Société École primaire et secondaire
La médiatrice de l’éducation nationale alerte sur « la vulnérabilité » des enseignants face à « la montée des comportements agressifs » - Publié le 17 juillet 2024 à 09h48 / Par Sylvie Lecherbonnier
Les services de la médiatrice ont enregistré plus de 20 000 saisines en 2023, soit une hausse de 12 % en un an. Les recours émanant des personnels sont en nette augmentation, selon le rapport d’activité publié mercredi 17 juillet.
modifié le 18 juillet 2024 à 06h49 - Temps de Lecture 3 min. - Article réservé aux abonnés
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Connu / https://mastodon.zaclys.com/@dinahgal/112806230183216567
Lola Devolder construit et anime des stages de formation dans le champ social, médico-social et sanitaire. Elle accompagne les équipes dans leur réflexion sur les écrits professionnels, la transmission d’informations, ainsi que les questions éthiques.
Elle est co-autrice, avec Serge Escots, d’ouvrages et d’un outil d’intervention en protection de l’enfant.
Elle travaille sur la laïcité en contexte scolaire, judiciaire, pénitentiaire, et en institution sociales et médico-sociales, avec les professionnels et les usagers des services.
Elle assure des cours de méthodologie de la recherche au sein du DEIS (Diplôme d’état en ingénierie sociale) et au Diplôme Universitaire de Thérapies Familiales, à l’Université Jean Jaurès de Toulouse.
Formée à la sémiotique, elle participe aux recherches et études conduites à l’Institut d’anthropologie clinique, portant sur le sens des pratiques sociales.
Parcours
Lola Devolder est docteure en linguistique appliquée. Son travail de thèse porte sur la notion de registre de langue, illustrée à partir de la familiarité langagière (analyse des faits de langue et faits sociaux ; incidences réciproques des normes et pratiques sociales et linguistiques ; rapport langue et pouvoir symbolique ; imaginaires linguistiques).
Elle a enseigné pendant une dizaine d’années dans diverses universités (Paris V – Sorbonne, CUFR Champollion – Albi, Université Toulouse Jean Jaures) la linguistique générale, la sociolinguistique, la communication, la stylistique de l’énonciation et la rhétorique argumentative.
Elle est formée à l’animation d’atelier d’écriture par le réseau d’éducation populaire Culture et liberté.
Principales publications
Evaluer la pourvoyance des besoins en protection de l’enfant, co-élaboré avec Serge Escots, kit d’intervention, IAC 2019
En finir avec les parents toxiques : Parentalités empêchées, Carré de vignes éditions, 2016. https://www.i-ac.fr/wp-content/uploads/2020/04/EN-FINIR-AVEC-LES-PARENTS-TOXIQUES-PARENTALIT%C3%89S-EMP%C3%8ACH%C3%89ES.pdf
« Faut-il se former à la laïcité ? …et faire reculer la xénophobie d’où qu’elle vienne »., IAC, 2015.
« Assistant-es maternel-les : Quand l’espace familial et l’espace professionnel se mêlent, s’en mêlent, sans s’emmêler », Actes du colloque UDAFAAM, 2014.
Mes parents se font la guerre, Carré de vignes éditions, septembre 2014.
« Penser le fait laïque en institution : repères pratiques », IAC, 2014.
« Des femmes en mouvement aux études féministes : la conquête d’un champ disciplinaire », Projet PATOU : Patrimoine Immatériel du Toulouse Scientifique Moderne, 1960-1990, Centre d’anthropologie sociale, LISST, 2011.
Le foyer du May, 440 ans d’histoire solidaire au cœur de la cité toulousaine, Bodéva, 2010.
Étude sur les spécificités des services d’aide à la personne destinés aux adultes en situation de handicap, Handéo, 2009.
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les médiateurs s’accordent pour définir la médiation comme « un processus structuré, volontaire et coopératif de prévention et de résolution amiable des différends qui repose sur la responsabilité et l’autonomie des participants. Initiée par les intéressés eux-mêmes, leurs conseils, les représentants d’une organisation ou un magistrat, la médiation fait intervenir un médiateur dûment formé, tiers indépendant, neutre et impartial.
