... il ne faut pas confondre le « lieu » où s’observent les symptômes avec l’instance concernée.
Cette confusion est cependant très courante en sciences humaines. Cela explique, par exemple, que l’objet de la linguistique, « le langage », soit en pratique une province de plusieurs champs disciplinaires (phonétique, sémantique, sociologie, physiologie, physique acoustique, voire « communication » etc.).
...
ce n’est pas la même chose de savoir ce qu’est un pyjama sans être capable de s’en revêtir (apraxie) que de tenter de s’en revêtir en ayant perdu le mode d’emploi (atechnie).
...
Tel est, très schématiquement, le modèle heuristique de la médiation.
Le web a beaucoup évolué depuis ses premiers usages au début des années 90. ... Nous sommes passés d'usages du web qui se concentraient sur la publication, la recherche et la navigation dans des documents à des usages du web qui nous permettent directement de publier et de lier des bases de données sur le web.
Pour permettre ces nouveaux usages, le consortium W3C et un certain nombre d'acteurs de la recherche et du développement sur le web ont proposé une feuille de route. Ce MOOC vous propose de vous former aux standards qui résultent de cette feuille de route.
Nous verrons ensemble les langages et principes qui permettent : de représenter et publier des données liées sur le web, d'interroger et sélectionner très précisément ces données à distance et au travers du web, de raisonner et de déduire de nouvelles données pour enrichir les descriptions publiées, et enfin, plus récemment de tracer toute l'histoire de ces données. Cette évolution majeure de l'utilisation du web aura des applications dans tous nos domaines d'activité : vous êtes étudiant ou ingénieur en informatique, notamment dans le domaine des systèmes d'information, vous souhaitez vous former aux standards du web sémantique et du web de données, alors ce mooc est fait pour vous.
Auteurs de ce cours ?
Fabien GANDON est délégué scientifique adjoint d'Inria Sophia Antipolis, directeur de Recherche et responsable de l'équipe Wimmics, et représentant Inria au W3C où il a participé à plusieurs groupes de standardisation. Ses recherches portent principalement sur l'évolution du web, le web sémantique et le web social, la modélisation et l'ingénierie des connaissances, les ontologies.
Il enseignera les semaine 1, vers un web de données, semaine 4, les ontologies et les schémas RDFS et semaine 7 vers plus d'intégration de données.
Catherine Faron-Zucker est maître de conférence à l’Université Côte d'Azur, responsable de la filière Web Science de l’école d’ingénieurs Polytech Nice Sophia. Ses recherches portent principalement sur le web sémantique, la modélisation et l'ingénierie des connaissances, les ontologies.
Elle enseignera les semaine 2, le modèle de données RDF et semaine 6, des schémas particuliers.
Olivier Corby est chercheur Inria dans l'équipe Wimmics et ses recherches portent principalement sur le Web sémantique et la représentation des connaissances et le raisonnement basés sur les graphes. Il est le concepteur du logiciel Corese.
Il enseignera les semaine 3, le langage de requête SPARQL et semaine 5, formalisation en OWL.
L'onglet sommaire, vous permet d'avoir une vue d'ensemble du cours et d'accéder également aux supports des vidéos
Présentation : "...je viens ici actualiser mes connaissances et mes compétences en matière d'UDTIC (usages, données, technologies de l'information et de la communication). Médiateur, je cherche le meilleur outil pour documenter et accompagner en ligne de manière la plus intelligible possible pour le vulgum pecus, des controverses comme le nucléaire en France, la 5G, etc."
Lieu bureau de l'ANM : 10, rue St Nicolas 75012 PARIS
Intervenants BERNARD Nicole
Médiatrice généraliste et familiale DE, Accréditée TGI et CA Montpellier, Formatrice - Chargée de formation et d'analyse de pratique auprès des médiateurs de la CNAM -, Master 2 en sciences de l'information et de la communication
Planning Lundi 18 novembre 2019 de 09h00 à 17h00
Descriptif
Documents disponibles : https://www.anm-mediation.com/site-showfile.php/6a-ANM%20Programme%20Approche%20syste%C2%B4mique%20de%20la%20me%C2%B4diation%202019%202020.pdf?id=NHlOMHVITUtWbmN6UXBjQnBDdUpWUT09
Tarif TTC : Adhérent ANM200,00 € Non-adhérent ANM300,00 € Prise en charge par l'employeur avec délivrance d'une convention de formation
S'inscrire https://www.anm-mediation.com/achat.php?id=ZnJwckZjSE42dytDVFRqTjROTVhrZz09
... appréhender la médiation par le regard systémique et contextuel. C'est-à-dire, pour le médiateur, de comprendre et de modéliser la complexité de la situation de médiation de
départ ainsi que les dynamiques de changement mises en œuvre par les communications s’y déroulant dans le temps.
