00999001110785 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - 170 - ETH
=>
- lire
- i (trouver le lien chez l'éditeur ou critiques)
- valoriser ?
ACT
00999000553076 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - 170 - ETH
=>
- lire
- i (trouver le lien chez l'éditeur ou critiques)
- valoriser ?
ACT
00999000856461 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - 658.4 - CON
=>
- lire
- i (trouver le lien chez l'éditeur ou critiques)
- valoriser ?
ACT
Vous craignez le réchauffement climatique ? Les vagues de chaleur à répétition, les sécheresses interminables, la fonte de la banquise ? « Vous avez tort ! Le changement climatique c’est 1 % de pouvoir d’achat en moins dans un siècle, alors que le marché le multipliera par sept : ayez confiance ! » C’est du moins ce que disent les économistes.
Antonin Pottier dévoile les présupposés de ce discours économique : marchés parfaits qui orientent les investissements, individus qui optimisent leurs décisions dans un univers complètement connu, nature infiniment généreuse. Cette vision du monde est logée au cœur des modèles et des méthodes des économistes. Elle déforme la réalité et fait prendre des décisions surprenantes, comme celle de créer un marché mondial du carbone pour sauver le climat. Elle aboutit surtout à entraver toute action effective contre le changement climatique.
Bref, l’avenir de la planète est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux économistes !
Antonin Pottier, ancien élève de l’École normale supérieure, est chercheur au Cerna, École des mines de Paris. Ses travaux portent sur les aspects socio-économiques du changement climatique et l’intégration de l’environnement dans la discipline économique.
Préface de Gaël Giraud, économiste en chef de l'Agence française de développement, directeur de recherche au CNRS, directeur de la chaire Énergie et prospérité.
Clés: Essais Anthropocène
Date de parution 08/09/2016
La presse a aimé
L'amour des livres
"Un essai percutant pour ouvrir les yeux et consommer autrement."
Stéphane Foucart Le Monde
"Un essai remarquable."
Quelques sujets traités dans le désordre :
marché des droits à polluer p270, sociologie des économistes, l'anthropologue David Graeber (utopie bureaucratique)->loi d'airain du libéralisme (toute réforme qui a pour but de promouvoir les forces du marché résultera d'un accroissement de la pression bureaucratique et du nombre d'employés de bureau en charge de la faire appliquer. La bureaucratisation totale nous plonge dans une sorte de complicité/loyauté schizophrène,), il existe des ALTERNATIVES(p 18), il existe des INSTITUTIONS INTERNATIONALES dont AFD qui ont compris que leur responsabilité citoyenne=>tout faire pour éviter l'effondrement programmé du Sud et le déclin du Nord, climat et développement vont de pair,
Et parmi les références citées :
- xx : 36. Pauline Huet, "Émergence et structuration de l'économie des changements climatiques (1975-2013). Analyse socio-historique d'un nouveau domaine de recherche", thèse de doctorat, Montréal, Paris, université de Montréal-EHESS, 2015. Ce travail de profondeur contient de nombreuses informations sur le parcours institutionnel des chercheurs, leur position dans le champ scientifique et les relations qu'ils entretiennent.
Vidéo de présentation du livre à l'AFD :
https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?VPJrAA
ndlr :
- emprunt à lalpha : 00999001208704 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - CLIMAT
- si le but de cet ouvrage était de "faire revenir l'économiste sur terre" en 2016, il faut reconnaître que 2 ans après, c'est raté :-(
La tentative d'alliance de tous les citoyens du monde est donc PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE => PRENDRE LE PARTI DE L'ANTHROPOCÈNE ACT
Quatrième de couverture
L'irresponsabilité est au coeur de tous les débats et les vagues d'attentats meutriers qui endeuillent l'Europe font surgir l'urgence de fonder une responsabilité authentique, susceptible de donner les condamnations, faute de quoi il serait hypocrite de se plaindre du taux de récidive comme du sentiment grandissant d'impunité.