Facilitateur de communication, sans pouvoir de décision, ni rôle d’expertise technique ou de conseil, le médiateur favorise le dialogue et la relation, notamment par des entretiens et rencontres confidentiels ».
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Médiation 21 souhaite la création d’un statut pour le médiateur par la promulgation d’un texte de référence qui définira le médiateur et régira ses droits et obligations ainsi que les conditions d’exercice de son activité.
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La médiation porte, en effet, un projet d’émancipation 24 ...
24 Empowerment.
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Une trop grande institutionnalisation de la médiation peut maltraiter ces principes éthiques et déontologiques, allant parfois jusqu’à remettre en cause l’indépendance du médiateur, la liberté de choix des personnes de s’engager dans une médiation, voire même, le principe de confidentialité.
contact.mediation21@gmail.com
Ndlr : réclamer un statut par l'État, n'est-ce pas se mettre en situation de soumission, infantilisante, tout le contraire d'une profession émancipée et indépendante qui constate une trop grande institutionnalisation ? => QUESTIONNER ACT
Le mot du Président
... lettre n°10 joli reflet du « chamboule tout créatif » que pratiquent les médiateurs de l'ANM !
Janie Bugnion ... clé de compréhension / papier introductif : dans ce chamboule tout créatif qu'est la médiation, c'est d'abord de « trouver les mots qui vont toucher l'autre » qu'il s'agit.
Jacques Salzer, fort de notre expérience dans le Grand Débat, pousse le bouchon plus loin : tout chambouler positivement, c'est transformer l'essai en proposant une médiation politique institutionnalisée, avec un vrai process de facilitateurs, de navettes entre pouvoirs publics et citoyens.
Chambouler, vous trouverez peut être le terme un peu fort, pourtant il illustre bien la révolution que nous prônons, celle qui déplace les enjeux, les rôles, les postures : c'est ce à quoi nous incitent Emilie Villefranche, qui nous propose une réflexion ouverte sur « DEMF ou pas ? », ou encore Nathalie Mazaud, sur « l'atteinte au monopole d'Etat de la sacralité des textes » que la médiation porterait en elle.
Dans ce monde de défis immenses qui est le nôtre – que Daniela Schwendener et Jacques Revol proposent de définir comme un monde où « demain, nous serons tous nomades, tous migrants » – Guy Escalettes nous rappelle notre devoir de médiateur pour « réhumaniser la relation ».
Il en faut, du courage, aujourd'hui, pour porter cette parole de réhumanisation : de beaux témoins en portent témoignage dans cette lettre, comme Catherine Guy et sa réussite éditoriale (« Médias et Médiations »), François Kohler, Fabrice Gand et ses camarades pour leurs documentaires respectifs sur le monde carcéral et la place qui peut y être faite à une parole et un regard de reconstruction.
Quant à Jacques Dallest, il nous rappelle qu'un procureur peut aussi être « facilitateur de rencontre, restaurateur de liens, et pacificateur social, soucieux de résoudre au mieux les conflits individuels ».
Enfin place est faite, comme de coutume, à nos associations adhérentes et aux expériences de nos amis étrangers proches, qui partagent nos valeurs et font part de leurs expériences notables (accords de médiation de santé dans le canton de Vaud expliqués par Adina Ciolac, forte voix pour la justice restaurative en Suisse avec la constitution du Swiss RJ Forum vaillamment défendue par sa présidente, Claudia Christen Schneider).
Jean-Édouard Grésy, fondateur d'Alternego, nous dévoile le tiercé gagnant des compétences requises dans une organisation, tout en nous rappelant lui aussi que le cœur du métier de médiateur, c'est d'être résolument tourné vers l'humain.
TiersMediation témoigne de la richesse apportée à une association par la pluridisciplinarité de ses médiateurs.
Bref, en route pour « profession médiateur » (à lire dans le n°6 d'Intermédiés).
