La plate-forme HelloAsso a le vent en poupe, et touche de plus en plus d’associations. Elle se présente comme pouvant simplifier l’organisation de vos conférences – festivals – boutiques – voyages – soirées – cours – compétitions – tournois – ateliers – stages – cotisations – courses – financements – projets… au travers d’outils tels que la gestion des dons, la mise en place de crowdfunding, la gestion des adhésions ou la billetterie.
L’équipe de HelloAsso c’est actuellement 65 salarié⋅es : des directeurs⋅trices, des chargé·es d’accompagnement, de communication, de développement, une équipe de développeurs·ses… Elle connaît une expansion très forte : en un an, le nombre de salarié⋅es a doublé. 100 000 associations seraient inscrites sur la plate-forme, et fin 2019, ce sont 210 millions d’euros qui ont été collectés pour les associations !
L’usage du numérique et des données
Disons-le d’emblée : les services proposés sont sympas, HelloAsso est experte dans le paiement en ligne. C’est beau, c’est moderne, modulable, ergonomique, facile à intégrer, à utiliser…
Mais… les logiciels développés par HelloAsso sont privateurs. À l’inverse des logiciels libres, nous n’avons pas connaissance de ce qu’ils font ni comment. Nous ne pouvons pas non plus les installer ni les exécuter sur notre ordinateur, ou mettre en place un HelloAsso bis, que l’on administrerait. La notion de logiciel est d’ailleurs rendue archaïque, puisque l’utilisateur·trice n’a plus à s’en soucier : désormais, tout passe par des services en ligne, dans le « cloud » [1]. Nous voilà donc privé⋅es de toute liberté sur ces services et logiciels, seuls leurs propriétaires (les dirigeants de HelloAsso, donc) en ont le contrôle. Par ailleurs, HelloAsso choisit d’héberger ses applicatifs chez Microsoft.
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La récupération des émotions
Il convient de s’interroger sur le modèle de « pourboires » – rebaptisé « contributions volontaires » depuis – appliqués aux paiements, et sur lequel repose HelloAsso.
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Statuts, vertu et perspectives
HelloAsso, contrairement à ce que présupposent la plupart des associations utilisatrices, n’est elle-même pas une association. C’est une société par actions simplifiée (SAS), détenue jusque-là pour l’essentiel par une personne.
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L’influence de l’entreprise sur le monde associatif serait alors indéniable, en le modelant au travers de leur activité déployée. Des plateformes comme BlaBlaCar, détenue par la société Comuto, ont par exemple mené avec succès une stratégie d’enfermement commercial d’un service qui se présentait comme communautaire, en le rendant payant après quelques années.
En guise de conclusion…
... un regard critique sur la réalité du système HelloAsso ... des outils numériques utilisés par les associations souvent considérés et présentés comme neutres et sans enjeux. Or, cette fausse neutralité recouvre à la fois de réelles considérations marchandes, et de forts enjeux en matière de sécurité et de confidentialité.
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nous appelons le monde associatif à définir lui-même ses besoins, et à s’auto-organiser, le cas échéant, pour se doter d’un éco-système numérique de confiance, contrôlé et maîtrisé par les associations elles-mêmes.
Enfin, nous appelons le monde associatif à se questionner sur ce recours aveugle aux outils numériques : n’est-il plus possible de s’associer sans avoir recours à ces géants de la technologie ? Ne pouvons-nous pas simplement se voir, échanger, tisser du lien social ? C’est moins « rapide » et plus « exigeant », mais, à minima, cela renforce le projet associatif.
