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C’est le début du Grand débat des idées animé par Guillaume Erner, producteur de l’émission “Les Matins”, sur France Culture. Le président de la République Emmanuel Macron explique pourquoi il a souhaité cet exercice “un peu inédit au vu de la situation que nous vivons, conscient du fait que cette situation n’est que le symptôme de quelque chose de plus profond”. Il affirme que l’ambition de cet échange est de redéfinir un projet national et européen. Avec les intellectuels présents, il débat de la crise des "Gilets jaunes", des inégalités sociales, d'un modèle économique et des réponses environnementales à donner aux citoyens.
Catégorie Actualités et politique 21 commentaires
Transcription :
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12:50 Dominique Méda /GJ dem de justice sociale => >>plan d'investissement - la rép du pdt dogmatique et impudent enfermé dans ses certitudes :-(
19:50 Daniel Cohen /2scénarios retour à croissance inclusive ou croissance très faible ; la part du capital hérité ne va cesser de croître ; revenu de base
42:?? Yann Algan
43: Agathe Cagé ... la possession devient la principale inégalité ... /RUE revenu universel d'existence expérim pas menée au bout !
46:30 E.Macron /défi climatique 52:50
52:50 Gilbert Cette
56:17 Amy Dahan /fin du mois, fin du monde /isolation thermique des bâtiments /transition écologique pas de pj d'ensemble global dans votre lettre et ne peut être abordé de manière individualiste ++ investir prêt à taux zéro flécher l'argent vers la transition économique; sortir des critères de maastritch ; relancer le pj européen /solidarité et enthousiasme jeunesse
1:2: Jean Jouzel /climat risque augm inégalités /augm taxe carbone origine des GJ ; pacte fin clim europ /invest 1000 milliards d'€ /UE /banque europ /climat
1:06 Mme Claudia Scénic?? un ennemi commun /fédérer
1:09: E.Macron quel est le commun ? un de nos défis ; solitude des destins individuels ; le pj commun ; on vit un pj +profond que l'élection présidentielle ; dire notre part de sens ; sur du collectif ; le climat reconstruire une projection politique positive ; dyn pas assez rapide ; pivoter une partie du modèle ; bataille européenne /écon sociale de marché ; /banque du climat c'est votre idée JJ /UE monter le prix du carbone levier de transformation la faire payer aux frontières ;
Ce n’est qu’une question de décennies avant que l’Homme ne disparaisse complètement. Comme les Romains ou les Mayas, notre civilisation est elle aussi condamnée et pourrait ne pas voir la fin du siècle, selon la Nasa. L'agence spatiale américaine explique que la surexploitation des ressources et la répartition des richesses de plus en plus inégale seraient à l'origine de cet effondrement précipité.
Fin du monde apocalypse exploitation ressources famine Pixabay
Pour éviter ce scénarios catastrophes, l'étude souligne l'importance de réduire les inégalités économiques et la consommation de ressources non renouvelables.
@Pixabay
Le dernier rapport choc du Giec, publié début octobre, alertait sur l’imminence d’un monde en crise permanente. À cette occasion, une autre étude de la Nasa datant de 2014, passée alors un peu inaperçue, a refait surface. Il y a quatre ans, l’agence spatiale américaine estimait que l’effondrement de notre civilisation surviendrait dans quelques décennies seulement. En cause, la surexploitation des ressources naturelles et l’accroissement des inégalités. De quoi mobiliser de toute urgence la société.
Pour bâtir leur raisonnement, les scientifiques se sont appuyés sur l'histoire d'anciennes civilisations (Romains, Mésopotamiens, Mayas…) et ont comparé les données sur la population, le climat, l'agriculture, l'énergie ou encore la répartition des richesses des différents empires. Ils sont arrivés à la conclusion que, depuis 5 000 ans, les civilisations disparaissent lorsque les hommes surexploitent les ressources et organisent la société entre un petit nombre de riches et une masse de pauvres. La déforestation et la culture intensive du maïs auraient par exemple conduit à l’écroulement des Mayas.
La disparition des plus pauvres entraîne la disparition des élites
Selon les chercheurs, deux scénarios s’offrent à nous. Le premier décrit un monde dans lequel les plus riches, de moins en moins nombreux, s'accapareraient toutes les richesses, laissant les plus pauvres en proie à une famine mortelle. La disparition des travailleurs mènerait peu à peu à celle des élites, privées de main d’œuvre. Le second scénario repose sur une trop grande exploitation des ressources qui entraînerait là encore la disparition des plus pauvres d’abord, puis celle des plus riches.
Pour éviter ces scénarios catastrophes, l'étude souligne l'importance de réduire les inégalités économiques et la consommation de ressources non renouvelables. En 2015, une autre étude menée par l’université britannique Anglia Ruskin estimait qu’il restait seulement 25 ans à vivre à notre civilisation, en raison de pénuries alimentaires catastrophiques qui surviendraient si rien n’était fait pour changer la donne.
Concepcion Alvarez, @conce1
clés : Politique Philosophie Économie Inégalités Justice sociale