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© Festival Atmosphères
Arthur Keller, expert des vulnérabilités des sociétés industrielles et des stratégies de résilience, partage son analyse systémique de la situation du monde et propose des pistes concrètes pour penser et construire l’avenir
715 commentaires
Tr.: ... valorise SOS MAIRES ... le moins pire est peut-être le mouvement "villes en transition" car ils ont commencé à surmonter leurs peurs ...
Ndlr :
- dit l'essentiel avec brio et conviction, quelle synthèse ! Valoriser ACT
- son point de vue sur les villes en transition semble confirmé à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?4fZwRg
- AK : un médiateur qui s'ignore ? ACT
Depuis un an, des dizaines d’activistes autochtones ont été assassinés pour leur défense de l’environnement contre les politiques extractivistes. A la suite d'un ouvrage dirigé par Irène Bellier et Jennifer Hays, comparant le rapport des peuples autochtones à l’État et aux instances de l’ONU, Barbara Glowczewski revient ici sur leurs stratégies articulant plusieurs échelles territoriales.
Clés : Droits des peuples autochtones ; Terre
Temps de lecture : 15 minutes
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Partout, les relations engagées par les acteurs autochtones, entre voisins aux intérêts conflictuels, avec les différentes bureaucraties régionales propres à chaque Etat et lors de négociations sur la scène internationale, sont soumises à diverses pressions économiques globales et privées, notamment du secteur minier et des finances, et aussi des mafias. Comme le démontre L’écologie décoloniale de Malcom Ferdinand les divers empires coloniaux et Etats postcoloniaux continuent de produire de nouvelles formes de colonisation. Echelles de Gouvernance et droits des peuples autochtones présentent un échantillon des agencements de la multiplicité des territoires en lutte, inspirants pour penser l’avenir de la planète14. C’est pourquoi il est urgent de s’allier avec les hommes et les femmes autochtones engagés dans une démarche critique de la destruction de leurs milieux qui appellent à valoriser leur héritage ancestral pour réinventer des formes alternatives de rapport au milieu. A la fois singulières et communes dans leurs réponses à l’impact destructeur de la globalisation capitaliste, les initiatives autochtones nous invitent à stimuler notre imagination collective pour habiter cette terre autrement.
... définition collective d’une stratégie à horizon fin août ...
connu /
https://twitter.com/CNIL/status/1086268071361167363
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François BOCQUET a retweeté
CNIL Compte certifié @CNIL 15 hil y a 15 heures
Il est en ligne ! Le 6e #CahierIP de la @CNIL étudie les stratégies mises en place par certains concepteurs de services en ligne pour influencer nos choix →
🔻Thread sur #LaFormedesChoix
LINC
1 réponse 47 Retweets 34 j'aime
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- Consolider son accompagnement (mission d’AMO) dans le développement de projet de production « classique » ou « citoyen » utilisant les mécanismes de soutien public
(autoconsommation, vente totale à l’OA, etc..). - Développer et acquérir ses propres projets de production en investissant son capital social dans des projets citoyens et innovants, hors mécanismes de soutien public (250 kWc au sol, toiture PV, achat de centrale existante (PV, Hydro, Eolien)).
- Faciliter une valorisation locale de l’énergie produite (recherche d’opportunités et de partenariats).
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Missions
Porter la Co-construction de la stratégie Energie au sein d’Enercoop Aquitaine - Co-construire la stratégie et le modèle économique Energie (en lien avec la direction, le Conseil d’Administration, les collaborateurs du service et le réseau Enercoop).
- Décliner la stratégie en plan d’actions.
- Élaborer et suivre le budget du service en lien avec la direction et autres membres du service.
- Animer l’équipe Énergie (composée de 2 personnes à fin 2019). Prendre en charge le développement de projets de production
- Identifier et qualifier des opportunités de développement de projets de production.
- Gérer la prise de risque dans le développement (juridique, technique et économique).
- Instruire les lancements de projet, les organiser et les suivre (investissements, coûts, délais, coordination, pilotage, reporting).
- Organiser et fédérer des partenariats techniques et économiques (acteurs et partenaires
locaux, collectivités, collectifs citoyens, CIRENA). - Suivre la réflexion stratégique du réseau Enercoop et alimenter la réflexion stratégique locale en lien avec la direction et le CA. Assurer la représentation de la coopérative
- Assurer le suivi et la gestion des participations de la coopérative dans des sociétés de projets.