- Texte au format PDF* (PDF - 191.7 ko) http://www.cliss21.com/site/IMG/pdf/aubonheurdesassociations_150dpi.pdf
Transcription de https://www.videos-libr.es/videos/watch/0605e1f3-4219-4607-8329-c33fb3e7521e
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Sur le manque de contribution, là aussi je vais être un petit peu politique ... On préfère être épanouis qu’avoir raison ... On pense à note propre compostabilité, c’est-à-dire que moi, dans mon travail, j’intègre maintenant systématiquement qu’est-ce qui se passe si demain Framasoft met la clef sous la porte ? Qu’est-ce qui reste ? Eh bien on sait qu’il y a CHATONS, on sait qu’il y a de la documentation, tout ce qu’on a fait est sous licence libre, etc. ... sur l’aspect startup, toujours, on a décidé de sortir, y compris sémantiquement, des termes « innovation sociale à impact positif dans le digital » ... comment est-ce qu’on fait ensemble, avec d’autres, la question de l’archipellisation etc ... il y a consensus dans l’association pour dire que le capitalisme et le capitalisme de surveillance ne sont pas compatibles avec des enjeux écologiques. Pour moi on ne peut pas avoir les deux, on ne peut pas avoir de croissance verte ; le développement durable n’existe pas, ce n’est pas vrai selon nous. Donc on porte aujourd’hui, y compris dans une association qui est très numérique, la question des enjeux de l’anthropocène, de l’effondrement, etc., alors que ce n’est pas du tout notre sujet de base. C’est-à-dire que pour nous ça ne sert à rien de faire du Libre si demain le numérique pompe toutes les ressources de la planète et que le Bitcoin pompe, je ne sais pas, 20 % d’électricité mondiale. Aujourd’hui le Bitcoin, en termes de consommation énergétique, c’est plus que la consommation énergétique de l’Irlande. Du coup ça nous pose quand même des problématiques et on est obligé de se poser ces questions-là. Donc on a un discours qui s’est, on va dire, effectivement radicalisé ces dernières années. ... Il faut qu’on travaille plutôt les questions systémiques qu’il y a derrière. « Dégoogliser » ne suffit pas, tout comme composter ne suffit pas, donner ne suffit pas, faire sa part, spéciale dédicace aux Colibris, ne suffit pas, manifester ne suffit pas, être végan ne suffit pas. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire, ça veut dire que ça ne suffira pas si on ne travaille qu’un seul sujet. Il faut être capable de travailler sur son sujet et agir là où on est fort tout en étant en liaison avec d’autres. ... les gens nous font confiance mais, d’un autre côté, il ne faut pas qu’ils nous fassent trop confiance non plus parce qu’on va se foirer ;
on reçoit 500 000 personnes par mois mais on n’est que neuf salariés ; ... Solution ? « Déframasoftiser » déconstruire la frama-dépendance ... on est passés plutôt près du burnout ... lutter contre la centralisation et les égos ... Comme on est un peu anars sur les bords, on ne va pas se voiler la face, l’idée de dire on va couper quelques branches pour donner un peu de soleil à des chatons pour qu’ils puissent pousser plus facilement ... se concentrer sur des projets qu’on estime essentiels que sont Mobilizon12 et PeerTube13. ... conclusion.
Ne paniquez pas !
... fermeture en coordination avec CHATONS ... pousser notamment vers un logiciel qui s’appelle NextCloud14 qui est, pour moi, une bonne pierre angulaire par exemple pour une association qui souhaiterait sortir de Google. NextCloud est l’équivalent d’un Google Doc plus Drive plus Google Spreadsheet, etc. ... proposer du NextCloud avec du LibreOffice en ligne ou du Omni Office ...
Fait appel aux médiateurs, dont numériques ++
Mémoire déposé dans le cadre de la convention citoyenne pour le climat
Thématique traitée : FINANCEMENT
Auteur : Philippe Derudder, Ste Adèle - QC, gérant de l'homme en devenir - www.lhed.fr, auteur, conférencier, conseil en alternatives économiques et monétaires
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?JpoK1w
En réaction à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?67jl_g
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Bonjour à toutes et tous,
de la surprise naît l’énergie grâce à votre didactique, merci !
En plus de l’enjeu financier essentiel de l’hébergement mutualisé, j’ajouterai celui de l’urgence climatique :
veiller à ce que les hébergements et autres services en ligne soient alimentés par des énergies renouvelables n’émettant pas de gaz à effet de serre…
car à moyen – long terme, le risque d’effondrement ne devient-il pas plus prégnant que tous les autres, même les GAFAM centralisés ?
D’où la question :
comment passer au plus vite d’une économie financière à une économie des contributions des communs ?
Longue vie à Framasoft.
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en réponse à
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Pouhiou 24 septembre 2019 |
C’est un véritable enjeu de l’hébergement mutualisé.
Et derrière cela, il y a une notion forte : celle du financement. Si on veut qu’une solution mutualisée fonctionne, il va falloir y mettre des moyens en communs, et au final cela signifie de sortir du « a priori gratuit » auquel nous ont habitué les GAFAM.
Il y a donc un curseur à trouver, selon les envie et volontés communes, entre « pas trop gros comme Framasoft car on arrive à avoir de nouveaux problèmes » et « pas trop petit pour pas craquer sous le poids des responsabilités ».
