Le nom de l’Assemblée Virtuelle joue sur le double sens du mot virtuel :
Le sens commun, que l’on associe souvent au numérique
Le sens philosophique qui se rapproche de la notion de potentiel : « Qui est seulement en puissance, sans effet actuel » (Wikipedia), à l’image de l’arbre qui est virtuellement présent dans la graine.
En ce sens, l’Assemblée que nous souhaitons construire n’existe pas encore, elle n’est pas actuelle, mais virtuelle. Ce qui ne veut pas dire qu’elle s’oppose au réel, au contraire, elle voudrait préfigurer son devenir.
Enjeux
Combiner le potentiel des technologies sémantiques et du modèle pair à pair pour concevoir des systèmes socio-techniques *à la hauteur des défis de notre siècle.
- Enjeux écologiques et sociaux
- Enjeux organisationnels
travailler sur 3 axes :
. Socio-culturel : Accompagner individus et organisations dans l’incorporation des logiques de collaboration en lieu et place des logiques de concurrence
. Organisationnel : Mettre en place des protocoles et règles permettant aux acteurs d’interagir en contexte distribué : Gouvernance, méthodes et pratiques adaptées aux modes d’organisation en réseau / essaim / écosystème. Celles-ci intègrent nécessairement de justes mécanismes de contribution / rétribution / régulation ad hoc afin d’assurer la résilience des écosystèmes. D’où le #CodeSocial.
. Technologique : Mettre en œuvre des protocoles, des standards, et des outils numériques les implémentant afin de favoriser le développement de ces logiques. - Enjeux technologiques
... l’absence de protocoles et de standards communs entre les plateformes induit une architecture en silos du web. En l’absence de protocoles et de standards communs, il est difficile de partager des données et de communiquer par delà les plateformes.
Et si nous faisions en sorte que les plateformes puissent se relier et interagir entre elles, par l’entremise de protocoles et de standards communs ?
Cette approche est en partie rendue possible par le développement des technologies et standards du web sémantique.
Le web sémantique propose une « grammaire » standard et des « vocabulaires » communs pour les données. Parce qu’elles partagent la même “langue”, les données peuvent se lier entre elles, quelque soit leur localisation sur le web.
A travers la spécification SOLID, il propose en outre des mécanismes d’interaction, d’authentification, d’identification et de gestion de droits normés et distribués.
Les standards du web sémantique permettent ainsi :
. A une diversité de données, publiées par une diversité d’acteurs, sur une diversité de plateformes d’être interopérables.
. Aux données d’être accessibles depuis l’ensemble des plateformes.
. Aux utilisateurs de chacune des plateformes d’interagir avec les utilisateurs de l’ensemble des plateformes selon des mécanismes de contrôle d’accès garantissant la souveraineté des individus sur leurs données et leurs interactions.
Parce que le web sémantique permet de relier les données et les plateformes entre elles, il permet d’engager une décentralisation du web – plus besoin de centraliser les données au sein d’une seule et même plateforme – et d’engager le développement de réseaux sociaux distribués.
Les évolutions technologiques nous permettent ainsi d’envisager que le web en tant que web, devienne un réseau social, une plateforme, avec à la clé une multiplicité de propriétés combinées : l’universel et le particulier, le local et le global, l’éthique et l’efficience, l’autonomie et la reliance, le chaos et l’organisation, le simple et le complexe.
