Sept associations ont saisi les autorités de protection des données pour dénoncer les pratiques de Google en matière de géolocalisation. Elles se basent sur une enquête norvégienne pointant les stratagèmes de l'entreprise pour forcer l'activation de cette option.
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Au départ de cette manœuvre se trouve une enquête conduite par Forbrukerrådet, une association norvégienne.
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« Le rapport montre que Google collecte les données de localisation des utilisateurs », détaille le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), dont est membre l’organisation nordique. Or, Google « utilise diverses astuces et pratiques pour s’assurer que les utilisateurs aient ces fonctionnalités activités, mais sans leur donner d’indications claires sur ce que cela implique effectivement ».
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Consentement impropre... pas du tout conformes aux dispositions du RGPD
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Clés :
Europe Géolocalisation Google RGPD Vie privée
La nouvelle norme internationale sur les carburants maritimes est l’un des plus grands défis jamais affrontés par l’industrie pétrolière. Les raffineries ne sont pas prêtes à fournir les quantités voulues de carburant à faible teneur en soufre et ne savent pas que faire des quantités croissantes de brut fortement soufré qui arrive sur le marché. En fait, le carburant diesel pourrait venir à manquer, avec d’importantes répercussions sur les prix de toute la chaîne des produits pétroliers, y compris l’essence. Portrait d’une crise annoncée.
ndlr :
- n'est-ce pas une occasion rêvée de plus pour pousser à accélérer la sortie des énergies fossiles ? ACT
Demander aux propriétaires de véhicules particuliers de s’acquitter d’un impôt dépendant de la puissance de leur véhicule (ou de caractéristiques équivalentes: poids, dimensions, …etc) et de la capacité à se passer de voiture dans leur commune (mesurée par exemple par la part des trajets effectués en voiture sur l’ensemble des trajets de ses habitants, une donnée que peuvent parfaitement fournir les administrations en charge de la mobilité) serait donc à la fois pertinent d’un point de vue écologique et juste d’un point de vue social. En effet, dans ces 2 cas, la contribution du propriétaire à la pollution est corrélée à sa capacité de basculer sur des solutions plus écologiques.
Concrètement, on pourrait donc imaginer que:
Le propriétaire d’une petite citadine à Bergerac ne paie pas d’IFM.
Le propriétaire d’un gros SUV à Paris (mais aussi à Bergerac) doive s’acquitter d’un IFM de plusieurs centaines d’euros par an.
Certains remarqueront qu’il existe déjà un malus écologique à l’achat (pour des véhicules émettant plus de 120g de CO2/km) et même un malus annuel (pour ceux émettant plus de 190g). Problème: les montants en question sont très peu dissuasifs (sauf peut-être pour un véhicule extrême type Hummer). Par ailleurs, ils ne concernent qu’une minorité de véhicules.
L’IFM serait donc une version annuelle du malus écologique actuel en plus musclé et plus fin. Il épargnerait les plus modestes qui ont absolument besoin de leur véhicule pour vivre mais inciterait tous les autres à hauteur de l’effort qu’ils peuvent facilement fournir (soit parce qu’ils disposent d’un véhicule puissant, soit parce qu’ils vivent à côté de nombreux transports en commun, soit les deux).
Le parc automobile étant constitué de 32 millions de véhicules, quelques rapides calculs de coin de table permettent d’affirmer que le montant collecté par un tel impôt serait d’ailleurs équivalent aux 3 milliards d’euros programmés actuellement au titre de la taxe carbone pour le budget 2019. Il pourrait donc parfaitement le remplacer.
Écologique, juste, efficace, rémunérateur, l’Impôt sur la Fortune Motorisée pourrait donc aider les gilets jaunes à faire bouger le gouvernement.
Mais pour cela, il faudra que Jacline Mouraud accepte de renoncer à son imposant 4x4…
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ndlr :
- le nom est-il bien choisi avec le mot fortune ? ACT
Non répertoriée
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Transcription :
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crise des médiations politiques , syndicales, ...
A Rochefort, le 24 novembre 2018. Xavier Leoty/AFP
( Adresse électronique Twitter 11 Facebook 212 Linkedin)
La « désintermédiation » est un sujet central depuis les années 1980, notamment à la faveur de la généralisation d’Internet. Les marchés financiers d’abord, puis le commerce, les médias et tous les secteurs d’activité ont subi, voulu, anticipé, voire provoqué cette désintermédiation. Internet devenant, du même coup, le sésame permettant une rencontre directe entre demande et offre.
Cette société devenue « uberisée » sait parfaitement se passer de relais, de médiateurs, d’intermédiaires. Le consommateur l’a bien compris, suivi très rapidement par le citoyen. La sphère du politique n’a, en effet, pas échappé à cette négation des intermédiaires.
