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Ce jour-là, le jeune chercheur en sociologie qui débute une thèse sur les déchets, quitte le port de la Trinité-sur-Mer sur un voilier de bois, avec trois amis, pour une expédition scientifique de neuf mois à la recherche du « continent » de plastique en Atlantique Nord.
Plage envahi de sacs poubelles © Getty
Des « Pieds Nickelés » sur les traces du capitaine Charles Moore, découvreur en 1997 du premier « continent » de plastique dans le Pacifique
À l’image de cette « figure un peu mythologique, on avait envie de partir comme des Christophe Colomb des temps modernes pour découvrir un nouveau « continent » de plastique côté Atlantique et y planter un drapeau ». Un brin de naïveté et de romantisme, avoue Baptiste Monsaingeon, aujourd'hui maître de conférences à l'université de Reims-Champagne-Ardennes, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo detritus (Le Seuil)
J’avais 25 ans, je partais pour neuf mois avec l’envie de larguer les amarres, de mettre les voiles. Au-delà de ce projet, je ressentais l’envie d’un voyage initiatique à la rencontre du monde et de ses habitants.
Le jeune homme vient tout juste de signer un contrat avec l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) pour débuter une thèse sur le tri des déchets en milieux dits contraints – des zones où les accès à des dépôts sont limités voire inexistants. Il souhaite ardemment se confronter au terrain pour démontrer par des éléments concrets et matériels, l’existence dans l’Océan Atlantique d’une concentration de déchets plastiques supérieure à celle du plancton. À quoi ressemblent ces déchets ? où se trouvent-ils ? quels en sont les responsables ?
Objectif : la Mer des Sargasses, une zone qui correspond au Triangle des Bermudes entre Cuba au Sud, les Bermudes au Nord et la Floride à l’Ouest. Une mer sans littoral, sans côte, où s’agglomèrent des algues, les Sargassum, car les courants y sont convergents et stagnants.
L’équipage décide de suivre un parcours classique via les vents dominants, le courant des Canaries, en profitant des alizés au large de l’Afrique, puis de remonter le sud des Antilles jusqu’à Cuba en se perdant dans cette Mer des Sargasses où les courants tournent sur eux-mêmes.
En quête des déchets sur terre et sur mer
Fuir la civilisation ? Raté. « On n’a pas arrêté de croiser des plaisanciers issus comme nous de l’hémisphère nord. Et depuis les Canaries jusqu’au Cap Vert puis aux Antilles, le tourisme de masse est omniprésent, l’inverse de l’ailleurs fantasmé ! ». Il a suffi de suivre les touristes pour trouver les déchets. Aux Canaries : des immeubles flottants déversent leurs flots de touristes ; sur une île du Cap Vert, une plage non accessible sert de décharge à ciel ouvert ; aux îles Grenadines, des boat boys ramassent, contre rétribution, les ordures des plaisanciers soucieux de ne pas polluer.
Sur mer, le « continent » de plastique, dont la formation est favorisée par le gyre océanique et les micro-tourbillons, est en fait une soupe détritique composée de plastiques en décomposition de l’ordre du millimètre carré. « Une soupe mangée par les poissons, eux-mêmes mangés par l’homme »
Faire du réemploi et de la réutilisation plutôt que du recyclage ou de l’incinération.
Les systèmes économiques de nos sociétés de consommation sont responsables d’une logique productiviste. Pour y remédier, on a pensé au tri sélectif qui, au final, consiste à bien jeter pour continuer à consommer en toute bonne conscience. Quant au recyclage, il génère aussi du déchet en consommant de l’énergie et en créant d’autres déchets encore plus toxiques. Reste la récupération dont les chiffonniers – récupérateurs et collecteurs de déchets - sont les champions toute catégorie à toutes les époques et partout dans le monde, surnommés « Bifins », « Waste Pickers » ou « Cartoneros ». En Europe, ils ont résisté à l’apparition des poubelles à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, on s’inspire de leurs méthodes avec les réseaux de recycleries et de ressourceries.
