4L café - café associatif Cartelègue - 18 rue des quatre lieues ; 34, rue des 4 lieues 33390 Cartelègue
Tel : 06 73 52 09 16 - département de la Gironde (33), Aquitaine, France
Association 4L Café à Cartelègue - himalaya-data.fr/association/33390-4l-cafe association créée le 4 juin 2016
Réunir les habitants de la commune et du territoire autour de moments conviviaux et d’événements culturels, le tout dans un souci éco-responsable, tel est le pari du 4L café situé 18 rue des 4 lieues (salles des associations). Le café vous accueille pour des rendez-vous réguliers : goûter De nouveaux projets ...
... dans l’ancienne poste du village. Son but est de créer du lien dans la commune et d’offrir divers services à tous.
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- www.net1901.org/association/4L-CAFE,1795707.html
- propose diverses animations chaque mois
- https://www.hautegironde.fr/2019/06/28/cartelegue-qui-seme-le-partage-recolte-lamitie-au-4l-jardin/ qui sème le partage récolte l’amitié
- CONCERT AU 4L CAFE le 8 sept à Cartelégue | V-LUX le groupe www.vluxlegroupe.com/concerts/concert-au-4l-cafe-le-8-sept-a-cartelegue Haute Gironde; Sam 0621098532 - Fred : 0638958750; contact@vluxlegroupe.com
- Autres - Atelier zéro déchet - Cartelegue cirkwi.com/fr/point-interet/1002585-atelier-zero-dechet L'association 4 L café organise régulièrement des animations ce 14 septembre "les légumes lacto-fermentés'
- sudouest.fr/2019/09/13/le-4l-cafe-donne-rendez-vous-6557637-3227.php a rouvert ses portes par un goûter partagé et du tricot « yarn bombing »
- Sortie 33 - Concert au 4L café "Les Klaxophones" sortie33.fr/sortie/cartelegue/concert-spectacle/3025 Concert au 4L café "Les Klaxophones" ce lundi venez profiter d'un super concert...
- preface-blaye.fr P2J et le Syndicat des vins de Blaye Côtes de Bordeaux) l’équipe de Préface, autour de sa Vice-Présidente, Cendrine NUEL vous propose un spectacle gratuit qui mêle poésie, littérature et musique.
- http://www.findglocal.com/FR/Cartel%C3%A8gue/1544231022553532/4L-caf%C3%A9---caf%C3%A9-associatif-Cartel%C3%A8gue Lieu Libre pour un Lien Local, se donne pour ambition d'être un lieu de partage intergénérationnel et solidaire.
... extrait de https://www.fondation-travailler-autrement.org/wp-content/uploads/2019/07/20190711_AMI-FT-FNT_V8-1.pdf " Dans ce contexte, le rôle de l’Etat consiste à accompagner et accélérer la dynamique en cours de création en garantissant la diversité de ces lieux et consolidant les projets existants par l’identification et le soutien de 300 projets structurants pour le rayonnement des tiers-lieux dans les territoires : les fabriques de territoire."
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Les acteurs n’ont pas vocation à faire à la place de l’État qui se mobilise activement. Mais de faire avec lui, en étant mieux structurés et coordonnés, pour être mieux entendus. Ce cadre de travail innovant et collectif doit permettre de progresser ensemble au service d’une ambition commune : renforcer ces lieux de vie, de travail, de collaboration, de création, d’inclusion partout sur le territoire, pour tous les citoyens.
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Ndlr :
- on retrouve tous les marqueurs de l'ultralibéralisme sauce macron : individualisme, compétitivisme, métropolisation, innovation, disruption, etc.
- Si l'état garantie la diversité, il doit financer les projets portés par les opposants politiques comme gilets jaunes, france insoumise, etc. Ce n'est pas ce qu'on observe. Duplicité ou sincérité / pour tous les citoyens ?
