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End:Civ est un film documentaire réalisé par Franklin Lopez, qui examine le caractère destructeur et autodestructeur de la civilisation industrielle, sur le plan écologique, ainsi que son caractère hautement coercitif, sur le plan social. Basé en partie sur Endgame, un best-seller écrit par Derrick Jensen, End:Civ demande : « Si ton pays se faisait envahir par des extraterrestres qui coupaient les forêts, qui empoisonnaient l’eau et l’air et contaminaient les réserves de nourriture, résisterais-tu ? »
Toutes les civilisations ont dévasté l’environnement dont elles dépendaient, et se sont ainsi autodétruites. Tandis que nous écrivons ces mots, la civilisation industrielle mondialisée reproduit ce même processus en détruisant de manière systématique le monde naturel. Cela devrait être une évidence. De la (mal nommée) sixième extinction de masse des espèces (nous devrions parler d’une première destruction de masse, parler d’extinction suggère une absence de responsabilité, une sorte de fatalité naturelle) au réchauffement climatique, en passant par les nombreuses pollutions de tous les milieux (par le plastique, des métaux lourds, et d’innombrables autres formes de contamination), le constat est flagrant.
Cependant, des actes de courage, de compassion et d’altruisme abondent, même dans les endroits les plus affectés. En documentant d’une part, la résistance de ceux et celles qui sont le plus touchés par la guerre et la répression, et d’autre part, l’héroïsme de ceux et celles qui vont de l’avant pour confronter la crise la tête haute, End:Civ présente une piste pour sortir de cette folie dévorante et aller vers un avenir plus sain.
End:Civ présente des entrevues avec Paul Watson, Waziyatawin, Gord Hill, Michael Becker, Peter Gelderloos, Lierre Keith, James Howard Kunstler, Stephanie McMillan, Qwatsinas, Rod Coronado, et John Zerzan, entre autres.
Il s'agit ici de la version originale sous-titrée en français.
Catégorie Éducation 4 commentaires
gullivert007 il y a 4 mois
Réchauffement climatique MDR !!!
2
Guillaume Lauras il y a 3 mois
C'est la goutte d'eau qui a fait déborder mon vase. Merci.
MONIKA MARS il y a 4 mois
Excellent, merci ! Je partage ;-)
https://www.facebook.com/toutestpourlemieux/
Michael il y a 4 mois
Gracias!
Transcription :
faite ou à faire ? ACT
ndlr : questionner cette idée (dérangeante ?) que le ver était déjà dans toute idée de civilisation, pas seulement les civilisations industrielles ?... ACT
.#Biodiversité #JusticeClimatique
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Première édition du JTerre sur la destruction de la #Biodiversité et la #JusticeClimatique !
Avec pour invitées Amandine Lebreton, de la Fondation pour la Nature et l’Homme et Marie Toussaint, Présidente de l’association Notre Affaire à Tous, membre et candidate eelv aux élections européennes
POUR NOUS RENDRE PLUS FORT : https://fr.tipeee.com/lejterre
Le Journal de la Terre est un projet indépendant franco-belgo-suisse, porté par François Legrand (Permavenir) et Félicien Bogaerts (Le Biais Vert), avec la participation de Mr Mondialisation, La Relève et la Peste, Les Parasites, Partager c'est Sympa, PositivR, Professeur Feuillage, En Vert et Contre Tout, La Barbe, Sortez tout vert et Edeni. Il s'agit d'un magazine mensuel qui reprend l’actualité écologique à échelle mondiale et donne l’occasion aux influenceurs francophones, actifs dans ce domaine, d’échanger au sujet de cette actualité, de partager leurs missions communes et de fédérer leurs communautés respectives.
Présenté par : Félicien Bogaerts & Vincent Verzat
Réalisation : François Legrand
Avec : Hélène De Vestele, Mathieu Duméry & Nicolas Meyrieux
Invitées : Amandine Lebreton & Marie Toussaint
Produit par : François Legrand, Félicien Bogaerts, Vincent Verzat
Co-produit par : Les Parasites
Rédacteur en Chef : Pierre Paulus
Equipe Rédaction : Laurie Debove, Juliette Eynard, Elias Sanhaji, Victor Vauquois, avec la participation de Leïla Rölli.
Avec les voix de Leïla Rölli, Enora Molac & Elisabeth Rasson.
Réalisateur Multicam : Arnaud Huck
Logo JTerre créé par : Ilyas Sfar
Producteur Exécutif, Mixeur, FX : Guillaume Desjardins
Assistant Réalisateur, Cadreur : Jérémy Bernard
Assistante coordination : Stéphanie Koole
La Revue du Ciel
Cadre : Baptiste Maryns
Écrite par Pierre Paulus
Réalisation : François Legrand
Avec Félicien Bogaerts et la voix de Leïla Rölli
Réalisation de la capsule Zero Waste : Sophie Labruyere
Avec Julie Bernier & Hélène De Vestele
Réalisation du Bol d’R : PositivR
Animateur : Harold Paris
Musique : Julien Delcroix
Retrouvez toutes nos sources chaque lendemain de live dans la description de cette vidéo.
