L’urgence est aujourd’hui édifiée en culte. Elle est devenue en quelques décennies une modalité qui tend à régir de nombreux acteurs et institutions. La médiation familiale n’est pas épargnée. Elle est de plus en plus pressurisée par les personnes qui la sollicite et souhaite rapidement trouver une solution à leur conflit mais aussi, dans son application judiciaire, par les délais qu’imposent la justice.
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Dans cette course effrénée, la médiation familiale offre un espace tiers pour prendre le temps de penser l’urgence. Elle invite à une pause, qui permet de prendre de la distance. Face à une urgence qui disperse, elle propose de se recentrer sur l’essentiel qu’a tendance à sacrifier l’urgence 3.
Il apparait alors important de pouvoir se départir de toutes les pressions temporelles qui envahissent désormais l’espace de médiation familiale pour garantir un espace tiers fondateur au rétablissement d’un dialogue entre les
personnes.
3 Je fais ici référence à ce qu’écrit Edgar MORIN, sociologue et philosophe français, dans son ouvrage la méthode éthique par rapport à l’urgence : « A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel »
Ndlr : texte intéressant mais contrasté qui, selon moi, ne fait pas le tour de la question => le prouver ACT
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