L’analyse contextuelle est issue directement de l’analyse systémique et particulièrement des travaux du Professeur Alex Mucchielli. L’autre objectif de cette session sera de découvrir en quoi ces éléments contextuels - au nombre de 7 - influencent tous les acteurs de la médiation.
Pour le médiateur, ces éléments seront d’une grande aide pour
approfondir le potentiel qu’offre une médiation considérée comme un système d’acteurs en interactions.
Contenu
• Présentations, attentes, cadre du travail.
• Apports didactiques concernant la théorie systémique des communications et l’analyse contextuelle. Démonstrations spatiales et jeux.
• Exercices de modélisations de situations et de schématisations de systèmes de communication à partir de cas réels. Travail sur les logiques d’acteurs.
• Mise en situation d’une médiation pour illustration.
• Bilan d’apprentissage et pédagogique.
Objectifs
• Faire confiance à la dynamique systémique de la médiation.
Appréhender cette situation par des modélisations et des schémas
• Intégrer et vivre le processus de médiation en fluidité et confort.
• Repérer et accompagner les différents « moments » de la médiation : itérations, tensions, conflits, paradoxes, avancées, reconnaissances mutuelles, émergences de sens, accordances...
Compétences évaluées au cours des mises en situation et des cas pratiques :
- savoir : sait modéliser la situation de médiation en un système d’acteurs.
- savoir-faire : utilise une visions systémique de la médiation, est capable de remettre en cause et d’améliorer sa pratique professionnelle.
- savoir-faire relationnel : capable d’accueillir les rebondissements, l’imprévisible et les changements au sein de la médiation, pédagogue, fait preuve de neutralité et d’indépendance.
(1) Médiatrice chargée de projet et responsable pédagogique pour l’Association Médiation Aveyron 06 77 16 40 96 www.mediationaveyron.com
l’intervenante est titulaire d’un Master 1 scientifique et d’un Master 2 en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC). Formée auprès de JF Six en 1997, médiatrice familiale DE, elle est chargée de formation de médiateurs au sein de différentes institutions (Caisse nationale de l’Assurance Maladie...) et universités (Ifomene Paris, Montpellier, Pau...). Elle initie à la gestion des conflits et à la médiation de nombreux publics (Education nationale, associations...).
décoration - mode - arts de la table...
De nombreux savoir-faire et matériaux seront représentés : bois tourné, mosaïque, céramique, émail, vannerie, gravure, maroquinerie, création de lingerie, reliure etc.
Le salon se positionne et affirme haut et fort que nous pouvons consommer autrement auprès des métiers d’art. Car acheter un objet métiers d’art c’est avant tout acheter beau, durable et éthique !
(variante brochure papier : ... Acheter un objet métiers d'art, c'est se faire plaisir tout en achetant durable et en soutenant les professionnels des métiers d'art et l'économie locale.) ...
Ndlr : qu'y a-t-il derrière le mot éthique ? ACT
La sociodidaxie numérique
... soutenue en avril 2018, démontre opportunément que les apprentissages traditionnels sont largement complétés par des apprentissages informels, en particulier pour les travailleurs du savoir.
La question de la thèse est de savoir « Comment les travailleurs du savoir auto-apprennent par le numérique ? » Cette question se décline en 3 sous questions de recherche :
Quelles sont les pratiques d’apprentissage informel numérique ?
Quels sont les facteurs favorisant le recours à l’apprentissage informel numérique ?
Quels sont les modes informels d’apprentissage numérique qui en résultent ?
