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Pyrénées-Atlantiques : la justice annule des arrêtés municipaux contre la “divagation d’ours” https://directs.fr/?p=5956 #Actualités #Animaux #Justice #PyrénéesAtlantiques - 0 - 1 - 0
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Ahmed BEN TAHAR GALAI, Prix Nobel et défenseur des droits de l’Homme.
Hervé CARRE, président du congrès, médiateur de la Ville d'Angers et du Conseil Départemental de Maine-et-Loire, président de l'Association des Médiateurs des Collectivités Territoriales (AMCT)
Transcription :
Hervé Carre : d'abord, je veux saluer votre présence à vous tous ici. Aujourd'hui, vous avez décidé de consacrer du temps à un événement qui nous tient à coeur qui va lui-même se consacrer à la médiation. Et je pense que c'est un moment important pour que nous puissions vous convaincre que nous sommes dans une actualité très prégnante, en fait. Nous vivons dans un monde tellement incertain, tellement habité par des conflits qui sont exigeants, qui sont rugueux. Et il est incontestable que les médiateurs sont vraiment des témoins sensibles de ces mouvements de la société, inspirés par l'incertitude de l'avenir, du présent. Et c'est sûr que comme témoins sensibles, ils ont aussi conscience des potentialités qui sont contenues dans les conflits. Et c'est de cela que nous souhaitons parler aujourd'hui avec vous, à la faveur de la présentation du congrès de toutes les médiations, qui se tiendra à Angers du 5 au 7 février 2020, un congrès international.
Mais d'abord, je voudrais vous présenter les personnes qui sont à mes côtés. Et en premier lieu, j'ai l'honneur de vous présenter Ahmed GALAÏ qui est un ami tunisien qui a eu un rôle très important, mais qui le précisera lui-même tout à l'heure, dans la transition démocratique qui a eu lieu en Tunisie il y a maintenant quelques années - on s'habitue d'ailleurs à cet état d'esprit qui règne en Tunisie et il y a été pour quelque chose, c'est à ce titre qu'il a été nommé dans le cadre d'un quartet prix nobel de la paix en 2015. À côté de lui, Carole Chatelin ??? qui est rédactrice en chef de la revue science et avenir. Et enfin, Didier Morfoisse qui est le président de l'association nationale des médiateurs. Je vais tout de suite passer la parole à Ahmed pour qu'il nous dise pourquoi il a souhaité être présent à cette conférence de presse. Il est arrivé de Tunis hier soir pour être avec vous et nous dire pourquoi pour lui, la médiation, ça compte.
Ahmed Gailai, prix Nobel de la Paix et membre de la Ligue des Droits de l'Homme de Tunisie : Bonjour (en arabe puis en français), [large sourire] donc je suis entre les miens, entre des amis. Je suis très ravi de me trouver avec mes camarades, mes collègues, parce que j'étais journaliste dans mes premiers temps - j'ai fait une école de journalisme en Tunisie - Ravi d'être ici aussi parce que le thème m'est très cher. Nous sommes avant tout [2mn50] des militants des droits de l'Homme et des médiateurs. Médiation entre citoyens et droits, médiation entre autorités publiques, collectivités locales, et l'égalité. Je vais dire que le langage lui-même est une tension comme disent les linguistes. [3:06] Alors que dire des relations internationales ? Vous savez que maintenant, le monde, c'est comme la légende d'Atlas - la terre sur la tête d'un taureau - Lorsque le taureau commence à avoir mal dans un coin, il va tourner la tête puis la terre bascule d'une corde à l'autre. C'est un peu ça notre monde actuellement. Quand j'étais enfant, j'ai pensé que la guerre est finie, que la 2ème guerre mondiale, comme je dis dans les écoles, [3:32] ça y est, c'est du passé... Maintenant, le monde construit la paix, l'égalité, les ponts, l'interculturalité. Mais malheureusement, on a vu partout et ailleurs beaucoup de guerres que ce soit dans le pays lui-même ou bien des guerres civiles, ou bien entre les pays eux-mêmes. [3:49] Voyez maintenant autour de vous malheureusement ya beaucoup de canons qui tonnent, d'enfants qui meurent, beaucoup d'hommes et de femmes qui sont expatriés, pas de leur gré, ya beaucoup de dénis de droit, beaucoup de méconnaissances de l'égalité malgré l'impressionnant arsenal de droits et de textes internationaux - le droit international, de droit [4:12] humanitaire international. Malgré cela, malgré cet outillage que l'homme a bâti, que l'être humain a bâti pour aplatir et aplanir la guerre, au contraire, les guerres sont encore là. C'est pour cela que les médiations sont très importantes.
