L’INGÉNIEUR·E MÉDIATEUR AU CŒUR DES INTERACTIONS SYSTÉMIQUES ET DU PILOTAGE DES PROJETS - PAGE 20-21/32
Impliquer les parties prenantes le plus en amont possible dans les différentes phases du projet afin de prendre en compte les besoins, les idées, les critiques et attentes, avant d’engager des investissements humains et financiers importants. Qui est mieux placé qu’un utilisateur potentiel pour participer à la conception d’un système ?
Écouter, Communiquer et Former pour aller au-delà des impressions et prendre des décisions sur des bases scientifiques et rationnelles.
Collaborer en développant le travail en équipe et en apprenant à gérer les tensions et conflits souvent rencontrés dans ce mode de travail.
Être ouvert au monde et en veille pour se tenir au courant des évolutions sociales, technologiques, réglementaires, environnementales, et anticiper, préparer les changements pour un avenir souhaitable.
Expérimenter sans avoir peur de l’échec avant de développer car on ne peut pas tout modéliser lorsque les systèmes sont complexes. L’expérimentation permet de vérifier des hypothèses et de faire des choix pertinents. On apprend toujours de ses échecs.
Mais aussi oser aller contre l’avis général lorsqu’une conviction forte est soutenue par une approche scientifique rigoureuse et une démarche basée sur des valeurs éthiques.
LA MÉDIATION EST UN PROCESSUS DE NÉGOCIATION ET DE COMMUNICATION DANS LEQUEL LES PARTIES IMPLIQUÉES TRAVAILLENT ENSEMBLE POUR TROUVER UN ACCORD MUTUEL. L’INGÉNIEUR JOUE UN RÔLE CLÉ DANS CE PROCESSUS, EN AGISSANT COMME UN MÉDIATEUR NEUTRE ET IMPARTIAL.
L’ingénieur joue un rôle important en tant que médiateur dans la société moderne et dans ses développements futurs. Son travail implique la
conception, la planification et la mise en œuvre de projets technologiques complexes. Pour mener à bien ces projets, l’ingénieur doit être capable de
communiquer efficacement avec une grande variété de parties prenantes.
Les parties prenantes, leurs intérêts souvent divergents et en interaction systémiques, font la complexité de ce rôle de médiation.
Qu’entend-on par parties prenantes ? C’est l’ensemble des acteurs impactés par un projet, soit par leurs besoins soit parce qu’ils sont touchés ou
concernés par la mise en œuvre du projet. Cela va de l’équipe projet à la société et l’environnement en passant par l’entreprise, les actionnaires, les clients, les utilisateurs, les régulateurs …
L’ingénieur doit être capable de comprendre les besoins, les points de vue, les intérêts et les objectifs de chaque partie prenante, ainsi que les contraintes techniques, financières, réglementaires et éthiques associées au projet. Il doit ensuite être capable, en s’appuyant sur un collectif, de trouver un compromis acceptable minimisant les impacts négatifs tout en garantissant la bonne réponse aux besoins, la faisabilité technique et la rentabilité économique du projet.
Ce processus complexe est capital notamment dans le contexte actuel où c’est l’avenir de la planète et de nos sociétés qui est en jeu. Alors comment faire ?
Pas de solutions miracles mais quelques pistes en termes de pratiques.
- Impliquer les parties prenantes le plus en amont possible dans les différentes phases du projet afin de prendre en compte les besoins, les idées, les critiques et attentes, avant d’engager des investissements humains et financiers importants. Qui est mieux placé qu’un utilisateur potentiel pour participer à la conception d’un système ?
- Écouter, Communiquer et Former pour aller au-delà des impressions et prendre des décisions sur des bases scientifiques et rationnelles.
- Collaborer en développant le travail en équipe et en apprenant à gérer les tensions et conflits souvent rencontrés dans ce mode de travail.
- Être ouvert au monde et en veille pour se tenir au courant des évolutions sociales, technologiques, réglementaires, environnementales, et anticiper, préparer les changements pour un avenir souhaitable.
- Expérimenter sans avoir peur de l’échec avant de développer car on ne peut pas tout modéliser lorsque les systèmes sont complexes. - L’expérimentation permet de vérifier des hypothèses et de faire des choix pertinents. On apprend toujours de ses échecs.
- Mais aussi oser aller contre l’avis général lorsqu’une conviction forte est soutenue par une approche scientifique rigoureuse et une démarche basée sur des valeurs éthiques.
Dans de nombreux projets d’ingénierie, la collaboration est essentielle pour atteindre les objectifs du projet. Les ingénieurs doivent travailler
avec des équipes multidisciplinaires, composées de professionnels de différentes spécialités techniques et non techniques. L’ingénieur humaniste doit être capable de comprendre les enjeux et intérêts de chaque membre de l’équipe, et de faciliter la communication et la collaboration entre eux.
Les ingénieurs doivent également travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur de l’entreprise :
les clients, les fournisseurs, les organismes réglementaires … qui ont des besoins et intérêts spécifiques. Les clients ont des exigences spécifiques en matière de fonctionnalités, de qualité et de délais de livraison, tandis que les fournisseurs ont, entre autres, des contraintes techniques et financières. L’ingénieur humaniste doit être capable de trouver les compromis qui répondent aux besoins des parties et de maintenir une communication claire tout au long du projet.
Dans les projets, il peut y avoir des conflits entre les parties impliquées. Ces conflits peuvent être causés par des différences de culture, des
intérêts divergents ou des priorités différentes. L’ingénieur humaniste doit être capable de gérer ces conflits de manière professionnelle et constructive, en travaillant avec les parties impliquées pour trouver une solution qui répond de manière équilibrée aux besoins de tous.
L’ingénieur est souvent perçu comme un expert capable de résoudre des problèmes techniques complexes. Son travail consiste à concevoir, développer et améliorer des produits, des systèmes et des infrastructures qui améliorent la qualité de vie des gens. L’ingénieur humaniste doit être conscient des limites de son expertise et de son travail, en particulier en ce qui concerne les impacts sociaux et
environnementaux de ses réalisations.
L’ingénieur est conscient des limites de la technologie elle-même. Les technologies peuvent offrir des solutions utiles pour résoudre des problèmes, mais elles peuvent également avoir des impacts négatifs imprévus en termes de risques potentiels pour la santé et la sécurité des travailleurs. La technologie ne peut pas tout résoudre, l’ingénieur humaniste doit exercer son jugement en pleine conscience de ses limites afin de ne pas tomber dans la fuite en avant technologique.
Conscient des limites de ses connaissances et de ses compétences, il travaille en collaboration avec d’autres professionnels, tels que des scientifiques de l’environnement, des écologistes et des spécialistes en sciences sociales, pour s’assurer que ses conceptions sont durables
et répondent aux besoins de la société dans son ensemble. Il doit être capable de remettre en question les normes et les pratiques courantes pour explorer de nouvelles approches plus durables.
Pour le document complet, voir https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8aSG4A
Ndlr : Commentaire publié en copie à https://tools.immae.eu/Shaarli/mediationpourtous?lf7sGQ
Dénoncer :
- ingénieur, comme un médiateur : NON. Être pleinement ingénieur. Par moment, parce que ça a du sens, faire un pas de côté et jouer un rôle de tiers médiateur.
- plus loin "L’ingénieur joue un rôle important en tant que médiateur" : NON. On ne peut pas mettre un signe égal entre INGÉNIEUR ET MÉDIATEUR. Comme tout être humain, s'il a travaillé sur lui suffisamment, il PEUT être un tiers pour les autres.
- "l’avenir de la planète" : NON. L'avenir de la VIE SUR TERRE et notamment celle des ÊTRES HUMAINS.
- Conclusion : chapitre plein de bonnes assertions. Mais en matière de médiation, LOIN DU COMPTE. Faire appel à des médiateurs, des chercheurs en médiation, aurait pu grandement améliorer la formulation, le sens et le respect des fonctions ingénieur et médiateur. A votre disposition pour le faire si vous souhaitez apporter des corrections à cet intéressant chapitre qui confirme les choix de JLP faits en 2016.
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© Festival Atmosphères
Arthur Keller, expert des vulnérabilités des sociétés industrielles et des stratégies de résilience, partage son analyse systémique de la situation du monde et propose des pistes concrètes pour penser et construire l’avenir
715 commentaires
Tr.: ... valorise SOS MAIRES ... le moins pire est peut-être le mouvement "villes en transition" car ils ont commencé à surmonter leurs peurs ...
Ndlr :
- dit l'essentiel avec brio et conviction, quelle synthèse ! Valoriser ACT
- son point de vue sur les villes en transition semble confirmé à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?4fZwRg
- AK : un médiateur qui s'ignore ? ACT
Un avion abandonné en Islande. © Richard Gould
Alors que l’interdiction pure et simple des activités néfastes pour l’environnement comme les vols intra-continentaux ou l’usage des voitures en centre-ville, peut être une solution cohérente pour répondre aux enjeux écologiques et climatiques, il est pourtant difficilement concevable qu’un État y ait recours, car trop « liberticide ». Cette difficulté à interdire s’explique, d’après Augustin Fragnière, philosophe et environnementaliste à l’Université de Lausanne, par la conception dominante de la liberté individuelle héritée d’une certaine interprétation du libéralisme.*
- Cet entretien a été réalisé avant le confinement.
Dans vos recherches, vous vous êtes attaché à démontrer que les politiques visant à interdire pour des raisons écologiques n’étaient pas nécessairement liberticides. Pourquoi sommes-nous tentés de penser le contraire ?
...
Augustin Fragnière est philosophe et environnementaliste à l’Université de Lausanne et auteur d’une thèse « Liberté et Écologie : libéralisme versus républicanisme ». Il est co-auteur du livre La pensée écologique, une anthologie, publié chez PUF en 2014.
À propos de l'auteur Hugues Wattebled
Professeur de philosophie, ancien rédacteur en chef de la revue « Opium philosophie ».
En ralentissant l’activité économique, la pandémie de coronavirus baisse aussi les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique. Mais le répit ne pourrait être que de courte durée... À moins que la situation ne provoque une prise de conscience inédite.
...
Un chercheur de l’université Stanford, en Californie, Marshall Burke, a fait différents calculs. Il estime notamment que l’amélioration de la qualité de l’air en Chine a sauvé la vie de 4.000 enfants de moins de cinq ans et de 73.000 personnes âgées. « La réduction de la pollution en Chine a probablement sauvé vingt fois plus de vies que celles qui ont été perdues en raison du virus », écrit-il sur le site web G-Feed http://www.g-feed.com/2020/03/covid-19-reduces-economic-activity.html, un groupe de travail sur la société et l’environnement.
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Dans un communiqué publié vendredi 13 mars 2020, l’Agence spatiale européenne écrit que, « bien qu’il puisse y avoir de légères variations dans les données en raison de la couverture nuageuse et des changements météorologiques, nous pensons que la réduction des émissions coïncide avec la mise en confinement de l’Italie, la diminution du trafic et des activités industrielles ».
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« Il existe encore beaucoup d’incertitudes », juge, prudemment, le climatologue Hervé le Treut, avant d’affirmer qu’« il y aura un avant et un après coronavirus d’un point de vue climatique. L’épidémie et les mesures prises à son encontre vont créer un choc psychologique dans nos sociétés. L’épisode que nous allons vivre ne va pas nous laisser indemnes. Il aura des conséquences sur les politiques environnementales à venir, prévoit-il. Le déni envers le coronavirus et le changement climatique est finalement assez similaire, c’est toujours face à la catastrophe que nous réagissons en urgence. »
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines appellent les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Cet appel s’inspire de tribunes similaires dans The Guardian et Le Temps.
Formulaire de signature ici https://framaforms.org/signature-tribune-1579446832. Plus de 1000 signataires à ce jour. Signez et faites signer !
depuis des décennies, les gouvernements successifs ont été incapables de mettre en place des actions fortes et rapides pour faire face à la crise climatique et environnementale dont l’urgence croît tous les jours. Cette inertie ne peut plus être tolérée.
Les observations scientifiques sont incontestables et les catastrophes se déroulent sous nos yeux. Nous sommes en train de vivre la 6e extinction de masse, plusieurs dizaines d’espèces disparaissent chaque jour, et les niveaux de pollution sont alarmants à tous points de vue (plastiques, pesticides, nitrates, métaux lourds…).
Pour ne parler que du climat, nous avons déjà dépassé le 1°C de température supplémentaire par rapport à l’ère préindustrielle, et la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevée depuis plusieurs millions d’années. Selon le rapport de suivi des émissions 2019 du Programme des Nations unies pour l’environnement et le développement (PNUE), les engagements pris par les pays dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire d’au moins +3°C d’ici 2100, et ce à supposer qu’ils soient respectés. L’objectif de limiter le réchauffement sous les +1,5°C est désormais hors d’atteinte à moins de diminuer les émissions mondiales de 7,6% par an, alors qu’elles ont augmenté de 1,5% par an au cours des dix dernières années. Chaque degré supplémentaire renforce le risque de dépasser des points de basculement provoquant une cascade de conséquences irréversibles (effondrement de la banquise, dégel du pergélisol, ralentissement des courants océaniques…). Les études préparatoires au prochain rapport du GIEC (CNRS-CEA-Météo France) suggèrent que les rapports précédents ont sous-estimé l’ampleur des changements déjà enclenchés. Un réchauffement global de plus de 5°C ne peut plus être exclu si l’emballement actuel des émissions de gaz à effet de serre se poursuit. À ces niveaux de température, l’habitabilité de la France serait remise en question par des niveaux de température et d’humidité provoquant le décès par hyperthermie.
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Notre gouvernement se rend complice de cette situation en négligeant le principe de précaution et en ne reconnaissant pas qu’une croissance infinie sur une planète aux ressources finies est tout simplement une impasse.
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nous appelons à participer aux actions de désobéissance civile ... Nous demandons par ailleurs aux pouvoirs publics de dire la vérité concernant la gravité et l’urgence de la situation : notre mode de vie actuel et la croissance économique ne sont pas compatibles avec la limitation du dérèglement climatique à des niveaux acceptables. Nous appelons les responsables politiques nationaux comme locaux à prendre des mesures immédiates pour réduire véritablement l’empreinte carbone de la France et stopper l’érosion de la biodiversité. Nous exhortons également l’exécutif et le Parlement à faire passer les enjeux environnementaux avant les intérêts privés en appliquant de manière ambitieuse les propositions issues de la Convention citoyenne pour le climat et en prolongeant son mandat pour lui donner un pouvoir de suivi de leur mise en œuvre.
Tribune initiée par :
Joana Beigbeder, Enseignant-chercheur en science des matériaux, Institut Mines-Télecom – Mines Alès (IMT Mines Alès)
Frédéric Boone, Chercheur en astrophysique, Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP)
Milan Bouchet-Valat, Chercheur en sociologie, Institut national d’études démographiques (Ined)
Julian Carrey, Enseignant-chercheur en physique, Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA Toulouse)
Agnès Ducharne, Chercheuse en climatologie, CNRS – Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL)
Tanguy Fardet, Chercheur post-doctorant en neurosciences computationnelles, Max Planck Institute for Biological Cybernetics – Université de Tübingen
Kévin Jean, Enseignant-chercheur en épidémiologie, Conservatoire national des arts et métiers (Cnam)
Jérôme Mariette, Ingénieur d’études en bioinformatique, Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE)
Françoise Roques, Chercheuse en astrophysique, Observatoire de Paris
Les plus aisés jurent de tout faire pour réduire leur bilan carbone. Or ils font tourner le compteur à CO2 plus vite que les catégories modestes, comme l'analyse une *étude de la Fondation Jean-Jaurès dont "Marianne" a eu la primeur.