La troisième nature selon Anna Tsing
Pour cette anthropologue américaine, la pollution de la Terre est un état de fait. L’homme doit donc apprendre à vivre dans cette nature polluée, après l’avoir d’abord fantasmé comme vierge et immaculée, puis avoir tenté de la maîtriser, de la réparer et de la dépolluer.
_Cette **troisième nature** est marquée par les ruines du monde d’avant et il va falloir faire avec. L’**éthique du chiffonnier** – une démarche humble et fragile du réemploi et la réutilisation – nous aiderait peut-être à arpenter ces ruines pour y trouver du sen_s
On en a parlé :
Homo detritus. Critique de la société du déchet, de Baptiste Monsaingeon, paru au Seuil, collection Anthropocène, en 2017
Le champignon de la fin du monde. Sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme. d'Anna Lowenhaupt Tsing, paru à La Découverte (2018)
L'Océan Pacifique, cimetière de milliards de microplastiques (site payant), une passionnante enquête de Patricia Jolly paru dans le Monde le 8 septembre 2018, et où il est question des travaux de Baptiste Monsaingeon
Vous avez entendu un extrait du poème de Charles Baudelaire, Le vin des chiffonniers, issu de son recueil Les Fleurs du Mal (Gallimard)
Le film de Wes Anderson : La Vie Aquatique sorti en 2004
La revue en ligne recommandée par Baptiste Monsaingon : Terrestres, la revue des livres, des idées et des écologies.
et aussi :
Zéro déchet, 100 astuces pour alléger sa vie, de Bea Johnson (Poche J'Ai Lu, 2015)
le très beau film d'Agnès Varda sorti en 2000 : Les Glaneurs et la Glaneuse disponible dans un coffret de sept documentaires d'Agnès Varda, qui vient d'être édité par Arte Editions
Vous avez pu entendre les titres musicaux suivants :
King of the dogs, Iggy Pop (2009)
Life on mars Année, Seu Jorge (2006)
Pas la peine, Vaudou Game (2018)
Les références du générique de l'émission :
Le Temps est bon d’Isabelle Pierre remixé par Degiheugi
Les invités
Baptiste Monsaingeon
Maître de conférence à l' université de Reims Champagne Ardenne, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo Detritus
Les références
Homo detritus Critique de la société du déchet écrit par Baptiste Monsaingeon (Seuil)
L'équipe
Zoé Varier Productrice
Flora Bernard Réalisatrice
Rebecca Denantes Attachée de Production
Djubaka v Programmateur musical
Mots-clés : Culture Environnement Agnès Varda Baptiste Monsaingeon recyclage écologie gestion des déchets
Transcription :
...
- c'est une "soupe" de plastique et non pas un continent
- réemploi plutôt que recyclage ++
- 3ème nature émerge parmi les ruines du capitalisme (le chemin de la vie)
- arpenter, trouver
...
Pour lutter contre la concentration des terres agricoles et la désertification, la commune d’Alloue a monté Terres en chemin. Cette société collective préserve des terres pour des projets d’installation agricole à taille humaine, au bénéfice de la qualité de vie du village.
...
Jean-Jacques Catrain, maire de ce village de Charente
...
