C'est mardi à 13h15 que ça se passe sur Raje
"Ça commence par moi - l'émission" accélère le changement. Animée par Julien Vidal, l'émission accueille chaque semaine un invité inspirant pour répondre aux grandes questions de notre époque et proposer des solutions concrètes pour construire un monde meilleur dans son quotidien.
Aujourd'hui, nous accueillons Mathilde Imer du collectif Démocratie Ouverte qui vient nous parler du projet d'Assemblée citoyenne. Une initiative portée avec les Gilets Citoyens qui a pour objectif d'apporter un nouveau souffle démocratique.
Connue / https://twitter.com/soon_x3/status/1138447291226845185
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Soon Soon Soon @soon_x3
Découvrez l'interview de @MathildeImer du collectif @OpenGovFr au 🎤 de @julienvidalccpm ! Découvrez comment apporter un nouveau souffle démocratique.
.#CCPM #Démocratie
16:06 - 11 juin 2019
3 Retweets AgoraLab Laurent Lequien Démocratie Ouverte
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Ndlr :
- son analyse du grand débat ne met pas en évidence la nécessité d'un tiers médiateur et en conséquence passe pour partie prenante du gouvernement :-(
- parle de "populistes" sans nuances :-(
- est pour une 6ème république à titre personnel
- élude le RIP / privatisation aéroport de paris :-(
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Le vendredi 24 août 2018 aux AmFis d’été de la France insoumise à Marseille se déroulait la conférence « Présentation du livre Une histoire populaire de la France ».
Cette conférence était animée par :
- Gérard Noiriel (auteur et historien) asso daja d'éducation populaire
- Alexis Corbière (député LFI)
- Bérénice Hemmer (professeure d’histoire)
Catégorie
Actualités et politique
10 commentaires
dominique prochasson
il y a 2 mois (modifié)
sur la lancée de l'historien americain ? trés bonne idée
ça évitera peut etre de glorifier un Mitterand pour la suppression de la peine de mort , un Blum pour les congés payés .....
1
Harmo Chopin
il y a 2 mois
Rare et passionnant !
Transcription :
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comité de vigilance à l'usage de l'histoire cvuh ? en lien notamment avec la colonisation
...
pour les historiens qui croient encore à la fonction civique de l'histoire ... thèse sur les ouvriers de Longwie ???
daja association d'éducation populaire avec des artistes pour transposer l'histoire à des gens quie ne lisent pas les livres
... c'est quoi le peuple, peuple français, populaire ?
le populaire ne se limite pas aux classes populaires
le populaire est une relation sociale qui lie les dominants et les dominés
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25:50 : histoire des transformations du lien social. Comment petit à petit on arrive à ce Robert Hers ? appelait "l'extension des chaines d'interdépendance" qui font que - évidement, quand j'ai centré sur la France, je pense qu'il est légitime de travailler encore aujourd'hui sur un pays malgré la mondialisation qui complexifie les liaisons. Aussi les stratégies politiques évidemment parce que la maîtrise de la souveraineté nationale ne se pose plus aujourd'hui comme elle se posait dans les années trente ou pendant la guerre de 14.
...
Les formes pacifiques de lutte sont tout à fait essentielles et ont existé dans l'histoire.
/notion de peuple inventée par François 1er ! /migrants ou réfugiés
...
/convergence des luttes : comment articuler ? rassembler autour d'enjeux communs
...
57: 30 Alexis Corbière : comment on crée un cadre pour une transmission populaire de l'histoire notamment face à de stéphane berne, etc ?
À propos de l’association
Reporterre est le quotidien de l’écologie en ligne. Tous les jours, il publie des articles pour parler d’écologie dans toutes ses dimensions : agriculture, alimentation, transport, climat, alternatives…
Résumé du projet
Dans son idée que l’information doit être accessible à toutes et tous, Reporterre a lancé, en 2015, le projet “Écologie et quartiers populaires” (intitulé dans un premier temps “Climat et quartiers populaires”). En articulant reportages, ateliers médias et rencontres publiques, l’idée en est de donner la parole aux habitants des quartiers populaires, pour qu’ils disent quel regard ils portent sur le dérèglement climatique et sur les questions écologiques. L’objectif à moyen et long terme est de multiplier les reportages, les ateliers médias et les rencontres dans ces quartiers, en prêtant une attention particulière aux initiatives portées par les jeunes, dans la lignée de ce que, par exemple, Reporterre a fait à Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis, où des jeunes condamnés à des travaux d’intérêt général reprennent leur vie en main dans une ferme. En résumé, “Écologie et quartiers populaires” accompagne des personnes de quartiers sensibles dans la réalisation d’objets journalistiques diffusés par Reporterre.