Catégorie Humour 112 commentaires
=> valoriser ACT
Fabrice Nicolino est journaliste et essayiste. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’écologie ou l’agriculture et publie ce 13 septembre aux éditions Les Liens qui Libèrent, Nous voulons des coquelicots avec François Veillerette. Il revient avec nous sur cette ouvrage, qui constitue un manifeste contre l’utilisation des pesticides chimiques.
« Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant.
...
Les pesticides sont une tragédie pour la santé. » Voilà comment nous préviennent Fabrice Nicolino, journaliste, et François Veillerette, militant écologiste qui a notamment présidé Greenpeace France. Les deux auteurs publient un livre-manifeste, ainsi qu’un appel, intitulé « Nous voulons des coquelicots », en espérant un soulèvement pacifique contre l’effacement d’un monde.
Le Média : Pourquoi voulez-vous des coquelicots ?
Fabrice Nicolino : Le coquelicot est un symbole. C’est une fleur fragile et très belle. Avant le grand massacre des pesticides, il y avait des coquelicots partout dans les champs de blés, mais aussi des bleuets. Ce sont des fleurs que l’on qualifie de « messicoles », c’est-à-dire qui poussent pendant les moissons. La campagne en était remplie. Les pesticides qui ont déferlé à partir de la fin des années 1950 et du début des années 1960 les a presque fait disparaître. Il y en a dans les bas-côtés ou dans certains champs non-traités. Mais cette fleur réapparaît dès que les pesticides arrêtent d’être répandus. Elle est résistante et possède un pouvoir de germination long. Certains disent 100 ans, d’autres 500 ans. C’est-à-dire que la graine est fertile très longtemps. Il y a donc des graines encore présentes depuis 50 ans ou plus qui peuvent repousser. « Nous voulons des coquelicots » c’est une manière de dire originalement que nous souhaitons un monde différent. Nous voulons un monde coloré, avec des lumières, des fleurs sauvages et tout ce qui s’ensuit : des abeilles, des oiseaux, etc.
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Henri Nallet, qui a été ministre de l’Agriculture de François Mitterrand à partir de 1985, est emblématique. Il est d’ailleurs maintenant impliqué dans l’Affaire du Mediator, en tant que lobbyiste pour les laboratoires Servier. Il a commencé sa carrière comme chargé de mission à la FNSEA, il est mouillé à fond dans tout cela. Nallet a ensuite été ministre de l’Agriculture. Il a toujours servi les intérêts industriels. Il a signé l’autorisation de l’utilisation du chlordécone en tant que ministre de l’Agriculture. Mais personne ne lui demande de compte. Qu’attendons-nous pour l’interpeller sur son autorisation d’utiliser un produit nuisible pour tout l’écosystème, dont les humains ? C’est pareil pour Jean-Pierre Soisson, « ministre d’ouverture » de Mitterrand en 1988. Ministres de gauche, ministres de droite, même infamie.
...
À la sortie de la guerre, il y avait plein de choses à changer dans ce monde. Mais on a vendu autre chose aux paysans. On leur a faire croire que derrière la modernisation, ils vivraient plus confortablement et comme en ville. C’était de la manipulation. Derrière ce progrès promis, se cachaient des intérêts politiques et économiques. Ils voulaient détruire la paysannerie, qui leur paraissait retardataire, au profit d’une agriculture industrielle et exportatrice qui allait leur faire gagner beaucoup d’argent. Par exemple, les industriels et les politiques qui lui sont liés se sont mis en tête de vendre de la viande. Il y avait 20 millions de bovins en France. Des marchés comme l’Italie et l’Allemagne étaient très demandeurs. Quand de Gaulle est revenu au pouvoir en 1958, il voulait se servir de l’agriculture et en faire une arme industrielle, afin de financer des infrastructures lourdes. Les dirigeants voulaient liquider l’agriculture, sans que cela soit pensé. Ils n’en avaient rien à faire de ce secteur, ni des paysans. Ils ont créé un monstre, en vidant les campagnes pour remplir les banlieues. Ce pays a été déséquilibré par des millions d’emplois perdus à la campagne. Cela a donné des mégapoles comme l’Île-de-France, où s’entassent 11 millions de personnes. Parallèlement à la volonté de financer des infrastructures, ils désiraient aussi de la main-d’oeuvre pour l’industrie, pendant les Trente Glorieuses. Nous avons donc sacrifé les campagnes pour remplir les banlieues de chômeurs, pratiquement à vie.