Désintermédiation et empowerment
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La verticalité en marche
On aurait pu croire que cette sorte de modernité individuelle nous amènerait vers plus de démocratie mature, douce, participative et délibérative. Cela pouvait apparaître comme allant dans le sens de l’Histoire. Ainsi Les Républicains, au nom de la démocratie interne, adoptèrent le principe de primaires.
Mais, finalement, sans primaire ni parti, c’est autour d’une forme de fascination charismatique que Macron fut élu. Adieu les légitimités rationnelles légales (Max Weber : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme), le retour des affects a sonné et, face à ces passions politiques, des colères sociales grondent.
Le retour des affects, et avec eux celui de la verticalité du pouvoir suprême. Ce Président aime à être dans cette posture depuis la mise en scène de lui-même dans la cour du Louvre jusqu’à son itinérance mémorielle. Il a décidé que le peuple aimait son côté romanesque et qu’il lui fallait des transcendances :
« J’assume totalement la “verticalité” du pouvoir… L’enjeu, c’est de retrouver la possibilité de construire, en assumant la part parfois univoque, unilatérale de toute décision ».
Des prises de décisions qui demandent, parfois, de négliger les corps intermédiaires.
On peut dire, en définitive, qu’Emmanuel Macron a construit l’édifice d’un pouvoir vertical adossé à une architecture numérique d’« individus-masse invités à se transformer en autoentrepreneurs d’eux-mêmes. »
Un mouvement social à portée de clic
Les gilets jaunes, en bons autoentrepreneurs, agissent sans centrale mais avec Facebook. Et ils agissent ! Ils apparaissent comme un mouvement social à portée de clic, tout comme le mouvement politique dont Macron a été à l’initiative.
Internet crée des porte-paroles jaunes, mais pas de leader. Loin de la manifestation de jadis très organisée et orchestrée, nous sommes aujourd’hui face à un mouvement social pluriel, hétérogène, protéiforme.
Ce mouvement, bien sûr, répond à une forme d’horizontalité, mais cela ne garantit pas pour autant une avancée sereine vers une démocratie plus délibérative et participative. Ce mouvement rejette clairement les intermédiaires, leur éventuelle fonction tribunitienne, et entend rester dans un affrontement direct avec le pouvoir.
Les gilets jaunes ne désignent d’ailleurs quasiment qu’un coupable : Macron lui-même. La personnification du politique est à son faîte. Les gilets jaunes tentent, samedi 17, de rejoindre l’Élysée. Le 24 novembre, les abords du palais sont toujours convoités. La légitimité du Président mise en cause, sa démission scandée dans les rues. La démocratie directe continue son chemin.
Macron a demandé à l’individu d’être « réflexif » et de comprendre l’empowerment, notamment au travers de cette phrase devenue célèbre : « Je traverse la rue et je vous trouve un travail ». Dont acte : l’individu prend à son compte cette injonction à l’empowerment et traverse la rue, mais cette fois avec un gilet.
Démocratie directe, dérive populiste
De même Macron assume son populisme, les gilets prennent acte et assument, en miroir, leur propre populisme, rejettent les intermédiaires et dédaignent les élites traditionnelles ; surtout celles en place.
Les intermédiaires politiques sont pourtant peu ou prou des garanties démocratiques, des sortes de modérateurs face à une éventuelle démocratie directe, voire immédiate. Mais la polarisation de ce que nous voyons aujourd’hui entre un Jupiter aimant jouer des émotions et un individu submergé par les colères nous fait rentrer de plein fouet dans une démocratie plus que jamais immature, initiée par le Président lui-même….
Il n’est pas sûr que la République 3.0 ait beaucoup gagné en démocratie. Au contraire, il semble même qu’elle porte en elle les germes d’un certain populisme.
La violence dite « légitime » de l’État, la violence symbolique du Président qui s’autoproclame Jupiter, qualifie les Gaulois de « réfractaires », la douce violence des blocages des gilets jaunes, la violence de certains gilets devenus noirs ou rouges, la politique sans corps intermédiaire n’a pas beaucoup de leçons à donner aux organisations traditionnelles.
Le « monde d’avant » était tout au moins pétri de politique. Ce n’était déjà pas si mal. À lui, peut-être de reprendre la main et de proposer un (ré)enchantement afin que plus personne n’ait l’envie de le piétiner, de l’ignorer, de le contourner. Mais en est-il vraiment capable ?
Clés : démocratie médias Internet uberisation populisme Emmanuel Macron En marche médias sociaux
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À partir des traces géologiques d’une énorme vague qui aurait traversé le lac Léman au VIe siècle et submergé les murailles de Genève, une exploration étonnante des risques de tsunamis sur les lacs alpins.