- Seule Marie-Laure Cuvelier emploie le mot "médiation" dans "« Renforcer la professionnalisation des acteurs est essentiel pour assurer la pérennité des tiers-lieux en territoires vulnérables. Ceux-ci activent des écosystèmes existants, d’habitants, d’associations, d’entreprises, de collectivités et d’institutions, pour en faire de véritables outils de dynamisation et d’aménagement des territoires. Cela passe par un travail de cartographie, de médiation, de projets stratégiques, et de management. »
Marie-Laure Cuvelier Coopérative des tiers-lieux de Nouvelle-Aquitaine "
ACT
Article R581-2
La surface minimale que chaque commune doit, en vertu des dispositions du deuxième alinéa de l'article L. 581-13, réserver à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif est la suivante :
1° 4 mètres carrés pour les communes de moins de 2 000 habitants ;
2° 4 mètres carrés plus 2 mètres carrés par tranche de 2 000 habitants au-delà de 2 000 habitants, pour les communes de 2 000 à 10 000 habitants ;
3° 12 mètres carrés plus 5 mètres carrés par tranche de 10 000 habitants au-delà de 10 000 habitants, pour les autres communes.
Article R581-3
Modifié par Décret n°2012-118 du 30 janvier 2012 - art. 3
Le ou les emplacements réservés à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif doivent être disposés de telle sorte que tout point situé en agglomération se trouve à moins d'un kilomètre de l'un au moins d'entre eux.
&
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affichage_libre
"
L’affichage libre est un mode d'expression par affiche dans un lieu public sur un support prévu à cet effet. ...
"
Notre Ferme
Un Ecolieu en Charente
Écologie Pratique – Recherche/Transmission – Entraide
Nature – Agriculture – Animaux – Environnement Naturel – Environnement Social
Habitat – Eau – Energie – Santé – Sobriété – Autonomie – Accueil – Repos – Beauté – Education
Des objectifs à long terme ...
... l'engagement d'une vie
Les trois premiers sur lesquels nous porterons d'abord notre énergie :
¤ Contribuer au développement d'une agriculture saine et viable ¤
création d'une petite ferme biologique ( 9 hect, 1 ou 2 salariés à terme ? ) :
~ conception du site dans une démarche de Permaculture
~ réalisation d'une vidéo documentaire pour suivre l'évolution
polyculture sur de petites surfaces :
~ maraîchage, plantes aromatiques, céréales, légumineuses, fruits et petits fruits
~ + production d'oeufs, de plants et d'arbres fruitiers ( variétés anciennes et locales )
pluriactivité associée : complémentarité, dynamisme et stabilité financière
~ produits transformés : huiles, confitures, pain, soupes, ...
~ semis, greffage d'arbres chez le particulier
~ sensibilisations et formations (enfants et adultes) : "jardinage bio", "création d'une
mare", "abris pour petits animaux sauvages", "le circuit de l'eau", "les écosystèmes", ...
~ accueil à la ferme
~ et nos activités actuelles peuvent s'intégrer au projet : développement personnel
auprès d'enfants, journalisme, massages de relaxation, aide aux personnes âgées
vente locale :
~ directe par paniers livrés à domicile (rayon de 10Km) ou pris sur place
~ au détail au « magasin » de l'exploitation
~ en cueillette « libre » sur l'exploitation
~ à des revendeurs locaux
~ en été sur les « marchés de pays » ( marchés festifs en juillet et août )
¤ Contribuer au développement d'une écologie pratique et accessible ¤
~ constructions écologiques ( notre maison, les hangars, ... ) en recherchant des solutions
peu onéreuses, dans un juste équilibre avec les autres dimensions ( confort, entretien, durée, ... )
~ plus d'autonomie et d'économie en eau et énergie : récupération d'eau de pluie, toilettes à compost, recyclage écologique des eaux usées, énergies écologiques, ...
~ recherche d'amélioration des solutions existantes et en expérimenter de nouvelles
~ inscription du projet dans une démarche « HQE « et « permaculturelle »
( HQE : critères de Haute Qualité Environnementale ; Permaculture : ensemble d'outils et de réflexions pour une
conception écologique durable, harmonieuse et efficace d'un site – elle peut aussi être utile pour d'autres domaines – elle
s'accompagne aussi de différentes techniques agricoles)
¤ Contribuer au développement d'une alimentation saine, autonome et responsable ¤
~ légumes du jardin, céréales en petites cultures, fruits au verger, oeufs au poulailler, miel
des ruches,... bio évidemment ! Et recherche des plantes sauvages comestibles.
