Transcription de https://www.videos-libr.es/videos/watch/0605e1f3-4219-4607-8329-c33fb3e7521e
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Sur le manque de contribution, là aussi je vais être un petit peu politique ... On préfère être épanouis qu’avoir raison ... On pense à note propre compostabilité, c’est-à-dire que moi, dans mon travail, j’intègre maintenant systématiquement qu’est-ce qui se passe si demain Framasoft met la clef sous la porte ? Qu’est-ce qui reste ? Eh bien on sait qu’il y a CHATONS, on sait qu’il y a de la documentation, tout ce qu’on a fait est sous licence libre, etc. ... sur l’aspect startup, toujours, on a décidé de sortir, y compris sémantiquement, des termes « innovation sociale à impact positif dans le digital » ... comment est-ce qu’on fait ensemble, avec d’autres, la question de l’archipellisation etc ... il y a consensus dans l’association pour dire que le capitalisme et le capitalisme de surveillance ne sont pas compatibles avec des enjeux écologiques. Pour moi on ne peut pas avoir les deux, on ne peut pas avoir de croissance verte ; le développement durable n’existe pas, ce n’est pas vrai selon nous. Donc on porte aujourd’hui, y compris dans une association qui est très numérique, la question des enjeux de l’anthropocène, de l’effondrement, etc., alors que ce n’est pas du tout notre sujet de base. C’est-à-dire que pour nous ça ne sert à rien de faire du Libre si demain le numérique pompe toutes les ressources de la planète et que le Bitcoin pompe, je ne sais pas, 20 % d’électricité mondiale. Aujourd’hui le Bitcoin, en termes de consommation énergétique, c’est plus que la consommation énergétique de l’Irlande. Du coup ça nous pose quand même des problématiques et on est obligé de se poser ces questions-là. Donc on a un discours qui s’est, on va dire, effectivement radicalisé ces dernières années. ... Il faut qu’on travaille plutôt les questions systémiques qu’il y a derrière. « Dégoogliser » ne suffit pas, tout comme composter ne suffit pas, donner ne suffit pas, faire sa part, spéciale dédicace aux Colibris, ne suffit pas, manifester ne suffit pas, être végan ne suffit pas. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire, ça veut dire que ça ne suffira pas si on ne travaille qu’un seul sujet. Il faut être capable de travailler sur son sujet et agir là où on est fort tout en étant en liaison avec d’autres. ... les gens nous font confiance mais, d’un autre côté, il ne faut pas qu’ils nous fassent trop confiance non plus parce qu’on va se foirer ;
on reçoit 500 000 personnes par mois mais on n’est que neuf salariés ; ... Solution ? « Déframasoftiser » déconstruire la frama-dépendance ... on est passés plutôt près du burnout ... lutter contre la centralisation et les égos ... Comme on est un peu anars sur les bords, on ne va pas se voiler la face, l’idée de dire on va couper quelques branches pour donner un peu de soleil à des chatons pour qu’ils puissent pousser plus facilement ... se concentrer sur des projets qu’on estime essentiels que sont Mobilizon12 et PeerTube13. ... conclusion.
Ne paniquez pas !
... fermeture en coordination avec CHATONS ... pousser notamment vers un logiciel qui s’appelle NextCloud14 qui est, pour moi, une bonne pierre angulaire par exemple pour une association qui souhaiterait sortir de Google. NextCloud est l’équivalent d’un Google Doc plus Drive plus Google Spreadsheet, etc. ... proposer du NextCloud avec du LibreOffice en ligne ou du Omni Office ...
Fait appel aux médiateurs, dont numériques ++
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3.2. L’immigration comme rétroaction et contradictions.
En fait, l’immigration s’inscrit dans le contexte des quatre rétroactions de base par lesquelles le Second Monde, champion du Réel, réplique à la Globalisation, propagatrice de virtuel.
Rétroactions qui, à travers elle, vont s’introduire au cœur même de la Société des individus, comme autant de dissonances fondamentales.
Ainsi, on constate que V 2 démarre précisément au moment (la deuxième moitié des années 70) où le Rebond asiatique R 1 (l’avènement de Deng Xiao Ping en 1978 ) et la Rente pétrolière R 2 (les deux « chocs » de 1973 et 1979) sèment, chez nous, les graines de ce qui va devenir un chômage de masse : les immigrés arrivent au moment où vont partir les emplois...
La deuxième vague importe aussi avec elle les différentes formes de Rente illégale R 2, fortement corrélées à l’immigration (trafics d’êtres humains, travail au noir, fraude sociale, commerce de drogues), dans une société se voulant transparente et se croyant à l’abri de la délinquance systémique.
À majorité musulmane, V 2 se relie également à la rétroaction du Refus R 3, qui a pareillement commencé à monter en puissance à la fin des années 70 (révolution iranienne, siège de la mosquée de la Mecque, invasion soviétique de l’Afghanistan), avec l’appui financier de la Rente pétrolière R 2 et, comme résultat, la transplantation massive d’une religion, en tous points exotique, dans un milieu français radicalement sécularisé.