Lieu
Toute la France, et particulièrement Paris et la région Ile-de-France, l’Aisne, les Bouches- du-Rhône, et l’Occitanie.
Montant demandé
12 000 €
Utilisation prévue de ce montant
L’organisation d’ateliers par les journalistes de Reporterre, aide à la rédaction d’objets journalistiques, édition et publication des articles, frais de déplacement.
200 personnes ont soutenu ce projet
esnault@reporterre.net
Organisme : Reporterre
60 rue des Vignoles, 75020 Paris
www.reporterre.net
Transcription :
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poursuivre en 2018 le projet notamment sur "les quartiers populaires en milieu rural" ++
[1] Chef de projet - Propos recueillis par Hugues Bazin
Laisser l’espace vide pour permettre l’accueil et la rencontre
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On retrouve un peu le côté forain avec le camping-car mobile qui amène la joie.
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sentir les choses, comprendre les codes
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Déshérence des jeunes ou des politiques publiques ?
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Beaucoup des militants des années 1980 se sont épuisés. Il y a un turnover politique qui est terrible. Il n’y a pas de politique à long terme et les jeunes ont le sentiment d’être délaissés, de ne pas être aimés.
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ouvrir le droit à l’expérimentation, à l’échec avant de réussir. On refuse d’être les pompiers des quartiers, parfois on cherche à nous instrumentaliser dans ce sens.
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Ouvrir un espace qui se pérennise
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On projette une « médiation nomade numéro 2 » qui serait le « camion de solutions ».
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amener au pied des immeubles un peu de rêve
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construire une maison humaine ensemble, développer un maillage humain
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L’économie parallèle mais aussi l’économie mafieuse, comme la drogue, instaurent paradoxalement des métiers nouveaux comme la « chouf », qui veut dire « regarde » en arabe. On est en train d’inventer le verbe « chouffer » (regarder). Regarder, c’est le rôle des guetteurs des réseaux de drogue de Marseille.
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inventer une forme d’entrepreneuriat populaire
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Pour un nouveau contrat social
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C’est une honte d’avoir injecté autant d’argent dans le bâti sans que la pauvreté soit résorbée avec une prise en compte de la dimension sociale. Le problème, c’est l’absence des bailleurs sur ces questions. On est chez eux dans leurs cages et ils ne soutiennent pas nos actions. Il faudrait que les habitants puissent payer un service de biens communs comme il existe un pourcentage pour la culture (le 1 %). On n’est pas là simplement à vivre empilés les uns sur les autres, il faut des espaces, des outils pour se rencontrer. Dans les réunions et les colloques, les habitants n’arrivent pas à faire entendre leur parole. C’est compliqué de fabriquer une parole.
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Il faudrait revoir une manière d’aménager le territoire où les espaces vacants puissent servir de lieux d’accouchement, d’incubateurs d’initiatives populaires. Par exemple, si on occupe une friche, il faut arriver à négocier des clauses à partir du moment où l’écosystème commence à devenir viable pour préserver le statut et l’engagement des personnes. Car, lorsqu’on parle d’économie sociale et solidaire, on s’aperçoit que ce n’est pas aussi solidaire que ça.
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L’humain est une machine à créer, à se rencontrer. On peut imaginer une sorte de service civique où les personnes ont un statut protégé pendant un certain temps, de façon à ce qu’il puisse créer, se former, voyager, s’essayer à quelque chose tout en étant payé.
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Il faut réviser nos équations. Il faudrait un « passeport de voyage », avec trois niveaux : le premier, c’est l’action de terrain sans quoi rien n’est possible, le deuxième est une formation à la carte, et le troisième, c’est le droit au voyage. Il manque dans les quartiers des vitrines qui valorisent ces activités et ces compétences, ces formations et ces initiatives, qui valorisent le produit des parcours des jeunes.
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Il y a un problème de visibilité, de lisibilité de ce qu’on fait, on ne sait pas mettre en vitrine ces processus, notre production humaine. C’est ce que nous incarnons à travers ce camping-car qui débarque dans les quartiers et matérialise la réalité de ces espaces.