En dix ans, le nombre de fermes avait été divisé par trois, avec une tendance à la reprise des pâturages par des céréaliers. » Alors, les habitants d’Alloue ont décidé de reprendre la main sur la répartition des terres agricoles et de décider du modèle de développement dans lequel le village évoluerait. ... création, en septembre 2016, de la Scic (société coopérative d’intérêt collectif) agricole Terres en chemin. L’entreprise a pour objectif de gérer les terres des agriculteurs partis en retraite pour les mettre à disposition de jeunes cherchant à s’installer. Éleveur bio de vaches laitières depuis trente ans à Alloue, Christian Leduque a pris sa retraite il y a deux ans. À ce jour, il est gérant de la Scic. ... Amandine Boutin, institutrice ... L’agriculture tient une place centrale dans la commune. Il suffit de se poser une heure à la terrasse de Chez Patou, le seul bistrot du village, pour s’en rendre compte : sur la route principale, bordée de maisons en pierres de taille et d’un ancien prieuré bénédictin, on voit passer presqu’autant de tracteurs que de voitures. « La commune compte 520 habitants et nous avons 23 fermes » ... Nous sommes au pied du Massif central, à seulement 90 kilomètres de Cognac, pourtant l’univers viticole est déjà loin. « Nous sommes ici sur une terre d’élevage, notamment de vaches et de moutons » ... « Alors qu’un céréalier va vivre sur 200 à 300 hectares, un éleveur laitier qui transforme lui-même peut se satisfaire de 30 à 40 hectares, relève l’ancien agriculteur. Et pour un maraîcher, moins de cinq hectares suffisent. » Mais, la préservation de cette agriculture à taille humaine est menacée par l’évolution de la transmission du métier. ... « Le rôle de la Scic est de stocker les terres. Elle loue les prairies des agriculteurs partis à la retraite et s’en occupe, en attendant qu’un jeune vienne s’installer, explique l’élu. On empêche ainsi la spéculation. Ces systèmes se créent quand il y a du vide. En étant organisés et en installant les jeunes, ils ne viendront pas, puisqu’il n’y a pas de vide. » Pour le moment, deux agriculteurs partis à la retraite louent leurs terres à la Scic. Celle-ci se charge de faucher les prairies et de faire le foin sur les parcelles qui ne sont pas encore occupées. « C’est comme l’histoire des prédateurs, compare Christian Leduque. Le renard prend un territoire quand il est vide. Eh bien, là, c’est la même chose. » ... la commune ne peut pas contraindre les agriculteurs partant à la retraite de louer à Terres en chemin. « Notre système dépend du bon vouloir des citoyens, concède le maire. Mais il fonctionne, car c’est dans l’intérêt de tous de vivre dans un village vivant. Et le lien social vient renforcer cela. » Outre les aspects économique et social, c’est leur environnement que les habitants d’Alloue tiennent à préserver. « La Charente est le fleuve le plus pollué de France, rappelle l’élu. Mais ici, en amont des vignes et des cultures céréalières, l’eau est préservée. Avec les prairies, il n’y a pas de désherbants et très peu d’engrais chimiques. »
« Nous allons pouvoir décider des productions présentes dans la commune en fonctions de nos besoins »
... la Scic travaille main dans la main avec l’association d’expérimentation agricole Champs de partage. ... un porteur de projet en apiculture à Champs de partage, qui s’installera ici en fin d’année. Pour être reconnu apiculteur, il lui faut au moins 150 ruches. Il a acheté au début de son test 50 ruches. Il va amener progressivement son cheptel à la dimension économique permettant d’être reconnu. » Champs du partage fonctionne pour le moment dans les quatre départements de l’ancienne région du Poitou-Charentes. Les personnes accompagnées par l’association vont pouvoir se mettre en conditions à Alloue. Certains dans le but de s’y installer et d’autres simplement pour se roder avant de partir ailleurs. Mais la commune accueille également des porteurs de projet souhaitant s’installer sans passer par l’association d’expérimentation agricole.
Pour attirer les jeunes à Alloue, la Scic travaille main dans la main avec l’association d’expérimentation agricole Champs de partage.
