La difficile prise en charge de la souffrance au travail génère de nombreuses initiatives visant à en limiter les effets. Parmi les outils mis en place pour rendre visibles et lutter contre les risques dits « psychosociaux », ce numéro de Connaissance de l’emploi se concentre sur une « cellule d’écoute » mise en place au sein d’une collectivité territoriale. Il repose sur des données empiriques issues d’une enquête de terrain effectuée dans le cadre du projet Suripi (Surveillance des risques professionnels particulièrement incertains).
À travers l’étude des différentes tensions qui touchent ce travail d’écoute des maux du travail, il pose la question de ce que peut une ligne téléphonique en matière de prise en charge de la souffrance, et interroge ce que sa mise en place révèle des dynamiques récentes de la santé au travail.
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Comment expliquer l’épidémie qui frappe les organisations de travail ? Probablement par le fait que le burn-out frappe là où les promesses managériales de bien-être au travail sont les moins tenues. Et si le rêve d’un monde du travail meilleur, exempt de risques psychosociaux, conduisait en réalité au malheur au travail ?