Il y avait une autre voie possible. Elle passait par l’amélioration des conditions de vie et le maintien d’un réseau de petites villes. C’est un phénomène global. Les petites villes en France sont moribondes – les villages n’en parlons même pas. Pourquoi ? Je me balade souvent dans le pays et dans tous les centres-villes, on voit des magasin avec des enseignes « A vendre ». Tout s’effondre, parce que des crétins de politique, de tous bords, de droite comme de gauche, ont fait les mauvais choix. Ils ont vendu leurs villes aux hypermarchés, au commerce de masse et aux grands parking à la périphérie des villes. Ils ont construit des monstres commerciaux, qui attirent toute la population. Les petits commerces de proximité se sont tous cassé la gueule. Mais le drame pour moi c’est cette industrialisation à outrance, sans aucune réflexion, ni aucun débat humain. Nous pouvons appeler cela une révolution, mais au sens négatif du terme. Il s’agit d’un processus qui échappe au contrôle humain.
Le modèle paysan que vous prônez est-il possible dans une société où seuls 5% de la population travail dans le secteur agricole ? Existe-t-il d’autres moyens que l’agriculture industrielle pour nourrir une population importante avec si peu de personnes travaillant dans le secteur ?
La question est planétaire. Je refuse de la poser dans les limites de la France. Il est certain que ce modèle va faire faillite. Nous nous dirigeons vers 10 milliards d’humains sur Terre et l’industrie de l’agriculture a ruiné quantité de sol. Quand vous déversez autant de pesticides sur un sol, vous tuez sa fertilité naturelle. Un sol, c’est une couche de 10 ou 15 cm d’épaisseur, en général. Les produits chimiques la détruisent et éradiquent les insectes et micro-organismes qui lui sont indispensables. L’agriculture industrielle est aussi en train d’assécher des nappes phréatiques décisives pour le sort de tous les êtres humains. Par exemple, prenez la nappe d’Ogallala, dans le centre des États-Unis, qui fait 15 000 km de long. L’agriculture industrielle américaine l’a percée, elle ne se recharge plus au rythme où nous l’utilisons pour l’irrigation.
L’agriculture industrielle ne nourrira pas 10 milliards d’êtres humains. Dans ce monde fou, de plus en plus de gens veulent manger de la viande. Or, elle exige des pâturages massifs et des millions d’hectares. Il y a déjà 70% des terres agricoles en Europe qui sont destinées au bétail. En exportant ce modèle délirant en Chine et en Inde, nous sommes sûrs d’arriver à une impasse totale. Il y aura une fracture énorme entre ceux qui ont de l’argent et vont consommer de la viande et ceux qui n’en ont pas et ne mangeront pas. Nous allons vers une vraie tragédie planétaire. Il n’y a qu’une seule solution, certes compliquée. Il s’agit de l’agriculture paysanne, c’est-à-dire celle qui se passe de pesticide et qui est économe en eau. C’est l’agroécologie, pour aller vite, c’est-à-dire un système avec des gens à la campagne, qui bossent, avec une main-d’œuvre abondante. En France, nous pourrions très facilement le faire, dans des conditions nouvelles, avec internet, le numérique, etc. Mais nous pourrions imaginer qu’avec ce chômage de masse, qui pourrit tant de vies, nous pourrions recréer de l’activité dans les campagnes, avec un ou deux millions d’emplois supplémentaires. Beaucoup de calculs ont été réalisés dans plusieurs études. Ce n’est pas intouchable mais c’est sérieux. Il est presque certain que l’agriculture biologique, l’agroécologie et l’agriculture paysanne, qui ne forment qu’un seul et même système, sont les seules capables de nourrir la planète, en mobilisant une main-d’œuvre très importante. La robotisation et la numérisation du monde sont en train de détruire par centaines de millions les emplois.
...*faire le lien entre vos compétences et les besoins des entreprises repérées.
Contactez-nous :
atoutcharenteemploi@lacharente.fr
05 16 09 69 52
ndlr :
créé d'abord sur Angoulême (en 2016 ?) puis généralisé à l'ensemble du département, ce service de placement détecte les besoins en emplois des entreprises et cherche à placer auprès d'elles des bénéficiaires du rSa. Les personnes sont orientées par les services sociaux, ce qui explique pourquoi le cd16 n'en a pas fait la publicité (vérifier).
Remarques :
- ce début de rapprochement entre offres et demandes d'emplois est unilatéral dans le sens où (sauf si non indiqué dans la brochure) il ne cherche pas AUSSI à faire adapter les postes de travail dans les entreprises.