Jenny Lhoir, 36 ans, s’installera sur les terres de la Scic cet automne pour y élever des canards coureurs indiens. « Mon compagnon est maraîcher et je voulais rejoindre le milieu agricole, mais je ne trouvais pas de terrain pour m’installer, raconte la jeune femme. Aux 30 ans de la Confédération paysanne, j’ai rencontré Christian Leduque. Il m’a parlé de Terres en chemin et m’a proposé de m’installer à Alloue. » L’activité de Jenny, d’abord en phase de test avec Champs de partage, occupera dix hectares. Les volatiles seront vendus en circuit court, mais aussi loués aux vignerons et aux maraîchers. « Cette espèce de canard a la particularité de consommer des insectes sans nuire aux cultures, indique l’entrepreneuse. Ils représentent une bonne alternative aux pesticides. » ... Actuellement, on manque de fruits et légumes, par exemple. » Le maire va également actionner d’autres leviers pour développer les circuits courts : « Par exemple, faire le choix des produits locaux à la cantine ou organiser des commandes de paniers par internet pour les jeunes actifs. » Selon lui, Terres en chemin est un simple outil, au service d’un projet plus grand : « Derrière la Scic et la question de l’alimentation, il y a tout un projet de société, qui s’appuie sur le lien social dans la commune. » Un projet où, finalement, les céréales aussi peuvent trouver leur place : « Depuis peu, une jeune paysanne-boulangère s’est installée à Alloue. Elle cultive ses céréales bio sur la commune, fait sa farine et son pain. Du champ au stockage, il y a 500 mètres. Du stockage au moulin et au four, 100 mètres. Et du four au bourg, un kilomètre. »
Profil :
compétences en communication, gestion de projet et animation de communauté, ainsi qu'une aisance relationnelle, permettront au chargé e de communication et partenariats de représenter l’association auprès du public et des partenaires.
Poste :
Poste à pourvoir en CDD d'un an.
Salaire :
2 600€ bruts pour 35 heures hebdomadaires
Spécificités :
L’équipe des huit salarié e s de Framasoft est répartie en plusieurs lieux géographiques. Le poste est prévu pour être basé à Lyon (69007). Cependant, il pourra, au terme d’une période de formation et
en discussion avec la direction et le comité Ressources Humaines de l'association, être effectué en télétravail avec des points de coordinations réguliers. De fréquents déplacements, en France ou à l'étranger sont à prévoir pour représenter l’association, ainsi que pour des événements et réunions. Le poste est placé sous l’autorité du directeur délégué général de l’association.
Prise de poste :
début décembre 2018 (pourra être ajusté avec le ou la candidat e)
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Activités
Communication externe
• rédaction de contenus pour le Framablog et autres médias de l’association ;
• adaptation et mise à jour des supports de communication ;
• communication et médiation sur les réseaux sociaux ;
• veille autour de l’activité publique de l’association ainsi que veille prospective des sujets traités par celle-ci, y compris à l'international ;
Représentation et interventions extérieures
• interventions publiques : ateliers, débats, conférences, stands (nombreux déplacements à prévoir) ;
• représentation officielle auprès des partenaires ;
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Source :
https://contact.framasoft.org/recrutement/
ndlr : téléversé
La conduite DE réunion est un thème souvent abordé par les spécialistes du management. Lorsqu'il m'a été demandé ( il y a 20ans ) par l'association des BOUTIQUES DE GESTION ( création d'entreprise ) d'intervenir sur ce thème, j'ai refusé considérant que je n'avais rien d'innovant à proposer dans ce domaine, par contre je proposais la CONDUITE EN RÉUNION.
Quel était le besoin ? Apporter à nos porteurs de projet une méthode pour vendre leur entreprise et la pérenniser. Un groupe de chargés de mission, leur directrice et moi-même, en qualité de président, étions confrontés au problème suivant : comment allions-nous travailler ensemble et être innovants sur ce thème ?
Nous étions 8 ... six hommes et deux femmes (loin de la parité souvent créative), d'âges et cultures très différentes. Chacun de nous avait ou pas d'idée sur ce sujet essentiel. Nous avons travaillé individuellement sur l'arborescence de la pensée ( Tony Buzan ) chacun étant parti du thème " Pérennité de la création", a laissé sa pensée suivre ses mots ... à l'écoute de son cerveau. Tel mot évoque pour moi tel autre mot et ce mot à mot nous a conduits chacun en "terrain inconnu", celui de la créativité. Il fallait trouver une méthode pour vendre l'entreprise sans être devenu un commercial. Chacun de nous a partagé son arbre de pensée, chacun a poussé l'autre au-delà de ses mots pour approfondir sa pensée en l'exprimant. Puis le moment venu nous avons "construit un arbre commun" et l'idée de modifier le regard du nouvel entrepreneur sur sa démarche commerciale a émergé, elle devait avoir du sens en établissant la confiance. Il fallait créer du lien avec le prospect et plus tard avec le client en utilisant les postures de la médiation *afin que la vente ne soit plus perçue par les deux parties comme une agression mais l'aboutissement d'une recherche de besoin et la satisfaction de ce dernier.
