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Faut-il en finir avec l’obsession de la croissance ? L’objectif de l’ouvrage d'Eloi Laurent est de montrer que nous gouvernons aujourd’hui nos économies avec de mauvais indicateurs - la croissance et le PIB – qui détournent notre attention des véritables défis.
Sortir de la croissance © Getty / Carol Yepes
Invité du jour
Eloi Laurent est économiste à l’OFCE et professeur à Sciences-Po et à Stanford.
Il est auteur de Sortir de la croissance http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Sortir_de_la_croissance,_mode_d%E2%80%99emploi-9791020907769-1-1-0-1.html, (éditions LLL) et a réalisé la préface et la traduction du Petit manuel de justice climatique à l’usage des citoyens de James Boyce (éditions LLL) http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Petit_manuel_de_justice_climatique_%C3%A0_l_usage_des_citoyens-9791020908032-1-1-0-1.html.
D'après Eloi Laurent, l’économie actuelle impose une vision biaisée du monde social et déterminent des choix collectifs cruciaux qui sont à peine débattus dans l’espace public.
Les politiques publiques sont-elles orientées vers le #bienêtre ? "Le bien-être des personnes est la valeur cardinale à défendre. La santé est l'interface qui permet de comprendre le lien entre le bien-être et la question écologique." #EloiLaurent économiste pic.twitter.com/SB0GjJ3Fgp— La Terre au Carré (@LaTacfi) January 20, 2020
Transcription : ... un économiste qui s'intéresse à l'environnement : espècre râre ? Oui, quand on regarde
économiste sociale-écologie ... l'État joue CONTRE le système social = définition du néolibéralisme ... la décroissance n'est pas le sujet, viser directement le bien-être ...
sorti(e)(r)(s)
Soutenue par les gouvernements successifs, la sortie du nucléaire est engagée en Allemagne depuis le début des années 2000, et doit se conclure en 2022, date prévue de l’arrêt de la dernière centrale. La fermeture de ces centrales nucléaires entraîne-t-elle une hausse des émissions de CO2 du secteur électrique allemand en favorisant un retour au charbon ?
En quelques mots
Depuis 35 ans, les émissions de CO2 du secteur électrique allemand sont globalement en diminution. Ces 10 dernières années, elles ont baissé de 20 % alors même que la production nucléaire allemande a chuté de 55 % depuis 2006 et que les exportations d’électricité ont considérablement augmenté.
La hausse de l’utilisation du charbon constatée entre 2009 et 2013 en Allemagne est souvent associée – à tort – à la diminution de la production nucléaire. Ce recours au charbon est en réalité venu compenser une baisse de l’approvisionnement en gaz naturel fossile, devenu moins compétitif sur cette période.
La stabilisation de la consommation d’électricité allemande depuis plus de 10 ans ainsi que l’essor des énergies renouvelables électriques – éolien et photovoltaïque en tête – contribuent favorablement à la transition énergétique de l’Allemagne ainsi qu’à la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.
Les efforts doivent désormais être poursuivis et amplifiés, aussi bien dans l’installation d’énergies renouvelables que dans la sobriété et l’efficacité énergétique, pour que l’Allemagne puisse rester sur la trajectoire ambitieuse de réduction de ses émissions qu’elle s’est fixée.
Clés: Allemagne energiewende nucléaire charbon CO₂
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Nous savons que les transports représentent la première source d’émissions de gaz à effet de serre en France et une cause majeure de pollution de l’air, mais nous, citoyens, sommes piégés par les choix de nos prédécesseurs, par les politiques de transports passées.
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changer de fond en comble nos moyens de se déplacer, et avec eux l’aménagement de nos villes et de nos campagnes.
Mais la responsabilité d’une telle transformation ne peut être portée par les seuls citoyens : et c’est précisément sur cette injustice qu’est né le mouvement des gilets jaunes pour protester contre une politique fiscale qui fait reposer la réponse au problème sur ceux qui sont trop démunis pour le résoudre !
C’est au gouvernement de prendre ces mesures. Il en a le pouvoir, c’est son devoir.
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Nous demandons une politique de transports plus juste et plus écologique, avec notamment les mesures suivantes :
1 - L’interdiction dans la loi des ventes de voitures diesel et essence à moyen terme (horizon 2030) pour obliger les constructeurs automobiles à vendre des véhicules plus économes et moins polluants et sortir du piège à pétrole
2 - Une justice fiscale en mettant fin aux avantages fiscaux des transports polluants comme l'aérien et le transport par camions.
3 - Un plan d'investissements publics sans précédent dans les transports en commun et le vélo, le train, les RER, dans tous les territoires
4 - Un "forfait mobilité durable" obligeant les employeurs à rembourser les déplacements à vélo et en co-voiturage, comme c'est déjà le cas pour les transports en commun et la voiture
5 - L'abandon des projets de nouvelles routes qui entretiendraient une dépendance à la voiture et au pétrole pour des décennies encore et contribuerait à l’étalement urbain et l'artificialisation des sols
Le gouvernement peut prendre ces mesures dans la future loi sur les mobilités qui sera présentée la semaine du 26 novembre !
Nous avons 9 jours pour faire entendre notre voix.
00999001049496 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - CLIMAT
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