- Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate, Présidente de chambre à la cour d’appel de Versailles
Ndlr : faire offre de service avec AMS+MDH+CHDEB+ZADpartout ACT
« Le rôle clé de l'avocat quand il recommande la médiation »
La médiation est-elle utile en temps de crise ?
Oui, elle permet de rechercher une justice apaisée, de récréer le lien entre les parties et de performer la gestion des conflits dans les entreprises : c'est moins onéreux que de provisionner le risque judiciaire sur des années et plus rapide qu'un contentieux judiciaire. Une enquête récente montre que les grandes entreprises françaises ont intégré les modes alternatifs de règlement des litiges, dont la médiation, comme un enjeu stratégique pour une meilleure performance globale.
Comment se familiariser avec l'outil ?
Dès juillet, en s'inscrivant aux modules proposés, pratiques, ludiques et en continu sur les 3 jours de Campus 2013. Ils permettent, sur 2h, de se former intelligemment via des jeux de rôles et cas pratiques, par petits groupes. Puis, en août, en participant à la 1ère université d'été de l'Ecole de la médiation du barreau de Paris, sur la médiation commerciale internationale. Les 25h d'enseignement sont prises en compte sur les 130 heures annuelles de formation proposée par l'Ecole, 55 heures étant comptabilisées en cas de formation suivie dans une association agréée par notre barreau. A l'automne, en participant aux ateliers sur « Le rôle de l'avocat » et « La médiation et les entreprises ».
Pourquoi cette Ecole pilote ?
Pour faire croître la prescription de la médiation et expliquer à l'avocat son rôle clé de conseil et d'accompagnateur quand il recommande la médiation à ses clients, alors qu'il s'en croit souvent exclu ! Notamment, préparer les réunions, les clients, la stratégie, les aspects financiers, y compris ses propres honoraires. L'avocat, sélectionné à l'entrée, obtient la qualification médiation barreau de Paris à la sortie de l'Ecole, à mentionner sur son papier-en-tête, et peut devenir médiateur agréé.
ndlr : grande confusion et mélange des genres que tout cela... par le bâtonnier de l'ordre des avocats ? creuser ACT
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Qu'est ce que c'est ?
En cette période de crise, la médiation ouvre la voie à de nouvelles solutions et constitue :
un outil moderne et efficace de justice apaisée, trop souvent délaissé
une pratique permettant une meilleure résolution des différends offrant une véritable ouverture vers l'avenir
une solution permettant aux justiciables de communiquer, d'écouter la parole de l'autre, de renouer le dialogue
la construction d'un accord par les parties elles-mêmes, avec l'aide d'un tiers qui facilite la recherche de cette solution, parce qu'il est neutre, impartial, indépendant et qu'il a été formé à la négociation raisonnée
La médiation se distingue de la conciliation et d'autres modes de résolution amiables des différends en ce que le médiateur, avec l'aide des avocat qui accompagnent les parties, amène ces dernières à abandonner une négociation frontale sur leurs positions, pour entreprendre une négociation constructive à partir de leurs besoins et de leurs intérêts. Dans la conciliation, le tiers est davantage aviseur, c'est-à-dire qu'il propose et suggère une solution qui est davantage un compromis que la construction d'une solution imaginative répondant aux préoccupations et besoins des parties.
Pourquoi ?
Dans le contexte actuel, la médiation présente bien des avantages. Elle permet de :
rechercher une justice apaisée
récréer le lien entre les parties
prévenir la gestion des conflits dans les entreprises
explorer de nouvelles voies et solutions
mieux affronter la crise
Une enquête récente montre que les grandes entreprises françaises ont intégré les modes alternatifs de règlement des litiges, dont la médiation, comme un enjeu stratégique pour une meilleure performance globale :
la procédure est moins onéreuse que de provisionner le risque judiciaire sur des années
mobiliser de équipes, qui devront travailler tant sur le niveau opérationnel que juridique sur le suivi du contentieux, est plus rapide qu'un contentieux judiciaire.
Pour qui ?
La médiation concerne chacun dans tous les domaines du droit :
les particuliers
les entreprises, quelle que soit leur taille
les litiges nationaux, transfrontaliers et internationaux
A l'heure des crises, de la gravité des enjeux financiers et économiques, de la recrudescence des troubles psychosociaux dans l'entreprise, des RSE, des divorces, des familles recomposées, des droits des enfants mis à mal, des insurgés, des indignés… les vieux réflexes de « la loi du plus fort », « la loi du talion », sont bousculés par un nécessaire pragmatisme. La médiation concerne chacun, dans tous les domaines, et présente un véritable enjeu d'ordre sociétal.
Intervenants :
- Jacques Saliba, sociologue, formateur en médiation familiale
- Maître Fabien Liva, notaire à Paris, médiateur au centre de médiation des notaires à Paris
- Marie-Jo Ferco, analyseur des pratiques professionnelles, APMF formation Versailles, médiatrice familiale, membre commission éthique APMF.
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