On a encore de la chance d'avoir des gens qui pensent à la médiation [4:26] parce que tout est équilibre, en fait, parce qu'il y a le noir et le blanc, le mal et le méchant ???, ya le médiateur et l'autre. Je suis ravi d'être associé à ces préparations et cette conférence de presse. Ça sera avec moi une occasion d'en parler parce que les conflits - et c'est ça aussi la chance de ce congrès là, il repose sur une annecdote africaine qui est très intéressante qui dit que le conflit est pour la cohabitation ce que la sauce est pour le bon plat. C'est-à-dire que le conflit n'est pas nécessairement mauvais ou bien méchant, déconstructif ou bien constructif. Ça dépend de la manière dont on gère ce conflit là. Ya du conflit intéressant parce qu'il réaffermissent les lois, le droit, les relations de chacun, ils donnent de nouveaux rôles aux protagonistes lorsqu'on sait s'en servir, lorsqu'on sait gérer ce conflit là. Donc il faut toujours être là. Puis en fait, le conflit, il est partout. Il est pas seulement entre les pays, il est entre nous-mêmes. Nous avons aussi des conflits intra-personnels, intra-groupes, et des conflits interpersonnels, qui intéressent les besoins pratiques de la personne, des conflits qui émanent de leur intérêt, de leurs croyances. Donc cette panoplie de conflits appelle une panoplie de médiations. Et je crois que le congrès de février, ça sera aussi son rôle -s'est vous qui l'avez organisé avec une bonne équipe - c'est de donner un modèle, en fait. Un modèle heuristique, un modèle même théorique pour ces diversités de médiations. Est-ce qu'il y a une ou des médiations ? Je crois qu'il faudrait y penser. beaucoup d'autres l'ont fait avant, on continuera ensemble. C'est faire accumulation de la pensée humaine, c'est ça le savoir, une accumulation. Comment créer un modèle de pensées, une chaîne de pensées sur la médiation ? Que chacun dans la famille, l'école - creuset de l'éducation et aussi creuset de conflits - la famille, l'entreprise, les syndicats, les autorités. Donc cette diversité de conflits avec cette diversité de médiations appelle à une unité aussi de réflexions. Unité et diversité ne sont pas antinomiques, ne sont pas contradictoires. On peut penser ensemble à un modèle unique pour sortir des conflits que chacun, à l'entreprise, à l'école, aux Nations unies, à la Ligue arabe, à la ligue??? française aussi, peuvent avoir des idées innovantes pour créer un monde meilleur. Et Aldous Huxley a dit [en français et italien ?] "Un monde meilleur est possible". [Sourire] [Ndlr : citation non trouvée en ligne]
[07:22]
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médiation ethno-clinique ... en rapport avec la souffrance ... a formé des interprêtes à la médiation ... on est dans une symétrie totale. Juste que le médiateur va extraire ... médiation entre pairs ...
Ndlr :
- le sous-titre de la conf est très MINORANT par rapport aux risques cataclysmiques auxquels notre génération est confrontée, en responsabilité pour les générations futures. En effet, la médiation, c'est d'abord et avant tout accueillir, écouter, et INFORMER : veiller à ce que la hiérarchie des informations qualifiées (par les scientifiques, experts, controverses documentées, etc) arrive jusqu'aux citoyens, c'est-à-dire assimilée par eux. Hervé Carre lui-même, dans son introduction insiste sur le "monde tellement incertain" !