- Organiser la représentation d’Enercoop Aquitaine dans les différents réseaux locaux
partenaires dédiés à l’Energie. - Participer à la commission Production du réseau Enercoop et à différents groupes de travail internes au réseau.
Profil recherché :
• Formation : niveau Bac + 5 (Master ou École d’ingénieur)
• Expérience professionnelle : au minimum 5 ans dans le secteurs des EnR
• Aisance relationnelle et appétence pour la démarche commerciale
• Capacité à fédérer et mobiliser des acteurs et des partenaires
• Capacité à gérer de projets (planification, suivi, coordination, budget)
• Capacité à manager dans la concertation
• Connaissance des étapes de développement des projets EnR (a minima PV)
• Maîtriser le modèle économique des EnR et de leur financement
• Connaissance ou curiosité du fonctionnement en réseau & Intérêt pour la
gouvernance innovante
Enercoop Aquitaine - SCIC SA à capital variable – RCS Bordeaux 788 775 242
Darwin Ecosystème – 87 Quai des Queyries, 33100 Bordeaux
recrutement.aqui@enercoop.org - 05.47.50.05.92
Connue /
https://twitter.com/EnercoopAqui/status/1084841731886059520
Pour le pionnier du Web français Tariq Krim, l'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en 3 actes. Il existe pourtant une sortie de crise. Par Tariq Krim
Pionnier du Web francais, Tariq Krim est fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
© Creative Commons
Pourquoi la France est-elle passée du statut de pays leader dans la technologie à celui beaucoup moins enviable de nation consommatrice de smartphones obligée de mendier un peu d'oxygène aux grandes plateformes pour développer ses projets ?
L'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en trois actes. Il y eut d'abord les « 30 honteuses du numérique », où une petite élite arrogante et dénuée de vision stratégique a démantelé notre industrie informatique et électronique grand public. Elle a débranché les travaux de recherches les plus intéressants et laissé nos meilleurs développeurs partir à l'étranger faute de pouvoir les associer à des projets ambitieux.
Vient ensuite la capitulation vis-à-vis des grands acteurs américains. Ainsi, de nombreux politiques et hauts fonctionnaires français leur ont permis d'intégrer leurs technologies au cœur des prérogatives régaliennes de l'État : défense, renseignement, éducation, sécurité, mais aussi culture. Plusieurs d'entre eux quitteront leurs fonctions pour aller rejoindre ces sociétés.
Le troisième acte se joue en ce moment. Alors que nos dirigeants se préparent à une vente à la découpe, il reste cependant un mince espoir d'inventer une autre manière d'utiliser le réseau plus en phase avec nos principes et nos valeurs.
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En 1993, les États-Unis lancent le projet des « Autoroutes de l'information » qui fera notamment de l'Internet et du numérique le fer de lance de leur nouvelle stratégie de croissance. Au même moment, l'Europe décide de miser sur les industries traditionnelles… et le diesel propre ! Vingt-cinq ans plus tard, les Gafam dominent aujourd'hui le monde et le patron d'Audi a été arrêté pour avoir faussé les mesures de pollution de ses moteurs. En France, les Gilets jaunes ne comprennent pas pourquoi ils sont taxés sur le diesel alors que pendant des années on les a massivement incités à acheter les voitures utilisant ce type de carburants.
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Nous aurions pu avoir un autre destin, car si les États-Unis avaient la vision et l'argent, c'est en Europe qu'ont été inventées deux des briques fondamentales de l'Internet : Linux et le Web. Mais à la différence du standard GSM, ces dernières ont eu le malheur d'être conçues par des individus talentueux hors des grandes institutions. Snobés chez nous, ces deux projets deviendront le moteur des plateformes numériques américaines et chinoises et l'instrument de leur domination mondiale. Car c'est bien de la détection précoce des technologies d'avenir et des talents que viennent les succès de sociétés comme Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft. La France ne voit pas les choses de la même manière, notre élite méprise ce qui est marginal, différent ou simplement trop petit. Le scénario de « dénumérisation » de la France suivra toujours le même schéma. Nous vendrons à la casse nos sociétés, ou les dilapiderons alors qu'elles possédaient en interne les technologies qui, si elles avaient été mieux valorisées, nous auraient permis d'influencer la direction prise par l'Internet.