Située dans l’actuel canton du Valais, en Suisse, la montagne du Tauredunum se serait effondrée en l'an 563, soulevant une vague si grande sur le Léman que celle-ci aurait submergé les murailles de Genève et serait entrée dans la ville. Consigné dans des chroniques de l'époque par deux évêques, cet événement incroyable attise, depuis le XIXe siècle, la curiosité des géologues et des archéologues. Mais alors qu’après des décennies de vaines recherches cette vieille histoire sombrait dans l’oubli, deux chercheuses de l’université de Genève ont découvert en 2010, dans les sédiments profonds du lac, une anomalie que seule l’hypothèse de la vague destructrice du Tauredunum pourrait expliquer.
Documentaire complet de Laurent Graenicher (Suisse/France, 2018, 52mn)
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Science et technologie
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transcription : dû à la lente érosion des montagnes
Corinne Morel Darleux est conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes pour le Parti de gauche. Elle écrit tous les mois pour Reporterre, divers blogs et tient une chronique mensuelle à Là-bas si j’y suis. Elle est notamment l’auteur de L’écologie, un combat pour l’émancipation (Bruno Leprince, 2009) et a coordonné la rédaction du manifeste des 18 thèses pour l’écosocialisme qui marque l’apparition du terme écosocialisme en France. Elle fait partie de ces nouveaux penseurs de l’écologie politique et c’est à ce titre que nous avons voulu l’interroger.
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d’autres ontologies, d’autres visions et manières d’être au monde, émergent ou réapparaissent : des mouvements, groupes, médias et réseaux alternatifs ; des ZAD au Rojava, dans les squats et les réseaux d’entraide, mais aussi dans les mouvements climat et les milieux universitaires, on réinvente l’autogestion, l’action directe ou le municipalisme libertaire. Un peu partout, des gens réfléchissent et expérimentent le dépassement du dualisme nature-culture, du capitalisme, de la foi en la technologie et du progrès infini qui ont jusqu’ici conditionné une grande partie de notre civilisation dite « thermo-industrielle ». On assiste il me semble à ce qui pourrait bien être un regain de l’anarchisme et au retour d’intellectuels, d’artistes, de scientifiques et d’universitaires engagés.
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la fiction est un médiateur assez intéressant par rapport à ce discours très anxiogène du changement climatique et de l’effondrement. Cela permet enfin de renouveler un discours politique qui manque d’originalité et a fait son temps. Ce n’est finalement rien d’autre que du « soft power » appliqué à l’intérêt général, une bataille culturelle pour repolitiser l’imaginaire et en changer les référents…
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L’écosocialisme reste un invariant, mais il a besoin de s’appuyer de nouveaux référents. Ceux qui conditionnent notre manière même de penser et d’être au monde sont aujourd’hui largement corsetés par l’injonction productiviste et consumériste. On est sans cesse bombardés de publicité, d’effets de mode, d’impératif de « réussite ». Comme si les normes sociales n’étaient pas assez pesantes. L’ère numérique et l’arrivée des réseaux sociaux ont développé une nouvelle uniformisation des désirs et des plaisirs. Je ne développerai pas, je suis déjà très longue… Toujours est-il qu’on a besoin, comme le disait Serge Latouche, de « décoloniser » notre imaginaire, ce qui implique d’abord de « désapprendre », se désaccoutumer de ces drogues dures du système que sont les énergies fossiles, le TINA (there is no alternative) ou la rentabilité du capital. Il s’agit de déconstruire notre système de pensée à la manière du pas de côté que font les personnages de l’An 01 de Gébé (« on arrête tout, on réfléchit, et ce n’est pas triste »). C’est une étape nécessaire pour se dessiller le regard et ainsi pouvoir, dans un second temps, reconstruire, avec de nouveaux mots, de nouveaux récits et figures, une vision plus adaptée au monde réel, et surtout au monde d’après tel qu’on aimerait le voir advenir.
Walter Benjamin faisait remarquer que déclin ne veut pas dire disparition. De même l’effondrement peut être une métamorphose.
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dans le manifeste politique de l’association Bizi, intitulé « Burujabe » – du basque Buru (tête, personnalité) et Jabe (maître, propriétaire). Bizi y parle de « cesser de nuire », c’est-à-dire de ne pas piétiner les conditions de vie des autres, de vivre à la hauteur de la capacité écologique, de cesser d’importer des matières pillées ou d’exporter nos déchets… Cette idée, tout comme le « refus de parvenir », s’inscrivent dans la lignée de la critique de la rivalité ostentatoire théorisée par l’économiste Thorstein Veblen par exemple. Mais elles permettent aussi d’hybrider dans mon esprit des réflexes de gauche anticapitaliste avec des notions d’inspiration plus libertaire, comme la « souveraineté individuelle » qui fait écho à la puissance d’agir de Spinoza, ou l’idée, sur laquelle je travaille beaucoup également en ce moment, de « dignité du présent ».