... extrait de https://www.fondation-travailler-autrement.org/wp-content/uploads/2019/07/20190711_AMI-FT-FNT_V8-1.pdf " Dans ce contexte, le rôle de l’Etat consiste à accompagner et accélérer la dynamique en cours de création en garantissant la diversité de ces lieux et consolidant les projets existants par l’identification et le soutien de 300 projets structurants pour le rayonnement des tiers-lieux dans les territoires : les fabriques de territoire."
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Les acteurs n’ont pas vocation à faire à la place de l’État qui se mobilise activement. Mais de faire avec lui, en étant mieux structurés et coordonnés, pour être mieux entendus. Ce cadre de travail innovant et collectif doit permettre de progresser ensemble au service d’une ambition commune : renforcer ces lieux de vie, de travail, de collaboration, de création, d’inclusion partout sur le territoire, pour tous les citoyens.
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Ndlr :
- on retrouve tous les marqueurs de l'ultralibéralisme sauce macron : individualisme, compétitivisme, métropolisation, innovation, disruption, etc.
- Si l'état garantie la diversité, il doit financer les projets portés par les opposants politiques comme gilets jaunes, france insoumise, etc. Ce n'est pas ce qu'on observe. Duplicité ou sincérité / pour tous les citoyens ?
- Seule Marie-Laure Cuvelier emploie le mot "médiation" dans "« Renforcer la professionnalisation des acteurs est essentiel pour assurer la pérennité des tiers-lieux en territoires vulnérables. Ceux-ci activent des écosystèmes existants, d’habitants, d’associations, d’entreprises, de collectivités et d’institutions, pour en faire de véritables outils de dynamisation et d’aménagement des territoires. Cela passe par un travail de cartographie, de médiation, de projets stratégiques, et de management. »
Marie-Laure Cuvelier Coopérative des tiers-lieux de Nouvelle-Aquitaine "
ACT
9Milliards
Nouveau look, rubriques inédites… Alternatives Economiques se fait moins austère, mais conserve sa rigueur et son ambition pédagogique.
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Pour conforter le projet de Denis Clerc, lorsqu’il a créé Alternatives Economiques il y a près de quarante ans. Une ambition que l’on peut résumer ainsi : pour changer le monde, il faut d’abord le comprendre.
Journalisme d’explication
Débat d’idées
Notre Projet
Le Vent Se Lève : un média dans la guerre de position
Le Vent Se Lève part d’un constat : celui d’une défaite historique des forces de progrès. Notre projet s’annonce donc comme une entreprise de reconquête.
La parole confisquée
L’époque actuelle a pour caractéristique première la domination sans partage – quoique contestée – de l’hégémonie néolibérale. Si le néolibéralisme refuse de dire son nom, s’il refuse de se donner un visage unique, il est cependant parvenu à construire une hégémonie solide, laquelle s’incarne dans une variété d’acteurs : journalistes, politiques, partis, etc. Ce sont là les expressions les plus visibles de cette hégémonie, ensemble de théories, de pratiques, d’idées, de valeurs et de méthodes qui infusent dans la société tout entière, unifient une force sociale, font système et fondent le règne d’une pensée dominante omniprésente.
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On n’imagine en tout cas pas que messieurs Niel, Bergé, Pigasse, Drahi, Dassault, Arnault, Pinault, Lagardère, Bouygues ou Bolloré, heureux propriétaires du Monde et de l’Obs, de Libération et de l’Express, du Figaro, des Echos, du JDD et du Point, d’Europe 1, du groupe TF1 et du groupe Canal, puissent vouloir contrôler tous les titres de Presse du pays à des fins d’influence.
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La subordination de l’information aux intérêts privés, économiques ou financiers, est aussi préoccupante que l’était l’alignement de l’information sur les intérêts étatiques au temps de l’ORTF. En quelques décennies, les moyens de communication seront simplement passés des mains de l’État aux mains des puissances privées. Il n’est pas évident que la démocratie ait gagné au change si l’on considère que les médias dominants se sont contentés de troquer un ministre de l’information ayant une ligne directe dans toutes les rédactions contre une multitude d’actionnaires et d’annonceurs publicitaires qui, de la même manière, censurent, licencient et influencent les lignes éditoriales malgré la résistance et le travail indépendant que continuent de mener certains journalistes.