Tout commence dans les années 70*, avec l'abandon du réseau Cyclades de Louis Pouzin au profit du Minitel. Louis Pouzin en est le concepteur et il est l'inventeur de la segmentation des données en « Datagramme ». Il sera récompensé (avec Tim Berners-Lee et Vinton Cerf) par la reine d'Angleterre pour ses contributions essentielles à la création de l'Internet et il reste à ce jour un inconnu du grand public en France. Il faudra attendre 1994 pour que nos chercheurs acceptent enfin de s'intéresser à autre chose qu'à des technologies incompatibles avec l'Internet. Dans les années 90, c'est au tour du Premier ministre de l'époque Alain Juppé d'expliquer, au journal de 20 heures, sa décision de vendre à la casse Thomson Multimédia au coréen Daewoo : « Thomson, ça ne vaut rien, juste un franc symbolique. » Le gouvernement obsédé exclusivement par le volet social de l'entreprise ignore que Thomson multimédia dispose d'une grande partie des brevets sur la musique (le fameux MP3) et la vidéo en ligne qui seront utilisés quelques années plus tard dans tous les smartphones. Sa branche grand public sera démantelée et vendue au chinois TCL et ses meilleurs ingénieurs partiront chez Google.
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Alcatel décide de transférer ses usines vers la Chine. Son PDG veut appliquer la stratégie du « fabless », à savoir délocaliser la production tout en conservant le design en France. Ce sera une grossière erreur d'analyse. Lorsque les smartphones deviennent un succès international, la France n'a plus de capacités industrielles dans ce secteur, alors qu'elle était l'un des principaux fabricants dans le monde.
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la France préfère s'embourber dans des grands projets institutionnels sans avenir.
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Tout récemment, le rapport sur l'intelligence artificielle de Cédric Villani n'a pas fait mention des deux meilleures solutions open sources dans le domaine : SciKit Learn et Keras qui se trouvent être… françaises.
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L'acte deux commence avec le quinquennat Hollande. Un changement d'attitude va s'opérer vis-à-vis des grandes plateformes. La défaite est désormais entérinée en coulisses. Il ne s'agit plus d'exister au niveau mondial, mais de négocier avec les Gafam tout en faisant mine de s'indigner publiquement de leurs abus de position dominante.
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Comment, dans ces conditions, se plaindre des conséquences des réseaux sociaux et de l'impact des Gafam sur notre démocratie quand nous leur avons ouvert si largement les portes de l'État ?
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La France peut d'ailleurs se targuer d'être la seule démocratie occidentale à ne pas avoir ouvert de commission d'enquête à la suite de l'affaire Cambridge Analytica. Le gouvernement a préféré annoncer une collaboration rapprochée avec Facebook. Il s'agit de maintenir l'illusion que l'on peut gérer l'État comme une start-up, tout en feignant d'oublier que la majorité d'entre elles échoue dans les deux ans qui suivent leur création. En effet, ce gouvernement prend un risque inconsidéré en pariant notre avenir sur une hypothétique transformation numérique autour de « l'intelligence artificielle ».
Si nous ne nous donnons pas les moyens de réguler la manière dont ses entreprises et ce type de technologies fonctionnent, nous pourrions détruire notre modèle social en tentant de copier ceux de la Chine ou des États-Unis.
L'ironie du sort veut que, désormais, certains industriels et chercheurs américains s'appuient sur l'Europe et sa réglementation sur les données personnelles pour sortir d'un modèle numérique qui n'est pas « durable »
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la meilleure réponse à la crise de confiance systémique vis-à-vis des Gafam est de soutenir les mouvements autour des technologies « éthiques ». Il s'agit d'un nouveau terrain de croissance industrielle pour l'Europe, comme le Bio l'a été pour l'agriculture.
De nombreux entrepreneurs réfléchissent à d'autres façons de concevoir la technologie, s'appuyant beaucoup moins sur la donnée et créant moins d'intrusions vis-à-vis de leurs utilisateurs.