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Comme il existe une éthique de la révolution, une esthétique du chaos en art, il faut avant toute autre chose nous munir d’une éthique de l’effondrement. Sinon nous reproduirons les mêmes erreurs et toutes les souffrances subies par les opprimés, passées et à venir, l’auront été en vain.
Retranscription réalisée par Laetitia Labille et Marie-France Arnal.
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TAGS Corinne Morel Darleux Décroissance écologie ecosocialisme Parti de Gauche
ndlr :
- grande richesse intellectuelle...
- à rapprocher de "La condition anarchique - Rencontre avec Frédéric Lordon" ? ACT
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?8K6yNA - questionner, valoriser ACT
La précarité et le sentiment d’injustice fiscale semblent légitimer la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants. Mais l’urgence climatique vitale qui justifie ces taxes ne permet guère de lever le pied. Au contraire, elle nécessite d’amplifier largement les efforts. Alors qu’une partie au moins des mécontentements paraît nourrie du refus de changer les habitudes de vie, la mobilisation de l’imaginaire de « l’effort de guerre », régulièrement invoqué, aurait le double avantage d’accélérer la prise de conscience de la gravité de la situation et de permettre une mobilisation plus équitable de tous les acteurs.
INTÈGRE
https://www.youtube.com/watch?v=yDuJ9Gp6MbM
https://www.youtube.com/watch?v=DR100Z0fH-w
ndlr :
- excellent article
- mais l'injustice fiscale n'est-elle qu'un sentiment ? ACT
- comment intégrer la justice sociale, la justice fiscale dans la démarche plpdla ? ACT
12 570 vues - 953 - 13
Pendant ce temps-là à Londres...
Le mouvement "Extinction Rebellion" se mobilise face à l'inaction politique sur le climat.
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Actualités et politique
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Transcription :
Extinction ! Rébellion ! (Musique)
6000 personnes dans les rues de Londres, 82 arrestations, 5 ponts bloqués...
C'est le bilan de la manifestation "Extinction Rebllion" : une action de désobéissance civile contre l'inaction politique sur le climat.
Le climat a désespérément besoin de votre aide !
Whouah ! (applaudissements)
Nicolas Eliades - Activiste d'Extinction Rebellion
Le plan aujourd'hui est surtout de bloquer plusieurs ponts, ici, à Londres et de manifester pacifiquement pour attirer l'attention sur le fait que nous sommes proches de l'exctinction. Ça vous concerne, ça me concerne, ça concerne le monde.
Nous allons mourir ! Chaque jour, 60 espèces disparaissent. Vous pouvez regarder sur un moteur de recherche, c'est un fait.
Nous sommes sur la route menant à notre propre extinction et si nous faisons rien aujourd'hui, il n'y aura pas de demain, pour nous, nos enfants.
Aujourd'hui, ça ne tient qu'à nous, c'est notre responsabilité envers notre planète, envers nos concitoyens, envers nos frères de changer les choses. Maintenant, il est l'heure, demain, il sera trop tard.
Wouh ! C'est parti !
500 participants ont été formés pour se faire arrêter par la police.
Nicolas Eliades
Pour la première fois, des personnes sont prêtes à aller en prison et à vraiment se sacrifier pour cette cause, pour notre planète !
Nous devons prendre des mesures drastiques, nous devons prendre des mesures envers lesquelles les gens sont prêts à s'engager, à faire de vrais sacrifices pour répondre aux besoins d'une planète proche de l'extinction.
Ce mouvement citoyen créé en 2018 en Angleterre, est aujourd'hui soutenu par une centaine d'universitaires issus d'établissements mondialement reconnus comme Oxford ou Cambridge.
Nicolas Eliades
Le monvement "Extinction Rebellion", ici au Royaume Uni, a 3 revendication majeures :
- Rétablir la vérité, parce qu'en ce moment, les gens ne sont pas conscients de ce qu'il se passe réellement. Nous ne sommes pas conscients du niveau de dangerosité, d'à quel piont cette situation est critique aujourd'hui.
- Nous demandons la suppression des émissions carbone d'ici 2025, toutes les émissions de carbone au Royaume Uni.
- Pour démocratiser le processus, un conseil citoyen devra être mis en place pour guider et veiller les efforts pour stopper le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, les activistes espèrent mobiliser les gens au-delà des frontières du Royaume Uni pour devenir un mouvement planétaire.
Nicolas Eliades
Ce n'est pas un mouvement britannique, c'est un mouvement mondial. Ce n'est pas au sujet des Français, des Britanniques, des Espagnols, ça concerne l'humanité.