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les ménages les plus nantis émettent chaque année 40t de CO2 contre presque 2,4 fois moins soit 16,7t pour les plus modestes. ... Tout se passe en fait comme si les plus aisés suivaient sans trop barguigner les préceptes du développement durable pour les actes peu contraignants mais se refusaient à renoncer aux "vrais plaisirs" plus polluants, véritables attributs de leur richesse, comme le voyage en avion ou l'achat d'une voiture SUV, le nouveau "must" des cadres sup. La palme de l'hypocrisie revient à Leonardo di Caprio avec, sur les cinq premiers mois de 2019, ses 39 000 km en avion "compensés" par l'achat de droit à polluer.
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3 questions à Chloé Morin et Daniel Perron, experts associés à la Fondation Jean-Jaurès
...
En 2018, le Credoc a montré que la sensibilité écologique croît avec le capital économique et culturel. Mais, à cet écart "de classe" dans la prise de conscience des uns et des autres s'ajoute celui qui sépare les déclarations de principe et les actes. C'est chez les catégories les plus riches que l'écart entre les intentions écologiques déclarées et les actes réels est le plus grand. Plus écolos dans les mots mais polluent en moyenne davantage dans les actes ... L'ensemble de nos modèles de production doivent être interrogés, au niveau individuel comme collectif. Les plus riches ont à la fois une responsabilité et une capacité à changer plus grande que celle des autres.
...
Deux entreprises du même secteur d'activité avec le même résultat seraient traitées différemment selon leur empreinte écologique
Délégation France insoumise au Parlement européen
@DFIeurope · 2h
En réponse à @DFIeurope
Délégation France insoumise au Parlement européen
@DFIeurope · 6h 🔴 🌍
Au Parlement européen, la résolution co-signée par la délégation @FranceInsoumise a été adoptée : les eurodéputés ont décrété l'état d'urgence climatique et environnemental !
C'est le premier pas vers la prise de décisions politiques pour répondre à l'urgence climatique.
Si l’écologie a indiscutablement progressé dans les esprits ces dernières années, la France est loin d’avoir enregistré dans les faits l’accélération nécessaire à l’atteinte de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
A qui la faute ?
Au consommateur ... Aux pouvoirs publics et aux entreprises ... le combat ne pourra être gagné que s’il est mené sur tous les fronts. ...
Pour respecter l'accord de Paris, l'empreinte carbone moyenne d'un français doit être réduite à 2 tonnes de CO2 équiv./an d'ici à 2050 (11 en 2019) soit une baisse de ~80%.
...
page 5 : Le problème est systémique ...
La publication : http://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2019/06/Publication-Carbone-4-Faire-sa-part-pouvoir-responsabilite-climat.pdf
réduction_des_émissions_de__gaz_à_effet_de_serre
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Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le 24 septembre 2019
Vidéo entière de la conférence (avec minutage des questions dans la description) : https://youtu.be/j48hBShnfB0 i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?o8gZYw
Le poids de cette vidéo a été réduit, pour diminuer sa consommation énergétique et donc les émissions de gaz à effet de serre induites, grâce à un tutoriel mis à disposition par le think tank The Shift Project :
https://theshiftproject.org/guide-reduire-poids-video-5-minutes/
Site de Jancovici : https://jancovici.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan...
Catégorie Science et technologie 113 commentaires
Ndlr : exemple de vidéo que l'on peut projeter pour illustrer un débat sur l'urgence car il montre bien en quoi urgence climatique et urgence politique sont intimement intriquées => avoir la transcription ACT
En réaction à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?67jl_g
"
Bonjour à toutes et tous,
de la surprise naît l’énergie grâce à votre didactique, merci !
En plus de l’enjeu financier essentiel de l’hébergement mutualisé, j’ajouterai celui de l’urgence climatique :
veiller à ce que les hébergements et autres services en ligne soient alimentés par des énergies renouvelables n’émettant pas de gaz à effet de serre…
car à moyen – long terme, le risque d’effondrement ne devient-il pas plus prégnant que tous les autres, même les GAFAM centralisés ?
D’où la question :
comment passer au plus vite d’une économie financière à une économie des contributions des communs ?
Longue vie à Framasoft.
"
en réponse à
"
Pouhiou 24 septembre 2019 |
C’est un véritable enjeu de l’hébergement mutualisé.
Et derrière cela, il y a une notion forte : celle du financement. Si on veut qu’une solution mutualisée fonctionne, il va falloir y mettre des moyens en communs, et au final cela signifie de sortir du « a priori gratuit » auquel nous ont habitué les GAFAM.
Il y a donc un curseur à trouver, selon les envie et volontés communes, entre « pas trop gros comme Framasoft car on arrive à avoir de nouveaux problèmes » et « pas trop petit pour pas craquer sous le poids des responsabilités ».
Ma conclusion perso : rassemblons nos bonnes volontés ! Si des personnes se sentent d’aider des hébergeurs (sachant qu’il y a plein de communication, de support… bref de contributions à apporter qui ne demandent pas de connaissances techniques), allez rejoindre un des membres du collectif CHATONS ! Y’a besoin de belles énergies pour soutenir leur travail !
"
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📣 "Depuis des années, je lie la protection de l'environnement et le droit du travail, je ne veux pas le savoir marcher séparés, tout est fait pour les diviser ! Moi je m'efforce au contraire de les lier et de montre qu'ils ont un adversaire commun et il s'agit de lutter main dans la main" - François Ruffin, La Bascule - Pontivy.
▶️ Lundi dernier, La Bascule acceuillait François Ruffin pour uen discussion autour de son prochain ouvrage : "Il est où le bonheur ?". 2 heures d'échnages dans lequel il nous explique notamment la nécessité urgente de décoréler le bonheur de la croissance et du PIB !
Interlocuteur.rice.s :
👉 François Ruffin - Député La France Insoumise
👉 Mathilde Imer - Gilets Citoyens, Garante de la convention citoyenne
👉 Maxime de Rostolan - Co-fondateur de La Bascule
🗣 L'autre moitié de la discussion s'est faite sous format Fishbowl qui est un format de conférence permettant au public de venir s'asseoir aux côtés des intervenant.e.s et de participer aux débats. Dès qu'une chaise se libère une autre personne peut venir s'asseoir pour enrichir le débat et ainsi de suite ...
Les bénévoles de La Bascule et les personnes qui sont venues (l'événement était bien ouvert au public) ont alors pu débattre avec François Ruffin pendant près d'une heure notamment sur els questions de convergence entre le mouvement climat et les gilets jaunes, sur la possibilité de création d'un front populaire écologique, et allant jusqu'à poser la question de sa candidature aux élections présidentielles de 2022 !
Catégorie Actualités et politique 20 commentaires
Transcription : ... Langouët++ ...
20 septembre 2019 comcgt16
COMMUNIQUÉ CONFÉDÉRATION CGT – Le 21/09 Journée pour la paix https://cgt16.files.wordpress.com/2019/09/2019-09-21-cp-journee-pour-la-paix.pdf
Manifestation de la prochaine marche pour les enjeux climatiques :
Le 21 septembre, de 14h30 à 17h30
à ANGOULEME, place du Champ de Mars
» La rentrée est marquée par cet été dramatique pour le climat : l’Amazonie « le poumon de notre planète » brûle dans l’indifférence générale, le permafrost fond avec près de 70 ans d’avance, la biodiversité s’écroule avec 1 espèce sur 5 menacée d’extinction…
Dans ce contexte d’effondrement globalisé :
Unissons-nous, pour un système plus soutenable, pour la sauvegarde de la planète, pour l’égalité, la fraternité, la liberté de tous…
Unissons-nous pour une justice sociale, fiscale et environnementale. »
La vidéo représente 80 % du flux de données mondial, et nécessite une consommation énergétique importante, produisant ainsi de plus en plus de gaz à effet de serre.
...
En comptabilisant la vidéo originale, le post publicitaire qui se lance au milieu du visionnage et la vidéo qui se charge automatiquement à la fin, nous sommes assaillis. Or, ce type de contenu est particulièrement polluant comme le révèle un rapport du think tank Shift Project, dont le titre résume tout l’enjeu : « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne » https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/07/2019-01.pdf.
Un secteur énergivore
Son auteur, Maxime Efoui-Hess, rappelle l’ampleur de l’empreinte carbone du secteur numérique, qui représente d’ores et déjà 3,7 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Au vu de sa croissance exponentielle, elle pourrait même atteindre 8 % en 2025. Ces émissions sont engendrées par la consommation énergétique, d’origine principalement électrique, nécessaire pour produire et utiliser les technologies numériques. Or à l’échelle mondiale, le mix électrique fait encore la part belle aux énergies fossiles et principalement au charbon.
Remarquables, les travaux de l’économiste Martin Weitzmann sur le changement climatique n’ont pas toujours été suffisamment remarqués. Hommage à un très grand penseur de l’environnement.
La mort tragique de l’économiste Martin Weitzman – il a mis fin à ses jours, à 77 ans le 27 août dernier – nous invite à revisiter son œuvre, considérable et essentielle. Il a été en effet pendant un demi-siècle le meilleur et le plus fameux représentant de l’économie de l’environnement. Professeur d’économie à Harvard, il y dirigeait avec Robert Stavins un célèbre séminaire sur ces sujets. Il a publié près de cent articles dans des revues à comité de lecture, et trois livres.
Il était notamment fameux pour avoir montré que si les coûts de réductions de la pollution étaient parfaitement connus, on pourrait aussi bien la réduire par des taxes ou par des quotas, de préférence échangeables. Mais comme ces coûts sont le plus souvent incertains, taxes et permis (ou « prix et quantités ») ne sont plus équivalents : en comparant les pentes des courbes de coûts et bénéfices marginaux de la dépollution, on pourra choisir l’instrument qui minimisera l’erreur inévitable dans la fixation des prix ou des quantités. Ce résultat, devenu un classique et constamment discuté dans l’analyse du changement climatique, on le doit à un papier « fondateur » de Martin Weitzman de 1974. A l’époque, Weitzman travaillait surtout à comparer les avantages et inconvénients du marché et de la planification. Il a ainsi plaidé pour la participation des salariés aux bénéfices des entreprises.
...
montrer que les politiques de lutte contre les dérèglements climatiques devaient impérativement tenir compte de la possibilité d’une évolution absolument catastrophique, même si la probabilité peut (pouvait ?) en sembler faible. Cette analyse contredisait assez frontalement celles, autrement modérées, de William Nordhaus, récipiendaire en 2018 du prix de la banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel. Pour avoir beaucoup débattu avec son collègue et concurrent de Yales, Weitzman reconnaissait la valeur de son travail et affirmait depuis longtemps qu’il – Nordhaus – méritait de recevoir ce « prix Nobel d’économie », mais il aurait indubitablement aimé le partager avec lui.
Spécialiste du changement climatique, Cédric Philibert travaille à la division « Energies renouvelables » de l’Agence Internationale de l’énergie
Accueil > Editorial > Entretien >
Devant l’urgence du dérèglement climatique et les possibilités d’un effondrement pour des milliards de personnes, comment réaliser la transition, dans les pays du Sud tout comme au Nord ? Dans cet entretien, Gaël Giraud encourage à développer les « communs » et à les protéger de la privatisation, une voie de secours alors que le temps manque.
Gaël Giraud est économiste en chef de l’Agence française de développement (AFD).
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France 2040 : Notre civilisation s'est effondrée. Ou alors...
On pourrait tenter quelque chose. Changer le destin, en agissant au bon moment, au bon endroit. C’est l’objet de cette vidéo. Et comme toujours, pour que le message se diffuse, Partager c’est Sympa !
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Changer le monde en 2 heures il y a 3 heures
Plus vous faites des formats longs, plus j'aime votre taf.
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Transcription : ...1:22 notre civilisation repose sur de grands piliers : - L'ÉCONOMIE MONDIALE (globalisée) - L'ÉNERGIE - L'ÉTAT qui fournit le cadre - L'ENVIRONNEMENT.
Trois bulles colossales menacent de provoquer un effondrement du système : - DETTE PRIVÉE (225% du PIB mondial) - COTATION DES ACTIONS - DETTE DES ÉTUDIANTS AUX USA (1500 milliards de $ ~PIB de l'Espagne)
NOS ÉTATS -> AUTORITARISME
L'ÉNERGIE moteur de cette civilisation, les ENR s'ajoutent aux énergies fossiles, ya pas de transition énergétique.
SAUVER QUOI ? la vie, l'eau, l'air, la forêt, l'amazonie. On va donc rencontrer le mur climatique bien avant le mur énergétique.
L'EFFONDREMENT qui soutient la vie sur terre est d'ores et déjà en train d'avoir lieu. La forêt tropicale commence à ne plus absorber de co2. Le phytoplancton qui stocke la moitié de l'oxygène meurt. Le permafrost en arctique est en train de fondre 70 ans plus tôt que ce que les scientifiques attendaient : TOUT S'ACCÉLÈRE.
La biodiversité s'effondre déjà : 60% des animaux sauvages vertébrés assassinés en 40 ans. Une espèce animale et végétale sur 5 est actuellement menacée d'extinction. 3/4 de la terre sévèrement altérés par les activités humaines.
-> Société immunodéprimée (on n'a plus de système immunitaire et la moindre petite grippe peut nous mettre à terre. Plus d'abeille. Effondrement systémique mondial possible. Enchaînement d'événements catastrophiques. Des chocs environnementaux, politiques, sociaux et économiques.
Mais ATTENTION personne ne peut prédire avec certitude SI, QUAND et COMMENT ça va se passer. Et on ne sait pas comment on (la société) va réagir.
YA DES MARGES DE MANŒUVRE.
Le bon sens. Tous les indicateurs partent en exponentielle. Ça doit s'ARRÊTER DE GRÉ OU DE FORCE.
Ça fait PEUR. S'en foutre est le pire.
On vit un apparteïd climatique. Les pays les plus riches changent le climat et les plus pauvres le subissent. C'est injuste.
Scénarios possibles : LA CROISSANCE VERTE consomme davantage de ressources et d'énergie. On pourrait décroître, mais personne ne le fait. Lyon rêve de voiture sans conducteur qui envoie des terradatas de données pour réussir à avancer tout droit. C'est pas ça l'avenir, je pense. En fait c'est une question de choix de société. Construire un centre commercial ou zone humide. On ne peut pas faire les deux.
Si aucun pays ne veut décroître en solo, on pourrait peut-être pendre des décisions collectives contraignantes et éviter l'effondrement. Le meilleur ex. les gaz cfc / couche d'ozone. pb clair nbre limité d'acteurs, ça a pris 25 ans !
