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Monnaie, création monétaire, dette publique, austérité : quelles solutions ?
Conférence donnée par Philippe Derudder à Annecy le 20 octobre 2015
Organisée par le festival de l’économie d’Annecy et le collectif pour une transition citoyenne sur le bassin annécien
Avec la participation de la monnaie locale La Gentiane
- 0’18 : Présentation du contexte local avec le projet de création d'une monnaie complémentaire sur le bassin annécien : la Gentiane
- 6'56 : Introduction de Philippe Derudder qui permet d'entrevoir pourquoi il y a crise, le conditionnement mental qui nous enferme et le changement fondamental de paradigme nécessaire si l'on veut une société plus généreuse et plus équitable pour tous
- 11'39 : PREMIERE PARTIE DE LA CONFERENCE Comment la collectivité a perdu sa souveraineté monétaire, ce qui constitue la véritable cause de la crise économique
o 11'39 : Prospérité étonnante des 30 glorieuses
o 18'02 : Perte de la création monétaire par la collectivité
o 22'34 : Conséquences sur la dette publique
o 26'22 : Dématérialisation de la monnaie
o 31'08 : La collectivité perd sa souveraineté monétaire - 36'49 : SECONDE PARTIE DE LA CONFERENCE Compréhension profonde de la crise amenant à diverses pistes de solutions
o 36'49 : Exposé étonnant du mécanisme de création monétaire
o 39'22 : Pourquoi le système est-il condamné à une croissance infinie, contradictoire avec une planète finie
o 41'33 : Mais finalement, une monnaie c'est quoi ?
o 48'00 : Les fausses croyances au cœur de la crise
o 51'52 : Introduction au film "Solution Monnaie-Terre".
Vous pouvez visionner le film ici : https://www.youtube.com/watch?v=qaqW0mt_a4s
Durée : 23 minutes - 57'06 : Différence de vision entre une monnaie nationale complémentaire pour le futur et les monnaies locales qui permettent d'expérimenter tout de suite. Les seules barrières sont mentales : c'est à nous de créer le monde que nous avons envie de vivre.
- 1h01'31 : Questions-réponses, échanges vivants qui permettent de mieux comprendre le fond de la pensée de Philippe Derudder
Catégorie Éducation
293 – Monnaie nationale complémentaire - Publié le 9 novembre 2014 | Le blog d'André-Jacques HOLBECQ
Une monnaie nationale complémentaire de Bien commun
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Tant que la pensée économique n’admet qu’une seule monnaie sur un territoire à fortiori conçue comme si elle était matérielle, le bien commun ne peut qu’être un sous-produit de l’activité marchande toujours remis en question sous la pression des exigences qu’imposent une économie globalisée. Or à ce jour où la production marchande n’offre plus d’emploi à tous et ne peut fonctionner que dans une dynamique de croissance infinie incompatible avec ce que la planète peut soutenir, il ne peut y avoir d’avenir que si la qualité de vie est considérée comme une RICHESSE prioritaire. La nature maintenant dématérialisée de la monnaie rend ce défi possible.
Pour ce faire il « suffit » de DÉCOUPLER le Bien commun de l’activité marchande, en le traitant dans un espace économique nouveau, AUTONOME, complémentaire à l’économie marchande. Ce nouvel espace regroupe les activités dont le contenu n’a pas par nature à être considéré comme une marchandise, tel que la santé, l’éducation, la recherche fondamentale, l’eau, la transition écologique, etc … Il est régi par un statut juridique spécifique et n’a pas pour finalité le profit financier ou l’équilibre comptable mais celle de bénéfice éco-social, c’est-à-dire l’atteinte concrète des objectifs écologiques et sociaux visés pour améliorer la qualité de la Vie.
C’est le débat public, partant du local vers le global, qui détermine ce qui doit relever légitimement de chaque champ, le marchand ou l’éco-social. Quant au financement, et c’est là la clé, il n’est plus assuré par l’impôt, ni par l’emprunt, mais par l’utilisation d’une monnaie de bien commun complémentaire à la devise nationale dont le nom reste à trouver (le socio?).
Elle est CRÉÉE EX-NIHILO par un organisme public sous mandat et contrôle citoyen, à hauteur des besoins déterminés par les projets décidés démocratiquement.
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Le Réseau des acteurs de l'économie circulaire en Nouvelle-Aquitaine vous invite Jeudi 21 Novembre à Bordeaux
Pour la 6ème journée technique du réseau, articulée autour d'un sujet prioritaire en Nouvelle-Aquitaine :
Comment optimiser la valorisation des déchets bois B et créer de la valeur ajoutée sur le territoire régional ?