Bonne lecture,
Ndlr : "chamboule tout" s'écrit chamboule-tout et est invariable
par Giv Anquetil , Antoine Chao , Charlotte Perry - 56 minutes
Alors qu’un projet de loi sur la prise en charge de la dépendance est prévu à l’automne prochain, Comme un bruit qui court revient sur la situation explosive dans les Ehpad. Retour sur trois grèves, où le personnel soignant, les résidents et leurs familles luttent ensemble pour une fin de vie dans la dignité.
Grève à l'Ehpad de Buchy, mars 2018. © Radio France / Charlotte Perry
Début mai, Marcellin Meunier, médecin gériatre et coordinateur de l'Ehpad municipal de Notre-Dame du Mont (Vendée) a lancé un ultimatum au gouvernement: soit il obtient plus de moyens, soit il démissionne, refusant d’être complice de maltraitance institutionnelle qui s’installe et ne fait qu’augmenter.
Ehpad de Buchy, mars 2018. © Radio France / Charlotte Perry
Mais la situation de cet Ehpad n’est pas un cas isolé. Partout le manque chronique de personnel conduit à l’épuisement et à des situations indignes pour les personnes âgées. Les mouvements de grève se multiplient, avec le soutien des résidents et de leurs familles.
Retour sur trois reportages d’Ehpad en grève : en 2016, à Bordeaux, où les soignants dénonçaient les profits d’un Ehpad privé (groupe DomusVi, troisième opérateur sur le marché de l'or gris) au détriment des résidents. En 2018, à la veille de la grande grève nationale, avec Germaine, 103 ans, qui menait la lutte au sein du collectif "Vieux Debout" pour des conditions d’accueil dignes. Et à Buchy, en Seine Maritime, un Ehpad rural où les soignants passent leur temps à courir pendant que les résidents attendent.
Si la grève du 30 janvier 2018 a aboutit à ce que le gouvernement lance une grande consultation publique, qui a elle même aboutit au rapport du Docteur Libaul, il faudra attendre le projet de loi grand âge et autonomie à l'automne pour voir si les pouvoirs publiques ont réellement pris la mesure de l'urgence. Car la question de la dépendance est une véritable bombe à retardement: si aujourd'hui 1,5 millions de personnes sont âgées de plus de 85 ans, ils seront 4,5 millions en 2050, dont 2,3 millions dépendants. Et c'est aussi un véritable choix de société qui se pose à nous: quel avenir pour les vieux?
Un reportage de Charlotte Perry.
Les liens
Le scandale des EHPAD, Ella Kherief (éditions Hugo & cie) http://www.hugoetcie.fr/livres/le-scandale-des-ehpad/
Site de l'AD-PA https://ad-pa.fr/
Twitter du collectif "Vieux debout" https://twitter.com/vieux_debout
"Prendre soin de nos anciens" Ballast https://www.revue-ballast.fr/prendre-soin-de-nos-anciens/
Suzanne, Frédéric Pommier (éditions des équateurs) https://www.babelio.com/livres/Pommier-Suzanne/1059300
L'équipe Charlotte Perry Reporter Giv Anquetil Reporter Antoine Chao Reporter/producteur Clément Nouguier Réalisateur June Loper Attachée de production
Thèmes associés Société; Monde; animaux; insectes; nature; biodiversité; océan; glyphosate; climat; Environnement; écologie; Sciences; retraites; France; Ehpad; seniors; santé; médecine; Agnès Buzyn; hôpitaux; médecins
Titre : Culture numérique - introduction - 1ère partie - (CN18-19)
Intervenant : Hervé Le Crosnier
Lieu : Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire (C.E.M.U.) - Université de Caen Normandie
Date : septembre 2018
Durée : 59 min
Visionner la vidéo https://www.canal-u.tv/video/centre_d_enseignement_multimedia_universitaire_c_e_m_u/01a_culture_numerique_introduction_1ere_partie_cn18_19.45195
Diaporama support de la présentation, pages 1 à 31 https://streaming-canal-u.fmsh.fr/vod/media/canalu/documents/centre_d_enseignement_multimedia_universitaire_c_e_m_u_universit/01a.culture.numerique.introduction.1.re.partie.cn18.19._45195/cnum_1_introduction_hn_2018.pdf
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Hervé Le Crosnier lors de Brest en biens communs le 7 octobre 2011. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license
NB : transcription réalisée par nos soins.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.