Alors combien de temps on se donne pour décarbonner l'économie ? 300 ans ? On ne les a pas... En 2020 pic des ém de co2 / <1,5°C selon GIEC2018. Sans une profonde redistribution des cartes que je peine à imaginer, je ne vois pas de salut qui puisse venir d'une décision des états.
12:38 - Révolution pacifique boycott consommateurs, massification des écogestes nécessaire / être plus résilients, mieux préparés aux chocs qui s'annoncent. Mais pas suffisant car ya URGENCE et nos adversaires poussent toujours plus pour plus de conso, de confort, etc (pub 2è budget mondial après l'armée !)
C'est tout ce qui nous entoure qui pollue : l'industrie, le système agricole, les services publics, la bétonnisation, trucs sur lesquels on a encore très peu de pouvoir. Certains d'entre nous en ont plus que d'autres. Les +privilégiés, les +riches impulseront-ils le changement ? Mais ont travaillé leur vie à accumuler des privilèges, c'est dur de se départir du chacun pour soi. Pire, il semblerait que les milliardaires aient décidé d'aller jusqu'au bout avant de quitter le navire. 50% des milliardaires de la silicon valley ont acquis une assurance apocalypse. Cad qu'ils ont acheté un lopin de terre en nelle zélande à l'abri et où ils iront se réfugier. Du coup, ils ont très bien compris mais ils ont décidé de faire céssession.
Il reste encore le salut par la force de frappe des entreprises capitalistes : inventivité et technologie. Le nucléaire now en fr stable mal géré. Quid si écon effondrée ? /Géo-ingénierie jouer aux apprentis sorcier. Restent les entreprises : plus grande force de résistance au changement car ont bâti ce monde "parfait" pour elles. Et aucune alternative ne saurait leur plaire autant. Il ne suffit pas de convaincre les structures en face de nous dt une petite centaine -> 60% des ém de GES et qui se comportent comme des sociopathes. Ex. EXXON MOBIL n°2 mondial du pétrole et du gaz a commandé une étude années 70 sur le changement climatique. Réel et causé /én fossiles, l'ont enterré, financé /100aines de millions d'euros des campagnes de pub pour semer le doute sur la véracité du cht clim, tout en surélevant leurs plateformes pétrolières en haute mer pour qu'elles résistent à la montée des eaux. ILS NE VONT PAS S'ARRÊTER. Les 5+>> ont dépensé 1 milliard$ en lobbying pour discréditer l'accord de paris. Il faut laisser 80% des énergies fossiles dans le sol mais les russes développent des centrales nucl flottantes pour exploiter des gisements encore non rentables. Quand TOTAL promettait publiquement il y a 2 ans de ne pas forer en arctique, il négociait en secret l'achat d'un gisement à un gazier russe. En Alaska les pétroliers placent des tubes réfrigérants dans le sol pour le permafrost de manière à permettre à leurs camions de rouler afin de continuer à exploiter le pétrole. CYNIQUE. On est face à des états et des entreprises qui creusent notre tombe. C'est une guerre contre le vivant, une destruction des conditions qui rendent la vie sur terre possible. ILS NE S'ARRÊTERONT DEVANT RIEN. IL FAUT QU'ON LES ARRÊTE.
PLus on attend avant de démanteler ce système, moins la vie sauvage sera résiliente, moins le monde vivant sera capable de rebondir. Plus les plus pauvres morfleront.
En découvrant tout ça, j'ai juste eu envie d'aller me cacher dans un trou en fait et je pense qu'on est nombreux à réagir ainsi. Mais j'ai réalisé que j'aurai beau partir loin, construire mon îlot de sobriété et de résilience, la destruction continuera parce que le système capitaliste n'a pas besoin de moi pour fonctionner. C'est pas ma non collaboration qui y mettra un terme mais ma résistance et les actions stratégiques qui paralyseront ses rouages.
Le seul moment où les émissions de co2 ont décru, c'était en 2008 lorsque l'économie mondiale était à l'arrêt. Alors, si on n'a ni le temps ni les moyens de changer le système, il faut qu'on considère le besoin de le mettre à terre, de réduire à néant sa capacité à détruire. En fait, pour éviter l'effondrement de la biosphère, il faut démanteler ce système RAPIDEMENT. On ne persuade pas une machine, on la casse. Il faut une réaction équivalente à celle de la résistance et du débarquement de 39-45 : empêcher la destruction sans pour autant mettre la vie d'autrui en danger. Il faut des mobilisations de masse grand public mais aussi des actions directes de sabotage comme ont pu le faire see chepards ou les faucheurs d'ogm. Pour ces dernières, on vous recommande les 4 podcasts sur le blog floraisons qui reprend le contenu du livre FULL SPECTRUM RÉSISTANCE. La complémentarité entre un mouvement de masse et des actions directes, c'est une condition nécessaire à un mouvement puissant.
Concrêtement, on lance à la rentrée une initiative pour créer des groupes de résistance partout sur le territoire.
La difficulté est telle qu'il faut qu'on soit plus malins. Hors quoi de mieux qu'une crise à un moment où le système est en difficultés pour remporter des victoires ? La première qui risque d'arriver est financière. Apprendre de nos erreurs et s'inspirer de ce qui s'est passé chez nos voisins l'espagne, la grèce, pour contre-attaquer.
Mais en plus de mettre à terre l'ancien monde, on doit aussi permettre qu'un nouveau monde émerge de ses ruines. La vraie rupture sera celle de la SOBRIÉTÉ+LOWTECH. Remplacer tous nos besoins technologiques par des techniques SANS FOSSILE, UTILES, DURABLES, RÉPARABLES, ACCESSIBLES au plus grand nombre. Autant dire que ce n'est pas du tout le discours mains tream sur l'écologie et c'est pas là non plus que sont mis les efforts.
En fait, faut qu'on apprenne à gérer collectivement la réduction de notre mode de vie. Qu'on apprenne à faire en commun plutôt que de vivre dans nos bulles individuelles => CHOIX décroître le superflu et conserver ce qu'on a envie de minimiser la souffrance de tous et partout et de réussir à construire ensemble la nouvelle société. Revoir notre rapport à la nature sujet plutôt que objet. Ensemble MON ESPOIR. Rien n'est écrit. On a déjà des ex contemporains comme au Rojava qui montrent que ça vaut le coup de réfléchir par avance. En syrie, les féministes avaient tout pour baisser les bras face à l'état islamique et bachar. Pourtant, c'est dans ce lieu qu'y a eu une révolution féministe qui a donné lieu à l'autonomie de la région et la mise en place d'un fédéralisme démocratique fondé sur l'égalité des ses sexes et l'écologie. Possible que parce que les gens avaient été sensibilisés à des théories de fédéralisme, de municipalisme libertaire. Tout ce qu'on essaiera de construire, d'autres essaieront de le détruire. Il faudra se battre à chaque instant. L'avenir est entre nos mains. Lutte pour la liberté et la dignité. IL faut la commencer MAINTENANT. L'horizon d'urgence et de mort qu'implique la perspective d'un effondrement systémique donne étrangement du sens à la vie. C'est parce que ma vie a une fin qu'elle peut avoir un but. C'est parce que mon temps est limité qu'il doit être utilisé à bon escient. Tenterons des choses pour obtenir l'indépendance financière.
Il est l'heure de Basculer
Ça y est : un mouvement de lobby réellement citoyen se met en place !
Un collectif de volontaires se met au service de l'intérêt général en coopérant avec de nombreuses organisations engagées pour un monde meilleur.
Organisés en différents groupes de travail, une centaine de bénévoles s'emploie dès aujourd'hui à accélérer la transition démocratique, écologique et sociale qui s'impose : définition d'un corpus de propositions politiques par la voie d'assemblées citoyennes, formation de citoyens pour les élections municipales, organisation de campagnes d'actions et de mobilisation, accompagnement de projets de territoires, financement d'entreprises à impact.
Vidéos de présentation
https://www.youtube.com/watch?v=f9RVZTDy7tQ
et
https://www.youtube.com/watch?v=PDRX1YJS7Ro
LE PROJET http://6moispourlabascule.fr/le-projet/
Cagnotte solidaire https://www.lepotcommun.fr/pot/2bepdlkw
Il y a urgence. Notre survie sur Terre est menacée et nous devons agir maintenant.
Le dernier rapport du GIEC indique que des changements rapides et de grande envergure doivent être menés si nous voulons limiter au maximum l’augmentation de la température moyenne mondiale. D'après le secrétaire général de l'ONU, nous avons jusqu’à 2020 pour agir. Montée des eaux, inondations, sécheresses, épidémies, famines, réfugié·e·s climatiques : les conséquences nous frappent déjà, et en premier lieu les plus démuni·e·s.
L’urgence n’est pas seulement climatique : les ressources en eau diminuent ; l’eau, l’air et les sols sont pollués ; et nous mettons en danger la survie de nombreuses espèces végétales et animales, mais aussi pour la première fois, la nôtre. Les écosystèmes sont désormais atteints au point de compromettre la survie de l’humanité. Ce n’est pas une crise passagère. Il n’y aura pas de retour en arrière : jusqu’à 35 000 espèces disparaissent chaque année, et elles ne réapparaîtront pas ; une grande partie des ressources finies s’épuisent et ne se régénéreront pas avant des millions d’années ; les littoraux et îles engloutis par la montée des eaux, les lacs et rivières asséchés par le réchauffement, les forêts dévastées par les incendies ne retourneront pas à leur état antérieur. Les changements sont irréversibles.
Nous, habitantes et habitants d’un pays développé, avons conscience que le modèle économique en place est en grande partie responsable de cette situation. Nous avons fait les « gestes pour la planète », scruté notre empreinte carbone, signé des pétitions, marché pour le climat. Et rien de cela n’a suffi. Car, pendant ce temps, les industriels ont continué de polluer et d’épuiser les ressources. Les compagnies pétrolières et de transport aérien et maritime sont toujours exemptées de taxe carbone. Les banques continuent d’investir des milliards dans les énergies fossiles. Pendant que des millions de personnes subissent la précarité énergétique, des multinationales, dont les méthodes annihilent les écosystèmes, sont subventionnées pour extraire des ressources. Pendant que des citoyen·ne·s et des élu·e·s se battent sur leur territoire pour préserver forêts, bocages, rivières..., de « grands » projets délirants soutenus par les finances publiques continuent de voir le jour.
...
Parce que chaque dixième de degré compte, parce que chaque espèce disparue compte, parce que chaque minute compte, nous appelons à la désobéissance civile. Nous sommes prêt·e·s à enfreindre la loi et à en subir les conséquences, y compris l’emprisonnement.
La Rébellion commence maintenant.
Clés : Climat Luttes sociales Environnement
Crédit photo : WIktor Szymanowicz / NurPhoto
Après le collectif anglais du même nom, Extinction Rebellion France se lance officiellement ce dimanche 24 mars à Paris. Objectifs : obliger le gouvernement, sous contrôle d'une assemblée citoyenne, à atteindre le zéro émission net de gaz à effet de serre d’ici 2025 et à stopper la destruction des écosystèmes.
Des militants prêts à aller en prison pour la cause qu'ils défendent, ça n'est pas complètement nouveau. Même quand la cause est l'environnement : les membres de Greenpeace qui pénètrent illégalement dans des centrales pour démontrer les failles des systèmes de sécurité. Les faucheurs volontaires, qui détruisent des champs à semences OGM qui ne leur appartiennent pas. Les habitants des ZAD, de Sivens à Bure en passant par Notre-Dame-des-Landes, le GCO à Strasbourg ou la forêt de Romainville, qui occupent des « grands chantiers inutiles ». Les membres de ANV COP 21 et Bizi !, quand ils bloquent le sommet pétrolier de Pau en avril 2016, ou d'Attac, quand ils « attaquent » un magasin Apple sur les Champs-Élysées en novembre 2018 ou le siège de Bayer-Monsanto le 14 mars dernier pour, déguisés en abeilles, installer une scène de crime écologique sur le perron de la multinationale qui continue de s'enrichir en commercialisant du glyphosate… Tous savent qu'ils passent assez vite les frontières de la légalité.
Mais un groupe qui se constitue, comme Extinction Rebellion, sur l'idée de révolte contre l'inaction climatique et l'extinction des espèces en brandissant la désobéissance civique comme principe fondateur associé à la non violence mais dans une perspective d'actions plus « radicales » que des marches pour le climat, et faisant de l'interpellation une revendication politique, c'est assez inédit.
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ndlr :
- rejoint totalement la médiation de l'urgence ACT
Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète ?
54 minutes
Le rédacteur en chef de "Cerveau & Psycho", Sébastien Bohler, nous explique pourquoi nous faisons l'autruche face à la destruction de notre planète... La faute à notre cerveau !
Pour Sébastien Boehler, l'homme détruit la planète pour des raisons banalement physiologiques : à cause d'un petit organe appelé striatum et situé dans notre cerveau.
Pour Sébastien Boehler, l'homme détruit la planète pour des raisons banalement physiologiques : à cause d'un petit organe appelé striatum et situé dans notre cerveau. © Eric Raptosh Photography
Center Parcs Roybon : Un projet climaticide et contre naturepar France Nature Environnement Auvergne-Rhône-AlpesCO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
À lire Société
Psycho : comment expliquer le déni face au réchauffement climatique ? https://www.franceinter.fr/societe/nous-sommes-face-a-un-danger-comparable-a-celui-d-une-guerre-mondiale-sans-doute-meme-plus-grave-cyril-dion
Nos invités
Sébastien Bohler est rédacteur en chef de Cerveau & Psycho et docteur en neurosciences. Il vient de publier "Le bug humain - Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher" (Robert Laffont)
Alexandre Rambaud, chercheur à AgroParisTech, évoque les raisons pour lesquelles la finance détruit l'agriculture
Et nous serons en direct au téléphone avec l'alpiniste Frédi Meignan, président Mountain Wilderness France, à l'origine d'une série de manifestations dans les grandes villes de France pour la défense des montagnes face à l'urgence climatique
Le reportage
Bienvenue à La Petite Ferme d'Emeraude ! C'est la maîtresse des lieux, Katell Lorré, qui a accueilli Denis Cheissoux. Nous sommes à Saint-Cast-le-Guildo, dans les Côtes-d'Armor. Une ferme ouverte au public, habitée par des chevaux, des vaches, des moutons, des poules, des chèvres...une ferme qui vise l'auto-suffisance et s'inscrit dans l'agro-écologie. Mais Katell Lorré est également paysanne-galettière car elle produit son propre blé noir ; et ses galettes sont vendues en circuit court.