- La présence de médiateurs holistes (dans une posture d'approche globale et intégratrice/intégrative? dans notre société, de la personne et des organisations), dans chaque quartier, chaque village, peut :
. faciliter le déploiement de ce service à toutes les entreprises et à toutes les personnes au rSa ;
. rééquilibrer le placement vers une médiation pleine et entière prenant en considération à égalité les parties prenantes (entreprises comme personnes) ;
. apporter les plus de la médiation indépendante, impartiale et maîtrisant la neutralité => avoir un lien qui l'explique
ACT
Le Département a en charge le financement du rSa pour les allocataires de Charente et les politiques d’insertion mais les organismes en charge du paiement de l’allocation sont la caisse d’allocations familiales (CAF) et la mutualité sociale agricole (MSA)
Vous êtes sans ressources et souhaitez obtenir des informations sur cette allocation ou être conseillé sur vos droits, vous pouvez
Télécharger un formulaire de demande auprès de la CAF www.caf.fr ou de la MSA www.msa.fr
Si vous êtes seul ou en couple avec des enfants
Rendez vous dans la Maison Départementale des Solidarités la plus proche de chez vous
vous êtes seul, sans enfant
Pour le territoire d’Angoulême
Centre communal d'action sociale d'Angoulême 1 rue Jean Jaurès BP 1083 16000 ANGOULEME
Tél. : 05 45 97 40 00
Pour le territoire de Cognac
Centre communal d'action sociale de Cognac 41 rue de la Maladrerie CS 20252 16 112 Cognac cedex
Tél. : 05 45 82 27 55
Si vous résidez hors Angoulême et Cognac reportez-vous à la liste des Maisons Départemenatales des Solidarités
Si vous êtes ressortissant agricole
Mutualité Sociale Agricole des Charentes
Siège : 1 boulevard Vladimir 17106 SAINTES CEDEX
Site d’Angoulême : 46 boulevard du Docteur Charles Duroselle 16916 ANGOULEME
Tél. : 05 46 97 50 50
Vous êtes déjà allocataire du rSa
Vous souhaitez un renseignement sur votre allocation, contactez la CAF ou la MSA en fonction de votre régime d’affiliation
Caisse d'Allocations familiales 30 boulevard de Bury 16911 ANGOULEME CEDEX 9
Tél : 08 10 25 16 10
www.caf.fr
Mutualité Sociale Agricole des Charentes 46 boulevard du Docteur Charles Duroselle 16916 ANGOULEME
Tél. : 05 45 97 50 50
www.msa.fr
Vous souhaitez un renseignement sur vos droits et vos devoirs ou votre parcours d’insertion : contactez votre travailleur social référent de la MDS, du CCAS concerné ou de la MSA
Réorganisation des Maisons Départementales des Solidarités (Pdf 1.3 Mo)
Liste des Territoires d’Action Sociale (Pdf 102 Ko)
Livret RSA
Télécharger le livret (Pdf 154 Ko)
Télécharger le livret d'accompagnement (Pdf 302 Ko)
@tout Charente Emploi
Vous êtes en recherche active d’emploi et allocataire du RSA ?
Vous avez des compétences professionnelles mais vos démarches n’aboutissent pas ?
Vous avez besoin d’un soutien dans votre accompagnement ?
Le Conseil départemental de la Charente a constitué une nouvelle équipe, « @tout Charente Emploi » pour vous aider à trouver un job.
Elle vous proposera de faire le lien entre vos compétences et les besoins des entreprises repérées.
ndlr :
- signaler erreurs / dolidarités - Départemenatales
- se renseigner sur ce nouveau services
ACT
Engagements - Actions - Avenir
2015 - 2018 - Pour un service public de proximité plus efficace
issu de
https://www.lacharente.fr/au-quotidien/consulter-charente-mag/
ndlr :
remarquable opération de communication...
quelle valeur accorder à un bilan (mot absent) fait par soi-même sans regard extérieur ?
En première lecture, comment ne pas constater le gouffre qu'il y a entre lui et la réalité ?
Tristesse, colère, dégout, etc. Comment mettre à distance ces sentiments mêlés pour contribuer à faire émerger un minimum d'impartialité ?
Exemples :
- un orage de grèle a détruit de nombreuses maisons et jeté à la rue ses habitants. Cet événement météorologique inédit en plein mois de juillet a choqué habitants et élus, il y avait de quoi. MAIS ÉVOQUER LE CLIMAT À LA PLACE DE LA MÉTÉOROLOGIE, n'est-ce pas une dissonance cognitive ?
- zéro occurrence de "changement climatique" ? (2è lecture en diagonale le confirme 6 M€ consacrés à "l'environnement" sic) => vérifier ENCORE car ça paraît INCROYABLE en 2018 ACT
Hypothèse : MENSONGE PAR OMISSION pour ne pas effrayer la population et poursuivre comme si de rien n'était en provisionnant une enveloppe pour payer les dégâts, investir autant dans le 100% fibre optique pour un département rural alors que des solutions radio/satellite/ballons/etc mais ne rien consacrer à la sortie des énergies fossiles, ni aux enr, ni à la relocalisation de l'économie, enfin tout ce qui pourrait aider la population à prendre la mesure de l'anthropocène...
En d'autres termes, accepter de payer pour le curatif voire le palliatif, plutôt que de contribuer aux investissements massifs à réaliser pour limiter au maximum le risque et aider les populations à s'adapter par exemple sans recourir à des climatiseurs en été.