C'est à propos de quelqu'un à Nairobi, à Sydney, c'est à propos de quelqu'un à Bogota en Colombie. C'est à propos de tous ceux qui s'unissent pour changer les choses parce que s'il ne se passe rien, il n'y aura pas de demain à proprement parler.
ndlr :
- zéro émissions GES en 2025 au RU, est-ce réaliste ?
ACT
But de cette enquête
...fait partie d'une étude visant à quantifier et à décrire le recours aux praticiens de santé en France. Les résultats de cette étude contribueront à améliorer nos connaissances sur les besoins des patients, et ainsi à améliorer notre système de santé.
Durée de l'enquête
temps de remplissage total ~5 mn
Qui peut répondre à l'enquête ?
Toute personne résidant en France métropolitaine, âgée de plus de 18 ans.
Investigateurs, coordonnateur et promoteur de l'étude
... le professeur Benoît Allenet, le docteur Nicolas Pinsault, le chercheur-doctorant Albin Guillaud (investigateur principal) et les internes en médecine Camille Riboud et Fanny Daragon. Le coordonnateur de l’étude est le docteur Nicolas Pinsault. Le promoteur de l'étude est l'école de kinésithérapie du centre hospitalo-universitaire Grenoble-Alpes (CHUGA).
Confidentialité des informations
...conservées de façon anonyme et confidentielle. Seuls les responsables de l’étude pourront avoir accès à ces données. Les données de l'enquête seront anonymisées de façon irréversible. La publication des résultats de l’étude ne comportera aucun résultat individuel nominatif.
Législation
Les réponses à certaines questions ont un caractère obligatoire (signalé par un astérisque rouge en début de question). Le défaut de réponse aura pour simple et unique conséquence l'impossibilité de poursuivre l'enquête.
Les informations recueillies au cours de cette enquête feront l’objet d’un traitement informatisé destiné à quantifier et à décrire le recours aux praticiens de santé en France. Les destinataires des données sont les investigateurs de l'étude. Conformément à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification des informations qui vous concernent. Si vous souhaitez exercer ce droit, vous pouvez vous adresser à : Nicolas Pinsault, école de kinésithérapie du CHUGA, 19 avenue Kimberley, 38130 Échirolles ; téléphone : 04 76 76 52 56 ; mail : nicolas.pinsault@univ-grenoble-alpes.fr ; fax : 04 76 76 89 41. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.
Informations supplémentaires
...obtenir des informations supplémentaires concernant cette étude auprès de l’investigateur principal (albin.guillaud@univ-grenoble-alpes.fr).
53 minutes
Ce jour-là la future psychanalyste, coupe à la garçonne et robe Christian Dior, épouse à 14 ans le séduisant acteur, rencontré un an avant à Naples sur le tournage de “Madame Sans-Gêne”. Sa mère Françoise Giroud, directrice de l'Express, fait confiance à sa fille et accepte sa décision malgré la différence d'âge.
7 juin 1962, Caroline Eliacheff se marie avec Robert Hossein © Caroline Eliacheff (Photo personnelle)
Une jeune fille de son époque
Sa mère aurait pu casser le projet de la jeune Caroline encore largement mineure, (la majorité est alors fixée à 21 ans) en l’envoyant dans un pensionnat en Angleterre, mais au final, considérant que sa fille était responsable. « Elle m’a aidé à passer de l’état de petite jeune fille à celui de jeune femme. Avec ce mariage, je n’ai eu aucun problème ni avec la société, ni avec ma mère, ce qui aujourd’hui paraît extravagant »
La seule chose que Françoise Giroud exige alors de sa fille c’est qu’elle poursuive ses études, même si l’idée d’arrêter sa scolarité n’a alors jamais effleuré la jeune Caroline. « Je voulais faire médecine et je l’ai fait », et ce malgré les paparazzi qui font le pied de grue en bas de chez elle.
Voilà ce qu’on pouvait lire dans le quotidien Paris Jour le jour des noces : « Robert Hossein-Caroline : mariage secret aujourd’hui », « Dans la propriété où Robert Hossein se marie, il n’y aura autour de lui que les parents directs et les témoins de la cérémonie. A 34 ans le comédien va commencer une nouvelle vie, quant à Caroline, il est peu probable qu’elle continue ses études, elle avait réussi à faire sa seconde par correspondance, mais renoncera sûrement aux lauriers du baccalauréat pour devenir une parfaite femme d’intérieur. »
Caroline Eliacheff, est alors une jeune fille de son époque, e poste de radio est sans cesse branché sur l’émission phare « Salut les copains », et elle sort tous les soirs au théâtre. En 1962 Françoise Hardy passait pour le première fois à la télévision, Claude François chantait « Belle belle belle », Johnny Hallyday était « l’idole des jeunes », les Chats Sauvages twistait à « Saint-Tropez ».