Pour soutenir le projet de Katell Lorré, à savoir faire pâturer ses animaux sur les landes du Cap Fréhel : c'est ici https://www.miimosa.com/fr/projects/sur-les-traces-des-animaux-et-de-la-culture-en-pays-gallo
Katell Lorré et l'un de ses chevreaux. / Katell Lorré
Denis Cheissoux est parti dans les Côtes-d'Armor tendre son micro à Katell Lorré, agricultrice (La petite Ferme d'Emeraude, Coopérative agriculture à Saint-Cast-le-Guildo)
Denis Cheissoux est parti dans les Côtes-d'Armor tendre son micro à Katell Lorré, agricultrice (La petite Ferme d'Emeraude, Coopérative agriculture à Saint-Cast-le-Guildo) / Katelle Lorré
Pour aller plus loin
La Base, "Base d'Action Sociale et Ecologique", située à Paris https://www.labase.paris/
"Center Parcs Roybon : Un projet climaticide et contre nature" https://www.helloasso.com/associations/france-nature-environnement-auvergne-rhone-alpes/collectes/ensemble-evitons-la-plus-grande-destruction-de-zone-humide-depuis-des-decennies, par France Nature Environnement Auvergne-Rhône-Alpes https://www.helloasso.com/associations/france-nature-environnement-auvergne-rhone-alpes
Appel à dons "SAVE" FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) http://fracivi.fne-apne.net/civicrm/mailing/view?reset=1&id=259
L'équipe
Denis Cheissoux Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Camille Blanès Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
frédéric Denhez Chroniqueur
Mots-clés : Société Environnement écologie psychologie
Citoyens contre industriels, bobos contre gilets jaunes, capitalisme vert contre collapsologues... La menace écologique existentielle qui pèse sur notre espèce impose de dépasser les oppositions stériles pour développer une conscience planétaire. C'est en tout cas ce que prône dans cette tribune Mathieu Brand, directeur des communautés chez Usbek & Rica.
... clivage gauche-droite ... Le traitement des médias traditionnels semble incroyablement à côté de la plaque : on se félicite que les gens se baignent en plein mois de février… Les métiers des potes qui travaillent pour des grands groupes industriels ou financiers nous sont insupportables, et on en vient à se demander si ces mêmes potes qui enchaînent les vols low-cost pour des week-ends en Europe ou qui ont la flemme de faire le tri chez eux doivent encore être nos potes. On se sent devenir aigri. Et c’est impossible de vivre correctement comme ça. D’ailleurs, qui sommes-nous pour juger une manière de vivre ou d’être ?
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comment créer une conscience planétaire pour nous sauver ? Cette question, personne n’a encore réussi à y répondre. Et pour cause, la division et l’individualisme nous en empêchent. Que les actions viennent des industriels, des citoyens via les mobilisations et pétitions, ou des élus via des lois, les avancées sont minimes. Pire, elles renforcent souvent les divisions. La seule fois où celles-ci disparaissent, c’est lorsqu’une prise de conscience toute bête mais pourtant essentielle se crée : nous sommes tous des Terriens. « Fin du monde, fin du mois, même combat » : la formule ne pourra devenir réalité que lorsque nous nous comporterons en Terriens. Alors, comment on fait ?
La blessure narcissique comme solution
Trois fois dans l’histoire, les humains ont été confrontés à ce qu’on appelle des blessures narcissiques : avec Copernic, nous découvrons que la Terre n'est pas au centre de l’Univers, avec Darwin que nous descendons du singe, puis avec Freud que l’inconscient nous empêche d’être totalement maître de nous-mêmes. Certains évoquent désormais l’avènement d’une quatrième blessure narcissique. Pour l’écrivain Pierre Ducrozet, c’est « la nouvelle, scandaleuse que l’humanité a participé à sa propre destruction et à celle de tout ce qui l’entoure ».
Rapport spécial du GIEC sur les effets d’un réchauffement climatique de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels et les différents modes d’émission de gaz à effet de serre responsables, dans le contexte d'un renforcement de la réponse mondiale à la menace du changement climatique, du développement durable et des efforts visant à éradiquer la pauvreté
Résumé à l’intention des décideurs
publié en anglais le 6 octobre 2018 à Incheon, Corée du Sud, révision janvier 2019
Traduction citoyenne non officielle
https://fr.wikisource.org/wiki/Rapport_du_GIEC_:_R%C3%A9chauffement_climatique_de_1,5%C2%B0C
...
nous n’exigeons pas « davantage d’énergies renouvelables », mais la décroissance énergétique. Nous exigeons qu’un plan contraignant soit mis en place immédiatement avec pour objectif de diviser au minimum par quatre notre consommation énergétique d’ici à 2050 [1]. Dans ce cadre seulement, une transition vers 100 % d’énergies renouvelables, produites de manière décentralisée, les plus propres en fonction des territoires est un objectif à poursuivre. Enfin, ce plan signera aussi la fin du nucléaire pour 2030 [2], avec un calendrier rapide pour fermer les centrales nucléaires. Le nucléaire est une énergie infecte, depuis le pillage colonialiste de l’uranium, au Niger notamment, jusqu’à la production de millions de tonnes de déchets que devront gérer les générations futures pour plusieurs millénaires, en passant par le risque de prolifération nucléaire. Nous ne voulons pas de ces centrales, qui représentent un danger intolérable pour la société, comme le rappelle tristement la situation actuelle au Japon depuis Fukushima et les innombrables incidents techniques en France. Nous ne voulons pas du pharaonique projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, qui a été imposé sans véritable débat démocratique, et dont la sûreté est mise à mal par les économies réalisées sur le coût du stockage.
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Face à la catastrophe, l’échec n’est donc pas une option. Nous saurons vous le rappeler incessamment. En l’absence de réponse satisfaisante du gouvernement dans les délais convenus d’ici au prochain jour de grève, vendredi 22 février, nous, la jeunesse, rejoindrons massivement la marche pour l’environnement du 22 février, qui sera aussi le jour de la venue en France de Greta Thunberg, et y poursuivrons nos actions de désobéissance.
6 résultat(s) pour Thunberg
Le consensus scientifique est clair, et la COP23 n’a fait que le confirmer : les accords de Paris sur le changement climatique ne seront pas respectés. Or, nous vivons d’ores et déjà une mosaïque d’effondrements climatiques, biologiques et sociaux, dont les prémices (bien entamées) se font sentir par la hausse alarmante des réfugiés climatiques, des sécheresses, des feux de forêts, des ouragans, et bien sûr des conflits sociaux qui en résultent.
Le changement climatique n’est plus un enjeu scientifique et technocratique, où il s’agirait de savoir quelles variables bidouiller pour gérer au mieux « l’environnement ». Il est clair que nos bienfaiteurs ont perdu le contrôle, ou plutôt qu’ils ne l’ont jamais eu. Le changement climatique est un enjeu politique, qui engage directement nos vies, nos devenirs communautaires et révolutionnaires. Il nous appartient dès maintenant d’en arracher la problématisation et la résolution à ses incompétents gestionnaires.
Andreas Malm, un historien suédois, a donné une intéressante conférence au séminaire Conséquences sur les rapports entre révolution et changement climatique, s’appuyant notamment sur le cas syrien. Même si nous ne partageons pas l’ensemble de ses propos, nous les reproduisons ci-dessous avec son accord, car ils ont le mérite d’ouvrir efficacement le débat.
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2) La contre-révolution ou le chaos comme symptôme du changement climatique
La révolution syrienne n’est pas arrivée seulement par le réchauffement climatique mais celui-ci a accentué les inégalités sociales qui ont conduit aux émeutes. On pourrait par exemple faire un parallèle avec la façon dont Lénine voyait la 1ère guerre mondiale comme un « accélérateur des contradictions » entre le vert gazon des riches et les autres.
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la question de l’antifascisme doit être primordiale. Ce sont bien sûr des scénarios extrêmes mais le changement climatique est lui-même déjà extrême.
3) La révolution pour traiter les symptômes du changement climatique
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pour une meilleure adaptation aux mutations. Par exemple en Syrie, l’essentiel de l’agriculture s’appuie aujourd’hui sur une irrigation traditionnelle par inondation. On pourrait imaginer une utilisation plus parcimonieuse de l’eau mais l’adaptation coûte cher. C’est pourquoi il faudrait justement une transformation de l’Etat et de la société pour financer l’irrigation par goutte.
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4) La révolution contre les causes du changement climatique
Il est encore imaginable de retourner les causes du changement climatique. Par exemple, on pourrait envisager de conserver les énergies fossiles restantes dans nos sols. Cela serait toutefois un changement anthropologique si décisif qu’on ne peut le concevoir hors d’une véritable révolution. Il faudrait dépasser l’utilisation des énergies fossiles, et cela nécessiterait un virage à 180 degrés, pas seulement sur le plan de la technique mais aussi sur celui des rapports sociaux puisque les énergies fossiles sont implantées dans les rouages de nos sociétés (au sens concret comme au figuré).
...
Les actions directes militantes à courte échelle (par exemple, en Allemagne, arrêter des usines manu militari ou aux Etats-Unis, les victoires locales contre les projets de pipelines), il faut bien être honnête, ça ne retournera pas le changement climatique contre lui-même, en tout cas pas dans l’immédiat. C’est la raison pour laquelle, [ndlr : selon Andreas Malm], il faut penser à nouveau la question centrale qu’est la prise de pouvoir de l’Etat, la nécessité d’utiliser la forme étatique pour mener les actions nécessaires à la destruction des énergies fossiles.
Nous vivons un moment tragique : le réchauffement climatique devient un problème très important au moment historique précis où les gens ont perdu l’habitude de s’organiser collectivement. Le rôle des activistes est de démontrer que l’action collective est possible.
En guise de conclusion, citons le mot de Daniel Bensaïd : « si nous avons des doutes, c’est par rapport au succès, non par rapport à la nécessité d’essayer« .
Le tribunal des affaires foncières et environnementales de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, dans l’ouest de l’Australie, a estimé que le projet de mine de charbon à ciel ouvert de Rocky Hill, situé à Gloucester, à 220 km au nord de Sydney, intervenait « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
La décision rendue par le juge Brian Preston s’appuie sur les études d’impact local du projet de la société Gloucester Resources, mais aussi sur les répercussions secondaires en termes de réchauffement climatique liées à l’utilisation du charbon.
« Au mauvais endroit parce qu’une mine de charbon à ciel ouvert dans ce paysage spectaculaire et culturel [...] aura des impacts importants en termes visuel, social et en termes d’aménagements, peut-on lire dans la décision. Au mauvais moment parce que les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la mine de charbon et des produits du charbon accroîtront les concentrations mondiales de GES au moment où ce qui est nécessaire et urgent, pour atteindre les objectifs climatiques qui ont été agréés, est une baisse rapide et profonde des émissions de GES », écrit le juge.
La décision invoque à de multiples reprises l’Accord de Paris sur le climat et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et des climatologues avaient été appelés à témoigner. Les organisations environnementales avaient fait du dossier de la mine de Rocky Hill un « jugement de référence » pour le droit australien en espérant qu’il constituerait un précédent.
L’Australie est un des premiers producteurs de charbon au monde, et son premier exportateur, alimentant les centrales électriques de Chine, d’Inde, de Corée du Sud ou encore du Japon.
Source : La Presse (Canada) avec AFP
Photo : Habitants opposés à la mine, en 2017 ABC
Lire aussi : En Australie, des milliers d’écoliers ont manifesté pour le climat https://reporterre.net/En-Australie-des-milliers-d-ecoliers-ont-manifeste-pour-le-climat
L’Antarctique va mal, c’est un fait. En quelques décennies à peine, le continent a perdu des milliards de tonnes de glace à un rythme absolument alarmant. Un rythme qui nous dépasse totalement, même dans des endroits que nous pensions auparavant hors de danger.
... une grande cavité est en train de se développer sous l’Antarctique. Selon les scientifiques, elle couvre les deux tiers de l’empreinte de Manhattan et ferait près de 300 mètres de haut.
Cette immense ouverture se situe au pied du glacier de Thwaites (un glacier célèbre sous le nom de « glacier le plus dangereux du monde »), et est si grande qu’elle représente une part énorme des quelque 252 milliards de tonnes de glace perdues chaque année en Antarctique.
... cette masse de glace aurait perdu l’essentiel de son volume au cours des trois dernières années seulement.
« Nous soupçonnions depuis des années que le glacier de Thwaites n’était pas étroitement attaché à la roche située en dessous », a déclaré le glaciologue Eric Rignot, de l’Université de Californie à Irvine, ainsi que du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA à Pasadena (Californie). « Grâce à une nouvelle génération de satellites, nous pouvons enfin voir ces détails », a-t-il ajouté. ... ont découvert cette énorme cavité à l’aide d’un radar pénétrant dans la glace, dans le cadre de l’Opération IceBridge de la NASA, ainsi qu’avec des données supplémentaires fournies par des scientifiques allemands et français. Selon les chercheurs, cet énorme vide caché n’est qu’un des « accidents » parmi les conséquences d’un « schéma complexe de recul et de fonte des glaces ». À savoir qu’au glacier de Thwaites, les glaces se retirent jusqu’à 800 mètres par an. ... les scientifiques ont encore beaucoup à apprendre sur la manière dont l’eau et la glace interagissent dans l’environnement de l’Antarctique qui est en train de se réchauffer. ... Au fur et à mesure que la chaleur et l’eau pénètrent sous le glacier, elles provoquent une fonte plus rapide », explique Milillo. ... représente environ 4% de l’élévation du niveau de la mer dans le monde. Si ce glacier venait à disparaître entièrement, la glace retenue dans le glacier pourrait soulever l’océan d’environ 65 centimètres à travers le monde entier.
...
Source : Science Advances
http://advances.sciencemag.org/content/5/1/eaau3433
Clés : Antarctique - changement climatique - fonte des glaces - glacier - glacier de Thwaites - réchauffement climatique - Thwaites
->
https://twitter.com/JulienDelalande/status/1091388787060551680
"
Julien Delalande @JulienDelalande 21 minil y a 21 minutes
Julien Delalande a retweeté Jean-Marc Jancovici
.#UrgenceClimatique #Antartique #Risque ENCORE +ÉLEVÉ QUE PRÉVU/#GIEC
"pire encore #glacier Thwaites empiète également/glaciers voisins&/masses de glace situées+à l’intérieur des terres. N'estPlus #StructureDeRenforcement -> conséquences #Catastrophe(iques"
=>#PrincipeDePrécaution
Julien Delalande ajouté,
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici
Des scientifiques ont découvert une énorme cavité se développant sous l’Antarctique
L’Antarctique va mal, c’est un...
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53 minutes
<iframe src="https://www.franceinter.fr/embed/player/aod/68f9f5c7-6cd6-4bed-9b9c-5bf7446691b2" width="100%" height="64" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l’invité de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Laurence Peuron (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde) et Jeff Wittenberg (France Télévisions).
Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT © AFP / bertrand GUAY / AFP
Le portrait par Laurence Peuron
La violence durant la crise des Gilets jaunes
Interrogé sur la crise des gilets jaunes et notamment les heurts à l'occasion de l'acte VIII, Laurent Berger condamne toute forme de violence et appelle au respect des institutions républicaines. Il estime qu'il y a "une forme de totalitarisme" dans le mouvement des gilets jaunes et qu'aujourd'hui on a à faire à un groupe de personnes qui veut renverser la démocratie (et non résoudre des problèmes sociaux).
"Je suis inquiet et scandalisé par ce qui s’est passé hier, le pays est en train de s’hystériser", dit-il. Il condamne notamment l'intrusion dans la cour du secrétariat d'Etat aux relations au Parlement rue de Grenelle.