Remarque : l'opposition ne fait pas mieux dans son paragraphe (elle parle tout de même de la nécessité de s'adapter, mais pas d'arrêter d'émettre des GES) :-(
=>
questionner, interpeler ACT
Dans son nouveau livre, Peter Singer défend l’altruisme efficace, un système qui permettrait d’éradiquer la misère, et accessoirement de changer le monde tel qu’il est…
Peter Singer © Getty
Rencontre avec l’un des penseurs les plus influents de la planète… L’Australien Peter Singer…
Il parcourt le monde pour défendre l’idée d’un altruisme efficace…
L’altruisme efficace, une philosophie et un mouvement qui permet de trouver les moyens les plus efficaces pour rendre le monde meilleur, aider les plus démunis, de façon rationnelle et en laissant un de côté l’aspect émotionnel…
Ce spécialiste de bioéthique à l’université américaine Princeton vante un système qui permettrait d’éradiquer la misère, et accessoirement de changer le monde tel qu’il est…
Qu’est-ce qui le différencie de l’altruisme tout court ?
Comment agissent les altruistes efficaces, quelles sont leurs motivations ?
Quelles critiques peut-on adresser à ces idées nouvelles populaires dans le monde anglo-saxon et encore méconnu en France ? L'un des penseurs les plus influents au monde l’Australien Peter Singer, rendu célèbre en 1975 avec son livre La libération animale, et qui a conduit de nombreuses personnes à devenir végétariennes ou veganes, vient de publier L'altruisme efficace, aux éditions Les Arènes .
Nous verrons ce qu’est l’altruisme efficace ?
Et comment le mettre en œuvre... ?
Avec
• Peter Singer, philosophe australien (Traducteur Robert Wolfenstein)
• Christilla Pellé-Douël,journaliste chez Psychologies Magazine
Chroniques
• "L’esprit d’escalier" de Guillemette Odicino (critique cinéma Télérama)
• "L’éternel retour" d'Eric Libiot (critique ciné, en partenariat avec L’Express)
Les invités
Peter Singer
Philosophe, professeur de bioéthique à l'université de Princeton
Christilla Pelle Douël
Mots-clés :
Vie quotidienne Société Idées animaux véganisme végétarisme psychologie
Le mensonge dans le couple : faut-il se mentir ou tout se dire ? Mentir par omission ? La vérité est-elle toujours bonne à dire dans la vie à deux ? Pourquoi la découverte d’un mensonge est-elle souvent vécue comme un drame ? Faut-il plutôt cultiver la transparence ou le goût du secret ?
Aujourd'hui dans Grand bien vous fasse !, Ali Rebeihi se demande s'il est bon de toujours tout se dire en couple...
© Getty / Eugenio Marongiu
Dans Le Mensonge, la pièce de Florent Zeller, Pierre Arditi nous dit :
Si tout le monde se disait la vérité, il n’y aurait plus aucun couple sur Terre.
Imaginez deux secondes, que nous disions constamment la vérité à notre moitié, sans que l’on puisse s’en empêcher… :
« Tu as pris dix kilos et ça te rend très moche ».
« Chéri, désolé du retard, je t’ai trompé avec l’agent immobilier »
« Notre fils aîné n’est pas de toi ».
« Ton ragoût est tout simplement dégueulasse ».
Évidemment, cette transparence absolue serait invivable…
Mais alors doit-on tout se dire dans le couple ?
Quelles sont les vérités bonnes à dire, et les mensonges par omission bénéfiques ? Comment dire la vérité sans blesser ?
Pourquoi la découverte d’un mensonge est-elle souvent mal vécue ? Comment se réconcilier après la découverte d’un mensonge ?
Peut-on établir une confiance durable dans le couple, sans devoir tout se dire ? Et si oui, comment ?
Pour aborder la question, Ali Rebeihi reçoit :
• Lisa Letessier, psychologue clinicienne, auteur de l'ouvrage Le mensonge dans le couple (éditions Odile Jacob)
• Fabienne Kraemer, psychanalyste, auteur du livre Solo/No solo. Quel avenir pour l'amour ? (aux éditions PUF) et 21 clés pour l'amour slow (aux éditions PUF également)
À l'antenne également, la chronique "Choses Vues" de Sophie Cadalen
Une émission en partenariat avec Femme Actuelle (avec Marie-Laure Zonszain)
Programmation musicale
DALIDA
PAROLES PAROLES
ODETTA HARTMAN
YOU YOU
2018
Mots-clés :
Vie quotidienne psychologie Amour jardin secret (espace psychique)
Pionnière du genre, la MMI est un centre de médiation des savoirs dédié aux sciences mathématiques et informatique via une approche vivante, ludique et pluridisciplinaire. Entièrement piloté par des enseignants-chercheurs passionnés, c’est un lieu où convergent : science, art, musique, histoire, architecture… pour une expérience nouvelle des mathématiques et de l’informatique !
Créée en 2012 par le Laboratoire d’excellence en Mathématiques et Informatique fondamentale de LYON (Labex MILYON) porté par l’Université de Lyon dans le cadre de l’IDEXLYON, elle investit expositions, contes, ateliers, jeux, spectacles, conférences, etc. pour permettre à tous et toutes de découvrir et comprendre le monde qui nous entoure.