~ poursuite de l'expérience d'alimentation végétarienne et des fabrications "maison"
~ recherche sur "santé et alimentation"
~ recherche d'échanges d'expériences et d'informations avec d'autres personnes
~ compostage des déchets de cuisine
Et par la suite, en adaptant aux évolutions :
¤ Témoigner et transmettre ses connaissances, un mode de vie respectueux et le sens du partage
emfccstiPRO - 19 - 0 - 2 - 0
Dans les territoires, des courants d’opinions divers existent sous différentes formes (lieux intellectuels, groupes de pensées, écoles de formation, centre de diffusion, équipements culturels, intellectuels …), de telle sorte que de véritables confrontations intellectuelles peuvent permettre de développer l’esprit critique du citoyen et de favoriser son émancipation au bénéfice de la Créativité des Territoires. C’est précisément le but d’une telle table ronde que de donner une visibilité à ces formes de circulation des idées, en les invitant à confronter leurs points de vue.
Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales, animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la recherche-Action, interviendra sur : “Tiers espaces et pratiques d’innovation sociale sur les territoires”.
Pour aller plus loin :
Bibliographie : Bibliographie des intervenants spiritualité, le monde des idées 2019
“Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018) : recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
Pour tous renseignements :
Jacky Denieul, conseiller Créativité et territoires
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers
creativite-et-territoires.org
facebook.com/creativiteterritoires/
twitter.com/EMFterritoires
Créativité et territoires
Tel : 05 49 11 96 81 – Port : 06 81 54 62 24 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu
Connu /
https://twitter.com/hbazin/status/1090616330833854468
Transcription :
...j'anime un réseau d'acteurs-chercheurs qui développe des expérimentations sociales dans différentes régions de France, et que nous croisons en réseau. Et dont nous essayons de valoriser la production de savoirs à partir de leurs pratiques.
La notion de tiers-espace, c'est au départ, on a été inspirés par une lecture du tiers-paysage de Gilles Clément qui raconte comment, justement, se crée une biodiversité par des formes de délaissement, d'effets de bordures entre différents territoires. Et que cette emprise sur le territoire était justement ce qui favorisait l'échange et la biodiversité. Et ce qui rejoint notre préoccupation de s'intéresser aux territoires délaissés ou des territoires sans emprises. Ça peut être les territoires ruraux, les friches industrielles, les quartiers populaires. Et en quoi finalement ces territoires qu'on appelle marginaux représentent au contraire une richesse et peut être porteur d'alternatives.
Après, la notion de tiers applique aussi la notion d'intermédiaire entre différentes formes d'organisations sociales, entres autres, la sphère privée, la sphère publique ou l'économie privée, l'économie publique. Et donc, on repose aussi la question très actuelle des Communs et comment s'organise une gestion collective du territoire à partir de ses ressources et comment sont redistribuées ces ressources sur le territoire.
On fonctionne beaucoup en réseau, donc ya une plateforme internet - recherche-action.fr. Ya tous les contacts. On invite d'ailleurs tous les gens qui développent une recherche, on a alloué un petit serveur qui permet d'héberger en fait les démarches, donc pour publiciser les démarches individuelles, professionnelles, collectives. Et donc, mettre en croisement, justement, ces dynamiques de recherche-action.
Je suis aussi associé notamment à la maison des sciences de l'homme Paris-Nord qui est régionale. Qui part des pratiques pour créer une interface avec les pôles universitaires pour essayer de développer des recherches collaboratives. Donc avec les différentes disciplines universitaires, et au croisement de programmes de recherche qui préoccupent les acteurs. Donc c'est une manière aussi de croiser le savoir dit académique avec le savoir pratique et d'autres savoirs socio-professionnels qui sont celui des techniciens qui se croisent rarement ou alors quand ils se croisent, c'est rarement de manière égalitaire.
Des exemples à l'étranger ?
On n'a pas fait vraiment d'études comparatives. Après, c'est clair que la recherche-action est un champ mieux accueilli dans la culture anglo-saxonne qui est plus une culture pragmatique qui va partir justement des pratiques et théoriser et non le contraire, théoriser pour ensuite poser des hypothèses sur les territoires. Donc on part d'une démarche inductive qui part du bas vers le haut et non pas déductive qui part du haut vers le bas. Donc c'est vrai que ya des cultures qui sont plus favorables qui séparent moins le pratique et l'intellectuel, etc, qu'en France.