Cette approche peut être nommée : Web As A Platform
Étiquettes : #CodeSocial Bus sémantique ; cartographie ; Compte rendu ; Documentation ; ETL ; Faire Systemes ; Focus ; Grands Voisins ; Hackathon ; L'association ; Meetup ; Newsletter ; Offre de stage ; Pair à Pair ; Peer to peer ; Semantic Forms ; web sémantique ; WPDLP
Ndlr : on retrouve les antagonismes identifiés par la TDM ACT
293 – Monnaie nationale complémentaire - Publié le 9 novembre 2014 | Le blog d'André-Jacques HOLBECQ
Une monnaie nationale complémentaire de Bien commun
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Tant que la pensée économique n’admet qu’une seule monnaie sur un territoire à fortiori conçue comme si elle était matérielle, le bien commun ne peut qu’être un sous-produit de l’activité marchande toujours remis en question sous la pression des exigences qu’imposent une économie globalisée. Or à ce jour où la production marchande n’offre plus d’emploi à tous et ne peut fonctionner que dans une dynamique de croissance infinie incompatible avec ce que la planète peut soutenir, il ne peut y avoir d’avenir que si la qualité de vie est considérée comme une RICHESSE prioritaire. La nature maintenant dématérialisée de la monnaie rend ce défi possible.
Pour ce faire il « suffit » de DÉCOUPLER le Bien commun de l’activité marchande, en le traitant dans un espace économique nouveau, AUTONOME, complémentaire à l’économie marchande. Ce nouvel espace regroupe les activités dont le contenu n’a pas par nature à être considéré comme une marchandise, tel que la santé, l’éducation, la recherche fondamentale, l’eau, la transition écologique, etc … Il est régi par un statut juridique spécifique et n’a pas pour finalité le profit financier ou l’équilibre comptable mais celle de bénéfice éco-social, c’est-à-dire l’atteinte concrète des objectifs écologiques et sociaux visés pour améliorer la qualité de la Vie.
C’est le débat public, partant du local vers le global, qui détermine ce qui doit relever légitimement de chaque champ, le marchand ou l’éco-social. Quant au financement, et c’est là la clé, il n’est plus assuré par l’impôt, ni par l’emprunt, mais par l’utilisation d’une monnaie de bien commun complémentaire à la devise nationale dont le nom reste à trouver (le socio?).
Elle est CRÉÉE EX-NIHILO par un organisme public sous mandat et contrôle citoyen, à hauteur des besoins déterminés par les projets décidés démocratiquement.
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Alors que les scientifiques du Giec dévoileront lundi 8 octobre leur rapport sur le dérèglement climatique, les militants d’Alternatiba organisent ce week-end une grande mobilisation à Bayonne. Objectif, d’après Txetx Etcheverry : construire un mouvement citoyen de masse pour forcer les dirigeants à agir.
Jean-Noël (Txetx) Etcheverry est un des animateurs de l’association écologiste Bizi et membre d’Alternatiba, qui organise ce week-end un rassemblement d’ampleur pour le climat à Bayonne, auquel Reporterre participe. D’abord engagé dans les années 1970 dans le combat pour l’indépendance du Pays basque, il est devenu syndicaliste et militant climatique.
...le monde a déjà commencé à changer : les effets du réchauffement sont là, comme l’ont montré les événements climatiques extrêmes survenus cet été en Europe et ailleurs. Il ne s’agit plus d’un péril lointain mais d’une réalité chaque jour plus tangible : cela devient un problème concret. Notre perception de ce phénomène se modifie, et cela change beaucoup de choses. La démission de Nicolas Hulot et le succès de la Marche pour le climat
https://reporterre.net/La-plus-grande-manifestation-pour-le-climat-jamais-vue-en-France
ne sont pas étrangers à cette modification.
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ce rapport décrit la bataille terrible que nous devons mener. Chaque dixième de degré de réchauffement compte. + 1,5 °C, + 1,8 °C ou + 2 °C… les conséquences pour la biodiversité, pour les humains, ne seront pas les mêmes. Il n’est pas impossible de stabiliser le changement à + 1,5 °C, c’est techniquement atteignable. Mais il faudrait un tel changement que beaucoup nous disent que c’est infaisable. Je le répète : c’est possible ! Il s’agit de réagir comme si nous nous trouvions en état de guerre ou de catastrophe majeure.