Assumer les sources religieuses de la responsabilité, éclaircir les polémiques contemporaines sur l'amour et le mariage, sur l'écologie, l'éducation, comprendre les insuffisances idéologiques actuelles pour retrouver le sens du pardon, la noblesse perdue du respect et de la dignité, tels sont les pistes proposées par André Guigot, pour qui l'espoir renaîtra par l'esprit de responsabilité.
Accessible par son style vivant, et exigieant sur le fond, cet essai engagé bouscule les préjugés et donne de quoi penser et résister.
André Guigot est professeur à Nantes et essayiste. Il est l'auteur du très remarqué Pour en finir avec le "bonheur" , mais aussi de Qui pense quoi ? (Bayard), Sartre, liberté et histoire (Vrin) et du Petit dictionnaire de l'amour (Milan). Il anime de nombreux débats et conférences. Ses travaux portent sur la philosophie contemporaine, le renouveau du spiritualisme et les exigences d'une éthique propre à notre temps.
Table des matières
Introduction
L'esprit de la responsabilité .............. p7
I Les sources religieuses de la responsabilité .................... p31
La responsa juive et la responsabilité
La responsabilité radicalisée : Levinas et l'expérience de l'infini dans le visage ... p42
La radicalisation de laresponsabilité
La valeur axiologique de la vulnérabilité et l'importance du "temps qui passe" en morale
Le face-à-face comme résolution du problème de l'altérité par Levinas .... p55
Du point de vue chrétien, la signification traditionnelle du "péché" dans la Bible ..... p59
Saint-françois - Saint-Augustin ............ p 62
L'ancrage augustinien :
une "phénoménologie" extraordinaire de l'esprit de responsabilité........ p 65
La lucidité de la prière
Les deux "moi" et la responsabilité
Ricoeur et l'éthique protestante...
Voir la fin à http://www.exultet.net/eshop/media/ebooks_samples/L000930-01s.pdf
Critique
- https://rcf.fr/spiritualite/la-spiritualite-pour-faire-de-nous-des-individus-responsables
"Il faut en finir avec une vision infantilisante de l'être humain"
la responsabilité qu'il faut éprouver
Qu'est-ce que la responsabilité? Un individu responsable, est doté d'une "conscience de soi", d'"empathie", d'une "capacité à se projeter dans l'avenir", et de la "mémoire de ses propres actes", selon les mots du philosophe, qui insiste donc sur la dimension intérieure, voire intime, du sens des responsabilités. Il parle de "responsabilité authentique". Or, la Justice aujourd'hui pose un verdict "extérieur" à celui qui est jugé, qui n'intériorise pas le sens de sa faute. "Par quel miracle est-ce qu'on attend ou une rédemption, ou un pardon, ou une renaissance quelconque, ou un dépassement du mal?"
- http://www.franceloisirs.com/essais/pour-en-finir-avec-l-irresponsabilite-9782220077666.html
Sans un retour à l'ancrage spirituel et existentiel de la responsabilité, le cynisme et l'utilitarisme continueront à dominer une société devenue faible à force de céder sur l'essentiel. Il est devenu urgent d'inventer de quoi échapper à cette culture de l'excuse dont nous mesurons les effets catastrophiques, mais également à l'obsession de la performance sécuritaire à court terme. Cet essai à la fois précis et engagé remonte à la source même de la " responsabilité" pour établir ses conditions, éclairer sur les limites des modèles actuels et proposer des solutions. Le sens de la responsabilité doit redevenir une priorité pour tous les défenseurs d'une République aujourd'hui menacée. L'espoir renaîtra par le courage de la lucidité, de la conviction et de l'action.
ndlr :
- emprunt à lalpha : 00999001199515 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - 170 - ETH
...