Vingt ans plus tard, le vice-président du conseil départemental de la Charente et son binôme chargés des politiques solidaires de l'emploi et de l'économie, m'ont proposé d'intervenir devant l'assemblée des développeurs des solidarités du département. Cette demande m'a surpris et valorisé. Surpris par l'humilité des demandeurs, étonné qu'une institution de cette importance fasse appel à la médiation pour apporter un souffle nouveau sur "comment permettre à des structures sociales de produire en commun des idées neuves pour une meilleure insertion ?" Valorisé car cette demande me prouvait que ceux qui la formulaient partageaient ma vision du concept de la médiation bien au-delà de la résolution des conflits.
Aujourd'hui je fais un parallèle entre les deux situations évoquées ci-dessus. Les problématiques se ressemblent : comment produire de l'intelligence collective génératrice de créativité ?
Lors de mon intervention au conseil départemental j'avais à ma droite une chaise vide et devant elle, face au public, un chevalet vierge... je restais silencieux durant deux minutes cherchant les regards curieux ou étonnés dans " l'hémicycle ". Après ce moment blanc, je retournais le chevalet vierge dont l'autre face portait le mot " silence ". Je m'adressais au personnage virtuel assis sur la chaise et le remerciais pour son intervention judicieuse, lui annonçant que je ferais souvent référence à lui dans mes propos à suivre. Je ne sais pas si neuf mois plus tard les participants se souviennent encore de mon interruption volontaire du son... mais je souhaite qu' ils utilisent, sans modération lors de leurs réunions de travail,cet outil de " construction massive " : "LE SILENCE", pour résoudre collectivement un problème.
Pourquoi faire silence en réunion ? Parce qu'il devient un besoin... dans des échanges où chacun pratique l'écoute Pure (réf) la nécessité du silence s'impose. Comment se traduit cette écoute spécifique? Quand l'autre me parle je ne prépare pas ma réponse... je ne cherche pas à savoir si je suis d'accord ou pas ... là n'est pas le sujet. Il s'agit pour chacun d'entrer dans la vérité de l'autre et, pour se faire, de chercher à retenir les mots qu'il a employés ou des phrases pour les lui reformuler avec précision, au mot pour mot, afin de le questionner et qu'il puisse les approfondir et éventuellement se les expliquer à lui-même. Voilà l'utilité du silence. Il est vital pour prolonger l'écoute pure. Il valorise celui qui s'est exprimé car ses propos sont pris en compte, la reformulation fidèle en est la preuve. Un avis, une réponse immédiate prouvent trop souvent que ce qui vient d'être dit n'est pas considéré comme important puisque immédiatement remplacé par ce qui a été pensé lors d'une écoute parasitée par une réflexion personnelle souvent jugeante. Cette attitude de non écoute est extrêmement fréquente et génère le gâchis des nombreuses réflexions individuelles non exploitées. A contrario si chacun prend en compte et approfondit la pensée de l'autre sa propre réflexion en sera enrichie voire modifiée. Ce processus répété génèrera chez chacun des nuances, des modifications contribuant à l'émergence d'idées neuves et pour le groupe l'étonnement de la CRÉATIVITÉ... chacun pouvant dire : je n'aurais pas eu cette idée si j'avais réfléchi seul ...
Réf.1 : postures Médiation " commerciale " : écoute pure - silence - reformulation avec regard et voix bienveillante - questions ouvertes neutres ...
Réf.2 : l'écoute pure selon Peter Fenner docteur en philosophie du bouddhisme.
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