Des repères pour orienter les décisions vers un monde plus solidaire
Résumé
Les Agendas 21e siècle locaux (A21L) sont des processus participatifs de prise de décision participatifs. Les décisions humaines sont imprégnées d’une éthique ou de valeurs et quand elles sont prises en groupe. Ces valeurs peuvent se contredire. Les valeurs du développement durable peuvent offrir aux acteurs des A21L des points de repère pour orienter leurs décisions vers un monde plus solidaire.
- L’éthique : c’est abstrait et ça décrit toujours des utopies !
- L’éthique : c’est très général et ça ne s’applique pas aux situations concrètes
- Oui, mais comment faire pour savoir quelle est la meilleure décision dans les circonstances ?
- Qu’est ce que la « moraline ? »
- Y-a-t-il quand même des balises plus précises pour prendre des décisions qui vont dans le sens du développement durable ?
- L’éthique, c’est tellement compliqué, n’est-ce pas plus sûr de se tourner vers la science ?
- Que retenir ?
Extraits
...réflexion sur un idéal ... pratique quotidienne ... vise à changer le monde ... trouver une cohérence interne entre les croyances, les valeurs, les prescriptions culturelles et les choix personnels.
Alors que la science tente de démêler le vrai du faux, l’éthique s’occupe de distinguer le bien du mal.
... tente de définir des principes universels ... L’éthique dans l’action s’inspire de ces règles générales, mais accepte les contradictions entre les valeurs morales et oblige à faire des choix. Les éthiciens appellent cela : « prendre la meilleure décision dans les circonstances » et pas « prendre la bonne décision ». ... alimenter les réflexions des personnes impliquées dans des processus participatifs
- impartiale ?
- réciproque ?
- exemplaire ?
... « bien penser » et s’exercer par la « culture psychique » ... une auto-éthique qui responsabilise ... recherche la multidisciplinarité et la complexité, intègre les émotions et la raison, la science et l’éthique
En complément
L’environnement et la santé humaine http://demarchesterritorialesdedeveloppementdurable.org/environnement-et-sante-humaine/
Pour aller plus loin...
BEAUCHAMP, A. (2006). « Éthique du développement durable ». Dans VILLENEUVE, C. (dir) Le développement durable : quels progrès, quels outils, quelle formation ?, Actes n°6, IEPF, Canada, 225 p.
CAMERINI, C. (2003). Les fondements épistémologiques du développement durable. Entre physique, philosophie et éthique, L'Harmattan, Ouverture philosophique, Paris, 143 p.
JACQUARD, A. (1998). Surconsommation / appauvrissement : l'urgence d'agir !, Conférence organisée par l’ACEF de l’Est de Montréal, Cégep Maisonneuve, Montréal, 8 septembre 1998.
JACQUARD, A. (2003). Dieu ?, Stock/Bayard, Paris, 156 p.
JONAS, H. (1998). Pour une éthique du futur, Éditions Payot et Rivages, Paris, 144 p.
MORIN, E. (1999). Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur, Seuil, Paris, 129 p. [Le document a été mis en ligne par l’UNECO]
MORIN, E. (2004). La méthode 6, Éthique, Seuil, Paris, 240 p.
REEVES, H., et F.LENOIR (2003). Mal de Terre, Seuil, Science ouverte, Paris, 272 p.
Par Nicole Huybens titulaire d'une maîtrise en communication de l'Université Catholique de Louvain en Belgique et d'une maîtrise et d'un doctorat en théologie pratique, option praxéologie. Sa thèse portait sur l’analyse des aspects éthiques et symboliques de la controverse socio-environnementale sur la forêt boréale du Québec. Elle a enseigné en Belgique, en France et en Suisse, avant de devenir professeure au département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi dans le cadre des programmes d’enseignement en éco-conseil. Elle est spécialisée dans l'enseignement des matières liées au pôle social du développement durable.
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les médiateurs s’accordent pour définir la médiation comme « un processus structuré, volontaire et coopératif de prévention et de résolution amiable des différends qui repose sur la responsabilité et l’autonomie des participants. Initiée par les intéressés eux-mêmes, leurs conseils, les représentants d’une organisation ou un magistrat, la médiation fait intervenir un médiateur dûment formé, tiers indépendant, neutre et impartial.
Facilitateur de communication, sans pouvoir de décision, ni rôle d’expertise technique ou de conseil, le médiateur favorise le dialogue et la relation, notamment par des entretiens et rencontres confidentiels ».
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Médiation 21 souhaite la création d’un statut pour le médiateur par la promulgation d’un texte de référence qui définira le médiateur et régira ses droits et obligations ainsi que les conditions d’exercice de son activité.
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La médiation porte, en effet, un projet d’émancipation 24 ...
24 Empowerment.
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Une trop grande institutionnalisation de la médiation peut maltraiter ces principes éthiques et déontologiques, allant parfois jusqu’à remettre en cause l’indépendance du médiateur, la liberté de choix des personnes de s’engager dans une médiation, voire même, le principe de confidentialité.
contact.mediation21@gmail.com
Ndlr : réclamer un statut par l'État, n'est-ce pas se mettre en situation de soumission, infantilisante, tout le contraire d'une profession émancipée et indépendante qui constate une trop grande institutionnalisation ? => QUESTIONNER ACT
Une lettre d'orientation destinée aux pouvoirs publics et à la représentation nationale a été rédigée par le Collectif Médiation 21 à la suite des Etats généraux de la Médiation du 15 juin 2018.
Consultez la lettre d'orientation
http://www.anm-mediation.com/images/Lettre_dorientationEGM.pdf
ndlr : elle n'indique pas qui sont les membres de ce collectif :-(