Anthropologue et thérapeute familial, Serge Escots dirige l’Institut d’anthropologie clinique qu’il a créé en février 2008.
Après avoir développé des expériences de terrain, d’encadrement et de formation dans le champ médico-social, il exerce comme psychothérapeute en pratique privée et consultant dans le secteur médico-social. Plusieurs études concernant les usages de drogues ou leurs modes de traitement ont été menées sous sa responsabilité scientifique.
Il est aussi chargé d’enseignement à l’Université Toulouse – Jean Jaurès, où il coordonne le diplôme universitaire Thérapies familiales.
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CONSULTATION EN PSYCHOTHÉRAPIE DE COUPLE ET DE FAMILLE
Serge Escots propose un espace de consultations en psychothérapie pour des couples et des familles, du lundi au samedi, sur rendez-vous.
Institut d’anthropologie clinique
29, chemin des Côtes de Pech David
31400 Toulouse / Tél. : 05 62 17 20 86
Nous contacter par mail : iac@i-ac.fr
En lien avec l’Université Toulouse – Jean Jaurès, dans le cadre du DU thérapie familiale, la consultation peut accueillir des étudiants.
Dans le cadre de leur formation continue, l’IAC propose aux professionnels des espaces de formation, de recherche et de supervision en lien avec les entretiens familiaux et les psychothérapies.
L’emploi de ce concept pointe un mal que seules des solutions numériques seraient à même de soigner… alors que le problème se situe dans le rapport à l’école, à l’information ou dans la réduction des effectifs de la fonction publique.
Tribune. Popularisé en 1996 par Bill Clinton qui parle de «digital divide», le concept de «fracture numérique» est dès ses origines marqué par une forte empreinte idéologique et s’inscrit en France dans la lignée de la «fracture sociale». Bien que contestée par la plupart des chercheurs, la notion revient fréquemment dans le débat public. L’emploi abusif de cette expression est loin d’être sans conséquence. C’est ce que nous démontrons à l’issue de l’exploration Capital numérique, une étude qui s’est intéressée aux pratiques numériques d’habitants de quartiers prioritaires.
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ce n’est pas le numérique qui renforcera la confiance de Rémi et Makatouch en eux-mêmes, et encore moins à l’égard des institutions. Même constat avec des collégiens et collégiennes de 9 à 14 ans. Pour eux qui maîtrisent Wikipédia mais ne voient son utilité que dans un cadre scolaire (comme le dictionnaire), les difficultés ne sont pas d’ordre numérique. Elles tiennent d’abord au rapport à l’école et à l’information.
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Parler de fracture numérique, c’est donc essentialiser les difficultés et supposées lacunes des personnes sans interroger les mécanismes de leur (re) production. On place les dysfonctionnements du côté des utilisateurs, pour lesquels on déploie des programmes d’«inclusion» et de «pédagogie», sans s’intéresser à la façon dont les services, interfaces et dispositifs d’accompagnement numérique sont conçus. Prennent-ils en compte les situations des personnes ? Répondent-ils à leurs besoins ?
Prenons l’exemple de la dématérialisation. Loin de simplifier les démarches administratives, elle numérise leur complexité.
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recours de plus en plus fréquent à des volontaires en service civique, des travailleurs de courte durée et parfois même des bénévoles pour faire de la «médiation numérique» - au guichet ou lors de formations ad hoc. Sur le terrain, ces aidants viennent surtout en renfort des travailleurs sociaux débordés par la réduction des effectifs et l’envol de leur périmètre d’activité sur un volet «numérique» qu’ils maîtrisent peu. Mais sont-ils seulement armés pour ?
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C’est pourquoi nous demandons une politique ambitieuse de maillage du territoire par des lieux physiques avec un accueil par des professionnels, formés au métier. Car dans une société qui se numérise à marche forcée, l’accompagnement numérique ne peut pas s’improviser. Surtout, nous appelons à une véritable éducation aux enjeux de la société numérique tout au long de la vie, qui ne se limite pas à savoir utiliser quelques outils ou services numériques. Car comprendre les enjeux de la numérisation de la société, c’est avoir les clés pour moins la subir.
Ndlr : faut-il demander ou imposer ? Faut-il se soumettre à la politique actuelle ou que les médiateurs accompagnent les projets, les conflits et controverses en rapport avec cette problématique de manière globale et systémique DONC EN RÉSEAU ? cf pj mpt (réseau de médiateurs généralistes + réseaux de lieux d'accueil généraliste dans chaque quartier, chaque village, arcdev2) ACT
Créé en janvier 2013
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On trouve donc au cœur des programmes du laboratoire les questions de la transition énergétique en cours et à venir, des énergies renouvelables, des hypothèses de pic ou d’épuisement des ressources, des dynamiques d’efficacité et de sobriété, des conséquences économiques, sociales ou cognitives des processus d’innovation et des questions de consommation et de précarité, entre autres.
Une conviction commune à tous les membres du laboratoire est que la réponse aux problèmes actuels et à venir en matière de climat et d’énergie ne peut se limiter à la mise au point de technologies spécifiques, aussi innovantes soient-elles, mais qu’elle doit prendre en compte les contextes dans la totalité de leurs éléments, c’est-à-dire aussi bien dans leurs fondements matériels que dans leurs dimensions sociales. Pour cette raison, le LIED se présente comme une unité de recherche tant fondamentale qu’appliquée, qui prend en compte chacune de ces questions de façon concrète dans des conditions qui appellent à la fois les interrogations des sciences humaines et sociales et l’expertise des sciences de la nature, physique et biologie en premier lieu. Dans chacun des domaines scientifiques concernés, le choix fait par les chercheurs du LIED est de remonter aux aspects fondamentaux des questions en utilisant, en améliorant ou en créant leurs propres outils disciplinaires. Si la résolution de ces questions résulte à terme en un processus d’innovation, la construction interdisciplinaire du problème permettra, en affrontant les enjeux sociétaux en même temps que les verrous scientifiques, de faire l’économie de la question d’acceptabilité ex-post des réponses technologiques et/ou institutionnelles proposées. Pour qu’une telle enquête soit possible, il est essentiel que sciences sociales et sciences de la nature soient impliquées et en dialogue à toutes les étapes de la recherche.
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Son objectif est de progresser par des approches fondamentales dans la connaissance de certaines questions énergétiques en recourant à la collaboration de spécialistes de disciplines différentes, si possible, en particulier en joignant et faisant converger approches de sciences de la nature et de sciences sociales.
Chacun des chercheurs impliqués dans un programme interdisciplinaire l’est en effet au titre de sa propre discipline, dont il doit utiliser au mieux les ressources, et dans le cadre de laquelle sa production et sa carrière sont évaluées
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ndlr : recherche de rapprochements entre disciplines