C'est le mouvement autour des logiciels éthiques et du Slow Web. Ce mouvement, qui s'est réuni en septembre dernier à Copenhague, souhaite définir un meilleur équilibre entre usage numérique et monde réel pour ne pas rendre ces technologies aliénantes. Il prône notamment l'arrêt de certaines pratiques toxiques comme le profilage (micro targeting) ou la manipulation de nos émotions via des messages ciblés sur nos mobiles dont nous avons vu les conséquences désastreuses lors du référendum sur le Brexit ou l'élection américaine. Parce que nous avons laissé le numérique devenir un sujet politique de second plan, et que nous avons nommé des communicants à la tête des institutions qui devaient s'en occuper, il n'y a pas eu de véritable débat sur la digitalisation de l'État, et sur les conséquences que ces technologies peuvent avoir sur chacun d'entre nous.
Nous devons désormais exiger que les choix technologiques faits par l'État (comme les décisions politiques dans ces domaines) soient lisibles et compréhensibles par l'ensemble des citoyens… Car s'il s'agit de faire de la France une colonie numérique des plateformes et qui ne profiterait qu'à une petite bourgeoisie d'Internet, alors il faudra le dire clairement !
Il est temps également de voir émerger une nouvelle forme de résistance citoyenne. Car l'usage de ces technologies n'est pas neutre, la substitution de l'action de l'État par des algorithmes rend caduque l'égalité de traitement entre chaque Français. Le remplacement de nos services publics par un « État plateforme » totalitaire (à l'instar du « Crédit social » qui voit chaque Chinois recevoir une note qui détermine leur capacité à se déplacer ou à obtenir un crédit) n'est pas la vision que nous souhaitons promouvoir. C'est pourtant ce qui se prépare dans certains cabinets ministériels lorsqu'il est question d'État plateforme… En espérant que la France reprenne le dessus sur ces questions, il faut saluer l'action de la commissaire européenne danoise Margrethe Vestager qui a su faire preuve d'un véritable leadership sur la régulation des plateformes. Il sera important lors des prochaines élections européennes de lui permettre de s'appuyer sur un parlement qui sera capable de l'aider à poursuivre sa tâche.
- Tariq Krim, pionnier du Web français, fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
cf aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Mwhg9Q
centre pour une stratégie et des actions non-violentes (pratiques, opérationnelles ?)
ndlr :
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EFFONDREMENT(S)
Conférences, ateliers, débats, du 1 au 8 décembre 2018, Équitable Café, Marseille
Sujet de l’intervention :
Effondrement : comment ne pas contribuer à la grande accélération ?
La survenue du risque d’effondrement dans le débat écologique ouvre de nouvelles perspectives de réflexion et d’anticipation de l’avenir. Pouvons-nous aborder une situation inédite – et non désirée – de la même façon que nous avons pensé l’écologie jusque-là ? Ne risquons-nous pas, dans la précipitation, de reproduire certaines de nos erreurs passées ?
Résumé de l’intervention :
En phase de croissance il faut courir aussi vite que possible pour rester sur place. En phase de décroissance il faut ralentir à la juste cadence pour rester en vie.
Un immense merci aux organisateurs de cet évènement très riche et stimulant. Les différents partenaires sont indiqués sur l’image de la vidéo.
Ouvrage prolongeant les développements proposés : Transition 2017, Édition SoLo, 2017
https://www.thebookedition.com/fr/transition-2017-p-351827.html
Références, précisions, erratum en suivant ce lien :
https://medium.com/@vmignerot/%25C3%25A9cologie-fracture-sociale-et-violences-vid%25C3%25A9o-de-la-conf%25C3%25A9rence-et-r%25C3%25A9f%25C3%25A9rences-f967971feedd
Minutage de la conférence :
03:08 Intro : état des lieux
12:30 Les belles histoires écologiques : vue d'ensemble
17:35 L'écologie radicale
19:10 Les colibris : la « sobriété heureuse » et le « nouveau récit »
21:00 L'écologie radicale du GIEC
23:05 Récit politique de la transition écologique
24:23 Compétition, rivalité, coopération et liberté
33:20 Réponse sociale aux injonctions paradoxales
38:50 Anthropologie : le rôle des récits chez les Agtas
42:45 Récits et coopération
44:35 Les récits et leur rôle dans le maintien des inégalités sociales
46:08 Inégalités et conflits chez les « collapsologues »
48:50 Qui survivra?