Dynamique d'apprentissage
La thèse débouche sur de nombreuses mises en évidence
1 - Il existe de nombreuses opportunités d’apprentissage grâce à l'environnement symbolique offert par le numérique. L’auteur interroge la représentation de l'apprentissage du fait d'autrui comme une interaction dyadique, à savoir, un échange bidirectionnel entre un apprenant et un modèle, avec, par conséquent, une communauté composée de dyades. Dans le contexte numérique l’auteur perçoit un apprentissage collectif, où un apprenant peut avoir plusieurs modèles qui forment une sociodidaxie c'est-à-dire un « apprendre ensemble ». De plus, les modèles ne sont pas toujours les sources et les créateurs de la connaissance. L'apprenant, ici, apprend de plusieurs personnes à la fois à partir d'un contenu qui ne ressort pas formellement du modèle.
...
En pratique
Ces constats permettent de faire des propositions concrètes :
Dans l’enseignement supérieur :
Plutôt que de restreindre les recrutements de l’enseignement supérieur à des étudiants «homogènes» : avec le même profil, avec un parcours quasi identique, pourquoi ne pas produire des apprentissages à partir des différences et expertises de chacun, en mixant les publics au sein des promotions, en décloisonnant les campus en espaces de vies, aux expériences et types d’interactions variés (fabs labs, Learning Hubs, espaces pédagogiques modulables, d’incubateurs, cafes) ou peuvent se rencontrer partenaires, diplômés, étudiants, mais aussi des espaces de Coworking, des espaces calmes d’apprentissage et de lecture associes a la détente.
...
Télécharger
Les modes informels d’apprentissage numérique : le cas des travailleurs du savoir - Myriam Benabid http://www.theses.fr/2018PSLED010
Clés : Apprentissage Informel Apprentissages Autodidacte Autonomie Intellectuelle savoir sociodidacte sociodidaxie (apprentissage avec les autres) thèse Travailleurs travailleurs du savoir
ndlr :
- accompagnement et coaching sont conviqués de manière récurrente
- bilan de la lecture en diagonal : dubitatif... Les travailleurs du savoir sont les producteurs de savoir.
Les modèles du climat continuent à s’améliorer. Mais la tendance qu’ils font apparaitre inquiète les scientifiques : le réchauffement en cas de doublement de la concentration de CO2 dans l’atmosphère serait plus important qu’on ne le prévoyait jusqu’à récemment.
L’auteur de cet article, Michel Damian, est professeur émérite à l’Université de Grenoble-Alpes (laboratoire Gael).
... Dans les cinq rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), publiés respectivement en 1990, 1995, 2001, 2007 et 2013, les fourchettes des prévisions à l’horizon 2100 ont évolué comme suit, toujours sous l’hypothèse du doublement de la teneur de l’atmosphère en CO2 par rapport à la période préindustrielle : 2-5 °C ; 1-3,5 °C ; 1,4-5,8 °C ; 1,1-6,4 °C et 1,5-4,8 °C.
...
Aujourd’hui, il existe une quarantaine de modèles de climat, dont deux français. Soumis à une hausse de la concentration en CO2, tous ces modèles simulent un réchauffement global du climat.
En revanche, l’amplitude de ce réchauffement varie selon les modèles, entre 2,5 °C et 4,5 °C pour un doublement de la concentration en CO2. Il y a en effet des incertitudes, qui concernent les rétroactions climatiques, qui ne sont pas prises en compte de la même manière par les modèles. Les deux principales rétroactions sont liées à la vapeur d’eau (qui est un autre gaz à effet de serre) et aux nuages (en particulier les nuages bas en altitude).
Clés : climat GIEC changement climatique modélisation atmosphère CO2
Auteurs
Camille Risi Chercheuse CNRS en météorologie dynamique - LMD Sorbonne Université, Institut Pierre-Simon Laplace
Sandrine Bony Directrice de recherche CNRS au Laboratoire de météorologie dynamique (LMD - Sorbonne université), Institut Pierre-Simon Laplace
Déclaration d’intérêts
Camille Risi a reçu des financements de l'ANR (Agence Nationale de la Recherche).
Sandrine Bony a reçu des financements de l'European Research Council.