Elle déploie toute l’année des actions événementielles et pédagogiques, innovantes et complémentaires, à destination de publics variés : élèves, professeurs, grand public…
Son offre d’animation est avant tout le résultat d’un travail collaboratif. Elle est conçue avec les partenaires éducatifs et les acteurs associatifs lyonnais, experts en didactique. Forte de ses collaborations plurielles, elle concilie activités ludiques et rigueur académique et s’appuie sur un contenu scientifique de qualité.
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Des médiateurs sont à l’écoute de toutes les interrogations.
Entre cabinet de curiosités et temple de l’expérimentation, elle est le paradis des curieux et férus de découverte. Elle permet à tout un chacun de se familiariser de manière simple et décomplexée avec ces sciences dites « dures », ou d’approfondir ses connaissances.
Pour les enseignants ?
« Apprendre autrement »
La MMI est aussi un centre de ressources accompagnant les enseignants et leurs élèves à la recherche d’outils et de méthodes d’apprentissage alternatifs. De la maternelle au lycée, elle propose des cours, des ateliers et des interventions dans les classes, entièrement basés sur le jeu et la pratique.
Cf les 7 bonnes raisons de venir à la MMI avec ses élèves.
Le dénominateur commun ?
Des animations 100 % gratuites
PUBLICATION
Maison des mathématiques et de l’informatique©
(Labex MILYON – Université de Lyon)
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Adresse postale :
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DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Jean-Baptiste AUBIN
Directeur de la Maison des mathématiques et de l’informatique
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION
Jérôme Germoni
Membre du comité de pilotage
HEBERGEMENT
GdS 2754 Mathrice
http://www.mathrice.org
Résumé de liens sur l'entreprise coopérative ETAMINE
page 12
Une bonne nouvelle maquillée en catastrophe
Chômage, le mythe des emplois vacants
A écouter de nombreux discours sur les emplois vacants ou non pourvus, la France serait assise sur d’immenses gisements de travail salarié. De tels propos alimentent une proposition politique : renforcer le contrôle des chômeurs pour que l’aiguillon de la contrainte les tire de l’apathie. Pourtant, les chiffres mis en avant ne signifient pas ce que l’on cherche à leur faire dire, bien au contraire.
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La France comprend un nombre d’emplois vacants bien inférieur à la moyenne européenne ; seules l’Italie, la Pologne et la Lettonie affichent un taux moindre (3). Une hausse des emplois vacants constituerait une bonne nouvelle, pour les chômeurs mais aussi pour les salariés. Car la diminution du chômage leur permettrait de retrouver une position de force pour négocier des hausses de salaire.
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Son engagement sans faille pour l’*écologie l’ont amené à porter un regard critique sur la réponse politique à la crise climatique, sur le manque d’engagement des médias. Un de ses textes sera lu lors de la grande Rencontre que nous organisons lundi 15 janvier (infos et réservations ici).
Entretien VIDEO.
« De quoi sont menacées les sociétés humaines ? De dislocation »
Il n’y a plus d’ailleurs. Et voilà pourquoi ce site s’appelle “Planète sans visa”. Cette expression n’est pas de moi : je l’ai découverte chez Victor Serge, mais elle est antérieure à lui. À ma connaissance, elle a été utilisée dès 1929 dans un tract surréaliste, probablement écrit par André Breton, ainsi que dans un livre de Léon Trotsky.
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C’est un fait : la planète est devenue une banlieue où s’entassent les peuples. Jadis, c’est-à-dire hier, franchir une frontière vous mettait à l’abri d’une guerre.
...
Tout a changé. La planète est une, les prouesses technologiques nous ont définitivement cloués sur place. L’homme, devenu un agent géologique de première puissance, a inventé l’ère anthropocène. Ce site parlera donc de la crise écologique, à ma manière. Sans concessions, sans inutiles précautions, sans vain respect pour les hommes et les institutions.
S’il doit avoir un sens, ce sera celui d’écrire librement. De décrire et de dénoncer ce qui se passe. Car il se passe un événement si considérable, tellement inédit, à ce point stupéfiant que la pensée refuse de l’admettre. Ce qui nous arrive peut se résumer, même si aucun esprit n’est capable de le concevoir pleinement : nous sommes les contemporains de l’anéantissement de la vie. De la destruction des conditions de vie de l’humanité. De l’asservissement des autres êtres vivants à notre bon plaisir imbécile. D’une crise d’extinction des espèces comme la planète n’en a pas connu depuis la fin des dinosaures, voici 65 millions d’années.
Je n’ai pas l’illusion, ni l’outrecuidance, de savoir quoi faire. Je ne sais pas. Mais je pense, mais je suis convaincu qu’il faut marquer au plus vite une rupture complète avec notre manière de penser la société. Et cela implique de se détacher au plus vite des formes politiques anciennes. Je vise la droite comme la gauche. Et les Verts aussi, évidemment.