Pourtant, des débats se tiennent, des idées sont échangées, des points de vue contradictoires se confrontent et plusieurs titres de Presse sont concurrents. Seulement la pluralité ne fait pas le pluralisme. CNews, BFMTV et LCI se disputent des parts d’audience.
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S’offrir un journal ou une chaîne de télévision c’est s’acheter de l’influence. C’est-à dire une influence personnelle et surtout une influence politique qui s’inscrit dans un projet de classe. Le rachat de la Presse est une étape clé de la conquête de l’hégémonie culturelle par les néolibéraux. Sont ainsi répétés en boucle les mêmes credos néolibéraux, les mêmes mots-valise matraqués ad nauseam (« compétitivité » ; « coût du travail » ; le « courage » du « chef d’entreprise » ; le « dialogue social » qu’il faudrait « fluidifier » etc.) jusqu’à faire passer ces mots pour des évidences. Cette construction d’une grille de lecture prétend à une forme de naturalité. Elle interdit la mise en avant de cadres d’analyse différents. En l’espèce, ces dernières années ont achevé de marginaliser la parole de gauche, pourtant devenue déjà très minoritaire dans le monde médiatique. Il est vrai, cependant, que la parole de gauche s’est elle-même disqualifiée
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Les voix dissonantes, expropriées de l’espace public, se regroupent autour de pôles de résistance et de potentielle renaissance intellectuelle (on citera Le Monde Diplomatique, Là bas si j’y suis, Les économistes atterrés, Fakir, Acrimed dans des domaines très différents…). Mais ces quelques bastions enclavés se trouvent bien seuls au milieu d’un océan de silence, et s’adressent à un public restreint.
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admettre comme point de départ une représentation spatiale du monde social dans la lignée d’Antonio Gramsci. Il faut comprendre par là l’idée d’un monde social comme un vaste champ de bataille découpé entre les positions de forces adverses, entre les lignes de défense de « ceux d’en bas » et la tranchée adverse. Les positions de l’adversaire néolibéral ont ceci de particulier qu’elles sont bien mieux défendues que les nôtres, mais surtout qu’il est en permanence à l’offensive. Ce schéma, c’est celui de la guerre de position élaboré par Gramsci au lendemain de la première guerre mondiale. Il transpose le vocabulaire propre à la tactique militaire à l’analyse du monde social. Il parle ainsi des médias, des églises, des universités, des usines, des palais de justice, comme d’autant de bunkers et de casemates, de forteresses et de bastions qu’il importe de défendre ou de conquérir avant de pouvoir prétendre à l’exercice du pouvoir. De là la distinction fondamentale dans la pensée de Gramsci entre la société politique et la société civile. Cette dernière est le lieu de production du consentement à l’hégémonie néolibérale, qui permet ensuite d’assurer le règne d’une force dominante et la diffusion de ses idées.
Ce qui importe ici, c’est de comprendre l’effort d’actualisation de la pensée marxiste entrepris par Gramsci. Ce dernier écrit dans un contexte d’échec généralisé des tentatives révolutionnaires en Europe de l’Ouest et d’arrivée du fascisme au pouvoir en Italie. Plus précisément, il écrit depuis la cellule de prison où Mussolini l’a fait jeter. Afin de comprendre cet échec historique des révolutions socialistes, il opère une distinction d’importance entre l’Est et l’Ouest, entre la Russie où la révolution bolchévique l’a emporté et l’Europe où tous les mouvements révolutionnaires ont été défaits. La société russe se caractérisait alors par une structure sociale simple, une société civile quasi-inexistante, un appareil étatique affaibli : le pouvoir était à prendre. Cette situation implique une guerre de mouvement, rapide, frontale, pour qu’une force sociale puisse l’emporter.