Les nuages jouent un rôle crucial sur le climat. D’une part, ils refroidissent la Terre, en faisant de l’ombre au rayonnement solaire. D’autre part, les nuages hauts la réchauffent, en contribuant à l’effet de serre. Mais les nuages, de nature très variables et soumis à la circulation atmosphérique, s’avèrent particulièrement difficiles à modéliser.
...
Le réchauffement simulé par un modèle peut être décomposé en différentes composantes. Il y a d’abord l’effet direct du CO2 : plus sa concentration atmosphérique augmente, plus le rayonnement infrarouge émis par la Terre a du mal à s’échapper vers l’espace, et plus la Terre se réchauffe : c’est l’effet de serre.
Mais cet effet direct du CO2 est modulé par des rétroactions climatiques : ce sont des « cercles vicieux » qui amplifient, ou atténuent, le réchauffement lié au CO2. La principale rétroaction est liée à la vapeur d’eau, autre gaz à effet de serre : plus la Terre chauffe, plus son atmosphère se charge en vapeur d’eau. Ainsi, l’effet de serre augmente et la Terre se réchauffe d’autant plus.
Cette rétroaction double quasiment le réchauffement par rapport à l’effet direct du CO2. Sur ce phénomène, les différents modèles se rejoignent.
La deuxième rétroaction la plus importante concerne les nuages. En moyenne sur tous les modèles, celle-ci accroît le réchauffement de 50 % par rapport à l’effet direct du CO2. Mais cette rétroaction affecte le réchauffement entre -1 à +1,5 °C selon les modèles pour un doublement de CO2.
...
L’impact complexe des nuages bas tropicaux
... plus la mer est chaude, plus le brassage vertical de l’air assèche efficacement les basses couches, diminuant la couverture nuageuse et donc amplifiant le réchauffement.
Mais à l’opposé, on s’attend à un affaiblissement de la circulation atmosphérique avec le changement climatique, ce qui conduirait à des couches nuageuses plus épaisses, et donc atténuerait le réchauffement.
... Pour mieux comprendre les processus en jeu, des campagnes de terrain sont organisées pour observer les propriétés nuageuses et les conditions atmosphériques associées, de manière de plus en plus détaillée.
Une simulation sugggère que sous l’effet du réchauffement du climat, un certain type de nuages, les stratocumulus, pourrait disparaître à partir d’un seuil de température critique. Un résultat qui reste à confirmer.
...
Dans le cas des stratocumulus, deux mécanismes jouent un rôle important : la turbulence induite par les échanges d’énergie radiative entre le nuage et l’espace, et les mouvements turbulents au sommet des nuages, qui mélangent l’air sec de l’atmosphère avec l’air humide de la couche nuageuse. Dit autrement, un refroidissement radiatif au-dessus des nuages crée des mouvements descendants du sommet vers la base du nuage, qui forcent à leur tour la montée d'air humide dans le nuage.
...
Avec une concentration de dioxyde de carbone de 1 200 ppm, le modèle de Tapio Schneider et de ses collègues prévoit déjà une augmentation de la température de 4 °C dans les tropiques par rapport à aujourd’hui. Mais au-delà de cette concentration, la dislocation des stratocumulus accentue l’augmentation de la température de 8 °C de plus dans les régions tropicales !
« Le seul élément nouveau dans cette étude est ce point de basculement », note Sandrine Bony, du Laboratoire de météorologie dynamique, à Paris, « mais le modèle utilisé est extrêmement idéalisé, simule un tout petit domaine (25 kilomètres carrés), et ne considère la réponse que d’un seul type de nuage. Il n’est pas du tout sûr que ce phénomène persisterait dans un modèle plus complet prenant en compte la réponse des nuages couplée à celle de la circulation atmosphérique. » En effet, dans le modèle de Tapio Schneider et ses collègues, la circulation atmosphérique de grande échelle (qui contrôle les régimes de vent à la surface du globe mais aussi l’intensité de la subsidence de l’air au-dessus des stratocumulus, un paramètre important dans le contrôle de ces nuages) n’évolue pas avec l’élévation de la température, ce qui est une hypothèse peu réaliste.
La question de l’évolution des nuages bas reste ouverte et ne sera résolue que grâce à une compréhension plus fine des processus mis en jeu et des simulations prenant en compte les interactions des nuages et de la circulation atmosphérique. Cependant, cette étude souligne une fois de plus l’importance des nuages dans l’évolution du climat. « Mieux comprendre et quantifier la réponse des nuages au réchauffement climatique, et son impact sur la sensibilité climatique, reste une priorité des sciences du climat », conclut Sandrine Bony.