Il fait remarquer au passage que "quand les syndicats rassemblent 50 000 personnes en France, on dit que c’est un échec".
De l'avis de Laurent Berger, le gouvernement n’a aucun intérêt à jouer l’affrontement stérile, mais selon lui, cette crise est la conséquence du processus de gouvernement à l'oeuvre depuis 18 mois. Pour Laurent Bergé, les électeurs ont l’impression "qu’ils n’en ont pas pour leur argent". Le terreau sur lequel Emmanuel Macron a été élu, c’est le terreau des injustices sociales, e "je ne crois pas que le mal être d’une partie de citoyens en matière de pouvoir d’achat date de 18 mois, mais depuis 18 mois il n’y a pas les réponses" explique-t-il.
Les manifestants ont-ils raison de crier "Macron démission" ? "Non, ça n’a pas lieu d’être", répond Laurent Berger, car il est élu, et il a 5 ans pour travailler devant lui. Mais "c’est une tradition dans notre pays, on est monarchiste régicide. On croit que le politique peut tout."Or,selon Laurent Bergé, c'est dans les entreprises que beaucoup de questions doivent se régler, dans la concertation avec les syndicats.
Dialogue social en berne
La crise des gilets jaunes est-elle en train de tuer la parole des syndicats et des corps intermédiaires en France ? Laurent Berger estime qu'en tout cas elle est fortement remise en cause, et qu'il y a lieu pour les syndicats de s'interroger sur leur évolution.
Il fait porter cette situation au gouvernement qui a selon lui "discrédite" la parole des syndicats. Il appelle le gouvernement à ré ouvrir le dialogue avec les forces économiques, sociales et politiques, qui ont des avis différents, sinon, dit-il, "sinon on va vers cet affrontement qui est dangereux pour notre démocratie".
Depuis le 10 décembre, Laurent Berger dit n'avoir eu aucun contact avec le président de la République, au grand étonnement des journalistes présents sur le plateau de Questions Politiques.
"C'est bien là le problème, si ce gouvernement considère qu'il aura la réponse tout seul, il se met le doigt dans l’œil" estime Laurent Berger.
Le secrétaire général de la CFDT considère que le grand débat qui arrive "c'est très bien" à condition de tenir compte de ce que diront les Français. Ce grand débat doit s'organiser, selon lui, autour d'une discussion avec les organisations syndicales patronales et les élus locaux.
Là nous sommes dans une impasse, on a un mouvement violent dont je condamne les violences et le gouvernement considère qu'il va trouver les solutions tout seul. Ça ne marche pas.
Ce qui doit sortir du grand débat ? Les mesures à mettre en œuvre ? Pour Laurent Berger il faut institutionnaliser le dialogue avec les syndicats et les associations, il faudrait faire en sorte que le parlement soit plus novateur.
"Je continue de réclamer une conférence du pouvoir de vivre. Il est posé les questions du pouvoir d'achat, de fiscalité, de l'accessibilité à un service public, à un certain nombre de droits qui sont créé auxquels on n'a pas accès. Il faut trouver les solutions pour répondre à ces problèmes-là".
Le secrétaire général de la CFDT fait le rapprochement avec Mai-1968 qui s'est terminé "avec des avancées sociales, avec une vraie discussion. Il faut une vraie discussion avec les corps intermédiaires", affirme Laurent Berger qui tient tout de même à rappeler que 1968 était "un vrai mouvement progressiste y compris de libération de la société. Pour une partie du mouvement des "gilets jaunes", c'est un mouvement réactionnaire, et j'assume mes propos. Donc cela n'a rien à voir".
"La questions salariale va revenir comme un boomerang
Laurent Berger met en garde sur la question des primes défiscalisées que les entreprises ont été amenées à verser à leurs salariés. Il insiste sur la responsabilité sociétale des entreprises, et prévient que la question salariale reviendra bientôt sur la table des mécontentements.
https://twitter\.com/franceinter/status/1081885414473035782
La question fiscale fait partie de la sortie de crise
Laurent Berger ne comprend pas la position du gouvernement sur l'ISF, puisque l'absence de l'ISF n'a résolu aucun problème. Il fait remarquer que même sans ISF les dons aux associations ont fortement baissé.
L'enjeu écologique est majeur, et passe aussi par la fiscalité
Laurent Berger se dit inquiet du peu d'adhésion des Français au principe même de l'impôts, alors que c'est par là que ce se font les choix collectifs et sociétaux. Il lui semble que l'enjeu écologique est majeur par rapport à tout le reste et rappelle que 2 millions de personnes ont voté la pétition #laffairedusiècle pour inciter le gouvernement à respecter ses engagements en matière d'environnement.
Ce qui m’attriste c’est le sentiment que la question climatique n’est plus un sujet
Donc non seulement la fiscalité est une clé essentielle de la sortie de crise, mais il y a un chantier important sur la fiscalité écologique, et soucieuses des inégalités sociales. Laurent Berger cite le cas de la Californie qui consacre la moitié des recettes de fiscalité environnementale à l'accompagnement des plus pauvres vers une transition écologique.
Les retraites, le chômage, chantiers à venir
Laurent Berger défend l'idée de rendre le système de retraites moins injuste, avec moins d'inégalités de traitement, et un minimum retraite au niveau du SMIC. Sur le chômage il se dit " très choqué qu’on baisse les moyens de Pôle Emploi, alors qu'il faut redoubler d’efforts pour accompagner les demandeurs d'emplois". Il estime qu'il faut par ailleurs sensibiliser les entreprises sur les contrats courts, et prévoit de les pénaliser quand elles en abusent.
Les invités
Laurent Berger
Secrétaire général de la CFDT
L'équipe
Ali Baddou Journaliste
Alexandre Gilardi Programmateur
Mots-clés : Politique syndicalisme CFDT retraites chômage Gilets jaunes Emmanuel Macron
ndlr :
- LB prend donc ~PLPDLA /urgence climatique
- ne semble pas bien comprendre ou accepter l'ensemble des violences présentes dans la société (psychologique, sociale, politique notamment)
- comprend les revendications gilets jaunes sauf pour le RIC (il est contre) et où il élude la question de la souveraineté populaire
- se place sur le terrain de la micro-économie, éludant le pb macro sauf pour l'investissement où l'ex de la Californie est probant (planification écologique)
- très lucide /Mr Macron, dénonce JLM &LFI, a un désir de gauche mais ne fait pas le lien classant implicitement LFI hors de la "gauche de gouvernement"
=>
le solliciter tout en répondant : un an après, compte tenu de sa position pro-retraite à points, il prête le flanc à la critique et l'incohérence. Donc NON
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Cette vidéo a été tournée lors de la Rencontre de Reporterre le 13 juin 2018 au Samovar. La conférence - assez déjantée - portait sur "Comment les riches détruisent la planète", avec Hervé Kempf, et Fred et Mathieu, des Chiche Capon.
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Organisations à but non lucratif
7 commentaires
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kervennic
il y a 1 mois
La richesse vient du travail des obeissants. Tuez les riches et de partout, des pauvres se leveront pour prendre leur place et oppresser leurs anciens freres d'infortunes. C'est la lachete des hommes qui tue la planete. Notre espece a ete domestiqué et elle n' a aucun avenir. Quand on a pas le courage de se regarder en face on accable son voisin.
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kervennic
il y a 1 mois
Les riches detruisent la planete et des centaines de milliers de latinos se pressent a la frontiere du Texas pour pouvoir eux aussi participer a cette destruction ! Trump devrait leur distribuer le bouquin de Kempf traduit en espagnol.
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« Cette fois, il n’y a plus de doute possible, les scientifiques sont unanimes : l’être humain dérègle le climat. »
Combien de fois ces dix dernières années avons-nous entendu dire qu’un « consensus scientifique » vient enfin d’être établi sur cette question ? D’ailleurs le très officiel GIEC (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat) ne vient-il pas de publier un rapport nous laissant le choix entre une catastrophe planétaire si l’humanité agit tout de suite pour sauver le climat, et la fin du monde, dans le cas contraire ?
Pourtant, François Gervais, professeur émérite de l’université François Rabelais de Tours, et examinateur du rapport AR5 du GIEC entre 2011 et 2012, vient de publier un livre intitulé, « L’urgence climatique est un leurre » et montre que s’il y a consensus, c’est plutôt médiatique et politique que scientifique.
Depuis sa dernière intervention dans nos locaux de Clichy en 2015, beaucoup d’arguments nouveaux ont été avancés pour justifier le climat de panique entretenu par le GIEC.
Nous l’avons donc invité à revenir donner une conférence suivie d’un débat, pour lui permettre d’y répondre.
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Actualités et politique
1 141 commentaires
ndlr :
- selon https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/28/les-contre-verites-du-dernier-pamphlet-climatosceptique_3504317_1650684.html Mr Gervais est un imposteur
- Solidarité et progrès est le parti politique d'un candidat controversé à l'élection présidentielle française, Jacques Cheminade.
10 minutes
Marion Cotillard, actrice, et Cyril Dion, réalisateur (auteur du documentaire "Demain") et militant écologiste, engagés dans la mobilisation d'ONG pour attaquer l'Etat français en justice pour inaction face aux changements climatiques. Ils sont les invités d'Ali Baddou.
Marion Cotillard © AFP / Angela Weiss et Cyril Dion © AFP / Valerie Macon
Marion Cotillard © AFP / Angela Weiss et Cyril Dion © AFP / Valerie Macon
A peine plus de 48 heures, et la pétition citoyenne "L'affaire du siècle" a déjà recueilli plus d' 1,2 million de signatures, devenant, selon Cyril Dion "la deuxième pétition la plus signée en France après celle contre la loi travail."
Marion Cotillard se félicite de cette "nouvelle preuve de la prise de conscience des citoyens" et commente sa réponse, faite directement sur la plateforme change.org qui accueille la pétition de baisse du prix de l'essence : "C'est [Emmanuel Macron] qui oppose les problèmes de fin de mois au problème de fin du monde."
C'est dommage d'en arriver là, mais le rapport de force est ce qui marche le mieux aujourd'hui
"La tâche est tellement énorme que la plupart des gens sont dans une attitude de sidération : les gouvernements doivent accompagner la transition, montrer l'exemple"
L'actrice poursuit : "Les discours, les débats, c'est bien, mais il faut passer au stade supérieur. A part Nicolas Hulot, en qui j'ai cru, le gouvernement a montré que les états sont pas à la hauteur, qu'ils pensent à court terme et cela mène à un immobilisme dangereux".
Depuis quelques années il y a un vrai réveil, parce qu'on ne peut plus fermer les yeux (...) je ne suis plus portée par la colère, mais par un réel espoir
Cyril Dion confirme : "Comment demander à des personnes de payer l'essence plus chère, quand c'est l'état qui doit permettre à ces personnes de se déplacer ?(...) Il faut commencer par taxer les entreprises qui font beaucoup de profits et qui sont les plus gros pollueurs."
Les invités
Marion Cotillard
Comédienne
Cyril Dion
auteur, réalisateur et militant écologiste
L'équipe
Ali Badon, chroniqueur
Mots-clés : Société agriculture bio COP24 (Conférence pour le climat 2018) Environnement écologie Gilets jaunes climat Politique Cyril Dion réchauffement climatique
41 395 vues - 1 k - 30
Elle fut le visage de la COP24. La jeune Greta Thunberg, qui mène une « grève scolaire » pour le climat tous les vendredis, a réussi à porter son message de son école suédoise jusque dans les assemblées de la 24e conférence mondiale sur le climat, qui s’est tenu à Katowice, la capitale polonaise du charbon.
Vendredi 14 décembre, lors du dernier jour officiel de cette grand-messe, une trentaine d’élèves de la ville minière l’ont rejointe pour réclamer aux dirigeants des actions contre le changement climatique.
« Nous sommes à court d’excuses et de temps. Nous sommes venus ici pour vous informer que le changement s’annonce, que cela vous plaise ou non », a prévenu la jeune fille. Avant de conclure : « Le vrai pouvoir appartient au peuple. Je vous remercie ».
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Actualités et politique
148 commentaires
CretchaW O
il y a 2 jours
Le violon ça fais un peu forceur mais oui un jour l'eau potable reviendra plus chère que dl'essence
59
Arnaud Keyen
il y a 2 jours
Et on la fait passer pour un symbole en se disant : "elle est mignonne" et demain les promesses tenues lors des COP seront déjà oubliées au profit de l'économie de chacun.
55
avenel baptiste
il y a 2 jours
Je vais peut être, être vachement négatif pour certains mais franchement je vois pas de solution à l'extinction de l'espèce humaine car qu'on le veuille ou non la planète est pas en danger elle sera toujours toujours la après notre passage, ce qui est en danger c'est notre environnement dans toute sa globalité et qui nous permet de vivre.Actuellement la course à la croissance ( il n'y aura jamais de croissance 100% verte ), les déchets plastiques , la surconsommation (viande, pétrole,charbon,monoculture (chocolat palme,etc...)),la surpopulation (exemple pays des brics qui pensent plus à la croissance économique qu'a l’environnement ) les pollutions (pesticides,produits chimiques...) etc..font que la fin de l'humanité est pas si loin.Je suis actuellement dans une démarche zéro déchet à manger bio et local, j'essaie de laisser le moins de traces de mon passage sur terre et pourtant je sais que j'ai un impact.Pour moi le cycle de l'homme arrive à son terme,faut juste l'accepter même si il faut essayer de faire attention juste pour son estime personnel et pour ses valeurs car je pense pas qu'on soit très nombreux sur terre à faire attention à l’environnement pour que ça est vraiment un impact. Ceci est mon point de vu no rage.
Christine Siméone@chrissim2
C'est l'avis du philosophe australien Clive Hamilton. Il était présent à la COP21 à Paris, il a suivi la COP24. Pour lui, cela fait peur de penser à un monde à +4°C, alors on se protège en utilisant des mécanismes de défense. Il est assez pessimiste pour l'avenir.
Mots-clés : Environnement COP24 (Conférence pour le climat 2018) ONU France États-Unis Chine
Quel est le niveau d’ambition nécessaire pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à une augmentation de 1,5°C ? Qu’est-ce que ça signifie en France ? Quels types de mesures doivent-être appliquées pour y parvenir ? Peut-on réellement suivre cette trajectoire ? Et d’ailleurs que signifie concrètement limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface de la Terre par rapport au niveau préindustriel ? Autant de questionnements auxquels B&L évolution a décidé de répondre dans une étude qui s’appuie sur le scénario proposé par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en octobre 2018 dans son rapport spécial. Intitulé « Comment s’aligner sur une trajectoire compatible avec les 1,5°C ? », le document présenté par notre cabinet de conseil analyse la faisabilité technique de ce scénario et met en perspective l’ampleur des mesures à mettre en place pour y arriver.
L’étude passe en revue l’ensemble des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (résidentiel, tertiaire, mobilité, agriculture, industrie de l’énergie, aménagement, émissions liées à l’aviation, services et bien de consommation dont l’industrie textile et le numérique) et explicite pour chacun d’eux des exemples de bloc de mesures types permettant, en les appliquant toutes, de réduire suffisamment nos émissions de GES pour s’inscrire dans une trajectoire compatible avec l’objectif de 1,5°C.).