Dans son livre, notre invité se demande même si ce désastre qui détruit notre planète n’est pas aussi considérable qu’une guerre mondiale, et s’il n’est pas temps d’entrer en résistance contre les responsables de ce désastre écologique et humain.
À lire
sciences
Extinction des espèces (y compris humaine) : le bilan alarmant de Cyril Dion
L’une de ses solutions : en finir avec une écologie culpabilisante et punitive, et imposer un nouveau récit, susceptible de faire rêver. Son ambition ? Forger un un idéal aussi puissant que la société de consommation, après la seconde mondiale…
Ali Rebeihi reçoit Cyril Dion, cofondateur du mouvement Colibri, réalisateur de Demain et auteur du Petit manuel de résistance contemporaine Ed.Actes Sud
Matériaux
L’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme ?
Entretien avec Armel Campagne pour "Le Capitalocène" (éd. Divergences)
20 janvier 2018
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
Dans le vacarme et l’urgence qui entourent la question écologique, il s’agit pour bien agir de bien distinguer la cause de nos problèmes, afin d’identifier des cibles logiques. Armel Campagne, un jeune historien, vient justement de faire paraître ses recherches sur le Capitalocène, aux éditions Divergences. L’idée est simple : le dérèglement climatique, dû aux pollutions émises par l’extraction et la consommation d’énergies fossiles, n’est pas séparable de l’émergence d’un régime social et économique particulier, le capitalisme. Historiquement, le lien saute aux yeux : le dérèglement climatique comme le capitalisme apparaissent aux 18-19ème siècles, à partir de la révolution industrielle anglaise. Après avoir lu cet excellent bouquin, nous avons donc souhaité rencontrer Armel Campagne, qui a très aimablement accepté, pour creuser avec lui cette question cruciale : l’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme1 ?
Le Capitalocène, par Armel Campagne, éd. Divergences
[Note : Pour nous comme pour Armel Campagne ou Andreas Malm, le terme « capitalocène » est bien plus approprié que le vague « anthropocène », qui a le défaut majeur de faire de la nature humaine (anthropos) le sujet de l’histoire, alors que vraisemblablement « l’homme » a existé avant d’avoir son ère géologique à lui. Par contre, une certaine configuration des rapports humains, le capitalisme, c’est-à-dire le mode de production et de socialisation qui naît non du fait de « l’homme », mais de certains hommes (Anglais, riches) à une certaine époque (XVIIIe), semble beaucoup plus indiqué comme origine des bouleversements climatiques, géologiques et biologiques les plus importants que nous vivons depuis 200 ans2. Les explications dans la suite de l’entretien.]
Entretien avec Jean Vioulac, autour de la technique, du capitalisme et de la cybernétique
S’il y a une force de la philosophie, c’est qu’elle refuse les vulgates qui tentent de définir opportunément le monde. Cette force nous en avons besoin plus que jamais face au baratin latent sur la « nécessité » de s’adapter au marché, l’impossibilité de mener une politique révolutionnaire, les bienfaits de la technologie ; ce bref soupir qui résume notre époque à un triste « c’est comme ça, faites avec ».
Un apport critique permet de dynamiter les platitudes, de souligner l’importance souvent dramatique des changements contemporains, notamment en les inscrivant dans une histoire du rapport des hommes à leur monde. Celui du philosophe Jean Vioulac s’inscrit dans cette perspective et s’attache à montrer les spécificités de nouvelles formes d’aliénation propres au dispositif capitaliste. Et qu’on ne l’oublie pas : expliciter ce à quoi engage la forme du système dans lequel on vit, c’est aussi ouvrir des perspectives sur d’autres mondes.
Nous avons interrogé Jean Vioulac à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Approche de la criticité (PUF, 2018).
...