Les Gilets Jaunes, quel regard ?*
Comme tout le monde à la fois, nous avons été surpris. C'est le principe de toute forme éruptive émergente, et à la fois, on a eu confirmation ... la notion de centralité populaire, c'est-à-dire où des acteurs se retrouvent pour retrouver une cohérence. Donc là, c'est des gens qui sortent qui n'étaient pas obligatoirement des militants, des syndiqués, des chercheurs ou des analyses de la société. Car à un moment donné se regroupent sur des ronds-points ou des points de convergence. Mais s'aurait pu être à une autre époque les maisons du peuple ou des bourses du travail. Des lieux de croisement ou de réflexion à partir de sa pratique, peut-être justement parce qu'ils n'existent plus, là ils les recréent. Et du coup, ils réapprennent avec l'éducation populaire ou les corps intermédiaires, les syndicats. Ils reprochent un savoir pour analyser leur situation. Et je trouve ça très intéressant. ILs ont compris qu'aujourd'hui, l'économie était l'économie des flux. Donc ya une économie qui justement les mettait pas en position de dominés, qui est 'l'économie productiviste, ultralibérale, qui capte en fait tous les éléments de la société pour en faire une production et ramener de l'argent. Et comme ils ont bloqué justement ses flux, le rond-point est le lieu de croisement de ces flux. Donc ça pose quasi une interrogation philosophique de effectivement "comment échapper, être en déprise par rapport à ces formes économiques, et concevoir une manière de le vivre autrement, ce qui aussi renvoi à la question de l'éco-développement, à l'écologie puisque c'est aussi les conséquences de la catastrophe actuelle évidemment qui nous mène tout droit dans le mur.
Donc là aussi, ya pas opposition comme il est des fois mis entre l'exigence sociale, la fin du mois et la fin du monde.
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Les lieux de rassemblement d’abord : ronds points, parkings de supermarchés, voies routières, carrefours déshumanisés, autant d’endroits d’un monde falsifié où, d’ordinaire, ne passent que des ombres et des anonymes. En revêtant ce vêtement fluorescent, les « gilets jaunes » donnent une visibilité manifeste à leur présence en même temps qu’ils avertissent de l’imminence de l’accident ou de la catastrophe, si le monde tel qu’il va ne marque pas un coup d’arrêt. Les formes de regroupement ensuite, par petits collectifs qui se connaissent, ou se reconnaissent, habitant un même territoire, ou vivant la même galère, à leur manière réinventent une sociabilité qui s’effacent après la désertion des centres villes et l’abandon des services publics. Tout un monde se révèle, un monde d’oubliés, à travers l’accélération de la précarité et de la misère.
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La résistance des « gilets jaunes » à toute idée de délégation ou de médiation pour obtenir une réelle justice sociale, toujours remise à des temps ultérieurs, est d’autant plus pertinente que les commentateurs de presse ou d’ailleurs s’évertuent à déplorer la perte de capacité d’intervention des syndicats et des corps intermédiaires. Tous l’expriment sans détour : les organisations traditionnelles manquent aux pouvoirs en place parce qu’elles sont censées apaiser ou réguler un mouvement incontrôlable. En clair, ce ne sont pas les représentants des oubliés de la modernité qui sont attendus mais ce sont les auxiliaires de la discipline libérale qui sont requis afin de « calmer le jeu ».
.#Gilets_jaunes #Histoire
ndlr :
- comment sortir d'une situation politique de confusion où notamment les fonctions de "régulation" sont confondues (dévoyées) avec la "médition" ? ACT
Chargé de développement à l’association PiNG, Nantes
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Pourquoi est-ce nécessaire de s’approprier les technologies ?
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Notre vision du monde passe de plus en plus par le prisme du numérique, notre monde se transforme petit à petit en données binaires avec lesquelles nous sommes invités à interagir.
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La théorie de l’information de Claude Shannon [1]
[1] http://centenaire-shannon.cnrs.fr/
met en avant la « discrétisation » du vivant, une forme de simplification par la transformation de l’analogique en tranches de 0 et de 1, qui induit une transformation de notre paysage intellectuel et imaginaire. La suprématie d’une vision scientiste [2]
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Scientisme
, la représentation du monde à travers la science et la technique ainsi que l’efficacité de la preuve par l’expérience et la technique (en) « marche » s’imposent comme vision du monde au détriment d’une approche sensible et plus proche du fonctionnement de la nature. D’un point de vue logique, la question de la possibilité de s’approprier les techniques est première par rapport à celle de la nécessité. Il faut de la médiation. Ainsi la technique sans médiation n’est qu’un aspect du grand « bluff technologique [3]
[3] Charbonneau B., Ellul J., 1999, « Directives pour un...