Une mère comme toutes les autres mères, qui a fait comme elle a pu
« J’ai toujours eu du mal à parler de la relation avec ma mère. Une relation incompréhensible. On n’était pas très proches -Je n’étais pas au centre de sa vie, ni elle au centre de la mienne – tout en étant très solidaires. Elle ne m’a jamais critiqué, la seule remarque qu’elle m’ait faite ? « Tu es mal coiffée ! ».
La petite fille grandit avec la certitude d’être aimée, même si elle ne voit pas souvent sa mère. Pour ses sept ans, Françoise Giroud lui adresse une magnifique lettre d'anniversaire qui sera publiée dans le magazine Elle, dont elle dirige la rédaction au début des années 1950. Elle se conclut ainsi :
Soyez secrète si vous souhaitez être forte et soyez tendre si vous souhaitez être belle. Secrète, forte, tendre, et belle. Oui, voilà Mademoiselle comment j’espère vous voir le soir de vos vingt ans. Alors quel que soit votre destin, je sais que vous l’assumerez avec dignité. Voilà sans doute un lourd programme pour une si petite fille. Il n’est pas encore temps pour vous de faire halte le jour de votre anniversaire sinon pour vous assurer que l’on vous entoure, pour vérifier vos points d’appui. Alors effaçons tout et recommençons. Un anniversaire, Mademoiselle, c’est tout simplement une façon de dire : « je suis là et je vous aime ».
Devenir pédopsychiatre : une décision prise très jeune
Pour moi, c’était le moyen de mieux comprendre ce qui se passait dans ma propre famille où on ne se parlait pas beaucoup ni de nos émotions ni des événements passés dans les générations précédentes. Beaucoup de secrets et de non-dits.
Caroline Eliacheff est déjà une psychanalyste confirmée lorsqu’elle rencontre Françoise Dolto en 1986 en assistant à ses consultations, les deux dernières années où elle a exercé auprès des tout petits placés par l’aide sociale à l’enfance à la pouponnière d’Antony en région parisienne.
Elle a publié à la fin de l’été dernier un livre sur la grande psychanalyste des enfants, comme un hommage pour celle dont l’héritage a été sous-estimé. Critiquée par l’institution psychanalytique, Dolto est jugée trop intuitive. On lui reproche d’avoir contribué au couronnement de l’enfant.
On en a parlé :
Les livres de Caroline Eliacheff :
Françoise Dolto. Une journée particulière, paru chez Flammarion en août 2018
Mères-Filles, une relation à trois, en collaboration avec Nathalie Heinich, paru chez Albin Michel en 2002, disponible au Livre de Poche
Sur ce site, certains articles de Françoise Giroud sont disponibles comme celui qu'elle écrivit juste après la mort de Marilyn Monroe en août 1962.
Françoise Dolto. Lorsque l'enfant paraît. Intégrale de l'anthologie radiophonique. Une émission de France Inter animée par Jacques Pradel au milieu des années 70 avec la complicité de la psychanalyste pour enfants, Françoise Dolto. Un coffret édité chez Frémeaux&Associés
Vous avez pu entendre :
"Dactylo rock", Les Chaussettes Noires et Eddy Mitchell (1961)
"Big Girls Don't Cry", Franckie Valli et The Four Seasons (1962)
"Good Day", Jonathan Jeremiah (2018)
Les références du générique de l'émission :
"Le Temps est bon" d’Isabelle Pierre remixé par Degiheugi
Les invités
Caroline Eliacheff
Psychanalyste et pédopsychiatre
Les références
Françoise Dolto - Une journée particulière écrit par Caroline Eliacheff (Flammarion)
L'équipe
Zoé Varier Productrice
Flora Bernard Réalisatrice
Rebecca Denantes Attachée de Production
Djubaka Programmateur musical
Mots-clés : Culture psychanalyse enfants
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Simon Kervegan est un patient de l'Hôpital Pinel. Il revient sur son parcours chaotique à l'hôpital psychatrique et nous donne à voir sa vision hors norme du monde.Avec Virginie Cresci.
👉 Sauvez Le Média : https://www.lemediatv.fr/sauvez-le-me...
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bouchut claude
bouchut claude
il y a 2 jours
Merci pour ce témoignage poignant et surtout lucide, je suis bouleversé. Son regard et son analyse sur le devenir de l’hôpital psychiatrique et même sur l'avenir de notre sécurité sociale est d'une clairvoyance surprenante. Je lui souhaite tout le bonheur qu'il lui a malheureusement manqué. La pause du diagnostic et l'encadrement de médecin d'une qualité exceptionnelle devrait lui permettre de reprendre une nouvelle vie.
La différence que l'on cache à son entourage est une lutte qui épuise énormément.