Ma conclusion perso : rassemblons nos bonnes volontés ! Si des personnes se sentent d’aider des hébergeurs (sachant qu’il y a plein de communication, de support… bref de contributions à apporter qui ne demandent pas de connaissances techniques), allez rejoindre un des membres du collectif CHATONS ! Y’a besoin de belles énergies pour soutenir leur travail !
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nous annonçons ici la fermeture progressive, sur plusieurs années, de certains services de « Dégooglisons Internet ». Nous voulons le faire en bonne intelligence, afin de concentrer nos énergies vers plus de décentralisation et d’efficacité pour les actrices et les acteurs de la contribution.
Cet article est long. Notre réflexion, complexe, ne peut pas se réduire à un tweet. Nous vous recommandons de lire cet article dans son intégralité
Ndlr : voir aussi le commentaire de jlp à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?IXcLjQ
Suite à des propositions de Michel Bauwens et Bernard Brunet, entre 2013 et 2015, un travail a été lancé autour de la notion d’une « Chambre des Communs » :
La Chambre des communs organise les activités économiques autour des communs. Cette chambre permet d’établir une relation coopérative gagnant – gagnant. Pour cela, elle demande aux acteurs économiques de participer à la rémunération des communs en contrepartie de l’utilisation des ressources et savoirs partagés issus des communs.
http://wiki.p2pfoundation.net/Chambre_des_communs
En pratique, le groupe qui travaille dans cette perspective de « Chambre des Communs » est surtout basé à Lille, même s’il y a des contributeurs « à distance » dans d’autres villes.
Ce groupe travaille notamment à documenter les structures existantes qui participent à une
économie des Communs (« les briques ») et à en théoriser le fonctionnement pour qu’il soit duplicable (« les modèles »).
Les sujets travaillés incluent notamment :
– les formes d’entreprises qui servent de support à l’activité de commoneurs : SCIC, CAE
– les institutions du monde des Communs qui vont permettre de soutenir des Communs :
associations, fondations
– les notions de réciprocité (avec la question des licences à réciprocité), de services aux communs
– les formes d’interaction dans le monde des entreprises : coopétition, coalitions entrepreunariales
– les statuts permettant de toucher des « rétributions contributives » : statut d’auteur, statut d’indépendant, statut de dirigeant d’association
– les possibilités et les limites de l’économie du don
Cette recherche-action est effectuée « en pratique » par des personnes qui expérimentent les différentes modèles et lancent différents services (comme la LSC-L1 : Legal Service for Commons).
Les participants souhaitent pouvoir exposer et confronter leurs idées. C’est déjà le cas au sein de la P2P Foundation, et un point d’étape sur ce travail a été fait lors du séminaire « Entreprendre en communs » du 8 Juin 2017
=> Le travail avec la Coop des Communs serait particulièrement intéressant en ce sens qu’il permettrait de croiser les problématiques rencontrées avec l’expertise, notamment légale et fiscale du monde de l’ESS. Méthode proposée :
Elargir le cercle des contributeurs aux membres de La Coop des Communs intéressés,
Echanger sur les éléments législatifs ou réglementaires susceptibles d’influer sur les questions posées,
Organiser un séminaire de compréhension des questions et d’identification des voies de solution ; fin 2017 ?
Au tournant d’une activité professionnelle comme responsable de formation à l’IMT Atlantique, Telecom Bretagne et de trois mandats d’élus à Brest, voici maintenant un espace d’expression autour des communs, de la coopération et des démarches contributives. Il regroupe des contributions sur ces sujets liées à mes activités antérieures.
J’y démarre l’écriture d"histoire de coopérations", une cinquantaine d’interviews pour expliciter ce qui motive une personne à coopérer, au sens d’un partage sincère qui donne à voir, relie et mutualise.
Ce projet, plus personnel, est complémentaire de mon implication dans Bretagne Creative, Innovation Pédagogique, Vecam et autour des communs.
Il prolonge aussi mes activités, celles passées, mon action municipale à Brest, mes veilles, co-écriture et mises en lien.
Voir aussi une bibliographie des principaux articles (pour le moment 2018-2015).
Site fait / base SPIP Sarka-SPIP GPLv3
ndlr :
- dépouiller NOTAMMENT http://www.cooperations.infini.fr/spip.php?rubrique9 ACT
- questionner ACT
Essaimage
Transmettre les savoir-faire
Bienvenue dans un monde où le cloud éthique devient à la portée de tou·te·s !