Charles-Adrien Louis, cofondateur de B&L évolution et co-auteur de l’étude, explique l’objectif de cette étude basée sur le rapport spécial du GIEC : « Il était important pour nous d’apporter une base technique pour la compréhension de l’objectif de 1,5°C afin de discuter des compromis nécessaires pour arriver à une telle limitation et aider à comprendre l’ampleur des efforts à réaliser pour suivre une telle trajectoire en France. »
Quelles stratégies adopter en France ?
En s’appuyant sur le scénario 1,5°C avec faible dépassement du rapport du GIEC, et en supposant un effort de chaque Etat, proportionnel aux ambitions déjà présentées dans le cadre de l’Accord de Paris, l’empreinte carbone de la France doit passer de 10,5 tonnes de CO2e par habitant en 2017 à 3,7 tonnes de CO2e en 2030, ce qui entraine des changements profonds dans tous les secteurs. Si une telle trajectoire semble peu réaliste, il est en tout cas nécessaire, pour tous les acteurs, d’adopter des mesures de sobriété plus importantes et de mettre en place des stratégies d’adaptation et de résilience dès maintenant.
Étude complète => indiquer nom, prénom et adresse email
ndlr :
- voir aussi
A Montpellier, occupation du rond-point du Près d'Arènes le 1er décembre. Photo David Richard. Transit pour Libération
A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
...
Le mouvement des gilets jaunes met dans le débat public l’ensemble de la politique sociale du gouvernement. Plus largement ce sont les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies qui sont en cause. Fins de mois de plus en plus difficiles, précarisation toujours accrue du travail, injustice fiscale, conditions de vie qui se détériorent, telle est la situation subie par la majorité de la population. Ce qui touche en particulier les femmes, très nombreuses à se mobiliser dans ce mouvement. Dans le même temps, l’évasion fiscale n’a jamais été aussi importante et les plus riches se sont vu offrir de multiples allègements d’impôts : suppression de l’ISF, flat tax de 30 % pour les revenus du capital qui ne sont plus soumis à l’impôt progressif, baisse de l’impôt sur les sociétés… Dans ces conditions, l’augmentation des taxes sur les carburants est apparue comme «la goutte d’eau qui a fait déborder le vase».
En dépit d’une tentative de mainmise de l’extrême droite sur le mouvement, celui-ci se caractérise par son auto-organisation horizontale et pose l’exigence d’une démocratie réelle contre une présidence autoritaire et méprisante. A l’heure où se déroule la COP 24 en Pologne et où la lutte contre le réchauffement climatique est urgente, ce mouvement met également en évidence le lien entre la question sociale et les impératifs écologiques : les plus grands pollueurs sont exonérés de tout effort, les principales causes du réchauffement climatique ne sont pas traitées, la casse des services publics et des commerces de proximité et l’étalement urbain se poursuivent, les alternatives en matière de transport en commun ne sont pas développées. Le modèle du logement social en France est en mis en péril par sa marchandisation au profit des grands groupes privés. Dans ces conditions, ce n’est certainement pas aux classes moyennes et populaires de payer la transition écologique.
La politique du gouvernement ne répond ni à la colère sociale ni aux impératifs écologiques. Le gouvernement laisse les multinationales et les lobbys productivistes n’en faire qu’à leur tête en privilégiant toujours plus leur intérêt propre et celui de leurs actionnaires au détriment du plus grand nombre et de l’avenir de la planète. Pendant des jours, le gouvernement a campé sur une posture intransigeante, refusant le moindre geste et clamant qu’il maintenait le cap et ce, malgré le fait qu’une énorme majorité de la population soutenait ce mouvement. Cette attitude a entraîné une exaspération croissante qui a conduit à des actes de violence dont le gouvernement pouvait espérer tirer parti. Cela n’a pas été le cas et le soutien de la population est resté massif.
...
appellent la population à se mobiliser pour imposer une politique qui permette de mieux vivre, et à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
DÉCLARATION DE RÉBELLION
Aimer la vérité pour la vérité est la part principale de perfection humaine en ce monde, et le lit de semence de toutes les autres vertus
—John Locke
Nous tenons pour vrai ce qui suit :
Nous faisons face à notre heure la plus sombre.
L’humanité est menacée par un événement sans précédent dans son Histoire. Un événement qui, si nous n’y faisons pas face immédiatement, nous lancera encore plus loin dans la destruction de tout ce à quoi nous tenons : cette nation, ses peuples, nos écosystèmes et l’avenir des générations futures.
La science nous le dit clairement : la sixième extinction de masse est en cours, et nous ferons face à une véritable catastrophe si nous n’agissons pas avec rapidité et vigueur.
La biodiversité se voit décimée partout dans le monde. Nos mers sont empoisonnées, acides et montantes. Les inondations et la désertification vont rendre d’immenses étendues de terres invivables, et vont provoquer des migrations de masse.
Notre air est si toxique que la France enfreint ses propres lois. Cet air nuit aux enfants avant même leur naissance, et provoque la mort de dizaines de milliers de personnes. Le dérèglement de notre climat a déjà commencé. Nous allons être confrontés à un nombre croissant de feux de forêt, des méga-tempêtes imprévisibles, de plus en plus de famines et des sécheresses sans précédent au fur et à mesure que nos sources de nourritures et d’eau potable disparaissent.
Les crises écologiques auxquelles fait face cette nation, et bien plus la planète et sa faune sauvage ne peuvent plus être ignorées, niées ou laissées sans réponse par toute personne dotée de raison et pourvue d’une conscience éthique, de souci moral ou de foi spirituelle.
En accord avec ces valeurs, les vertus de la vérité et le poids des indications scientifiques, nous déclarons qu’il est de notre devoir d’agir pour protéger la sécurité et le bien-être de nos enfants et de nos communautés et l’avenir de la planète elle-même.
En respect de nos consciences et de notre raisonnement, nous nous déclarons être en rébellion contre notre gouvernement, et les institutions corrompues et ineptes qui menacent notre avenir.
La complicité délibérée dont a fait preuve notre gouvernement a mis fin à une démocratie digne de ce nom, et a rejeté l’intérêt commun en faveur de gains à court terme et de bénéfices privés.
Quand le gouvernement et la loi d’un pays échouent à fournir toute assurance de protection adéquate et de sécurité pour le bien-être de son peuple et l’avenir de la nation, ses citoyens ont le droit de demander réparation pour réinstaurer une démocratie consciencieuse et pour assurer les solutions nécessaires pour prévenir une catastrophe et protéger l’avenir. Nous n’avons pas qu’un droit – nous avons le devoir sacré de nous rebeller.
Nous déclarons par la présente que les liens du contrat social sont nuls et non avenus, rendus invalides par le gouvernement dans son échec continu à agir de façon appropriée. Nous appelons chaque citoyen doté de principes et d’un désir de paix de se soulever avec nous.
Nous demandons à être entendus, à ce que des solutions réfléchies soient appliquées à ces crises écologiques, et à la création d’une assemblée nationale pour lancer les solutions nécessaires pour changer le cap cataclysmique vers lequel nous nous dirigeons à présent.
Nous refusons de laisser une planète mourante aux générations futures en n’agissant pas maintenant.
Nous agissons en paix, nos cœurs pleins d’un amour féroce pour ces terres. Nous agissons pour la vie.
REJOIGNEZ-NOUS
La précarité et le sentiment d’injustice fiscale semblent légitimer la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants. Mais l’urgence climatique vitale qui justifie ces taxes ne permet guère de lever le pied. Au contraire, elle nécessite d’amplifier largement les efforts. Alors qu’une partie au moins des mécontentements paraît nourrie du refus de changer les habitudes de vie, la mobilisation de l’imaginaire de « l’effort de guerre », régulièrement invoqué, aurait le double avantage d’accélérer la prise de conscience de la gravité de la situation et de permettre une mobilisation plus équitable de tous les acteurs.
INTÈGRE
https://www.youtube.com/watch?v=yDuJ9Gp6MbM
https://www.youtube.com/watch?v=DR100Z0fH-w
ndlr :
- excellent article
- mais l'injustice fiscale n'est-elle qu'un sentiment ? ACT
- comment intégrer la justice sociale, la justice fiscale dans la démarche plpdla ? ACT
12 570 vues - 953 - 13
Pendant ce temps-là à Londres...
Le mouvement "Extinction Rebellion" se mobilise face à l'inaction politique sur le climat.
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Actualités et politique
221 commentaires
Transcription :
Extinction ! Rébellion ! (Musique)
6000 personnes dans les rues de Londres, 82 arrestations, 5 ponts bloqués...
C'est le bilan de la manifestation "Extinction Rebllion" : une action de désobéissance civile contre l'inaction politique sur le climat.
Le climat a désespérément besoin de votre aide !
Whouah ! (applaudissements)
Nicolas Eliades - Activiste d'Extinction Rebellion
Le plan aujourd'hui est surtout de bloquer plusieurs ponts, ici, à Londres et de manifester pacifiquement pour attirer l'attention sur le fait que nous sommes proches de l'exctinction. Ça vous concerne, ça me concerne, ça concerne le monde.
Nous allons mourir ! Chaque jour, 60 espèces disparaissent. Vous pouvez regarder sur un moteur de recherche, c'est un fait.
Nous sommes sur la route menant à notre propre extinction et si nous faisons rien aujourd'hui, il n'y aura pas de demain, pour nous, nos enfants.
Aujourd'hui, ça ne tient qu'à nous, c'est notre responsabilité envers notre planète, envers nos concitoyens, envers nos frères de changer les choses. Maintenant, il est l'heure, demain, il sera trop tard.
Wouh ! C'est parti !
500 participants ont été formés pour se faire arrêter par la police.
Nicolas Eliades
Pour la première fois, des personnes sont prêtes à aller en prison et à vraiment se sacrifier pour cette cause, pour notre planète !
Nous devons prendre des mesures drastiques, nous devons prendre des mesures envers lesquelles les gens sont prêts à s'engager, à faire de vrais sacrifices pour répondre aux besoins d'une planète proche de l'extinction.
Ce mouvement citoyen créé en 2018 en Angleterre, est aujourd'hui soutenu par une centaine d'universitaires issus d'établissements mondialement reconnus comme Oxford ou Cambridge.
Nicolas Eliades
Le monvement "Extinction Rebellion", ici au Royaume Uni, a 3 revendication majeures :
- Rétablir la vérité, parce qu'en ce moment, les gens ne sont pas conscients de ce qu'il se passe réellement. Nous ne sommes pas conscients du niveau de dangerosité, d'à quel piont cette situation est critique aujourd'hui.
- Nous demandons la suppression des émissions carbone d'ici 2025, toutes les émissions de carbone au Royaume Uni.
- Pour démocratiser le processus, un conseil citoyen devra être mis en place pour guider et veiller les efforts pour stopper le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, les activistes espèrent mobiliser les gens au-delà des frontières du Royaume Uni pour devenir un mouvement planétaire.
Nicolas Eliades
Ce n'est pas un mouvement britannique, c'est un mouvement mondial. Ce n'est pas au sujet des Français, des Britanniques, des Espagnols, ça concerne l'humanité.
C'est à propos de quelqu'un à Nairobi, à Sydney, c'est à propos de quelqu'un à Bogota en Colombie. C'est à propos de tous ceux qui s'unissent pour changer les choses parce que s'il ne se passe rien, il n'y aura pas de demain à proprement parler.
ndlr :
- zéro émissions GES en 2025 au RU, est-ce réaliste ?
ACT
Si l’on prend au sérieux le rapport spécial du GIEC sur les impacts d’un réchauffement climatique de 1.5°C publié début octobre 2018, et l’on a tout lieu de le faire notamment au vu des confirmations des alertes antérieures, la réduction drastique des émissions de émissions de gaz à effet de serre doit constituer le cadre de toute politique publique, et plus particulièrement de la programmation pluriannuelle énergétique. En cohérence avec l’Accord de Paris, adopté par la France et 196 autres parties, l’objectif est bien de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C. Et pour cela, le GIEC précise qu’il faut donc réduire de 45% les émissions de CO2 d’ici 2030, avant d’atteindre un niveau proche de zéro en 2050. C’est cela le cadre. Pour le premier pas, qui correspond en temporalité à la programmation énergétique, il faut donc diviser par deux les rejets de CO2 en 10 ans. L’effort est gigantesque, même pour la France déjà quasiment sorti du charbon, mais toujours aussi dépendante du pétrole et du gaz presque intégralement importés.
...
Dans cette course de vitesse et d’endurance, la sobriété et l’efficacité énergétique apparaissent comme piliers incontournables. Ce sont les seuls leviers permettant d’atteindre des réductions de consommations énergétiques, et d’émissions de CO2, massivement et aussi rapidement. Rénovation des bâtiments, mobilité partagée, active et économe, fin de l’étalement urbain et artificialisation des sols, évolutions des pratiques agricoles et régimes alimentaires en sont quelques exemples emblématiques. Et c’est le côté paradoxal de la programmation énergétique. En termes d’émissions de CO2, l’essentiel risque bien de se jouer en dehors du « simple » secteur énergétique, c’est à dire dans tous les secteurs qui déterminent la consommation d’énergie.
Enfin, au-delà d’un certain seuil, la consommation ne se traduit plus par une amélioration des conditions de vie. La plupart des usages peuvent être satisfaits avec des consommations divisées par deux, trois voire dix avec les technologies actuelles. Il faut donc arrêter de voir seulement une contrainte dans le prix des énergies pour en faire une opportunité de transformation, à la fois de mieux vivre et de meilleure performance économique. Mais ce changement de perspective ne se fera pas seul. Les appels à manifestation contre les hausses de prix de l’essence, liées notamment à la « contribution climat énergie » (ou taxe carbone) pour les ménages d’une part, et les milliards d’exonérations sur les transports routiers de marchandises ou aériens d’autre part, illustrent le besoin d’équité. Des politiques énergétiques systémiques, cohérentes et massives ne pourront être mises en œuvre que si elles sont justes et comprises.
Ce texte fut écrit suite à l'invitation à contribuer aux pages Débats&Controverses de l'Humanité le 5 novembre 2018 aux côté de Sylvestre Huet, Maxime Combes et Marie-Claire Cailletaud.
Mots-clés : Climat | Transition énergétique | Sobriété | Gaz à effet de serre
QUOI ?
Accompagner la mise sous contrôle de la trajectoire d’évolution du changement climatique par les décideurs mondiaux. En d’autres termes veiller à ce que les mesures conservatoires soient prises à temps à la hauteur des enjeux, pour nous-mêmes et les générations futures.
POURQUOI ?
Le comportement individuel et collectif des êtres humains sur terre depuis au moins deux cent ans nous a mis dans une situation telle qu’elle menace jusqu’à la vie sur terre.
COMMENT ?
- Par l’articulation des sciences (climatologie, science de la terre, dynamique des systèmes, sciences humaines et sociales, sciences du vivant et des écosystèmes, etc) avec notre capacité d’intelligence individuelle et collective.
- Par la hiérarchisation des enjeux et des priorités.