Enfin, une bonne partie de ces flux humains émanent des « trous noirs » qui expriment la rétroaction du Rejet R 4, aux antipodes d’une société qui, comme la nôtre, s’auto-proclame « avancée ».
Mais, surtout, la deuxième vague, provenant de pays anciennement colonisés, porte en elle le ressentiment R 5, né d’un siècle ou plus d’humiliation ravalée. C’est là la dernière incohérence – mortelle celle-ci – d’une immigration, qui se met en branle vers l’ancienne métropole, à l’instant où la décolonisation vient d’établir un constat de divorce irréversible entre les deux parties.
En bref, V 2 présente toutes les caractéristiques d’un effet boomerang multiforme, typique du retour de l’Histoire Événement, qui va reproduire en abyme, sur le territoire français, la marmite dysfonctionnelle du monde globalisé.
C.-à-d. une plate-forme, où des flux, politiquement non contrôlés, amènent à se heurter, en désordre et à contretemps, des configurations de l’être ensemble et des contenus culturels, qui « logiquement », selon l’Histoire Évolution, auraient dû se succéder dans le temps, sans se télescoper dans l’espace, mais qui vont, là, entrer dans des collisions anachroniques – au sens littéral – pour se disputer le pouvoir sur un même territoire.
3.3. L’hégémonie de la Société des individus en toile de fond.
Pour être complet, il faut garder à l’esprit que tout ce que je viens de décrire est soumis à l’emprise de la strate dominante S 3, dont la moulinette ravageuse n’épargne personne : les immigrés pas davantage que les autochtones, ne serait-ce qu’à travers la décomposition, subie par tous, de la communauté naturelle de base qu’est la famille ou la néo-religion partagée de la consommation. De sorte qu’il serait plus juste de parler de néo-communautarismes et de néonationalismes, plus ou moins déglingués, mais néanmoins tenaces, par rapport aux idéaux types que j’ai décrit il y a quelques instants, dans une société que tout le monde s’accorde à considérer, par ailleurs, comme fragmentée ou, selon l’expression à la mode, archipelisée.
... distance « culturelle » ... déconstruction de l’État national ... commensurable / incommensurable ...
Chez S 3, en revanche, la commensurabilité se veut, d’emblée, universelle, grâce au « doux commerce », c.-à-d. aux mécanismes horizontaux d’équivalence et de conversion généralisées que j’ai déjà mentionnés : le marché (qui, par la monnaie, fixe un prix à toutes choses désirées, y compris celles qui n’en ont pas...), le juridique (qui ramène l’ensemble des rapports sociaux à la réciprocité des droits et des contrats entre sujets égaux) et la communication (dont le dénominateur commun, le mot transformé en « bits », est supposé arrondir tous les angles...).
La seule exception à cette identité universelle est la « diversité », soit le miracle par lequel la différence ne produit jamais de conflit : présentée comme une richesse, la diversité recouvre en fait l’idée que les particularités humaines ne sont que superficielles, décoratives et touristiques, et que, loin de créer de la distance entre les hommes, elles les rapprochent.
Avec cette conséquence que, s’il persiste de l’incommensurable et de l’incompatible dans la société, ils ne peuvent résulter que de la malveillance humaine, en l’occurrence celle, résiduelle, des nostalgiques de l’État national, au besoin qualifiés de « racistes », et des discriminations qu’ils s’obstinent à vouloir perpétuer : il suffit de combattre inlassablement ces dernières ou, en d’autres termes, de pratiquer un « antiracisme » militant à très large spectre, pour que l’écart culturel s’efface de lui-même.
4.2. L’effet de seuil, une évidence devenue tabou.
Le mot barbare de scalabilité, emprunté à l’anglais et au langage de l’informatique, recouvre l’idée simple qu’une grandeur peut augmenter en quantité sans que sa qualité en soit affectée, autrement dit qu’elle échappe plus ou moins aux effets de seuil.
Il est clair que l’immigration massive à fort écart culturel n’entre pas dans cette catégorie ...
Le 28 Septembre s’est déroulé le deuxième rassemblement de Rencontre Transition Citoyenne Dordogne-Périgord #2 animé par 5 facilitateurs·rices de la Bascule.
150 personnes de tout le département se sont rassemblées pour créer un Périgord plus solidaire, résilient, écologique et démocratique.
Différents ateliers d’Intelligence Collective ont amené les participant·e·s à se rencontrer et à travailler autour de thématiques liées à leur territoire allant de l’autonomie alimentaire, aux enjeux des prochaines municipales, à l’éducation, au zéro déchet… 🌏
Un archipel est né entre les organisations, des pirogues-projets communs ont été mises à l’eau. Les prochains rendez-vous sont déjà pris !