Pour 2018 et 2019, Framasoft désire favoriser des actions qui encouragent l’autonomie numérique, pour mettre à la portée du plus grand nombre un hébergement de confiance solidaire de nos vies numériques.
Un processus d’essaimage déjà entamé et que l’on doit affiner pour proposer une alternative concrète et locale aux entreprises-silos moissonnant nos données.
Des CHATONS pour un hébergement local, éthique et solidaire
Né en octobre 2016 à l’initiative de Framasoft, le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires est à la fois un label auto-géré et un outil d’entraide.
Pour le public, ce label CHATONS sert à pouvoir identifier près de chez soi un hébergeur à qui confier ses données, à qui faire confiance. Cette confiance repose sur des engagements stricts, autour de valeurs proclamées telles que l’ouverture, la transparence, la neutralité et le respect des données personnelles.
Pour les membres du collectif, CHATONS est un outil commun où l’on s’entraide, entre autres, par le partage des savoirs juridiques, techniques et relationnels qui permettent de rester dignes de cette confiance accordée par les bénéficiaires des services.
Framasoft veut pouvoir prendre le temps de se mettre à disposition du collectif. C’est ce dernier qui décidera des actions à mener ensemble pour se développer. Ceci dans l’espoir d’arriver à ce que, un jour, chacun·e puisse trouver un CHATON près de chez soi !
YUNOHOST, l’auto hébergement facile
projet libre ayant pour but de permettre à quiconque d’auto-héberger ses services avec un minimum de connaissances techniques. Emails, partage de fichiers, agendas, outils de création et d’organisation collaborative : tout cela s’installe en quelques clics afin d’avoir chez soi le serveur (et les données) de ses proches, son association, son entreprise, son collectif…
Depuis janvier 2017, Framasoft consacre du temps salarié au développement de ce projet afin de s’assurer qu’un maximum de services libres présentés dans la campagne « Dégooglisons Internet » puisse être disponible dans la solution YUNOHOST.
C’est dans l’esprit de cette collaboration avec YUNOHOST que Framasoft souhaite accompagner et promouvoir cette solution afin qu’elle remporte une adhésion massive…
Internationalisation : partager l’expérience hors des frontières
Avec la campagne « Dégooglisons Internet », Framasoft propose plus de trente services web éthiques et alternatifs à un public francophone. Il est hors de propos de traduire les services hébergés par Framasoft : cela ferait beaucoup trop de monde et donc de poids sur les épaules d’une petite association française !
Néanmoins, parce qu’il propose une solution (presque) complète, une expérience (relativement) aboutie et qu’il a remporté une adhésion (modestement) remarquable, le projet Dégooglisons Internet semble quasiment unique au monde… et cela pourrait changer !
Il y a là un magnifique chantier à défricher ensemble, celui de partager ces années de dégooglisation pour que d’autres puissent s’en inspirer et l’appliquer dans leur langue, en l’adaptant à leur propre culture.
Bref, il s’agit juste de transformer, ensemble, l’histoire de « Dégooglisons Internet » en un commun international. Rien que ça !
Framasoft Winter of code: winter is coding
Avec le Google Summer of code, le géant du web est bien malin : financer les projets open source de développeurs et développeuses lui permet à la fois de choisir les codes qui vont dans son intérêt, mais aussi de séduire des talents, de les formater à sa culture d’entreprise tout en redorant son blason !
En outre, le monde des libertés numériques devient de plus en plus dépendant des contributions financées par Google et autres géants du Web pour perdurer, et c’est inquiétant.
En proposant le Winter of code, Framasoft désire faire sa part dans l’inversion de cette tendance. L’idée maîtresse est de mettre en relation les communautés de logiciels libres ayant besoin de talents et les stagiaires des métiers numériques cherchant une formation qui ait du sens, et d’apporter un soutien administratif, voire financier.
Tout ceci reste à imaginer avec les parties concernées, mais une chose reste sûre : Winter is coding !
Campagne commencée le 09/10/2017
Dernière modification le 01/09/2018
Illustrations de David Revoy - Licence : Creative Commons By 4.0
Médiation #communs économie des communs
financement des contributions
36 Statuts
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Association de personnes engagées de manières variées pour le progrès social, écologique et démocratique. Nous nous sommes retrouvés sur le besoin d'acquérir, d'aguerrir les processus de l'éducation populaire politique pour créer le lien entre tous les projets, combats, envies des citoyens.