Mots Clés Nuages Rechauffement climatique Giec Simulation numérique Modèles climatiques
Suite à des propositions de Michel Bauwens et Bernard Brunet, entre 2013 et 2015, un travail a été lancé autour de la notion d’une « Chambre des Communs » :
La Chambre des communs organise les activités économiques autour des communs. Cette chambre permet d’établir une relation coopérative gagnant – gagnant. Pour cela, elle demande aux acteurs économiques de participer à la rémunération des communs en contrepartie de l’utilisation des ressources et savoirs partagés issus des communs.
http://wiki.p2pfoundation.net/Chambre_des_communs
En pratique, le groupe qui travaille dans cette perspective de « Chambre des Communs » est surtout basé à Lille, même s’il y a des contributeurs « à distance » dans d’autres villes.
Ce groupe travaille notamment à documenter les structures existantes qui participent à une
économie des Communs (« les briques ») et à en théoriser le fonctionnement pour qu’il soit duplicable (« les modèles »).
Les sujets travaillés incluent notamment :
– les formes d’entreprises qui servent de support à l’activité de commoneurs : SCIC, CAE
– les institutions du monde des Communs qui vont permettre de soutenir des Communs :
associations, fondations
– les notions de réciprocité (avec la question des licences à réciprocité), de services aux communs
– les formes d’interaction dans le monde des entreprises : coopétition, coalitions entrepreunariales
– les statuts permettant de toucher des « rétributions contributives » : statut d’auteur, statut d’indépendant, statut de dirigeant d’association
– les possibilités et les limites de l’économie du don
Cette recherche-action est effectuée « en pratique » par des personnes qui expérimentent les différentes modèles et lancent différents services (comme la LSC-L1 : Legal Service for Commons).
Les participants souhaitent pouvoir exposer et confronter leurs idées. C’est déjà le cas au sein de la P2P Foundation, et un point d’étape sur ce travail a été fait lors du séminaire « Entreprendre en communs » du 8 Juin 2017
=> Le travail avec la Coop des Communs serait particulièrement intéressant en ce sens qu’il permettrait de croiser les problématiques rencontrées avec l’expertise, notamment légale et fiscale du monde de l’ESS. Méthode proposée :
Elargir le cercle des contributeurs aux membres de La Coop des Communs intéressés,
Echanger sur les éléments législatifs ou réglementaires susceptibles d’influer sur les questions posées,
Organiser un séminaire de compréhension des questions et d’identification des voies de solution ; fin 2017 ?
Ce climatologue, rattaché au Laboratoire de recherche des sciences du climat et de l'environnement, propose ainsi une valse à 4 temps :
- le temps du milliard d’années, celui du soleil, dont la luminosité augmente très progressivement ;
- le temps du million d’années, qui est celui de la tectonique des plaques, redistribuant sans cesse les continents entre les pôles et les tropiques, et entraînant de ce fait de vastes recompositions climatiques ;
- le temps des dizaines de milliers d’années, auquel évoluent les orbites de la Terre par rapport au soleil ;
- et le quatrième temps de la valse … celui de l’Homme, qui en l’espace d’un siècle, est en train de modifier radicalement les conditions très particulières d’un climat qui a permis son propre épanouissement.
Inversant les habituelles métaphores, il souligne la fragilité, non pas de la Terre, mais bien de l’homme, et surtout des plus faibles et des plus vulnérables d’entre eux.
Transcription :
...
Simulation sur la période 2020-2070. Superposé au scénario le plus réaliste du GIEC : RCP8.5 qui est aussi le plus pessimiste, nous ajoutons une quantité d'eau douce allant de 0.5 m à 3 m associé à 3 scénarios différents :
- Une fonte partielle du Groenland
- Un fonte partielle de l'Antartique de l'Ouest
- Un mélange à parts égales (1.5 m) de ces deux calottes
la fonte de la glace du groeland et de la calotte de l'antartique provoque une élévation du niveau des mers donc l'immersion de terres. Cela provoque aussi un changement des moussons et arridifie comme en afrique, on ne peut plus travailler le millet etc et donc aussi une migration supplémentaire des populations qui font encore 5 à 7 enfants / femme. Les zones les plus touchées sont en asie. Donc un pays comme l'inde perd beaucoup.