Société
Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et chroniqueur à Marianne
Un serpent de mer montre sa tête chaque fois que l'on nomme un nouveau ministre de l'Intérieur : comment organiser l'islam de France, lui permettre de construire des mosquées et de former ses imams sans dépendre des théocraties orientales ? Confronté à cette embarrassante question, Christophe Castaner envisage tranquillement de « modifier » la loi de 1905, qui n'est pas, à ses yeux, un « tabou ». L'emploi de ce terme n'est pas innocent : l'attachement des républicains à la loi séparant les Eglises de l'Etat relève donc, pour le ministre de l'Intérieur, d'un interdit assimilé à ceux des croyances primitives. Un tabou ! Or, la loi de 1905 résulte de deux siècles de combat de la raison contre l'obscurantisme, elle sépare ce qui relève de l'Etat, rien de moins que l'organisation de la société, et ce qui relève des Eglises, c'est-à-dire les cultes dont la République garantit le libre exercice, tout en refusant d'en adopter un et, bien sûr, de le financer.
Les inventaires qui ont suivi la séparation avaient pour objectif de rendre au peuple les biens qu'il avait financés, de force, au long des siècles, par l'impôt. Sans toucher à la loi de 1905, et donc sans financer les cultes, l'Etat et les communes versent des subventions à des associations caritatives, culturelles et sociales, ainsi qu'aux établissements d'enseignement sous contrat. Les associations musulmanes sont traitées de la même manière et soumises aux mêmes règles que celles qui relèvent de l'Eglise, du Temple ou de la Synagogue. Pourquoi faudrait-il modifier cette loi, si ce n'est pour financer directement un culte et construire des mosquées ? L'argument, repris par Castaner, n'a jamais varié : il faudrait, nous dit-on, construire un islam de France, à l'abri des influences néfastes. Autant dire que les musulmans ne pourraient respecter les lois de la République qu'à la condition de modifier celle qui concerne les cultes ! Après plus d'un siècle de pratique laïque, il faudrait donc reconnaître une catégorie de citoyens, définis par leur religion, et retailler une loi à leur convenance. On ne saurait mieux céder aux revendications communautaristes.
Une fois de plus, le ministre de l'Intérieur...
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Actualisation - Jeudi 22 novembre, 14 h 00 - Jérémy a été interpellé jeudi matin, par les gendarmes. Selon un communiqué de la préfecture de la Dordogne, "un dispositif a été mis en place afin de faire descendre la personne occupant la grue sur le chantier. A 10H20, l’intéressé était à nouveau au sol et a été interpellé.".- Source France Bleu.
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Cela fait sept mois que les opposants sont installés dans la Zad de Beynac à quelques mètres des travaux de la déviation. La construction comporte une route de 3,5 km avec deux ponts qui enjambent la rivière, un tunnel sous une voie ferrée, un nouveau rond-point d’un côté et un nouveau carrefour de l’autre. Plusieurs actions « 100 % non-violente » ont été menées depuis le début du combat : banderoles monumentales « Non au massacre de la vallée » affichées sur les murs des châteaux et les murs du village, manifestations ponctuelles, occupations du chantier suivies d’expulsions... Mais le ton s’est durci depuis vendredi, avec l’occupation sans limite de la zone de travaux.
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Après plusieurs revers judiciaires, les opposants sont dans l’attente d’une réponse en Cassation sur la suspension de l’arrêté préfectoral de janvier autorisant les travaux du contournement de Beynac. Les opposants réclament en attendant le gel des travaux et la médiation de Stéphane Bern. L’animateur de télévision s’est déjà positionné en septembre dernier : « Je ne supporte pas qu’on porte des atteintes marquées contre le patrimoine ».
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Jeudi soir, une réunion d’information publique de projection et de débats aura lieu à Sarlat, salle Pierre Denoix, près du centre culturel. Elle est organisée par Isabelle Petit, élue d’un village voisin. « Il s’agit d’informer la population de ce qu’il se passe réellement. Il y a un manque d’information, voire de la désinformation. Il faut sensibiliser le public, et notamment celui qui ne s’engage pas, mais qui doit être mis au courant des conséquences du chantier sur la biosphère de la Dordogne. Ce projet est incongru ».
D’inspiration gandhienne, le mouvement Ekta Parishad est né sous l’impulsion de Rajagopal Puthan Veetil pour faire valoir les droits des paysans, notamment par des marches non violentes. Alors que son fondateur est en France ces jours-ci, Reporterre raconte la genèse du mouvement.
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La reconversion réussie des familles de dacoïts
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Plus de 100.000 personnes les ont accompagnés dans la capitale
Ekta Parishad reprend les principes développés par Gandhi. Pas de distinction de caste, de sexe, de religion ou de lieu de naissance, et l’adoption des concepts de sarvodaya (une forme de société visant au bien-être de tous), de satyagraha (recherche de vérité), de désobéissance civile. Chose importante dans les actions menées : il ne s’agit pas de combattre, mais de convaincre.