En Europe de l’Ouest tout au contraire, la structure sociale est complexe, nervurée de tranchées, la société civile est puissante et la classe dominante s’appuie bien davantage sur la production du consentement que sur la force brute pour régner. Ce qu’il appelle l’Etat intégral peut ainsi se définir comme une « hégémonie cuirassée de coercition », la domination par la culture encadrée par la possibilité du recours à la contrainte. L’aspect coercitif occupe ici le second rôle. Dans une telle configuration, opposer le fusil à la plume est impossible, inefficace et contre-productif. Gramsci pense ici aux grandes offensives frontales sur des tranchées ennemies trop bien défendues au cours desquelles des centaines de milliers d’hommes se faisaient faucher par les mitrailleuses pendant la Grande Guerre, sans aucun résultat militaire. Il faut adapter les méthodes de lutte et substituer la guerre de position à la guerre de mouvement. Cette guerre de position se mène avant toute chose par une praxis politique propre à une force sociale, par la lutte culturelle. Cette lutte doit être ancrée dans le quotidien. La « bataille des idées et des mots » joue ici un rôle important quoique non exclusif : il s’agit, pour les acteurs de cette guerre, de conquérir des positions sociales, d’avancer leurs pions, et de faire progresser leur vision du monde. C’est une stratégie de conquête plus lente, plus laborieuse, mais la seule à même de réussir. A travers cette guerre de position, ce qu’il s’agit de faire – comme le formulent Ernesto Laclau et Chantal Mouffe -, c’est de tracer une ligne de démarcation claire, à l’endroit le plus pertinent, entre l’adversaire et nous, de créer un eux et un nous de part et d’autre d’une frontière intérieure à la société et de nous battre toujours pour faire avancer cette frontière antagonique, pour faire avancer nos lignes et faire reculer l’adversaire.
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on peut comparer le rôle d’un média comme Le Vent Se Lève au rôle d’un échafaudage. L’échafaudage est une structure temporaire, il n’est pas une fin en soi. Il a pour seule fonction d’assurer la construction du bâtiment auquel il est adossé. Pour construire le grand mouvement qui émergera demain, un échafaudage solide est nécessaire. L’émergence d’une force politique nouvelle est conditionnée à l’élaboration d’une grille de lecture alternative par des médias comme le nôtre, par l’imposition de nos mots dont Íñigo Errejón dit qu’ils « sont des collines dans le champ de bataille de la politique » et que celui « qui les domine a gagné la moitié de la guerre », par la mise à l’agenda de nos thèmes et de nos termes afin d’œuvrer à la conquête de la centralité de l’échiquier politique. Et nous pouvons en cela compter sur les très nombreuses initiatives qui émergent ici et là, des médias écrits, des blogs, des chaînes Youtube, des revues, des collectifs etc. Le Vent Se Lève n’est de ce point de vue qu’un pion dans la large constellation d’initiatives en train de naître.
La construction d’un média d’opinion ...
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ndlr :
- positionnement idéologique très proche de LeMédiaTV ? ACT
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Le Média a mené une investigation durant plusieurs semaines sur cette association de formation qui prépare aux métiers de la poste. Alors que les facteurs subissent des restructurations, l'entreprise continue à former des générations de postiers qui n'auront comme perspective que Pôle emploi.
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Actualités et politique
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Transcription :
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important d'accompagner les jeunes dans leur découverte et dans leur expérience professionnelle.
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et potentiellement, l'opportunité d'un CDI à la sortie du cursus en alternance.
