Le Pôle d’Interprétation de la Préhistoire et la Fondation Orange s’associent pour proposer un cours en ligne gratuit et ouvert à tous qui apporte un nouveau regard sur les modes de vie des hommes et des femmes préhistoriques.
... inscriptions ouvertes ... traite des sociétés de la préhistoire, en allant à la rencontre des chercheurs d’aujourd’hui.
De quoi allons-nous parler ?
Essentiellement de préhistoire européenne, des périodes Paléolithique et Mésolithique, réunies désormais sous l’appellation « Paléo-Mésolithique », en privilégiant le cœur de cette période, entre 400 000 et 6 000 ans environ. C'est le temps des chasseurs-collecteurs, presque toujours nomades, circulant et échangeant sur des territoires où ils trouvent leurs ressources et leurs lieux de vie.
Jacques Jaubert, professeur de Préhistoire à l'université de Bordeaux a assuré la direction scientifique de ce cours. Il en est l'intervenant principal. Des anthropologues, archéozoologues, pariétalistes et technologues interviennent également dans ce MOOC. Chacun, dans son domaine, fait connaître ces sociétés de chasseurs-collecteurs, Néandertaliens ou Hommes modernes. Ils partagent l’actualité de leurs recherches, leur façon de travailler et de construire leurs connaissances. la préhistoire est abordée à partir d’éléments concrets (sites archéologiques, objets...) permettant de percevoir le quotidien de ces hommes et femmes préhistoriques, loin des clichés encore trop souvent véhiculés aujourd'hui : non, les préhistoriques ne vivaient pas au fond des grottes, en butte à une nature hostile ! Ce MOOC propose de découvrir un univers beaucoup plus riche, sensible et complexe.
Les trois séquences centrales du cours permettent d’explorer les modes de vie des chasseurs-collecteurs :
- Les territoires de vie
Comment les chasseurs-collecteurs se sont-ils adaptés aux bouleversements climatiques ? Comment organisaient-ils leurs espaces et leurs déplacements ? - Les objets et activités du quotidien
À quoi ressemblaient les outils et les armes des chasseurs-collecteurs ? Comment se nourrissaient-ils ? - Le monde symbolique
Quelles furent les diverses formes d’expression artistique des chasseurs-collecteurs ? Comment traitaient-ils leurs morts ?
... une équipe d’animateurs et d’experts est disponible pour dialoguer avec les apprenants.
[1] Chef de projet - Propos recueillis par Hugues Bazin
Laisser l’espace vide pour permettre l’accueil et la rencontre
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On retrouve un peu le côté forain avec le camping-car mobile qui amène la joie.
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sentir les choses, comprendre les codes
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Déshérence des jeunes ou des politiques publiques ?
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Beaucoup des militants des années 1980 se sont épuisés. Il y a un turnover politique qui est terrible. Il n’y a pas de politique à long terme et les jeunes ont le sentiment d’être délaissés, de ne pas être aimés.
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ouvrir le droit à l’expérimentation, à l’échec avant de réussir. On refuse d’être les pompiers des quartiers, parfois on cherche à nous instrumentaliser dans ce sens.
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Ouvrir un espace qui se pérennise
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On projette une « médiation nomade numéro 2 » qui serait le « camion de solutions ».
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amener au pied des immeubles un peu de rêve
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construire une maison humaine ensemble, développer un maillage humain
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L’économie parallèle mais aussi l’économie mafieuse, comme la drogue, instaurent paradoxalement des métiers nouveaux comme la « chouf », qui veut dire « regarde » en arabe. On est en train d’inventer le verbe « chouffer » (regarder). Regarder, c’est le rôle des guetteurs des réseaux de drogue de Marseille.
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inventer une forme d’entrepreneuriat populaire
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Pour un nouveau contrat social
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C’est une honte d’avoir injecté autant d’argent dans le bâti sans que la pauvreté soit résorbée avec une prise en compte de la dimension sociale. Le problème, c’est l’absence des bailleurs sur ces questions. On est chez eux dans leurs cages et ils ne soutiennent pas nos actions. Il faudrait que les habitants puissent payer un service de biens communs comme il existe un pourcentage pour la culture (le 1 %). On n’est pas là simplement à vivre empilés les uns sur les autres, il faut des espaces, des outils pour se rencontrer. Dans les réunions et les colloques, les habitants n’arrivent pas à faire entendre leur parole. C’est compliqué de fabriquer une parole.
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Il faudrait revoir une manière d’aménager le territoire où les espaces vacants puissent servir de lieux d’accouchement, d’incubateurs d’initiatives populaires. Par exemple, si on occupe une friche, il faut arriver à négocier des clauses à partir du moment où l’écosystème commence à devenir viable pour préserver le statut et l’engagement des personnes. Car, lorsqu’on parle d’économie sociale et solidaire, on s’aperçoit que ce n’est pas aussi solidaire que ça.
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L’humain est une machine à créer, à se rencontrer. On peut imaginer une sorte de service civique où les personnes ont un statut protégé pendant un certain temps, de façon à ce qu’il puisse créer, se former, voyager, s’essayer à quelque chose tout en étant payé.
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Il faut réviser nos équations. Il faudrait un « passeport de voyage », avec trois niveaux : le premier, c’est l’action de terrain sans quoi rien n’est possible, le deuxième est une formation à la carte, et le troisième, c’est le droit au voyage. Il manque dans les quartiers des vitrines qui valorisent ces activités et ces compétences, ces formations et ces initiatives, qui valorisent le produit des parcours des jeunes.
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Il y a un problème de visibilité, de lisibilité de ce qu’on fait, on ne sait pas mettre en vitrine ces processus, notre production humaine. C’est ce que nous incarnons à travers ce camping-car qui débarque dans les quartiers et matérialise la réalité de ces espaces.
Notes
[1]
Contact : kherfi.lakdar@orange.fr, Médiation nomade [en ligne] (www.mediationnomade.fr).
ndlr : Lakdar arrive au même point que ARCdev au Havre dans les années 2000... => coopérer ACT