Le schizophrène est celui qui est déconnecté de sa vie concrète, donc du rapport concret aux autres, et qui est directement connecté à l’idéalité, et c’est pourquoi il est seul, au sens de la solitude monadique et atomistique. Par sa connexion immédiate au dispositif, il peut être déterminé par le code, le spectacle, le prix, sans plus jamais passer par la médiation d’autrui. C’est un processus d’atomisation sociale qui est une modalité de socialisation propre au Capital, c’est pourquoi il y a totalitarisme : chaque individu va pouvoir être commandé totalement par l’idéalité sans médiation. La solitude atomistique est directement liée à la cybernétique, le capitalisme est totalitaire justement pour cela. Hayek ne démontre rien d’autre : justement, que chaque individu va pouvoir être déterminé par le prix donc par le code, sans médiation sociale de quoi que ce soit.
Médias & Médiations est la marque éditoriale d'une maison d'édition indépendante fondée par Catherine GUY, journaliste et médiatrice.
Médias & Médiations propose des ouvrages de référence sur la médiation, accessibles à tous, et contribue ainsi à diffuser l'esprit et les pratiques de la médiation dans tous les domaines où elle s'exerce.
Catherine GUY
Tél 06 25 49 10 47
contact@medias-mediations.fr
Librairiesindependantes.com : tous vos livres sont en librairie !
Cherchez le livre de votre choix parmi plus de 4 millions d’ouvrages en stock
Trouvez-le dans la librairie la plus proche de chez vous (700 librairies affiliées en France)
Réservez ou achetez votre livre en un clic
Contacts & mentions Légales
SLF - Syndicat de la librairie française
Hôtel de Massa, 38 rue du Faubourg-St-Jacques, 75014 Paris
Tél. : 01 53 62 23 10
Mél : contact@syndicat-librairie.fr
Responsable du site : Guillaume Husson
Hébergement OVH
Les professionnels du livre heureux d'avoir eu la peau d'Amazon – un peu - Nicolas Gary - 26.01.2017
Lecture numérique - Législation - commission européenne Amazon - contrats vente ebooks Amazon - accord amende Europe ebooks
La firme américaine a annoncé son intention de signer un accord avec la Commission européenne. Pour éviter une amende qui peut avoisiner les 10 % de son chiffre d’affaires, Amazon préfère reculer. Moralité, ses contrats seront revus, pour supprimer des clauses contraires aux règles sur la concurrence. Vivats et bravos de rigueur.
Source : https://www.zotero.org/herv_le_crosnier/items/itemkey/JTIBVJMW
source : https://www.zotero.org/herv_le_crosnier/items/itemkey/JJX8QUQA
L'IDPF, pour International Digital Publishing Forum, se charge de promouvoir et de développer le format standard du livre numérique, l'EPUB. Et il se trouve que ce dernier a toujours été très proche du web, aussi bien au niveau du design que de la technique. L'IDPF a donc prévu d'intégrer le W3C, le World Wide Web Consortium, l'organisme de standardisation du web. Mais certains membres de l'IDPF sont circonspects...
...
brevet RAND, pour Reasonable and Non-Discriminatory
...
Bill McCoy revient sur les accusations relatives à la propriété intellectuelle : les apports au format EPUB des membres de l'IDPF étaient placés, au sein de l'IDPF, sous un brevet RAND, pour Reasonable and Non-Discriminatory, qui accorde au détenteur des droits de propriété intellectuelle, mais l'invite à accorder des licences pour un montant juste et non prohibitif. Il y a deux ans, rappelle Bill McCoy, l'IDPF avait démarré les procédures pour que ce système soit abandonné au profit d'une absence de droits sur les contributions, « pour que l'EPUB reste gratuit et ouvert ».
Le directeur exécutif précise que l'autorisation des membres accorde « une licence non exclusive » au W3C : ils conservent donc leurs droits sur les contributions, sauf si leur utilisation est indispensable aux développements futurs du format.
Bill McCoy évoque également sur le processus qui a mené au rapprochement entre W3C et IDPF, qui lui semble tout à fait démocratique.