Les progrès réalisés dans le tri et la captation des gisements de déchets bois confrontent les acteurs de la filière à une situation d’engorgement qui menace l’utilisation future de la ressource en tant que matières premières secondaires. La montée en puissance des filières de collecte couplée à la décroissance des activités des marchés intégrateurs de bois recyclés (ameublement, bâtiment, chaudières) soulèvent des besoins de développement d’exutoires, d’amélioration du tri, mais également de réduction à la source de ces déchets. Les objectifs de cette sixième journée technique RECITA sont multiples :
Dresser le contexte de la filière bois B et présenter l'écosystème des acteurs en Nouvelle-Aquitaine ;
Cerner les problématiques rencontrées et diffuser les attentes quant à la structuration de la filière de valorisation en région ;
Présenter les projets, travaux, avancées en cours sur la filière.
Favoriser les rencontres et échanges pour initier l'émergence de projets innovants territoriaux ;
10h10 - Table ronde n°1 "Collecte, tri, et préparation des déchets bois : quel fonctionnement et quelles améliorations pour favoriser le réemploi et le recyclage ?"
10h50 - Table ronde n°2 "La valorisation des déchets bois B : quels sont les usages / exutoires existants et comment pérenniser les filières locales ?"
11h30 - Achats responsable, éco-conception, innovations, filières en développement : quels projets pour l'avenir ?
14h00 Rendez-vous d'affaires & rencontres des financeurs publics
Contact : Florian WEBER - Animateur RECITA
f.weber@pole-ecoindustries.fr - 05.49.44.96.44
... composée de hauts magistrats, de personnalités qualifiées d’horizons différents, de représentants d’associations de consommateurs agréées ainsi que de représentants de fédérations professionnelles (Arrêté du 25 mars 2019).
Elle a pour rôle d’évaluer l’activité des médiateurs de la consommation et d’en contrôler la conformité avec les exigences du Code de la consommation relatives à la médiation des litiges de consommation. Elle est chargée d’établir et de mettre à jour la liste des médiateurs qu’elle notifie auprès de la Commission européenne.
Clé de voûte du dispositif de médiation de la consommation, elle permet de garantir aux consommateurs l’accès à des médiateurs de qualité en termes d’indépendance et de compétence.
Ndlr : connue / https://www.energie-mediateur.fr/debat-liberalisation-des-marches-quels-benefices-pour-les-consommateurs/
Origine de l'association
Créé à l'initiative d'un petit groupe d'experts de la justice et du droit pénal, le Forum suisse pour la justice restaurative a été officiellement fondé en janvier 2017. Depuis trois ans déjà, nous cherchions un moyen de mieux faire connaître la justice restaurative en Suisse : c'est à la fin de 2014 qu'a commencé notre parcours sur ce chemin ardu et rocailleux.
Communément appelée TiersMed… Et d'un point de vue subliminal Tiers-M'aide… voire Tiers-Méditerranée, car basée à Marseille et principalement active dans la région Sud.
TiersMed est créée en 2014, à l'initiative de trois Médiateurs, d'expériences professionnelles variées, conscients de l'intérêt et la richesse de leur pluridisciplinarité. Dès lors d'autres médiateurs issus de domaines professionnels complémentaires renforcent l'équipe jusqu'à atteindre en 2017 une dizaine de membres apportant leurs talents de manager, d'expert, d'ingénieur, de DRH, d'huissier de justice, d'éditeur… dans des domaines très variés : immobilier, économie sociale, psychologie et ressources humaines, informatique, management du risque et de la qualité, coaching, formation, RSE (responsabilité sociétale des entreprises)…
Nous ne sommes pas…
Un cabinet d'avocats, mais nous réglons les différends et facilitons les contractualisations.
Une agence de pub, mais nous accompagnons les changements avec des outils créatifs et sur-mesure, adaptés au cadre interne de chaque organisation.
Une université, mais nous dispensons des formations et des conférences reconnues, mettant en scène une large palette d'expertises.
Un institut de recherche, mais nous contribuons à l'innovation.
Une clinique, mais nous diagnostiquons et soignons, sur le terrain, les politiques sociales, économiques et culturelles des organisations.
Une agence de casting, mais nous recrutons des talents et accompagnons les carrières en adéquation avec les valeurs et la stratégie de nos clients.
Inter∞médiés n°6 - Profession médiateur
Intermédiés, la revue de la médiation et des MARDS, fête ses deux ans avec vous chers lecteurs médiateurs de tous horizons, et vous propose pour la sortie prochaine de son N°6, un dossier spécial sur l'activité du médiateur.
Artisan de paix, bâtisseur de ponts, tisseur de liens… Les titres s'accumulent et se ressemblent car vous l'avez bien saisi, le médiateur est avant tout un professionnel de la relation. Professionnel car formé aux outils de la communication et à la gestion du conflit avec un cadre et une déontologie.