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Michel Bernard, journaliste, et Anne-Sophie Clémençon, photographe, ont effectué un voyage en Inde du 15 février au 15 avril 2018. De leurs rencontres, ils ont rapporté un carnet de route sur différents sujets liés à l’écologie. Épisodes précédents : l’agriculture bio en Inde, « À la découverte de la médecine ayurvédique », « La médecine traditionnelle indienne est-elle efficace », « La médecine traditionnelle indienne, un vaste savoir des plantes » et « En Inde, la création de réserves naturelles déplace les peuples indigènes ».
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L’élimination de la pauvreté et de l’exclusion, le respect de l’environnement, la construction de la paix par d’autres moyens que les conflits armés
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Du 26 au 28 novembre, Rajagopal P.V. sera à Paris pour présenter la Jai Jagat 2020. Une grande soirée est organisée le mercredi 28 novembre, à 19 heures, salle Jean-Dame, 75002.
Plus d’informations auprès du SOL, Alternatives agroécologiques et solidaires et de Ekta Europe.
https://www.sol-asso.fr
Alternative à la voiture au moins dans les zones urbaines, le vélo cargo combine bien des avantages. Reporterre est allé à la rencontre d’usagers heureux de cette petite-reine atypique et à la notoriété grandissante.
Soutenue par les gouvernements successifs, la sortie du nucléaire est engagée en Allemagne depuis le début des années 2000, et doit se conclure en 2022, date prévue de l’arrêt de la dernière centrale. La fermeture de ces centrales nucléaires entraîne-t-elle une hausse des émissions de CO2 du secteur électrique allemand en favorisant un retour au charbon ?
En quelques mots
Depuis 35 ans, les émissions de CO2 du secteur électrique allemand sont globalement en diminution. Ces 10 dernières années, elles ont baissé de 20 % alors même que la production nucléaire allemande a chuté de 55 % depuis 2006 et que les exportations d’électricité ont considérablement augmenté.
La hausse de l’utilisation du charbon constatée entre 2009 et 2013 en Allemagne est souvent associée – à tort – à la diminution de la production nucléaire. Ce recours au charbon est en réalité venu compenser une baisse de l’approvisionnement en gaz naturel fossile, devenu moins compétitif sur cette période.
La stabilisation de la consommation d’électricité allemande depuis plus de 10 ans ainsi que l’essor des énergies renouvelables électriques – éolien et photovoltaïque en tête – contribuent favorablement à la transition énergétique de l’Allemagne ainsi qu’à la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.
Les efforts doivent désormais être poursuivis et amplifiés, aussi bien dans l’installation d’énergies renouvelables que dans la sobriété et l’efficacité énergétique, pour que l’Allemagne puisse rester sur la trajectoire ambitieuse de réduction de ses émissions qu’elle s’est fixée.
Clés: Allemagne energiewende nucléaire charbon CO₂
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Nous savons que les transports représentent la première source d’émissions de gaz à effet de serre en France et une cause majeure de pollution de l’air, mais nous, citoyens, sommes piégés par les choix de nos prédécesseurs, par les politiques de transports passées.
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changer de fond en comble nos moyens de se déplacer, et avec eux l’aménagement de nos villes et de nos campagnes.
Mais la responsabilité d’une telle transformation ne peut être portée par les seuls citoyens : et c’est précisément sur cette injustice qu’est né le mouvement des gilets jaunes pour protester contre une politique fiscale qui fait reposer la réponse au problème sur ceux qui sont trop démunis pour le résoudre !
C’est au gouvernement de prendre ces mesures. Il en a le pouvoir, c’est son devoir.
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Nous demandons une politique de transports plus juste et plus écologique, avec notamment les mesures suivantes :
1 - L’interdiction dans la loi des ventes de voitures diesel et essence à moyen terme (horizon 2030) pour obliger les constructeurs automobiles à vendre des véhicules plus économes et moins polluants et sortir du piège à pétrole
2 - Une justice fiscale en mettant fin aux avantages fiscaux des transports polluants comme l'aérien et le transport par camions.
3 - Un plan d'investissements publics sans précédent dans les transports en commun et le vélo, le train, les RER, dans tous les territoires
4 - Un "forfait mobilité durable" obligeant les employeurs à rembourser les déplacements à vélo et en co-voiturage, comme c'est déjà le cas pour les transports en commun et la voiture
5 - L'abandon des projets de nouvelles routes qui entretiendraient une dépendance à la voiture et au pétrole pour des décennies encore et contribuerait à l’étalement urbain et l'artificialisation des sols
Le gouvernement peut prendre ces mesures dans la future loi sur les mobilités qui sera présentée la semaine du 26 novembre !
Nous avons 9 jours pour faire entendre notre voix.