», une sorte de culture technique industrielle-consumériste-marketing qui formate les usages et peut (doit) être combattue par une culture technique critique.
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À qui profitent les lieux de… « médiation » ?
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Dans quelle mesure, à travers les lieux de médiation, sommes-nous des agents de promotion de ces objets techniques et méthodes ? De façon presque involontaire, nous sommes des facteurs de validation de ces progrès techniques, et ce malgré une posture critique. À travers les arts numériques notamment, nous sommes amenés à utiliser les « dernières technologies » et à en faire ainsi la promotion.
Nous sommes également parfois, contre notre volonté, complètement parties prenantes dans « l’écosystème » créatif et innovant : les labs (fablab, medialab, hacklab, etc.) comme avant-garde de l’innovation (avec, par exemple, la récupération des hackatons [5]
[5] Marathons informatiques pratiqués par des développeurs...
par les démarches entrepreneuriales), nous sommes parfois défricheurs de futurs terrains fertiles mais dont les légumes et les fruits seront récoltés par des start-up à la pointe de l’intégration capitaliste de ces dynamiques créatives et de partage.
...
L’association PiNG
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Nous défendons, au-delà de l’usage des logiciels libres, une culture libre pour des raisons éthiques et pratiques et pour concilier le fond à la forme : si nous voulons ouvrir le capot des technologies (logiciel), encore faut-il avoir accès au moteur (code source). Cette démarche à présent appliquée au matériel électronique ou au design d’objet croise des problématiques politiques et économiques fortes (propriété industrielle, brevets, corps, etc.).
...
Les lieux de médiation sont donc des lieux de tension, de conflit entre des injonctions à l’innovation industrielle et des appels à un mouvement d’une culture critique. Ces lieux ne peuvent éviter (même placés sous le signe de la culture libre) d’être intégrés, à un degré ou à un autre, à l’économie de l’attention [6]
[6] Citton Y., 2014, Pour une écologie de l’attention,...
. Dans le modèle du double-sided market (ou marché à double face, façon Google), ils figurent sur le premier côté, parmi toutes sortes de têtes de gondole. Le conflit des attentions croise et renforce le conflit des cultures techniques.
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Cela ne signifie pas que les lieux de médiation soient condamnés à être instrumentalisés. Le seul fait d’ouvrir la question de la culture technique constitue un début de résistance (voire de sagesse).
Comment et où produire des éléments de médiation vecteurs de transformation sociale ?
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Tout en prenant en compte les éléments évoqués précédemment, il convient de faire œuvre de médiation pour aussi tenter de développer un esprit critique et distancié face à ces évolutions sociétales technologiques.
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Si l’on ne veut pas connaître le même échec que la décentralisation culturelle (fonds régionaux d’art contemporain [FRAC], scènes nationales dont le public s’est finalement cantonné à quelques catégories socioprofessionnelles, etc.), il convient de renouveler, de réinventer nos modes d’intervention, d’animation et de médiation.
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Pour cela, il est nécessaire d’appréhender au plus près les évolutions des pratiques, notamment chez les jeunes, afin de situer un point de départ pertinent pour cet échange de connaissances, de savoirs, de savoir-faire et de savoir penser. Le principe du « lieu de médiation » pose question : le « lieu » constitue une base arrière, socle au développement structurel d’un projet afin, notamment, de développer des formes d’intervention salariées ou bénévoles et d’assurer ainsi une certaine stabilité au projet. Néanmoins, il constitue également un facteur de conservatisme : une certaine inertie face à de potentielles évolutions dans les modes d’intervention, au cœur des « formes de vie [7]
[7] Agamben G., [1993] 2002, « Forme-de-vie », Moyens sans...
».
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Il pourrait s’agir d’articuler des modes d’intervention « hors les murs » et « dans les appareils » des gens à partir de cette base, d’un lieu physique, et donc de penser cette action de médiation pour développer le sens critique, le libre arbitre, l’autonomie face aux technologies, au plus près des usagers. Il pourrait s’agir de « s’intercaler » dans la vie numérique des gens afin de se donner plus de sens et de distance : on peut ainsi imaginer des moyens d’intervention mobiles qui se déplacent sur un territoire au gré des besoins. Il pourrait également s’agir de développer des applications qui contribuent à ces souhaits et qui s’intercalent dans le processus informationnel quotidien afin de mieux le gérer, voire le contrôler.