Mots-clefs
Institutions Éducation Vie privée - données personnelles Droit d'auteur Internet Vidéo Conférence
Extraits :
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J’ai eu la chance de plonger dans le bain de l’Internet il y a 25 ans — ça fait un bail — et très vite j’ai commencé aussi à émettre des critiques, à dire : attendez, là il y a des choses bien et puis il y a des choses qui sont quand même dangereuses pour la construction de la société. Et en fait, avec le recul, je me rends compte, et ce n’est pas pour rien que j’ai mis ici le dessin du yin et du yang avec une interpénétration de ces deux forces contraires, je pense que ce côté d’utopie et ce côté de dystopie sont présents en permanence dès qu’on parle du numérique. Donc je vais essayer aujourd’hui à la fois de montrer, de faire une critique – parce que je pense que si on ne fait pas une critique d’un domaine qu’on aime ça ne sert à rien de l’aimer –, donc il faut faire une critique et en même temps essayer de soulever la continuation, la continuité des forces positives qui ont pu exister au développement, à la création de l’Internet dans cette période que l’on peut dire utopique.
ndlr :
/utopie ET dystopie simultanément (spatialement ? temporellement ? logiquement ?) = dualité ? antagonisme ? les deux ? => questionner ACT
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La Justice restaurative (réparatrice ou restauratrice) traite des conflits de nature à engendrer des répercussions graves (d’ordre personnel, familial et plus largement social) sur les personnes qui en sont les victimes ou les auteurs, leur entourage et leurs communautés d'appartenance. Elle a pour finalité de donner la possibilité à l’ensemble de ces personnes de prendre une part active dans la recherche et la mise en œuvre des solutions susceptibles de leur permettre de reprendre le cours de leur vie (restauration).
Plus d'informations sur www.justicerestaurative.org
Catégorie
Organisations à but non lucratif
Robert Cario président
iEES Paris : un institut pour comprendre
regroupe environ 210 personnes dont 153 chercheurs, enseignants, techniciens, ingénieurs et administratifs, organisés en 14 équipes de recherche et 4 départements scientifiques (5 en 2016).
Objectifs généraux :
Analyser et modéliser l’organisation, le fonctionnement et l’évolution des systèmes écologiques pour une écologie et des sciences de l’environnement prédictives.
Contribuer à l’innovation en gestion durable de la biodiversité, des écosystèmes et des ressources biologiques et à l’élaboration des stratégies d’adaptation aux changements planétaires.
Former aux avancées récentes de l’écologie, des sciences de l’environnement et de l’ingénierie écologique.
Comprendre pour prévoir :
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Comprendre pour agir :
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Fondé en mars 2011, l’Institut Momentum est un laboratoire d’idées sur les issues de la société́ industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole. L’Institut Momentum, qui réunit des chercheurs, des journalistes, des ingénieurs et des acteurs associatifs, se consacre à répondre au défi de notre époque : comment organiser la transition vers un monde postcroissant, postfossile et modifié par le climat ? Comment penser et agir les issues de l’Anthropocène ? Son point de départ se fonde sur une prise de conscience : nous vivons aujourd’hui la fin de la période de la plus grande abondance matérielle jamais connue au cours de l’histoire humaine, une abondance fondée sur des sources temporaires d’énergie concentrée et à bon marché qui a rendu possible tout le reste.
La transition post-pétrolière, post-nucléaire et post-carbonique s’attache à complètement redessiner et à repenser les infrastructures de la société mais aussi à œuvrer à un nouvel imaginaire social. Lieu convivial de recherche, l’Institut Momentum produit des diagnostics, des analyses, des scénarios et des propositions originales sur les stratégies de transition et de résilience. L’Institut Momentum est là pour les susciter et les faire connaître aux individus, aux collectivités, aux entreprises et aux gouvernements. Enfin, l’Institut Momentum a le souci de donner de la visibilité aux solutions émergentes, déjà mises en œuvre par les villes en transition, les coopératives de l’énergie, les Amaps, les entreprises d’insertion, les collectivités dotées d’éco-quartiers, la permaculture.
objet est de :
1/ de réunir des contributeurs sur les thèmes de la transition, de la décroissance et de la résilience
2/ de promouvoir leurs contributions par des séminaires et des publications
3/ d’organiser des conférences et des débats
4/ de produire des études et des rapports
5/ de favoriser la mise en œuvre concrète des idées développées au sein de l’institut
6/ de dispenser des formations.