à la sortie de cursus en alternance à ce fameux CDI, le saint graal qu'on rêve tous de décrocher mais là je suis obligé de vous arrêter parce qu'elle a bien dit un cdi à la sortie du cursus en alternance en est d'accord pour être honnête j'ai pas eu les mêmes échos tout est parti d'une lettre que je reçois cet été d'un mystérieux apprentis facteurs du sud qui m'alerte d'un scandale dans lui et ses collègues auraient fait l'objet un emploi déguisé selon lui ainsi un facteur dans lequel ils seraient inscrits et qui ne mènerait à rien je vais vous raconter l'histoire de ces apprentis facteurs qui font le bonheur de la poste un jour et les chiffres du chômage le lendemain dans ce courrier notre lanceur d'alerte nous parle de son expérience au sein du centre de formation pointe les incohérences de l'apprentissage les méthodes de management en décident d'en savoir plus
j'appelais ce lanceur d'alert un jeune qui a fait de l'intérim à la poste pendant deux semaines l'expérience lui a plu il a voulu en faire son métier on lui a donc dit de passer le crpf acteurs vous savez ce fameux os rcl là après avoir passé neuf mois en apprentissage ce lanceur d'alerte se rend compte que la passe dans beauce plus et alternance mais unis roi tu paies quelque chose à me dire explicitement que je suis engagé mais tout le monde comprenait bien que c'était le quart que si on faisait pas de bêtises particulière en aurait le poste sans problème moi j'ai commencé à alerter là-dessus à peu près vers janvier 2018 par ce que j'ai vu qu'il était passé avec la présidente promotion de contrats pros et dégager six mois entre contrats pros et les apprentis ... avait vu qu'elle n'avait aucun n'a été pris la directrice des ressources humaines de là où je suis travail et m'a confirmé qu'il n'y aurait plus de ce pays enfin chacun pour soit agresser ... et au départ et que si je voulais continuer à travailler à la poste peut être y prendrait des cdd ou des intérimaires mais il faudrait passer par une boîte d'intérim externe à la pause on a donc voulu vérifier ses propose s'assurer que ce n'est pas un cas isolé on a appelé d'autres alternant et nous dans les dicos si on avait le diplôme ont été embauchés directement of kain à peine quand la passe et l'oni tombe où ... auraient menti ils ont formé des gens ... travailler ... n'y a eu aucune proposition en plus la politique de la porte actuellement un flyers de formats post parle de 65% gauche hélas ces apprentis me disent qu'il n'y a plus de recrutement en fait il y à un subtil double discours non alors que nous à la base ce qu'ont cherché c'est la sécurité de l'emploi ... c'est devenu une entreprise privée donc lorsque vous rentrez en alternance aujourd'hui même vous signez un contrat ... stabilité puisque c'est un grand groupe qui a une bonne âme au service de mobilité en interne et d'accompagnement socioprofessionnel stabilité je peux le ...vantait les bienfaits de l'ubérisation de la poste écoutez ce que nous dit ce dirigeant lorsqu'un journaliste le questionne sur le statut des salariés de l'entreprise donc il y a il peut cohabiter au sein de la poste des gens avec des statuts des formes juridiques différents mais c'est déjà le cas aujourd'hui vous savez que un peu moins de la moitié des employés de la poste sont des fonctionnaires un peu plus de la moitié ont un statut de droit privé et il y aura dans la pose de demain des formes qui seront des formes de contributeurs indépendants contributeurs mais indépendant aussi la poste promet un bel avenir à ses salariés ou plutôt à ses contributeurs indépendants les auto entrepreneurs quelle évolution en phase avec notre époque et même une révolution bon pour la sécurité de l'emploi on repassera toute une logique que toi donc les alternant les intérimaires et les futurs contributeurs indépendants une armée de précaire au service de l'entreprise est beaucoup moins cher dans cette armée de l'ombre certains résistent rien n'est inéluctable et la lutte paye à Decazeville dans l'aveyron la cgt obtient la cd isation d'un alternat après un préavis de grève illimité et deux jours de négociations la direction lâche une belle victoire d'apprentis capecchi a fini son cursus vendredi dernier et on a nous manque d'emplois... un vrai métier multi casquettes celle ambition 2020 du plan de la poste on comprend pourquoi notre lanceur d'alerté 6 inquiet pour l'avenir dû réduire le déclic d'en parler quoi mais je pense que c'est des choses qui se généralisent dans toute l'entreprise de l'ex sphère publique et que la gestion managériale de l'entreprise rat est vraiment...