Le Bureau cantonal de médiation santé et handicap*
La médiation de santé exercée en Suisse dans le canton de Vaud est une forme innovante de médiation sanitaire qui présente ses propres caractéristiques et particularités tout en étant conforme à la déontologie de la médiation, ce qui lui vaut la reconnaissance de Jacques Faget aux pages 270-272 de Médiations : les ateliers silencieux de la démocratie, éd. Erès, 2010.
Ce modèle de médiation a été développé dans le cadre du Bureau cantonal de médiation santé depuis son ouverture le 1er mai 2004 à Lausanne, sous l'impulsion de Chantal Thouverez qui fut la première médiatrice cantonale de santé de 2004 à 2017.
Tout en étant rattaché administrativement au Département de la santé publique du canton de Vaud (Lausanne), le Bureau de médiation santé garde son autonomie par rapport aux autres institutions du système de santé vaudois et dispose de ses propres locaux, ce qui lui permet d'exercer ses activités en complète indépendance et impartialité.
« Je ne te voyais pas »
Un long métrage documentaire de cinéma autour de la justice restaurative*
Le long métrage documentaire « Je ne te voyais pas » explore le difficile rapprochement entre victimes cherchant à se reconstruire et auteurs enclins à se responsabiliser. Ce film intimiste et émotionnel, où les barrières entre réalité et fiction, s'estompent sort le 4 décembre dans les salles de Suisse romande.
« Chemin intérieur, chemin extérieur »
Inventer les rencontres, histoire d'un film pour faire tomber les murs
Réunir des mondes qui n'ont pas l'habitude de se côtoyer, tel est mon pari de médiateur qui sera porté à l'écran au travers d'un film documentaire. D'un côté, des personnes condamnées à la prison ferme, aux vies cabossées et ayant souvent perdu toute confiance dans les institutions, et de l'autre côté de jeunes étudiants issus d'une école prestigieuse, Sciences Po Bordeaux, qui auront des rôles clés dans ces mêmes institutions.
Le film propose une réflexion sur la prison et sa fonction dans la société. Elle ancre la parole au centre du processus de rencontre.
Médias & Médiations : sept ans déjà !
En septembre 2012 paraissait le Guide pratique de l'usager de la médiation - Guerre et paix dans l'entreprise, chez Médias & Médiations. Depuis, il a été plusieurs fois réédité, et la maison d'édition indépendante poursuit son chemin au service du rayonnement de la médiation. Catherine Guy, sa fondatrice, nous raconte son histoire. ...
Apport de la Médiation Humaniste dans ma pratique de médiateur généraliste
En tant qu'ancien commercial, ancien responsable export, pur produit du monde de l'entreprise, formé et formaté pour conquérir un monde en perpétuel recherche de croissance, d'expansion, et…de lui-même…, mon parcours professionnel ne m'a en rien sensibilisé ou même simplement ouvert à l'idée même de médiation. Le mot lui-même, et encore moins celui de médiateur, n'était parvenu à mes oreilles avant 2008 !
Éventuellement, le conflit, peut-être ?! un épiphénomène vite solutionné par un rapide « coup de gueule » et /ou une prompte négociation pour que tout rentre dans l'ordre et surtout ne fasse pas de vagues !
À la rigueur, le principe de négociation, dans un monde où « tout se négocie », et pour lequel je dois reconnaître certaine qualité en toute fausse modestie aurait pu m'en approcher.
Mais si la médiation se limitait à une simple négociation, je crois que cela se saurait, et tout serait tellement plus simple. Car en fait, c'est en me formant à la médiation, et notamment la Médiation Humaniste, que j'ai appris que tout ne se négociait pas !
Pourtant, en dépit de ce parcours aux antipodes de ma vie actuelle, j'ai fait le choix – radical – d'être médiateur.
Les 5, 6 et 7 juillet 2019 s'est tenue à Lyon, dans le parc de la Tête d'or, une nouvelle édition des "Dialogues en humanité" qui réunissent depuis le sommet mondial de Johannesburg en 2002, des réseaux citoyens du monde entier.
Ces Dialogues partent du constat que notre famille humaine est confrontée à des rendez- vous critiques ; elle peut se perdre mais aussi franchir un saut qualitatif dans la voie d'une qualité supérieure d'humanisation et de conscience planétaire. Ces rendez-vous sont à la fois écologiques et sociétaux; ils doivent relier, sans les opposer, les enjeux des risques de fin du monde (dérèglement climatique, extinction de la biodiversité; armes de destruction massive) et les angoisses légitimes de "fin de mois" qui exigent plus de justice sociale et fiscale.