Notes
[1]
Contact : kherfi.lakdar@orange.fr, Médiation nomade [en ligne] (www.mediationnomade.fr).
ndlr : Lakdar arrive au même point que ARCdev au Havre dans les années 2000... => coopérer ACT
Chargé de développement à l’association PiNG, Nantes
...
Pourquoi est-ce nécessaire de s’approprier les technologies ?
6
Notre vision du monde passe de plus en plus par le prisme du numérique, notre monde se transforme petit à petit en données binaires avec lesquelles nous sommes invités à interagir.
7
La théorie de l’information de Claude Shannon [1]
[1] http://centenaire-shannon.cnrs.fr/
met en avant la « discrétisation » du vivant, une forme de simplification par la transformation de l’analogique en tranches de 0 et de 1, qui induit une transformation de notre paysage intellectuel et imaginaire. La suprématie d’une vision scientiste [2]
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Scientisme
, la représentation du monde à travers la science et la technique ainsi que l’efficacité de la preuve par l’expérience et la technique (en) « marche » s’imposent comme vision du monde au détriment d’une approche sensible et plus proche du fonctionnement de la nature. D’un point de vue logique, la question de la possibilité de s’approprier les techniques est première par rapport à celle de la nécessité. Il faut de la médiation. Ainsi la technique sans médiation n’est qu’un aspect du grand « bluff technologique [3]
[3] Charbonneau B., Ellul J., 1999, « Directives pour un...
», une sorte de culture technique industrielle-consumériste-marketing qui formate les usages et peut (doit) être combattue par une culture technique critique.
...
À qui profitent les lieux de… « médiation » ?
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Dans quelle mesure, à travers les lieux de médiation, sommes-nous des agents de promotion de ces objets techniques et méthodes ? De façon presque involontaire, nous sommes des facteurs de validation de ces progrès techniques, et ce malgré une posture critique. À travers les arts numériques notamment, nous sommes amenés à utiliser les « dernières technologies » et à en faire ainsi la promotion.
Nous sommes également parfois, contre notre volonté, complètement parties prenantes dans « l’écosystème » créatif et innovant : les labs (fablab, medialab, hacklab, etc.) comme avant-garde de l’innovation (avec, par exemple, la récupération des hackatons [5]
[5] Marathons informatiques pratiqués par des développeurs...
par les démarches entrepreneuriales), nous sommes parfois défricheurs de futurs terrains fertiles mais dont les légumes et les fruits seront récoltés par des start-up à la pointe de l’intégration capitaliste de ces dynamiques créatives et de partage.
...
L’association PiNG
...
Nous défendons, au-delà de l’usage des logiciels libres, une culture libre pour des raisons éthiques et pratiques et pour concilier le fond à la forme : si nous voulons ouvrir le capot des technologies (logiciel), encore faut-il avoir accès au moteur (code source). Cette démarche à présent appliquée au matériel électronique ou au design d’objet croise des problématiques politiques et économiques fortes (propriété industrielle, brevets, corps, etc.).
...
Les lieux de médiation sont donc des lieux de tension, de conflit entre des injonctions à l’innovation industrielle et des appels à un mouvement d’une culture critique. Ces lieux ne peuvent éviter (même placés sous le signe de la culture libre) d’être intégrés, à un degré ou à un autre, à l’économie de l’attention [6]
[6] Citton Y., 2014, Pour une écologie de l’attention,...
. Dans le modèle du double-sided market (ou marché à double face, façon Google), ils figurent sur le premier côté, parmi toutes sortes de têtes de gondole. Le conflit des attentions croise et renforce le conflit des cultures techniques.
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Cela ne signifie pas que les lieux de médiation soient condamnés à être instrumentalisés. Le seul fait d’ouvrir la question de la culture technique constitue un début de résistance (voire de sagesse).
Comment et où produire des éléments de médiation vecteurs de transformation sociale ?
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Tout en prenant en compte les éléments évoqués précédemment, il convient de faire œuvre de médiation pour aussi tenter de développer un esprit critique et distancié face à ces évolutions sociétales technologiques.
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Si l’on ne veut pas connaître le même échec que la décentralisation culturelle (fonds régionaux d’art contemporain [FRAC], scènes nationales dont le public s’est finalement cantonné à quelques catégories socioprofessionnelles, etc.), il convient de renouveler, de réinventer nos modes d’intervention, d’animation et de médiation.