Ce n’est pas un programme, c’est un drapeau. Il nous reste peu de temps, je le crains, pour imaginer un avenir qui ne soit pas de guerre et d’affrontements majeurs. Comme j’aime la liberté, et parce que je défends l’égalité, et même la fraternité, je souhaite que ces valeurs soient conservées. Il faut donc défendre les droits de l’homme, assurément, mais on ne peut plus en rester là. Le rêve né en France autour de 1789 atteint sous nos yeux ses limites. L’individu est une limite, une triste et terrible limite qu’il nous faut dépasser. L’individu n’a pas, ne peut plus, ne doit en aucune manière avoir tous les droits que lui reconnaissent, pour le plus grand profit des marchands, la publicité et la propagande. Lesquelles ne sont en réalité – qui peut encore l’ignorer ? – qu’un seul et même mot.
Nous devons, dès qu’il sera possible, travailler ensemble à une Déclaration universelle des devoirs de l’homme. Car l’homme a désormais la responsabilité de protéger et de sauver ce qui peut l’être encore. Les plantes et les arbres. Les singes et les colibris. Les fleuves et les pierres. Le vent et les abysses. Les étoiles et les saisons. Sans oublier lui-même. Sans nous oublier nous-mêmes.
...
je n’imagine pas d’autre chemin. Or donc, suivez-moi dans le dédale, et nous tenterons ensemble de ne pas perdre notre fil d’Ariane. Je vous promets de vraies informations. De la dérision et du rire. De la polémique. Et peut-être un peu d’espoir.
Amis et visiteurs, attention, ceci n’est pas une pétition. Bien sûr, il vous faut signer cet Appel, qui est autant le vôtre que le nôtre, mais ce n’est qu’un tout petit début. Car l’Appel des coquelicots engage, vous engage à l’action. Nous rêvons d’un soulèvement pacifique de la société française qui seul permettra enfin de sortir du cauchemar des pesticides.
Vous le savez désormais, nous faisons fabriquer le symbole de notre aventure : un très beau coquelicot en tissu, avec un système d’attache qui permet de le porter à sa boutonnière. Vous allez l’acheter ici, massivement, mais après ? D’abord, nous cherchons des volontaires pour devenir des correspondants locaux ou régionaux de l’Appel. Ce ne sera pas du gâteau, soyons francs entre nous. Mais chaque mois que durera l’Appel – deux ans, soit 24 mois -, il y aura une récompense au bout. Le même jour et à la même heure, tous les porteurs de coquelicots se retrouveront sur les places des villes et villages où ils habitent. Pour se voir, se congratuler, s’embrasser et lancer ensemble de nouvelles actions.
On commence le vendredi 5 octobre à 18h30 et on recommencera chaque premier vendredi de chaque mois.
Au-delà, nous espérons des milliers d’événements de toute taille et durée, individuels ou collectifs. En somme, un téléthon anti-pesticides au cours duquel les joueurs de belote d’Aurillac, les sages-femmes de Brest, les pompiers bénévoles de Lille et les véliplanchistes de Lacanau inventeront leurs propres histoires. Nous comptons beaucoup, énormément et passionnément sur l’immense énergie cachée de la société française.
Ce sont ces événements que vous allez organiser et que vous pouvez présenter ici.
Proposer vos idées
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.
Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes.
130 576 ont signé. Objectif 320 000 !
Qui sommes-nous ?
Un groupe de bénévoles sans argent, composé d’une quinzaine de personnes, parmi lesquelles une directrice de crèche (retraitée), des décorateurs, une étudiante, une céramiste, deux paysans, une enseignante, une psychanalyste, des membres d’ONG, deux journalistes. Nous avons créé dans l’urgence une association, Nous voulons des coquelicots, dont le président est Fabrice Nicolino.
coquelicots@nousvoulonsdescoquelicots.org
Nous avons lancé un appel :
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/
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Équipe de rédaction
Fabrice Nicolino
Réalisation
Création graphique : Ask Media – Bronx
Codé par Mahi-Mahi
Sciences > Technologies et innovations
Demain, l'école (1/2)
Les innovations dans le monde
54 min
Disponible du 14/09/2018 au 13/11/2018
Disponible en direct : oui
Prochaine diffusion le lundi 24 septembre à 06h15
Les neurosciences et le numérique sont en train de révolutionner les apprentissages. Nourrie d'expériences scientifiques, une enquête en deux volets sur l'école du futur. Dans ce volet : un tour du globe des systèmes pédagogiques.