- Par tout ce qui pourra contribuer à mettre en mouvement et à accélérer jusqu’à l’atteinte des objectifs, comme l’activation des dualités (local/global, en vis-à-vis/en ligne, etc).
REMARQUE : C’EST DONC AU FINAL UNE PROBLÉMATIQUE DE PILOTAGE D’UNE TRAJECTOIRE D’UN SYSTÈME COMPLEXE. C’EST DONC D’ABORD ET AVANT TOUT DE L’AUTOMATIQUE. AVEC UNE DIFFICULTÉ REMARQUABLE :
LES VARIABLES D’ACTION (les manettes de pilotage) SONT LA RÉSULTANTE DES ACTIVITÉS HUMAINES ET SOCIALES SUR TERRE À CHAQUE INSTANT.
CETTE PROBLÉMATIQUE DE COCONSTRUCTION ET DE COPILOTAGE EST DONC TYPIQUEMENT UNE PROBLÉMATIQUE DE MÉDIATION DES POUVOIRS.
COMMENT CONTRIBUER CHACUN À SA PLACE ET AVEC SES COMPÉTENCES ?
- Poursuivre le travail engagé et exposé dans la genèse qu’on peut résumer par "partir de toutes les initiatives positives déjà engagées, contribuer à les amplifier et à les articuler au point de les faire converger à un niveau tel que les décideurs n’auront plus le choix : se soumettre ou se démettre.
- Constituer des groupes d’action locaux et en ligne, etc.
Cependant, il faut d’abord verrouiller le dispositif par la constitution d’une petite équipe centrale garante de l’éthique et du sens de la démarche.
TELLE EST LA PRIORITÉ
Rendez-vous à PINET le samedi 27 octobre 2018 !
http://mediation.internetrie.fr/spip.php?article78
Je rassure celles et ceux qui ne pourrons pas être présents à l’occasion de ce lancement, cette opération a vocation à se développer à terme dans chaque quartier et chaque village, ainsi qu’en ligne, donc vous pourrez participer largement. D’autant plus que sans l’implication du plus grand nombre nous ne parviendrons jamais à la mobilisation de TOUS.
GÉNÈSE ?
-
Un homme qui a pu et su développer cette double compétence d’ingénieur et médiateur, il n’y a donc pas de hasard.
Son CV est en pièce jointe. -
Déclaration d’intérêt :
Suite à certaines remarques, il est utile de préciser que :
. tout médiateur peut avoir dans sa vie personnelle des avis, des opinions, des engagements, etc. En tant que médiateur, une notion très importante est la neutralité. Elle a fait l’objet d’une publication récemment par un collectif de recherche. Elle démontre qu’ être neutre en médiation est impossible et parfois même non souhaitable . Le devoir du médiateur est de "maîtriser la question du neutre", c’est-à-dire de mettre à distance tout ce qui vient de lui (son intériorité, ses valeurs, ses idées, ses projets, etc) et de se focaliser sur les autres, leur altérité. Il doit veiller à objectiver en permanence son niveau de lucidité afin de vérifier qu’il est bien en état de décider si dans l’instant, la situation nécessite qu’il soit neutre ou non. Et l’expérience permet même de doser cette décision comme l’équivalent d’un curseur. Dans le cas contraire, il doit pouvoir mettre fin à la médiation ou à tout le moins le signaler aux parties prenantes.
Par exemple, comment rester neutre face à un agresseur ? Tel est le cas de l’urgence climatique. Le sens de cette médiation est de comprendre les enjeux et de contribuer à informer, alerter, mobiliser, régler, etc. La responsabilité du médiateur est sur la définition et la tenue du cadre éthique de la médiation. Cette médiation de l’urgence climatique va nous occuper pendant des années : jusqu’à ce que la preuve que l’humanité est sur la bonne trajectoire soit apportée.
Donc, le médiateur, tout médiateur qu’il est, vit, participe par ailleurs de la vie de la cité. Il peut avoir d’autres fonctions professionnelles, il peut avoir une ou des fonctions électives, il peut être membre d’un parti politique, d’un syndicat, d’associations, etc.
Cela ne peut pas et ne doit pas lui être reproché. L’important est qu’il déclare les éléments qui peuvent avoir une influence sur la médiation, de près ou de loin, et que chacun puisse en juger, afin de décider ou non de confier ou maintenir la mission de médiateur.
Dans le cas de l’initiateur, en plus des éléments fournis dans son CV, il est membre notamment du mouvement La France Insoumise. C’est pourquoi, en déroulant les liens ci-après cela apparaîtra à un moment donné. Cette déclaration d’intérêt est un devoir de transparence vis-à-vis des parties prenantes de la médiation, ici, tous les citoyens du monde.
- Des initiatives résumées par :
http://mediation.internetrie.fr/spip.php?article73
qui reprend https://wp.me/p7HNdj-2x
Rendez-vous à PINET les 27 et 28 octobre 2018 !
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Curriculum vitae de JLuc Poitoux
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samedi 20 octobre 2018
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Dans leur rapport spécial, les scientifiques du Giec démontrent qu’il est possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, avec de nombreux bénéfices à la clé. Mais la transition à mener pour y parvenir doit être immédiate et de grande ampleur.
Lundi 8 octobre à Incheon (Corée du Sud), le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a dévoilé son Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C. Un travail qui a mobilisé plus de 91 auteurs et éditeurs-relecteurs issus de 40 pays différents, pour répondre aux interrogations des pays signataires de l’Accord de Paris en 2015 : quels sont les avantages à viser 1,5 °C de réchauffement maximum par rapport à l’ère pré-industrielle, plutôt que 2 °C ? Est-il encore possible d’atteindre cet objectif ? Oui, à en croire les 34 pages du résumé des décideurs, même si le climat s’est d’ores et déjà réchauffé d’un degré Celsius depuis l’époque pré-industrielle, c’est-à-dire depuis environ 1800.
« Le rapport porte quatre messages principaux, a résumé Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe de travail I (consacré à la physique du changement climatique) du Giec et directrice de recherches au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de Saclay, en visioconférence depuis Incheon :
Le réchauffement climatique est déjà en cours ;
le fait de le limiter à 1,5 °C est encore possible mais nécessite une transition sans précédent ;
il y a des avantages à limiter le réchauffement à 1,5 °C plutôt qu’à 2 °C, car chaque demi-degré compte ;
et limiter le réchauffement peut aller de pair avec la réalisation de certains objectifs du développement durable » — lutte contre la pauvreté, la faim, etc.
« Limiter le réchauffement de la planète réduirait le nombre de personnes exposées aux risques liés au climat et à la pauvreté »
Les techniques d’élimination du CO2 sont hasardeuses
« Quand quelqu’un arrive aux urgences très mal en point et qu’on se dit qu’il va être difficile de le sauver, est-ce qu’on ne fait rien ? »
changer
Groupe_d’experts_intergouvernemental_sur_l’évolution_du_climat-GIEC
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Non c'est pas FOUTU, oui on peut AGIR pour éviter le pire du changement climatique, et on s'est réuni à 19 pour te proposer COMMENT. Partage cette vidéo si, toi aussi, tu sais qu'il est encore temps !
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Avec Léa Camilleri, le Grand JD, Nicolas Meyrieux, Demos Kratos, Max Bird, Le Biais vert, Usul, Aude Gignac, Osons Causer, Aude GG, Et tout le monde s'en fout, Pablo Servigne, Nans, Nexus VI, Partager c’est Sympa, Les Revues du Monde, Akim Omiri, mathieu sommet, Professeur Feuillage, Simon Puech.
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Éléments supplémentaires à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?TgdvJA
...
Tout accroissement de la consommation globale d’énergie rend plus difficile la réussite de ce défi historique vital : empêcher le chaos climatique.
...
Améliorer la prise en compte des aspects systémiques du numérique dans les secteurs clés
que sont l’énergie, les transports, l’habitat et l'agriculture-alimentation. Développer une expertise autour de cette approche pour accélérer sa mise en œuvre.
...
CONCLUSION PRINCIPALE
Les effets systémiques mondiaux de la transition numérique actuelle restent pour l’instant fortement incertains, alors qu’ils sont souvent considérés comme positifs a priori.
Avec la bonne règlementation, la transition numérique peut bien sûr aider à réduire
la consommation d’énergie et de matières premières de manière sectorielle. Par ailleurs, l’efficacité énergétique des technologies digitales a effectivement très largement progressé. Mais les grandes tendances mondiales tous secteurs confondus dressent un tableau alarmant.
L'explosion de l'impact environnemental du numérique peut et doit être évitée par la mise en œuvre de la « sobriété numérique ».
...
*Les conclusions rejoignent l'appel à « réduire les impacts environnementaux du numérique et mettre son potentiel d’innovation au service de la transition écologique » lancé par l’Iddri, la FING, le WWF France et GreenIT.fr dans le « Livre blanc Numérique et Environnement » au printemps 2018. Il confirme aussi l'importance de la problématique soulevée en septembre 2018 par le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, qui titre « les pays en développement pourraient avoir beaucoup à perdre face aux monopoles du numérique ».
Contact :
www.theshiftproject.org contact@theshiftproject.org +33 (0)1 76 21 10 20
Résumé pour les décideurs
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf
Rapport complet (88 pages)
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/2018-10-04_Rapport_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf
dont
la transition numérique est intimement liée à une profonde mutation psycho-sociétale
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre actuellement participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir. C’est ce que conclut le rapport sur l’impact environnemental du numérique publié le 4 octobre par The Shift Project, think tank de la transition carbone, quatre jours avant la publication du rapport spécial du GIEC sur un monde à 1,5°C. Cet impact environnemental doit être adressé, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution.
...
La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs. Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-estimés.
Un numérique de plus en plus vorace en énergie
...
l'empreinteénergétique inclut l’énergie de fabrication et d’utilisation des équipements (serveurs, réseaux, terminaux). Elle est en progression rapide, de 9 % par an. La consommation d’énergie directe occasionnée par un euro investi dans le numérique a augmenté de 37 % depuis 2010. L’intensité énergétique de l’industrie numérique augmente de 4 % par an : une hausse à contre-courant de l’évolution de l’intensité énergétique du PIB mondial, laquelle décroît actuellement de 1,8 % chaque année. L’explosion des usages vidéo (Skype, streaming, etc.) et la multiplication des périphériques numériques fréquemment renouvelés sont les principaux facteurs de cette inflation énergétique.
Lourd bilan carbone pour la transition numérique
La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre a augmenté de moitié depuis 2013, passant de 2,5 % à 3,7 % du total des émissions mondiales. Les émissions de CO2 du numérique ont augmenté depuis 2013 d’environ 450 millions de tonnes dans l’OCDE, dont les émissions globales ont diminué de 250MtCO2eq.
...accroît la tension sur la production électrique à l’heure où celle-ci peine à se décarboner. L’augmentation de la production d’équipements numériques nécessite des quantités croissantes de métaux rares et critiques, également indispensables aux technologies énergétiques bas-carbone, alors que des facteurs physiques, géopolitiques et économiques commencent déjà à limiter leur disponibilité.
Le numérique, « c’est pas automatique »
...
Le taux de croissance de la zone OCDE reste stable autour de 2 %, alors que la croissance des dépenses numériques est passée de 3 % à plus de 5 % par an : décidément, les effets attendus du numérique sont loin d’être automatiques.
Les pays développés seuls responsables
La consommation numérique actuelle est très polarisée. Les profils de consommation numérique sont extraordinairement contrastés. En moyenne en 2018, un Américain possède près de 10 périphériques numériques connectés, et consomme 140 Gigaoctets de données par mois. Un Indien possède en moyenne un seul périphérique, et consomme 2 Gigaoctets.
La surconsommation actuelle n’est pas généralisée : elle est le fait des pays développés, pour lesquels l’enjeu clé consiste à reprendre le contrôle de leurs usages. Partout dans le monde, il s’agit de planifier et de prioriser les investissements dans le numérique, afin de s’assurer qu’ils servent efficacement les politiques sectorielles (sachant que les pays en développement en retireront le plus de gains, en raison des infrastructures encore à créer).
L’impact environnemental de la transition numérique devient gérable si elle est plus sobre
...sobriété numérique : acheter les équipements les moins puissants possibles, les changer le moins souvent possible, et réduire les usages énergivores superflus... approche « lean », autrement dit au plus juste, qui est aussi source d’efficacité – énergétique, humaine, financière – pour les organisations. Son principe étend au niveau sociétal la prise en compte des objectifs poursuivis par les approches techniques de type « Green IT » destinées prioritairement aux Directions des systèmes informatiques (DSI), et confirme l’importance et la pertinence de ces approches.
Passer de l’intempérance à la sobriété dans notre relation au numérique permet de ramener l’augmentation de consommation d’énergie du numérique à 1,5 %, ce qui n’est que similaire à la tendance globale tous secteurs confondus (…et n’est donc pas en soi compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris).
Tous concernés par la sobriété numérique
...
Le Shift propose à la puissance publique de fonder une base de données publique (sur le modèle de la base carbone de l’Ademe) pour permettre aux acteurs d’analyser leur impact environnemental. Grâce à cela, il sera possible de procéder à un bilan carbone des grands projets numériques avant de les lancer. Le Shift propose également aux dirigeants des mesures leur permettant d’agir sur la demande et la consommation de services numériques, et à l’État des principes de politiques publiques pour limiter cet impact. Ces outils sont destinés à la fois aux pays en développement et aux pays développés.
Retrouver une capacité à interroger l’utilité sociale et économique de nos comportements
...
La pression de l’offre (GAFAM, BATX) et les attentes de croissance du PIB associées à la numérisation ne peuvent servir de seuls juges dans la sélection des projets numériques.
Fruit d’un groupe de travail dirigé par Hugues Ferreboeuf, ingénieur polytechnicien et diplômé de Télécom ParisTech qui a dirigé plusieurs sociétés du secteur numérique. Le groupe de travail est composé d’universitaires, d’experts et de professionnels du secteur : Françoise Berthoud (CNRS, GDS EcoInfo), Philippe Bihouix (exp. métaux), Pierre Fabre (AFD), Daniel Kaplan (FING), Laurent Lefèvre (INRIA), Alexandre Monnin (INRIA, ESC-Clermont Origens Medialab), Olivier Ridoux (IRISA, Université de Rennes), Samuli Vaija (exp. ACV), Marc Vautier (exp. éco-conception), Xavier Verne (exp. grands projets informatiques), Alain Ducass (exp. énergie et numérique en Afrique), Maxime Efoui-Hess (TSP), Zeynep Kahraman (TSP).