Conclusion :
le climat est une somme d'éléments intriqués soleil, tectonique des plaques, paramètre orbitaux, l'homme en 200 ans, nous fait retourner à 3 millions d'années nveau marin de 15 m de plus. Mais l'homme a un gros cerveau, il peut mesurer ce qu'il fait. On a l'info. un change notre trajectoire énergétique ou non ? Période formidable où l'on décide consciemment de notre avenir. Merci
...
Le climat ne part pas en vrille car ya des équilibres et des régulations sauf actuellement. La terre a connu 5 grandes crises de biodiversité. La seule régulation du climat, c'est l'intelligence de l'homme ++++
Questions : 1 m en 2100. Plus la contribution de la fonte des calottes de glace va être importante devant la dilation de l'eau. On est déjà en train de sortir de la droite due à la dilation.
Agronome tunisien / aridification en arabie saoudite : le sahara se verdit tous les 20000 ans. Tempo très lent de ces changements alors que nous, il est très brutal, il n'a pas d'analogue. On n'est plus des chasseurs-cueilleurs, on est des milliards à vivre près de la mer. C'est donc extrêmement important. Il faut bien comprendre la fulgurance.
Q / modélisation et concl /intelligence de l'homme et la géoingénierie : j'ai pas parlé des couplages. Travail énorme d'une communauté solidaire. /géoingé : regarder et tester. Le danger : partir d'une idée ex aérosols dans la statosphère. Ça pose plein de pb. Pompe co2 ensemencer en fer, génère de pb + graves encore. 2 altern.: tech ou se faire à l'idée et gére, la +sainer.
Les choix vont avec la culture. L'ignorance et le doute ne sont pas des moteurs de changement. Je vous conseille le livre "Le marchand de boot" montre comment ignorance moteur de passivité. Informer. Changer en toute connaissance de cause. Une hygiène /planète faire des choix, tout n'est pas joué.
Q/ défi à l'afd pour pousser ce type de pj. Mr : /aérosols émis /volcans joue ? Oui. rôle important diff type. réfléchissants pour l'essentiel. Pb de pollution. La physique des nuages est à 10000 m. Simuler leur comportement ya incertitudes. On réchauffe entre 3 et 6 °C mais tous les modèles vont dans le même sens. Ya beaucoup de rech à faire /réduire incertitudes. La rech fondamentale n'est pas financée correctement. Trop de petits contrats, pas assez de temps de réflexion, privilégier le long terme.
"
=>
terminer la transcription et valoriser
ACT
ndlr : connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1024715425932828673
Date limite de réponse : 5 juil 2018
Cette expérimentation impliquera 12 à 20 associations, répondant aux critères suivants : 1- Ne pas être une tête de réseau 2- Disposer d’un agrément de Jeunesse et Éducation Populaire 3- Mener leurs actions sur le territoire du Limousin, c’est-à-dire sur le département de la Haute-Vienne, de la Corrèze ou de la Creuse
Le Fonjep a lancé, depuis 2017, un projet visant à apporter un appui concret aux associations de Jeunesse et d'éducation populaire en matière d’évolution de leurs modèles socio-économiques. Plusieurs expérimentations visant à créer des outils, dispositifs et méthodes en appui aux acteurs Jeunesse et d'éducation populaire, seront menées dans le cadre de ce projet au cours de l’année 2018 et 2019, avec plusieurs équipes de recherche, dont LE LISRA.
La date limite de réponse est fixée au 5 juillet prochain, et les associations retenues entrerons dans l'expérimentation en septembre 2018.
Si le modèle concurrentiel crée des redondances et gâche des ressources sur la protection des idées, la publicité et autre, le modèle coopératif gâche beaucoup de temps et de ressources à discuter et à discuter les discussions. Entre ces deux modèles, la stigmergie, une nouvelle méthode de gouvernance inspirée du mode d’organisation des insectes sociaux, pourrait offrir un modèle alternatif plus adapté à la collaboration dans des grands groupes.