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En considérant le stade d’avancée de « l’économie de l’attention [8]
[8] Citton Y., 2014, op cit.
», il faut réussir à détourner, à capter une partie de cette attention pour créer des zones d’échange et de médiation. Pour ce faire, des démarches ludiques peuvent être déployées tout en tentant d’esquiver les travers de la « gamification » de nos existences, c’est-à-dire l’usage excessif de dispositifs propres aux jeux vidéo pour jouer avec nos quotidiens. Le hack, le canular, l’humour peuvent également être des leviers pour grignoter des bribes d’attention et opérer parfois des changements d’échelle.
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La palette des outils au service de la médiation critique vis-à-vis du numérique peut et doit donc s’étendre et se diversifier pour atteindre ses objectifs dans un monde qui glisse pour l’instant de façon inexorable vers une emprise hégémonique de ces entités numériques sur nos quotidiens.
Comment objectiver nos limites ?
...lister sous forme d’items les points à mettre en relation.
dehors/dedans - prévisible/désiré - transparence/alternative - économie/emploi - éducation/populaire - transmission/savoirs - institution/autonomie - Il s’agit de « s’auto-instituer [9] [9] Castoriadis C., 2003, « L’imaginaire radical », Revue... » - subjectif/objectif - limites/pluralité : si tout a lieu, il y a un point où nos démarches s’arrêtent. Nos limites sont, ici, plurielles : limite de territoire, limite d’échelle, limite d’action. Quelle alliance privilégier pour dépasser une fonction d’éclaireur ? Profiter d’une forme d’organisation prônant une pluralité radicale.
...
conclusion
...
se référer aux nombreux écrits sur « l’associationnisme » de Jean-Louis Laville qui décrit parfaitement cette irruption asynchrone, ces formes d’économie et de pratiques populaires.
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Cette recherche inductive, qui dessine des réponses à partir d’expériences vécues comme un pendule entre émancipation et transformation sociale, produit des connaissances situées, durables et soutenables, imagine une citoyenneté sociale dans un environnement numérique.
...
...
Mes questions en lien avec mes pratiques dans le cadre d'une
association humanitaire :
la notion d'espace de liberté et de médiation ne serait-elle pas bien adaptée à l'étude de ces questions qui croisent intimité, famille et société dont droit ?
Quels pourraient être les autres apports d'un espace de liberté et de médiation garanti par un accompagnateur-médiateur sociétal chevronné et supervisé ?
La Maison des Humanités (lieu d'accueil de micro-proximité, apolitique et non confessionnel, lieu de vie et espace de liberté et de médiation) ne serait-il pas un des outils utiles pour traiter au bon niveau et sans institutionnalisation excessive, notamment les problèmes de sexualité, en lien avec l'ensemble des spécialistes, associations et travailleurs
sociaux ?
Ne pourraient-ils pas contribuer à co-construire des solutions consensuelles qui feraient la synthèse entre tous ces conflits qui concernent tous les citoyens malgré leurs valeurs parfois très différentes et leur état de santé ?
Des analyses de l'évolution du monde contemporain insistent sur son uniformisation irrémédiable. Pourtant de nouveaux lieux surgissent et s'affirment et les contredisent.
Le monde travaillé par l’urbanisation et bouleversé par l'entrée dans l'Anthropocène se différencie de plus en plus en lieux, voire hyper-lieux, qui s'affirment comme des prises sur la mondialisation. Ce sont des endroits spécifiques où la cohabitation des individus se concrétise, se réalise et s'éprouve dans toute sa richesse et son expérience d'expérience vécue.
Pour en parler, Mathieu Vidard reçoit Michel Lussault, géographe, professeur d'études urbaines à l'université de Lyon et auteur de Hyper-lieux, les nouvelles géographies de la mondialisation
Mots-clés : Sciences mondialisation Société
Mainstenant est un collectif et mouvement de libération, d'occupation et d'animation d'écovillages, écolieux, terres, îles et écoles (...), connecté.e.s aux cités - à fin d'émancipation.
ndlr : /outils site que gafam ?
Le collectif Mainstenant ouvre des écolieux et des écovillages sur des sites abandonnés. Reporterre vous emmène, en vidéo, sur l’île du Platais, dans les Yvelines, où le collectif développe un de ses projets.