Contact : Jean-Noël Geist, Chargé des affaires publiques, The Shift Project – jean-noel.geist@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), BATX (Baidu, Alibaba, Tencent Xiaomi)
Liens vers les supports Excel utilisés par le groupe de travail pour réaliser les calculs :
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-1byte-Model-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-QuantiLev-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-REN-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-Residential-Router-Electricity-Consumption-2018.xlsx
[Lean ICT Materials] Forecast Model (2018) (à venir)
ndlr :
- les GAFAM&cie sont donc considérés comme DES OBSTACLES à la sobriété ++ => une aide /valoriser les alternatives ACT
- jusqu'à quand pourra-t-on conserver l'usage des UDTIC ? Pourra-t-on se passer d'une réduction drastique et de recherches d'alternatives (tout biologique ?) ACT
.#Miossec #NousSommes #vevo 18 787 vues - 170 - 10
Réalisation : Yoann Stehr
Production : Temple Caché
Nous sommes, 1er extrait de l'album "Les rescapés", à paraître le 28 septembre 2018
Précommande : https://Miossec.lnk.to/LesRescapesID
Retrouvez Miossec sur
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Catégorie Musique
Titre Nous sommes
Artiste Miossec
ndlr :
c'est ce morceau qui m'a donné le courage de solliciter artistes et créateurs car ce sont eux qui nous font ressentir avec nos tripes ce que doit être ou pas, l'avenir des générations futures et notre responsabilité d'agir vite et fort TOUT DE SUITE car après, C'EST SÛR, il sera trop tard.
Environnement
Une marche pour le climat à Paris en décembre 2015
photo archives AFP
17
La lutte contre le changement climatique sera source de croissance et créatrice de richesses, plaide un rapport d'experts internationaux publié ce mercredi, qui veut, en évaluant les gains potentiels, convaincre les Etats et les entreprises de s'engager plus activement.
26.000 milliards de dollars de gains économiques supplémentaires d'ici à 2030, 65 millions d'emplois en plus par rapport à la tendance actuelle. Un rapport d'experts internationaux publié ce mercredi veut démontrer que la lutte contre le changement climatique sera source de croissance et créatrice de richesses. Avec ces arguments sonnants et trébuchants, ils veulent convaincre les Etats et les entreprises de s'engager plus activement.
La transformation de notre modèle économique vers une économie peu émettrice de CO2 "recèle de nombreuses opportunités", avance ce rapport de la Commission mondiale sur l'économie et le climat, créée en 2013 et soutenue par d'anciens dirigeants politiques, des chefs d'entreprises ou encore des économistes.
Grâce à l'émergence de villes moins polluées, le développement d'une énergie propre, d'infrastructures et d'une agriculture plus compatibles avec l'environnement, "nous obtiendrons une productivité plus élevée, des économies et une plus grande inclusion sociale", ajoutent encore les auteurs du rapport.
Selon eux, les bénéfices d'un changement de modèle pourraient représenter 26.000 milliards de dollars de gains économiques supplémentaires d'ici à 2030, et générer 65 millions d'emplois en plus par rapport à la tendance actuelle. Les Etats pourraient également engranger 2.800 milliards de dollars de recettes par an en 2030 (soit le PIB actuel de l'Inde) en supprimant les subventions aux énergies fossiles d'ici à 2025 et en mettant en place un prix du carbone efficace, entre 40 et 80 dollars la tonne en 2020, alors qu'il est beaucoup plus faible actuellement dans les différents mécanismes mis en place ou envisagés par 70 Etats ou juridictions.
Mais "le rythme de ces transformations n'est pas assez soutenu" par rapport à l'enjeu, estiment les auteurs de l'étude, dans la lignée du discours de nombreux scientifiques. "Nous sommes à un moment charnière décisif. Les responsables politiques devraient lever le pied du frein et donner un signal clair", affirme l'ancienne ministre des Finances du Nigeria Ngozi Okonjo-Iweala, co-présidente de la Commission mondiale sur l'économie et le climat, aux côtés de du PDG d'Unilever Paul Polman et de l'ancien vice-président de la Banque mondiale Nicholas Stern.
Le rapport défend notamment une accélération des investissements dans les infrastructures durables (réseau d'énergie, de transports, d'eau, bâtiments). A ce titre, les banques multilatérales et de développement doivent multiplier par deux leurs investissements, à 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020.
Enfin, les entreprises privées doivent aligner leurs stratégie avec l'impératif climatique et être encore plus encouragées à innover en faveur du climat, à l'image du soutien public qui a permis l'essor des énergies renouvelables ces dernières années.
Ce samedi, une journée mondiale d'action pour le climat est organisée partout dans le monde.
Clés :
Environnement Monde Economie Actualité
ndlr : ok pour l'investissement, mais pour la croissance économique, on peut avoir de gros doutes. Questionner ACT
12 988 vues - 125 - 6
Avec Yves Marignac (Negawatt), Philippe Bihouix (ingénieur), Nicolas Haeringer (350.org) et Clara Paillard (One million climate jobs)
Catégorie
Actualités et politique
45 commentaires
Christophe L
il y a 7 mois (modifié)
Merci a Philippe Bihouix d'essayer d'être le plus honnête possible. Peut-être que les autres ont raison de dire que la rupture vers une sobriété et un mode décroissant n'est pas fédérateur et porteur dans l'opinion mais pour quelqu'un de rationnel, je trouve que c'est plus parlant que des slogans de lendemain (verts) qui chantent. Vendre un énième rêve qu'on sait irréaliste me semble très dangereux.
Et puis ce qu'il préconise revient a se désintoxiquer. C'est compliqué et ca demande des efforts mais on finit par se sentir mieux. Personnellement je m'y mets petit a petit sans pour autant croire que ca changera grand chose... mais simplement parce que j'ai l'impression de vivre plus "justement" et ca redonne finalement du sens dans un monde qui en manque.
12
Super Elliott
il y a 6 mois
Une voiture 1 tonnes de matériaux pour bouger 80 kilo.
Un vélo 30 kilos pour en bouger en 80.
Donc la voiture électrique on oublie.
6
brinbrin62 62200
il y a 7 mois
Tant que les gens pourront consommer des biens, des services et de l'énergie, ils le feront. Il n'y aura aucune remise en cause politique du système. Seul un effondrement (euro, UE, pétrole ou autre) apportera un changement de politique.
2
Un Colibri
il y a 2 ans
Un grand MERCI à Mediapart de nous offrir des reportages aussi intéressants !! :)
6
Super Elliott
il y a 6 mois
4 expert tous d'accord pour changer de model ! Aujourd’hui en 2018 heureusement on a suivie leur conseils et on a voter le renouvellement OUF !
2
Pat Barabas
il y a 7 mois
Moins de 10.000 vues !!! Ce monde mérite la catastrophe qui va lui tomber sur la gueule :-)
3
José LLopis
il y a 5 mois
Super infos, comme d’habitude. Petite question, est-ce que l’éclairage des lampes d’arrière plan, sont en LED, ou à filament ?
Commencez par montrer l’exemple. Charité bien ordonnée...
1
Benoit Mangin
il y a 5 mois
Pourquoi faire suer Bihouix pour "dé-spécialiser" ? C'est de la CENSURE. Sauf à "dé-spécialiser" parce qu'on considère que l'auditeur, en tant que clampin ou bouseux moyen, n'est pas en mesure de comprendre ??? Est-ce qu'il y a de ça chez vous, à Mediapart ?
1
G D
il y a 2 ans
Je n'ai pas encore vu les 3 vidéos, mais quelque chose m'échappe : cette soirée était bien un 25 novembre 2015 à Paris ? Je veux bien que Mediapart mette un peu de chauffage chez lui mais au point de pouvoir rester un bon moment sans bouger sur une chaise en étant en t-shirt ou sans manches.... Y a quelque chose qui m'échappe...
2
Charles-Edouard Lecomte
il y a 1 an
Le problème, c'est que personne n'a intérêt (au moins dans les pays industrialisés) à changer, ni les riches, ni les pauvres.
Actuellement, la consommation d'énergie, c'est pour moitié du chauffage. Le reste, c'est le transport, de la consommation de biens plus ou moins utile. Pour diminuer notre consommation, c'est renoncer à un certain confort (chauffer à 15°C permet de diviser par 4 la consommation du chauffage par rapport à 22°C), mais aussi moins se déplacer, moins consommer.
Bien sûr, rien n'interdit de diminuer notre consommation de façon intelligente (partager, réparer, moins gaspiller, éviter les biens inutiles), mais ça ne suffira pas.
2
GuitarsMatrix
il y a 2 jours
Les commentaires de Yves Marignac sont intéressants mais ça reste encore très utopique.
Ne serait ce que dans le fossé qu'il y a entre l'urgence qui est devant nous et qui se heurte à une mentalité toujours plus consumériste.
Il parle de développer l'accès à l'énergie pour les pays sous développés, chose qui doit se faire en parallèle de plus de sobriété dans les pays du nord...
c'est bien joli mais nous sommes déjà en 2018 et les consensus humains et les changements de mentalités prennent trop de temps.
Souvenez-vous de Bush père qui disait il y a déjà 25 ans: "le train de vie des américains n'est pas négociable"
Cette phrase résume beaucoup de chose et il avait malheureusement raison.
25 ans après, est ce que les mentalités ont changé ? la réponse est non.
En europe on ne fait pas beaucoup mieux, il n'y a qu'à voir tous les projets de développement du charbon en cours en Allemagne!
alors imaginer que nous pourrions évoluer sur la question d'ici 2050 est tout à fait utopique.
Nous allons évoluer, certes, mais ça ne sera pas par la concertation et l'éveil de tous partout, ça sera plutôt par la force des choses et contre le gré de la majorité avec un timing déjà hors limite et des conséquences dramatiques pour beaucoup au cours de ce siècle.
migrationcoincoin
il y a 1 jour
Je regarde cette emission de mon ordinateur portable en mangeant du quinoa avec des graines de goji bio
permavillage
il y a 3 semaines
Toujours un grand bonheur d'entendre Monsieur Bihouix tant il est lucide comparé aux discours naïfs et rêveurs de celles et ceux qui pensent encore pouvoir "changer" le monde mais qui ne prennent jamais en compte le pétrole "caché", c'est-à-dire celui qui est nécessaire à la fabrication de tout objet, en tant que matière première et pour l'extraction de ses minerais, métaux et métalloïdes.
...
Transcription :
...
Quitte à changer, autant le faire franchement => adaptation radicale de nos modes de vie
...
c'est pas une question technique. C'est d'abord une question sociale et de choix de société... au coeur des travaux de Temoti Michel livre "carbon democracy" paru ya 3 ou 4 ans aux éditions la découverte ??? VÉRIF ACT
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Deep Green Resistance France - Le Partage
Une vidéo créée à partir d'un texte de Derrick Jensen, à lire ici en français:
http://partage-le.com/2015/03/oubliez-les-douches-courtes-derrick-jensen/
Catégorie People et blogs 59 commentaires
Extraits du texte :
"
Qui aurait été assez insensé pour croire que le recyclage aurait pu arrêter Hitler, que le compostage aurait pu mettre fin à l’esclavage ou nous faire passer aux journées de huit heures, que couper du bois et aller chercher de l’eau au puits aurait pu sortir le peuple russe des prisons du tsar, que danser nus autour d’un feu aurait pu nous aider à instaurer la loi sur le droit de vote de 1957 ou les lois des droits civiques de 1964 ? Alors pourquoi, maintenant que la planète entière est en jeu, tant de gens se retranchent-ils derrière ces « solutions » tout à fait personnelles ?
Une partie du problème vient de ce que nous avons été victimes d’une campagne de désorientation systématique. La culture de la consommation et la mentalité capitaliste nous ont appris à prendre nos actes de consommation personnelle (ou d’illumination) pour une résistance politique organisée. « Une vérité qui dérange » a participé à exposer le problème du réchauffement climatique. Mais avez-vous remarqué que toutes les solutions présentées ont à voir avec la consommation personnelle – changer nos ampoules, gonfler nos pneus, utiliser deux fois moins nos voitures – et n’ont rien à voir avec le rôle des entreprises, ou l’arrêt de la croissance économique qui détruit la planète ? Même si chaque individu aux États-Unis faisait tout ce que le film propose, les émissions de carbone ne baisseraient que de 22%. Le consensus scientifique stipule pourtant que ces émissions doivent être réduites d’au moins 75%.
...
Le changement personnel n’est pas égal au changement social.
...
Si nous choisissons la solution « alternative » qui consiste à vivre plus simplement et donc à causer moins de dommages, mais qui ne consiste pas à empêcher l’économie industrielle de tuer la planète, nous pouvons penser, à court terme, que nous gagnons, parce que nous nous sentons purs et que nous n’avons pas eu à abandonner notre empathie (juste assez pour justifier le fait de ne pas empêcher ces horreurs) mais, encore une fois, nous sommes perdants, puisque la civilisation industrielle détruit toujours la planète, ce qui signifie que tout le monde est perdant.
La troisième option, agir délibérément pour stopper l’économie industrielle, est très effrayante pour un certain nombre de raisons, notamment, mais pas seulement, parce que nous perdrions ces luxes (comme l’électricité) auxquels nous sommes habitués, ou parce que ceux qui sont au pouvoir pourraient essayer de nous tuer si nous entravions sérieusement leur capacité d’exploiter le monde — rien de tout ça ne change le fait que cela vaut toujours mieux qu’une planète morte.
...
Le second problème – et il est important, lui aussi – c’est que cela incite à injustement blâmer l’individu (et particulièrement les individus les moins puissants) au lieu de ceux qui exercent effectivement le pouvoir dans ce système et pour ce système. Kirkpatrick Sale, encore : « Le sentiment de culpabilité individualiste du tout-ce-que-tu-pourrais-faire-pour-sauver-la-planète est un mythe. Nous, en tant qu’individus, ne créons pas les crises, et nous ne pouvons pas les résoudre. »
Le troisième problème c’est que cela implique une redéfinition capitaliste de ce que nous sommes, de citoyens à consommateurs. En acceptant cette redéfinition, nous restreignons nos possibilités de résistance à consommer ou ne pas consommer. Les citoyens ont un panel bien plus large de possibilités de résistance, comme voter ou ne pas voter, se présenter aux élections, distribuer des tracts d’information, boycotter, organiser, faire pression, protester et, quand un gouvernement en arrive à détruire la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur, nous avons le droit de l’altérer ou de l’abolir.
Le quatrième problème, c’est que l’aboutissement de cette logique de vie simple en tant qu’acte politique est un suicide. Si chaque action interne à l’économie industrielle est destructrice, et si nous voulons mettre un terme à cette destruction, et si nous ne voulons (ou ne pouvons) pas remettre en question (plus ou moins détruire) toute l’infrastructure morale, économique et physique qui fait que chaque action interne à l’économie industrielle est destructrice, alors nous en viendrons aisément à croire que nous causerions beaucoup moins de dégâts si nous étions morts.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a d’autres options. Nous pouvons suivre l’exemple d’activistes courageux qui ont vécu aux époques difficiles que j’ai mentionnées — l’Allemagne nazie, la Russie tsariste, les États-Unis d’avant la Guerre de Sécession — qui ont fait bien plus qu’exhiber une certaine forme de pureté morale ; ils se sont activement opposés aux injustices qui les entouraient. Nous pouvons suivre l’exemple de ceux qui nous rappellent que le rôle d’un activiste n’est pas de naviguer dans les méandres des systèmes d’oppression avec autant d’intégrité que possible, mais bien d’affronter et de faire tomber ces systèmes.
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Derrick Jensen (né le 19 décembre 1960) est un écrivain et activiste écologique américain, partisan du sabotage environnemental, vivant en Californie.
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Il est un des membres fondateurs de Deep Green Resistance résistance verte profonde)