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Parce que pour changer nos actes, il faut changer de discours
George Marshall a montré également que les histoires sont fondamentales pour le fonctionnement cognitif : les récits permettent au cerveau émotionnel de donner du sens aux informations recueilles par les cerveau rationnel. Et pour toute action, il faut que les deux s'accordent…
si je vous fais peur, vous allez chercher des confirmations scientifiques dans votre cerveau rationnel avant d'agir de quelque façon.
si je vous donne des éléments scientifiques seuls, vous n'allez pas agir parce que votre cerveau émotionnel (qui est celui qui nous meut) ne va pas se déclencher.
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Il est essentiel et urgent, pour les écologistes, de changer de discours pour se faire entendre : mobiliser les gens autours d'histoires qui font rêver, proposer une vision du futur qui nous embarque ("c'est ce que font les politiques !" souligne Cyril Dion). Susciter de la créativité, de l'enthousiasme, une envie d'agir... plutôt que du déni.
On a besoin de remporter une bataille culturelle d'abord.
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La modernité occidentale s’enferre dans la croyance que la culture pourra exploiter la nature pour « progresser » indéfiniment. Mais on peut changer de cours, selon Alessandro Pignocchi, qui inaugure le partenariat de Reporterre avec les Chronique terrestres : les Zad sont des « laboratoires » où les « relations avec les plantes et les animaux » sont « davantage vécues comme des interactions sociales que comme l’utilisation de ressources ».
Alors que le champ intellectuel minore les enjeux écologiques, que les médias généralistes les traitent le plus souvent comme seuls enjeux de gestion ou par le prisme des comportements individuels, les Chroniques terrestres visent à redonner une terre à la pensée et des pensées à notre situation planétaire. Nous écrire : contact@terrestres.org
Alessandro Pichocchi est chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art, illustrateur et auteur de bandes dessinées. Il vient de publier Cosmologie du futur.
ndlr : zad pour moi est une dualité :
- zone à défendre
- zone à développer
voir billet qui l'a fait émerger : https://wp.me/p7HNdj-2x
voir aussi TdM notamment sur la relation entre dualité et conflit ACT
Classé « fou » en 1923 par le Dr Prinzhorn, « brut » en 1945 par Dubuffet, « outsider » par Lucienne Peiry, « singulier » lors d’un salon en 1978, « modeste » par Hervé Di Rosa, « naïf » comme le Douanier-Rousseau voire « populaire » comme le facteur Cheval, l’art hors normes des créateurs préservés de tout conditionnement artistique, autodidactes ou internés d’hôpitaux psychiatriques forme un paysage composite difficile à typologiser. Stigmatisé par les nazis comme dégénéré, longtemps ignoré par l’establishment culturel, cet art irrécupérable, qu’il soit d’inspiration socialement marginale (Cheval ou Chaissac), médiumnique (Crépin ou Lesage) ou psychopathologique (Wölfli, Aloïse, Darger, Walla…), rencontre aujourd’hui un public de plus en plus large. Signe d’un temps où l’art contemporain s’essouffle souvent dans son surcodage, aussi transparent et bling bling qu’un crâne de diamants, les institutions lorgnent de plus en plus vers lui. Avec le musée de Lausanne pour Mecque, la Halle Saint-Pierre à Paris pour préfecture, les marges de l’art sont aujourd’hui de sortie à Lyon avec la BHN.
La vie et la beauté ne sont pas raisonnables
L’art brut n’est donc pas en premier lieu une remise en cause esthétique et psychanalytique, mais bien plutôt sociologique, politique et anthropologique.
Marc Uhry
Rédigé par Marco3 avril 2018 Chroniques zébrées, Expos, Théâtre & Danse, Non classé
Conférence-débat dans le cadre des rencontres de la médiations
du Lorraine Réseau Art contemporain (LoRA)
vendredi 19 mai 2017 9h30
à la Maison de la Culture et des Loisirs, 36 rue Saint-Marcel-57000 Metz
MATINÉE
Réservation conseillée (contact@lora.fr/ 06 43 83 65 50)
Hugues Bazin – chercheur indépendant en sciences sociales, fondateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
« Tiers espace dans la médiation de la forme et de l’œuvre entre éducation populaire et action culturelle. Quel est le rapport entre culture et art dans une démarche d’émancipation et de transformation ? Quels sont les espaces où s’articulent action culturelle et éducation populaire ? »
=>
intégrer dans les recherches TdM ACT
Résumé
Cet article s’intéresse à la « médiation scientifique » considérée comme catégorie. Il s’attache à en restituer l’émergence au cours des deux dernières décennies du xxe siècle en France dans le double contexte de la montée en puissance des médiations de tous ordres, d’une part, et des constantes tentatives de remplacement du mot « vulgarisation ». Il montre les liens forts qui existent entre la promotion de cette nouvelle appellation et la professionnalisation croissante des institutions culturelles (scientifiques ou non).
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Entrées d’index
Mots-clés :
vulgarisation scientifique, médiation, médiation scientifique, professionnalisation, soft-law
Keywords :
popularization of science, public understanding of science, public engagement with science, professionalization, soft law
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Plan
Hériter d’un problème
Détour onomastique : signaler et cacher
La médiation culturelle : œuvrer à la professionnalisation
Rompre avec l’ancien, signaler le moderne
L’important c’est de participer ou playing the notes but missing the music
ndlr :
- pas daté ?
- creuser, questionner
ACT
Nous nous sommes retrouvés
Pour une Éducation Populaire renouvelée
« Des envies, des volontés et des expériences existent,
regroupons-nous pour agir et peser »
Réseau d'éducation populaire au Libre. Nous souhaitons faire le trait d'union entre le monde du Libre (logiciel, culturel, matériel, etc...) et le grand public par le biais d'une galaxie de projets à découvrir sur ce site