53:10 Le sacré comme prolongement du paradigme naturaliste
55:40 La spiritualité face à l’effondrement
57:55 Communautarisme et collapsologie
58:45 La compulsion de répétition, définition
1:01:10 La protection de l’environnement est impossible
1:07:00 La théorie du pompage économique
1:16:35 Le modèle HANDY (Human and nature dynamics)
1:18:35 L’échec des « printemps arabe » ?
1:21:30 La révolution contre-productive et la sécession des élites
1:22:30 Le risque de l'extrême droite
1:24:30 Réduire son impact environnemental
1:28:00 Éviter le réflexe de l'isolement
1:29:40 Les 1%, les 10% et les autres
1:31:15 « En phase de croissance il faut courir aussi vite que possible pour rester sur place. En phase de décroissance il faut ralentir à la juste cadence pour rester en vie. »
1:31:50 Syndrome de la Reine Rouge : le guépard et la gazelle
1:35:10 La course aux armements
1:37:20 La Reine Rouge en contexte d’effondrement
1:40:00 Message à l'écologie politique
1:41:00 Renforcement synergique des énergies
Catégorie Éducation 135 commentaires
Transcription :
... adrastea = inéluctable, déesse adrastée, protectrice de zeus ... Marseille
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à ~29:54 triptique du darwinisme compétition, coopération, rivalité : une compétition donne un cadre et dans ce cadre se confrontent coopération et rivalité.
plus de coopération, c'est répondre à des problématiques qui peuvent très bien faire émerger des rivalités. Des obscurantistes coopèrent au service de leur intérêt.
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récits positifs, violences implicites
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les modèles économiques ont invisibilisé les ressources, c'est ce qui nous a amenés dans le mur.
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récits positifs, violences implicites, sont en soi ce que la psychologie appelle des "injonctions paradoxales" (personne soumise à deux pressions contradictoires ou incompatibles selon wikipédia.->troubles et souffrances mentales. rapport de domination particulièrement dans la communication du ou des dominants.
TOUTE l'écologie est une immense injonction paradoxale. Il n'est pas possible de réduire les pb de fin de mois ET de réduire l'impact environnemental, c'est-à-dire protéger l'avenir. Affirmer cela c'est fondamentalement faire violence au peuple. Et pourtant, on est un peu obligés de le faire. On est concés ! Quand on est un homme politique, on est obligé de rassurer son peuple, on est obligé de lui dire qu'à la fois ile peut avoir 2% de croissance advitam éternam et qu'à la fois les papillons vont survivre. Mais la réalité ne dit pas ça. Le cadre de la compétition - les règles du jeu - ce dans quoi l'humanité s'est retrouvée coincée, ça contredit cette injonction. Les deux ne sont pas possibles. Faire des promesses intenables, dire qu'on peut protéger l'environnement tout en taxant plus ou en bridant les libertés, motive les gens à ne plus écouter les histoires qu'on leur raconte et à mettre en place des défenses psychologiques contre le discour agresseur. Contre cette irrationnalité, on répond avec de l'irrationnalité. et ce que nous voyons émerger partout - et très rapidement- ce sont les obscurantistes mystico-religieux qui ont une forme d'intuition apparaissant parmi les premiers dans les dernières décennies : les obscurantimes scientifiques- le transhumanisme - tout le fantasme autour de l'intelligence artificielle qui elle aussi est censée nous sauver de notre pb écologique, et la transition énergétique en général. Tout ce qui est de l'ordre de la transition fait partie des obscurantismes scientifiques.
Les stratégies face à l’effondrement : plus je lis des choses et me documente sur le sujet, plus il y a des formes de résilience qui naissent à mes yeux et surtout : plus il y a de directions vers lesquelles je tends. Sans parler des « solutions » (je me méfie toujours des solutions…), on peut aborder la question des stratégies, à savoir : des façons de vivre, de cohabiter, vers lesquelles se diriger, des changements du quotidien jusq’aux changements spirituels.
Aujourd’hui, c’est donc avec plaisir que je vous présente le travail de Tatoudi (https://tatoudi.com/), un facilitateur graphique qui a créé un petit document (https://tatoudi.files.wordpress.com/2018/11/20181107-sfae.pdf) très (très) synthétique regroupant un ensemble de stratégies pour faire face à l’effondrement. Ces stratégies sont des grands axes vraiment simples mais qui ne vont pas dans la profondeur. Cependant, les thématiques sont à prendre individuellement pour se les approprier et aller creuser soi-même.