Chemin faisant, nous nous posons la question suivante :
Quel système voulons-nous créer, et comment le faire, pour nous permettre d’exercer pleinement notre citoyenneté ?
Nous proposons un appel à contribution pour former le corpus théorique et pratique permettant de donner des réponses partielles ou globales à cette question.
Ta contribution peut prendre la forme d’un témoignage, d’une réflexion, d’une proposition, écrite (15 000 signes max), dessinée, audio ou vidéo.Elle peut prendre l’angle de tes expériences militantes, partisanes, syndicales, professionnelles, en France ou ailleurs ; elle peut concerner nos institutions, la Constitution, la démocratie participative, l'implication citoyenne, mais aussi un projet de société tenant compte de l’idée d’éducation permanente… Elle doit être cohérente avec la mission de la Coopérative citoyenne : créer les conditions de l’implication réelle de tou-te-s dans la prise et l’exercice du pouvoir, dans un objectif de transformation sociale. Pour en savoir plus : www.cooperativecitoyenne.fr/pourquoi
Elle sera diffusée sur le site de la Coopérative citoyenne et sur sa page Facebook. Selon l’évolution du projet, un livre pourra être publié pour réunir les contributions.
Pour t'aider à démarrer, nous te proposons ce nuage de questions (non obligatoire, non exhaustif...) :
Lors de tes expériences d'engagement, as-tu connu des déceptions, des échecs ?
As-tu vécu ou eu connaissance de formes d'engagements collectifs qui ont fonctionné ?
Au travail, dans ton logement, as-tu eu des expériences de "participation" ?
Comment analyses-tu le rapport entre un collectif citoyen (association, syndicat, réseau local), le mouvement social et une élection ?
Un collectif citoyen peut-il prendre le pouvoir ?
Comment et par qui le pouvoir peut-il être pris ?
Comment imagines-tu l'écriture, les conditions, de création d'une nouvelle constitution ?
Comment imagines-tu le fonctionnement et les objectifs d'une société où le pouvoir serait aux citoyens ?
Nous attendons toutes les contributions avec impatience !
Envoyez-les à cette adresse : contact@cooperativecitoyenne.fr
Vers 2019 et 2020 et après un important travail de rencontres, d’échanges et de collaborations, Framasoft se propose de se concentrer sur des outils numériques qui faciliteront l’accès aux savoirs communs.
C’est un monde encore bien inconnu, parce qu’il reste à imaginer ensemble, avec les acteurs et actrices qui, chaque jour, concrétisent une société où l’on contribue plus qu’on ne consomme, la société de contribution.
Actions de médiation
Aujourd’hui, trouver le service web libre et éthique qui correspond à ses usages demande de nombreuses connaissances et reste difficile d’accès aux personnes les moins à l’aise avec l’outil numérique.
C’est en travaillant de concert avec ce public, des spécialistes de la médiation numérique et des professionnel·le·s du design et de l’expérience utilisateur que Framasoft désire s’attaquer à la question, tout en proposant des outils et des formations aux actrices et acteurs des réseaux territoriaux qui font de la médiation numérique.
Le but ? Créer les outils et les conditions pour faciliter l’accès à un web éthique.
Git à la portée de tou·te·s
Dégoogliser ne suffit pas
Framasoft vous invite à embarquer dans une aventure commune : explorer les mondes numériques où l’humain et ses libertés fondamentales sont respectés, et ce jusque dans la conception des outils.
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Un monde où, face aux centres commerciaux de nos données, s’organisent des « AMAP » du numérique, qui proposent des services web dans la proximité et l’échange. Un monde où fleurissent CHATONS, nuages personnels, entraides à la formation et pollinisations internationales.
...
Reste un monde encore bien inconnu à co-créer...
(que l'on peut traduire par « Logiciel dans l'intérêt public ») est une association à but non lucratif constituée dans le but d'aider d'autres organismes à créer et distribuer des logiciels open source ou libres, ainsi que du matériel libre. Toute personne peut en devenir membre. Un membership contributif est offert aux personnes qui participent activement à la communauté du logiciel libre.
SPI a été originellement créée pour permettre au projet Debian de recevoir des dons, elle détient notamment la marque Debian. Il lui arrive également de servir d'intermédiaire technique neutre lors de processus démocratiques, par exemple, l'organisation de référendums pour la fondation Wikimedia.