Classée à la 27e place du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa) en 2015, une enquête publiée tous les trois ans par l'OCDE, la France ne fait pas partie des cancres mais reste loin derrière les leaders du classement pour un pays développé. À titre de comparaison, l’Allemagne occupe la 6e place. Premier au classement Pisa 2015, Singapour est aujourd’hui le champion de la réussite scolaire et sa "méthode", efficace pour l’apprentissage des mathématiques, a essaimé dans une soixantaine de pays. Mais cette réussite réside aussi dans les cours de soutien scolaire que suivent massivement les enfants, les soumettant à un rythme insupportable et les conduisant parfois au suicide. En 2015, vingt-sept jeunes Singapouriens se sont ainsi donné la mort. Avec un modèle différent, la Finlande, elle aussi, s'est hissée au sommet du classement Pisa. Son système éducatif mise sur les ateliers manuels et sur les notions d’autonomie, de coopération, d’empathie et de bienveillance. Les journées d’école sont courtes, de quatre à six heures par jour, et les enseignants donnent peu de devoirs à la maison.
Avec ou sans tablette ?
De Singapour à la Finlande, de la France aux États-Unis, quels sont les systèmes les plus performants ? Les pistes les plus prometteuses ? Les nouvelles technologies sont-elles indispensables, comme l’affirment les responsables de l'école high-tech AltSchool ? Ou nuisent-elles aux apprentissages, comme l'assurent les tenants des écoles Waldorf – prisées notamment par les cadres de la Silicon Valley –, qui proscrivent ordinateurs et tablettes ? Ce documentaire passe en revue les enjeux pédagogiques, dans un débat hautement inflammable, et propose un passionnant tour d’horizon des différentes innovations en matière d’éducation.
Réalisation : Frédéric Castaignède
Pays : France
Année : 2017
Le programme
La compréhension des enjeux du changement climatique et de la nature des réponses qu’ils réclament a considérablement évolué ces dernières années, en particulier sous l’impulsion des avancées scientifiques. Il est désormais clair que des changements massifs doivent être opérés dès aujourd'hui afin d’évoluer vers une économie décarbonée et de nous préparer à affronter les effets du changement climatique.
Cependant, le fossé est encore grand entre le rythme réel de changement et l’ambition nécessaire. La mise en œuvre domestique peut achopper sur la crainte de ne pouvoir concilier politiques climatiques et priorités économiques et sociales, et chacun doit également être convaincu de faire partie d’un mouvement global et inéluctable.
L’Iddri cherche à créer les conditions d’une réponse ambitieuse et juste aux enjeux du changement climatique.
Pour cela, il intervient à la fois à l’échelle de la gouvernance internationale du climat et à celle de la mise en œuvre de la transition, au niveau des secteurs et des décideurs publics, afin que l’un informe l’autre et vice versa.
En matière de gouvernance internationale, ses capacités sont orientées vers les interactions entre science et politique et l’opérationnalisation de l’Accord de Paris au sens large.
Concernant la mise en œuvre de la transition, l’Iddri s’attache à l’économie politique des transformations à opérer dans les grandes structures de l’économie, et soutient la recherche de solutions collectives, notamment dans sa région d’implantation : l’Union européenne.
Photo © Bruno Camargo
Auteurs :
Xavier Poux, Chercheur associé
Pierre-Marie Aubert Chercheur Iddri, Coordinateur de l'initiative Agriculture européenne
Les signaux alarmants sur la nécessité d’une transition du système agricole et alimentaire en Europe s’accumulent depuis plusieurs années et l’attente sociale pour une telle transition s’exprime de plus en plus nettement. Comment peut-on nourrir l’Europe - et la nourrir bien - tout en préservant la nature et le climat ? Tel est l'objet de l'étude dont ce papier résumé les principales conclusions.
Messages clés :
- Les régimes alimentaires actuels, trop riches et déséquilibrés (trois fois trop de sucres, deux fois trop de protéines, déficit en fruits et légumes et en fibres) :
contribuent à l’accroissement de nombreuses affections (obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires) ;
conduisent l’Europe à dépendre du reste du monde pour se nourrir, à travers l’importation de 40 millions de tonnes de protéines végétales, représentant pus de 20 % de sa surface agricole utile et dépassant de loin le niveau de ses exportations. - Le scénario TYFA repose sur l’abandon des pesticides et des fertilisants de synthèse, le redéploiement des prairies naturelles et l’extension des infrastructures agroécologiques (haies, arbres, mares, habitats pierreux) et sur l’adoption de régimes alimentaires plus sains (moins de produits animaux, davantage de fruits et légumes).
- Malgré une baisse induite de la production de 35 % par rapport à 2010 (en Kcal), ce scénario :
satisfait aux besoins alimentaires des Européens tout en conservant une capacité d’exportation sur les céréales, les produits laitiers et le vin ;
conduit à une réduction des émissions de GES du secteur agricole de 40 % par rapport à 2010 ;
permet de reconquérir la biodiversité et de conserver les ressources naturelles. - L’extensification de l’élevage herbivore joue un rôle clé dans le scénario. Elle permet le maintien et le redéploiement des prairies naturelles, maximisant la production de légumineuses spontanées et donc la gestion de la fertilité des sols, et contribue à la reconquête de la biodiversité, à la lutte contre le changement climatique et à une production animale de qualité.