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Pour cela, il est nécessaire d’appréhender au plus près les évolutions des pratiques, notamment chez les jeunes, afin de situer un point de départ pertinent pour cet échange de connaissances, de savoirs, de savoir-faire et de savoir penser. Le principe du « lieu de médiation » pose question : le « lieu » constitue une base arrière, socle au développement structurel d’un projet afin, notamment, de développer des formes d’intervention salariées ou bénévoles et d’assurer ainsi une certaine stabilité au projet. Néanmoins, il constitue également un facteur de conservatisme : une certaine inertie face à de potentielles évolutions dans les modes d’intervention, au cœur des « formes de vie [7]
[7] Agamben G., [1993] 2002, « Forme-de-vie », Moyens sans...
».
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Il pourrait s’agir d’articuler des modes d’intervention « hors les murs » et « dans les appareils » des gens à partir de cette base, d’un lieu physique, et donc de penser cette action de médiation pour développer le sens critique, le libre arbitre, l’autonomie face aux technologies, au plus près des usagers. Il pourrait s’agir de « s’intercaler » dans la vie numérique des gens afin de se donner plus de sens et de distance : on peut ainsi imaginer des moyens d’intervention mobiles qui se déplacent sur un territoire au gré des besoins. Il pourrait également s’agir de développer des applications qui contribuent à ces souhaits et qui s’intercalent dans le processus informationnel quotidien afin de mieux le gérer, voire le contrôler.
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En considérant le stade d’avancée de « l’économie de l’attention [8]
[8] Citton Y., 2014, op cit.
», il faut réussir à détourner, à capter une partie de cette attention pour créer des zones d’échange et de médiation. Pour ce faire, des démarches ludiques peuvent être déployées tout en tentant d’esquiver les travers de la « gamification » de nos existences, c’est-à-dire l’usage excessif de dispositifs propres aux jeux vidéo pour jouer avec nos quotidiens. Le hack, le canular, l’humour peuvent également être des leviers pour grignoter des bribes d’attention et opérer parfois des changements d’échelle.
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La palette des outils au service de la médiation critique vis-à-vis du numérique peut et doit donc s’étendre et se diversifier pour atteindre ses objectifs dans un monde qui glisse pour l’instant de façon inexorable vers une emprise hégémonique de ces entités numériques sur nos quotidiens.
Comment objectiver nos limites ?
...lister sous forme d’items les points à mettre en relation.
dehors/dedans - prévisible/désiré - transparence/alternative - économie/emploi - éducation/populaire - transmission/savoirs - institution/autonomie - Il s’agit de « s’auto-instituer [9] [9] Castoriadis C., 2003, « L’imaginaire radical », Revue... » - subjectif/objectif - limites/pluralité : si tout a lieu, il y a un point où nos démarches s’arrêtent. Nos limites sont, ici, plurielles : limite de territoire, limite d’échelle, limite d’action. Quelle alliance privilégier pour dépasser une fonction d’éclaireur ? Profiter d’une forme d’organisation prônant une pluralité radicale.
...
conclusion
...
se référer aux nombreux écrits sur « l’associationnisme » de Jean-Louis Laville qui décrit parfaitement cette irruption asynchrone, ces formes d’économie et de pratiques populaires.
40
Cette recherche inductive, qui dessine des réponses à partir d’expériences vécues comme un pendule entre émancipation et transformation sociale, produit des connaissances situées, durables et soutenables, imagine une citoyenneté sociale dans un environnement numérique.
...
Alors que l’avenir de l’école semble souvent se réduire à un alliage étrange de neurosciences et de retour de la blouse, comment imaginer une autre école qui ne serait pas une école alternative réservée aux catégories privilégiées. Entretien avec Véronique Decker, directrice d’école à Bobigny.
Mots-clés
Bobigny école école du peuple éducation ségrégation scolaire Véronique Decker
From the World People’s Conference on Climate Change and the Rights of Mother Earth,
Cochabamba, Bolivia, 22 April – Earth Day 2010.