Un noyau d’une dizaine de personnes s’est initialement rassemblé autour d’Agnès Sinaï (journaliste environnementale, maître de conférences à Sciences Po Paris) pour fonder l’Institut Momentum :
- Jean-Claude Besson-Girard (directeur de la revue Entropia, peintre, écrivain), - Philippe Bihouix (ingénieur spécialiste du cycle de vie des objets),
- Thierry Caminel (ingénieur énergéticien),
- Yves Cochet (mathématicien et député d’Europe Ecologie-Les Verts),
- Alain Gras (professeur de philosophie des techniques),
- Thomas Guéret (ingénieur antipub et transitionneur dans l’Yonne),
- Bernard Guibert (économiste),
- Christophe Laurens (architecte-urbaniste proche d’Entropia),
- Alice le Roy (journaliste et professeur d’écologie urbaine qui s’intéresse notamment à la question des biens communs),
- Thierry Salomon (ingénieur co-fondateur de l’association et de l’Institut Négawatt),
- Luc Semal (docteur en sciences politiques, maître de conférence à Sciences Po Paris)
- Mathilde Szuba (docteure en sociologie qui travaille sur le rationnement).
Les contributeurs :
- Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel
- Kim Pasche, spécialiste des techniques de vie primitive
- François Roddier, astrophysicien, connu pour ses travaux qui ont permis de compenser l’effet des turbulences atmosphériques lors de l’observation des astres.
- Thierry Salomon, Ingénieur énergéticien, co-fondateur et responsable-développement d'Izuba énergies, une société coopérative intervenant dans l'utilisation des énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie
- Raphaël Stevens, chercheur indépendant spécialisé dans les études prospectives, les sciences de la complexité et la modélisation qualitative.
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N° 1106 | du 23 mai 2013 | Numéro épuisé
Médiation familiale : l’autre voie
Thème : Médiation
Entre difficultés financières et manque de reconnaissance, la médiation familiale doit encore affirmer sa place. En effet, à l’heure où le soutien à la parentalité fait partie des priorités du ministère délégué à la Famille, le recours à la justice reste encore la norme dans ce que l’on nomme les « affaires familiales ». Gros plan sur le travail des médiateurs familiaux, leurs spécificités, leurs champs d’intervention et leurs difficultés.
Vingt ans après son émergence en France, la médiation familiale a certes acquis « une meilleure lisibilité, avec un accès beaucoup plus large au public et une volonté politique de développement, estime Jocelyne Dahan, directrice du C.ER.ME. (Centre de recherche et de médiation) à Toulouse
[1] C.ER.ME médiation familiale - rue Escoussières -Montgaillard - 31000 Toulouse - Tél. 05 62 47 12 99
Résumé
Cet article s’intéresse à la « médiation scientifique » considérée comme catégorie. Il s’attache à en restituer l’émergence au cours des deux dernières décennies du xxe siècle en France dans le double contexte de la montée en puissance des médiations de tous ordres, d’une part, et des constantes tentatives de remplacement du mot « vulgarisation ». Il montre les liens forts qui existent entre la promotion de cette nouvelle appellation et la professionnalisation croissante des institutions culturelles (scientifiques ou non).
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Entrées d’index
Mots-clés :
vulgarisation scientifique, médiation, médiation scientifique, professionnalisation, soft-law
Keywords :
popularization of science, public understanding of science, public engagement with science, professionalization, soft law
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Plan
Hériter d’un problème
Détour onomastique : signaler et cacher
La médiation culturelle : œuvrer à la professionnalisation
Rompre avec l’ancien, signaler le moderne
L’important c’est de participer ou playing the notes but missing the music
ndlr :
- pas daté ?
- creuser, questionner
ACT