Nous avons besoin pour dynamiser ces projets d'une narration positive et créative qui - en intégrant la lucidité sur ces risques majeurs- raconte une histoire positive sur le devenir de notre humanité.
Nathalie Mazaud présente le point de vue d'une juge
Introduction*
Justice restaurative et justice pénale sont compatibles pour peu qu'elles acceptent de cohabiter ; maintenant que la loi du 15 août 2014 les y autorise, qu'elles apprennent à le faire.
Jacques Dallest présente le point de vue d'un procureur*
Introduction
Je m'autoriserai quelques réflexions générales sur notre système pénal, l'”éco-système” français pour employer un terme à la mode ainsi que sur la justice restaurative telle que je la perçois.
J'évoquerai également quelques observations sur le rôle du procureur qui est l'un des acteurs du champ pénal dans sa dimension institutionnelle.
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ce diplôme est nécessaire pour travailler comme médiateur familial dans les services conventionnés par les CNAF. D'autant plus que les médiateurs familiaux diplômés DEMF présents dans ces services accèdent à des subventions publiques (CNAF, Ministère de la Justice…), au contraire des médiateurs familiaux non-diplômés.
Face à cette confusion à l'heure où l'exercice de la médiation familiale semble devoir se généraliser, le DEMF se doit de prendre de l'ampleur car il représente un tremplin pour le futur médiateur pour son installation professionnelle. En tout cas, face au foisonnement des formations existant en matière de médiation, il est important qu'une exigence minimale de formation professionnelle en médiation familiale soit définie, afin que les médiateurs familiaux s'offrent un socle commun de formation pour leur pratique professionnelle. Quitte à, dans un avenir proche, rendre obligatoire l'acquis du DEMF pour pratiquer la médiation familiale tous statuts confondus.
Émilie Villefranche, Étudiante au DEMF de l'Université Paris-Nanterre
L'ANM a réussi à faire avancer et à mettre en œuvre avec ses ressources propres et le soutien d'autres organisations, l'idée de « Grand Débat », lancée dans le champ politique. C'est méritoire et on peut souligner la rapidité et l'efficacité de son action. ... c'est à peu près la moitié du chemin de médiation parcouru : le recueil des doléances et des propositions. Il resterait une phase de concertation en navette pour permettre, au plus près, de s'expliquer réciproquement par rapport à des propositions et d'arriver à une aide à la décision préalablement concertée, donc plus facilement acceptée par tous. ... Gilets Jaunes ... gouvernement ... Les facilitateurs ...
Des initiatives pour l'avenir, en médiation politique, au-delà du mouvement des Gilets Jaunes ?
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En guise de conclusion
Le coût humain/matériel des conflits politiques et de la violence pourrait-il faire émerger une éthique de la responsabilité permettant de s'expliquer par la parole ?
En 1987 (il y a 33 ans), une proposition de loi sur la médiation préventive… du député-maire de Boulogne et ex-ministre, Jean-Pierre Fourcade, est refusée. Elle serait peut-être acceptée aujourd'hui. Depuis, de grandes entreprises et autres organisations ont intégré des pratiques similaires, sans y être contraintes.
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Jacques Salzer, Maître de conférences à l'Université Paris-Dauphine (1974-2004) et au CNAM, Adhérent de l'ANM, médiateur et auteur
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les médiateurs s’accordent pour définir la médiation comme « un processus structuré, volontaire et coopératif de prévention et de résolution amiable des différends qui repose sur la responsabilité et l’autonomie des participants. Initiée par les intéressés eux-mêmes, leurs conseils, les représentants d’une organisation ou un magistrat, la médiation fait intervenir un médiateur dûment formé, tiers indépendant, neutre et impartial.
Facilitateur de communication, sans pouvoir de décision, ni rôle d’expertise technique ou de conseil, le médiateur favorise le dialogue et la relation, notamment par des entretiens et rencontres confidentiels ».
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Médiation 21 souhaite la création d’un statut pour le médiateur par la promulgation d’un texte de référence qui définira le médiateur et régira ses droits et obligations ainsi que les conditions d’exercice de son activité.
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La médiation porte, en effet, un projet d’émancipation 24 ...
24 Empowerment.
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Une trop grande institutionnalisation de la médiation peut maltraiter ces principes éthiques et déontologiques, allant parfois jusqu’à remettre en cause l’indépendance du médiateur, la liberté de choix des personnes de s’engager dans une médiation, voire même, le principe de confidentialité.
contact.mediation21@gmail.com
Ndlr : réclamer un statut par l'État, n'est-ce pas se mettre en situation de soumission, infantilisante, tout le contraire d'une profession émancipée et indépendante qui constate une trop grande institutionnalisation ? => QUESTIONNER ACT