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Préambule
Nous, peuples et nations de la Terre :
Considérant que nous faisons tous partie de la Terre Mère, communauté de vie indivisible composée d’êtres interdépendants et intimement liés entre eux par un destin commun ;
Reconnaissant avec gratitude que la Terre Mère est source de vie, de subsistance, d’enseignement et qu’elle nous prodigue tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre ;
Reconnaissant que le système capitaliste ainsi que toutes les formes de déprédation, d’exploitation, d’utilisation abusive et de pollution ont causé d’importantes destructions, dégradations et perturbations de la Terre Mère qui mettent en danger la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui par des phénomènes tels que le changement climatique ;
Convaincus que, dans une communauté de vie impliquant des relations d’interdépendance, il est impossible de reconnaître des droits aux seuls êtres humains sans provoquer de déséquilibre au sein de la Terre Mère ;
Affirmant que pour garantir les droits humains il est nécessaire de reconnaître et de défendre les droits de la Terre Mère et de tous les êtres vivants qui la composent et qu’il existe des cultures, des pratiques et des lois qui reconnaissent et défendent ces droits ;
Conscients qu’il est urgent d’entreprendre une action collective décisive pour transformer les structures et les systèmes qui sont à l’origine du changement climatique et qui font peser d’autres menaces sur la Terre Mère ;
Proclamons la présente Déclaration universelle des droits de la Terre Mère et appelons l’Assemblée générale des Nations Unies à l’adopter comme objectif commun de tous les peuples et nations du monde, afin que chaque personne et chaque institution assume la responsabilité de promouvoir, par l’enseignement, l’éducation et l’éveil des consciences, le respect des droits reconnus dans la Déclaration, et à faire en sorte, par des mesures et des dispositions diligentes et progressives d’ampleur nationale et internationale, qu’ils soient universellement et effectivement reconnus et appliqués par tous les peuples et États du monde.
Article 1: La Terre Mère
1) La Terre Mère est un être vivant.
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ndlr : "terre mère" = donc plus que "terre nourricière" => valoriser, questionner ACT
Conférence-débat dans le cadre des rencontres de la médiations
du Lorraine Réseau Art contemporain (LoRA)
vendredi 19 mai 2017 9h30
à la Maison de la Culture et des Loisirs, 36 rue Saint-Marcel-57000 Metz
MATINÉE
Réservation conseillée (contact@lora.fr/ 06 43 83 65 50)
Hugues Bazin – chercheur indépendant en sciences sociales, fondateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
« Tiers espace dans la médiation de la forme et de l’œuvre entre éducation populaire et action culturelle. Quel est le rapport entre culture et art dans une démarche d’émancipation et de transformation ? Quels sont les espaces où s’articulent action culturelle et éducation populaire ? »
=>
intégrer dans les recherches TdM ACT
Le mouvement des Colibris, fondé par Pierre Rabhi, lance un appel, « Le chant des Colibris », pour créer le monde de demain. Entretien avec deux des animateurs du mouvement, Cyril Dion et Mathieu Labonne.
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On accompagne les citoyens qui agissent localement, pour qu’ils comprennent mieux les sujets, aient mieux conscience d’où sont les vrais leviers. Parce que les gens ne font pas forcément le lien entre les leviers politiques et leur quotidien. On peut parler « d’éducation populaire », c’est-à-dire réinventer une façon pour le citoyen de s’intéresser à une politique qui va changer sa vie.
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Mathieu Labonne - En fait, on n’a pas envie de jouer les règles de ce jeu, de la politique telle qu’elle est aujourd’hui. On a envie que des millions de gens veuillent changer les règles avec nous pour créer une politique plus citoyenne, plus à l’écoute, où les gens s’emparent mieux des sujets, débattent, aient la parole, où l’on crée une forme collective d’échange.
Cyril Dion - Sur les trois candidats dont on parle, plusieurs ont été fortement influencé par le travail qu’un certain nombre d’entre nous menont depuis des années. Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont demandé à me rencontrer après avoir vu Demain. Depuis 2012, Jean-Luc Mélenchon a été marqué par Nicolas Hulot et par tout un tas de lectures.
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faire le lien en montrant que les choses sont interdépendantes
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ndlr : /"on n’a pas envie de jouer les règles de ce jeu, de la politique telle qu’elle est aujourd’hui." de quel jeu est-il question ici ? des élections, de la démocratie élective ou représentative ? En fait JLM2017 INTÈGRE leurs attentes écologiques et de coconstruction ascendante. => LES QUESTIONNER ACT
ndlr2 : https://www.lechantdescolibris.fr/ inopérant :-( signaler ACT