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Ce rapport du Giec nous place donc devant un choix historique. Soit nous continuons comme aujourd’hui, et devrons répondre de notre inaction devant les prochaines générations, qui en 2050 vivront déjà l’enfer climatique. Soit nous engageons dès maintenant un changement massif et immédiat. Ce ne sera pas l’horreur ni le sacrifice ! Ce changement peut nous apporter des bénéfices énormes en matière d’emplois, de santé, de qualité de vie.
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Nous avons besoin de politiques radicales en matière de disparition des voitures polluantes, d’isolation globale des logements — à commencer par ceux des plus pauvres —, de reconversion de l’agriculture vers le bio et le local. Tout cela nécessite des investissements massifs, mais on sait où et comment trouver de l’argent, par exemple par la création monétaire. Une fois ces dynamiques de sobriété impulsées, nous devons développer les énergies renouvelables.
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Aucun programme électoral ne devra être en contradiction avec les objectifs climatiques. Avec Bizi, nous travaillons sur un projet de territoire soutenable et solidaire pour le Pays basque.
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Le local ne suffit pas. La bataille du climat se joue indissociablement aux niveaux local et global. Mais nous n’avons pas aujourd’hui le rapport de force à l’échelle globale. Donc, commençons par nous réunir et agir localement. Car, quand des territoires sont massivement mobilisés, ils peuvent bloquer des infrastructures immenses et mettre des grains de sable dans la machine, comme on l’a vu à Notre-Dame-des-Landes, ou ici, au Pays basque, avec la ligne à grande vitesse. De territoire en territoire, il y aura ensuite un effet d’entraînement, capable de peser sur les décisions.
Car c’est l’objectif : créer un mouvement de masse sur la question climatique. Aujourd’hui, c’est davantage faisable qu’avant, parce que les gens commencent à voir le dérèglement climatique dans leur quotidien. La prise de conscience est là, il faut à présent donner aux gens des moyens d’agir. Au niveau local, on a davantage de prise, les gens savent quoi faire. On peut créer un écosystème qui prenne le dessus sur le capitalisme.
Mais on ne renonce pas à peser sur le global, au contraire ! Il faut continuer l’interpellation des décideurs, le travail d’influence, voire de contrainte, sur les grands groupes économiques, via notamment l’action non violente. Les campagnes de 350.org, des Amis de la Terre, d’Attac sont essentielles. Mais on ne peut pas se contenter d’attendre que les dirigeants agissent.
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sans rapport de force organisé dans la société, on n’arrivera à rien
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articuler le local et la dynamique globale
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Un cercle vicieux s’est installé qu’il s’agit de briser. Les hommes et les femmes politiques ne mettent pas dans leurs priorités la question climatique car ils pensent que ça ne « paye » pas électoralement. Les médias la traitent peu parce qu’ils pensent que ça n’intéresse pas. Et l’opinion publique n’arrive pas à voir ce dérèglement climatique comme un problème prioritaire puisque ni les dirigeants ni les médias n’en parlent.
Nous devons donc créer un cercle vertueux, et les conditions semblent aujourd’hui réunies pour y parvenir.
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il y a un devoir de continuer à se battre pour la réduction massive et immédiate des émissions de gaz à effet de serre.
C’est à la veille du tremblement de terre qui a frappé le Japon et déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima que l’Institut Momentum s’est réuni pour la première fois... fragilité du système thermo-industriel. L’imbrication des éléments naturels avec les objets industriels fait de notre planète un laboratoire à ciel ouvert : aucun lieu de la Terre n’échappe plus à l’expérimentation... épicentre symbolique de l’ère de l’Anthropocène... L’Anthropocène, c’est aussi une ère d’exubérance qui abolit l’angoisse, où l’automobile et l’écran plat sont devenus des droits humains fondamentaux. Une ère d’addiction, où la production de moyens est devenue la fin de l’existence. Une ère d’accélération, où la croissance, qui repose sur le cycle sans fin de la production et de la consommation, doit produire toujours plus d’objets inutiles pour ceux qui en ont déjà trop. C’est la logique même du productivisme. ... La réponse ne sera pas technologique. Elle tiendra à l’organisation des sociétés elles-mêmes, au renforcement de leur résilience, au maintien de leur trame de sécurité.