Des professionnels dans tous les domaines de compétence au service de la médiation indépendante.
Association loi de 1901, déclarée à la Préfecture de Police de Paris le 20 septembre 1993 par un groupe de médiateurs, à l’issue de leur formation de deux ans à l’Institut de Formation à la Médiation (IFM)
Organisme de formation n° 11 753 355 075
Siège social 62, rue Tiquetonne 75002 PARIS
Tél 01 42 33 81 03
Directeur de la publication Gabrielle PLANÈS
Responsable de la rédaction Gabrielle PLANÈS
Hébergement o2switch
222-224, boulevard Gustave Flaubert 63000 CLERMONT-FERRAND Tél : 04 44 44 60 40
Conception & réalisation : Ze Klubb
ndlr : ne nombreux doutes, désaccords, sur leur positionnement, questionner, affirmer, revendiquer les différences éthiques et stratégiques ACT
ex. approche outil dans https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?uHOhYQ
etc
Dans un billet de blog publié le 25 novembre dernier, l’association explique les motivations dans ce choix. L’entrisme des GAFAs et le mutisme de l’administration face aux sollicitations de Framasoft sont au cœur de cette décision.
La charge du billet est musclée, c’est le moins que l’on puisse dire. Dénonçant la démagogie d’un ministère qui se voulait « technologiquement neutre » et rappelant que tout choix technologique est en soi une forme d’aliénation, le billet charge la ministre de l’Éducation Nationale. En clair, si ce n’est par incompétence, c’est une « stratégie réfléchie et partisane » qui est à l’œuvre au sein de l’Éducation Nationale.
Microsoft au cœur de la discorde
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En clair, l’association est lasse devant un temps et une énergie déployée en pure perte.
Les choix de Framasoft
Dénonçant aussi la réunionite à l’œuvre, Framasoft préfère revenir vers les acteurs. L’association a, depuis ses toutes premières actions, privilégié les partenariats avec des structures solidaires et relevant de l’éducation populaire et c’est vers ces derniers qu’elle compte bien prolonger son action.
Dans ce secteur aussi, il y a fort à faire : Framasoft dénonce ici aussi l’entrisme des GAFA et le « libre washing » dont fait l’objet l’ESS. L’association prend en exemple la SocialGoodWeek, avec pour partenaires MS et Facebook, ou ADB Solidatech qui équipe des milliers d’ordinateurs pour associations avec des produits MS à prix cassés.
Dégooglisons Internet !
Degooglisons Internet est le nom du projet porté par Framasoft visant à déconcentrer les services disponibles sur internet en mettant en valeur des solutions libres dans lesquels il n’est pas fait commerce des données privées de l’utilisateur. La liste des services est impressionnante et donne espoir sur l’indépendance que nous pouvons conserver dans nos usages numériques quotidiens.
Event Time 14:00 - 18:00
Event Start Date 11 July 2018
Atelier sur la Sociocratie : Introduction interactif aux modes de fonctionnement de la sociocratie. La sociocratie est une stratégie de prise de décisions et de résolution des conflits, horizontale et basé sur le consentement (pas consensus !). La première étape est de créer ensembles une vision commune et une culture de la coopération. L’outil permets que nos décisions évoluent avec nous!
En même temps la Sociocratie créé de la compréhension et de la confiance. Le cœur de cet outil clarifie les besoins généraux et de soutien entre les membres du groupe afin de réaliser leur vision commune d’une manière attentif ET efficace.
Le processus structuré, discipliné et basé sur l’information concrète aide a des groupe d’activistes, des projets collectifs, des entreprises et associations de travailler concentré sur leurs sujets.
– VISION -> MISSION -> AIM
– Créer les rôles (Facilitation / Organisation de réunion / Archivage et Documentation)
– Créer des accords sur notre culture de coopération
– Les cercles et double-liens: Base d’une réunion sociocratic
– Faire des Propositions
– ÉLECTION SANS CANDIDAT
– Journal de bord – élaboration des décisions
ndlr : y a-t-il médiation dans la sociocratie ? => apprendre et approfondir pour recherche ACT