Le 21ème siècle ressemble ainsi à la sortie d’une parenthèse. L’exubérance énergétique du 20ème siècle est terminée. La majeure partie du pétrole facile à extraire a été brûlée en 200 ans d’ère industrielle. La fête est finie.
Toutes les dettes accumulées, dette financière, dette énergétique et dette écologique nous reviennent aujourd’hui comme des bombes à retardement qui commencent à exploser. Les conséquences de la croissance exponentielle des économies industrielles avaient été annoncées dès 1972 dans le rapport Halte à la croissance ? : croissance démographique, industrialisation, pollution, production alimentaire et accélération de la dégradation des systèmes naturels. ... La transition post-pétrolière, post-nucléaire et post-carbonique s’attache à complètement redessiner et à repenser les infrastructures de la société mais aussi à œuvrer à un nouvel imaginaire social en se projetant dans un futur proche sans pétrole et sans énergies de stock.
De même que l’économie agraire de 1800 était complètement différente de l’ère des énergies fossiles actuelle, de même l’économie post-fossile et post-fissile de 2050 diffèrera profondément du paysage contemporain.
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Le temps est venu de poser un nouveau cadre pour l’économie afin de l’encastrer dans notre écosystème local et global.
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Quel rôle pour l’Institut Momentum ?
se consacre à répondre au défi de notre époque : comment organiser la transition vers un monde post-croissant, post-fossile et modifié par le climat ? Comment penser et agir les issues de l’Anthropocène ? Quelles sont les sorties de secours ? A quoi ressemblent des sociétés résilientes au temps de la triple crise, énergétique, économique et écologique ?
L’objet de notre démarche est de constituer une communauté de contributeurs, composée d’experts reconnus ou émergents dans les domaines majeurs de la transition. Les contributeurs de l’Institut Momentum interviennent dans leur domaine d’expertise, en relation avec la pensée de la transition. Ils produisent des diagnostics, des analyses, des scénarios et des propositions originales sur les stratégies de transition et de résilience. L’Institut Momentum est là pour les susciter et les faire connaître aux individus, aux collectivités, aux entreprises et aux gouvernements. L’ensemble des contributeurs publiera un Annuel du Momentum, couvrant chaque thème principal et les initiatives les plus récentes pour répondre à la crise, dans un esprit cohérent voire holistique.
Nous faisons une veille sur les thèmes tels que : restauration des écosystèmes, systèmes alimentaires, utilisation des terres, permaculture rurale et urbaine, énergie et autonomies énergétiques, économie coopérative, métiers de la résilience, solidarités pratiques, résolution de la dissonance cognitive, nouvelles formes de la démocratie.
Nous avons aussi le souci de donner de la visibilité aux solutions émergentes, déjà mises en œuvre par les villes en transition, les coopératives de l’énergie, les Amaps, les entreprises d’insertion, les collectivités dotées d’éco-quartiers.
La Revue durable est notre principal partenaire éditorial, en raison de la compatibilité évidente la vision de LRD, inlassablement dédiée depuis dix ans à la recherche de pistes originales et de foyers de création de résilience, et les thématiques portées par l’Institut Momentum. Nous sommes aussi en relation avec des publications tels que Silence, ou des revues telles qu’Entropia, avec le mouvement de la transition, avec l’Université populaire de permaculture et avec d’autres lieux de pensée tels que le Post Carbon Institute californien, la New Economics Foundation britannique, et, en France, avec l’association et l’institut Negawatt.
Appel
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nous avons une chance, et c’est peut-être la dernière, de nous écarter du précipice. Un défi, un moment singulier, une fenêtre d’opportunité : le Momentum. Rejoignez-nous.
[1] Le Monde, 26 mars 2011.