L’urgence est aujourd’hui édifiée en culte. Elle est devenue en quelques décennies une modalité qui tend à régir de nombreux acteurs et institutions. La médiation familiale n’est pas épargnée. Elle est de plus en plus pressurisée par les personnes qui la sollicite et souhaite rapidement trouver une solution à leur conflit mais aussi, dans son application judiciaire, par les délais qu’imposent la justice.
...
Dans cette course effrénée, la médiation familiale offre un espace tiers pour prendre le temps de penser l’urgence. Elle invite à une pause, qui permet de prendre de la distance. Face à une urgence qui disperse, elle propose de se recentrer sur l’essentiel qu’a tendance à sacrifier l’urgence 3.
Il apparait alors important de pouvoir se départir de toutes les pressions temporelles qui envahissent désormais l’espace de médiation familiale pour garantir un espace tiers fondateur au rétablissement d’un dialogue entre les
personnes.
3 Je fais ici référence à ce qu’écrit Edgar MORIN, sociologue et philosophe français, dans son ouvrage la méthode éthique par rapport à l’urgence : « A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel »
Ndlr : texte intéressant mais contrasté qui, selon moi, ne fait pas le tour de la question => le prouver ACT
L'espace test : sécuriser des parcours d’installation
... opérationnel depuis l’automne 2018 au centre hospitalier Camille Claudel à la Couronne, en Charente. Il est à l’initiative du Grand Angoulême et c’est l’association Champs du Partage qui gère le lieu. L’objectif : permettre à de nouveaux maraîchers de travailler leur modèle de production, en mettant à leur disposition des espaces de culture et un accompagnement. Sébastien Boulesteix et Emmanuel Meunier de Plantae & Terra, et Thomas Lefranc, alias Tom le Maraîcher, sont les premiers à y tester leur activité. Pour en savoir plus : https://vivant-le-media.fr/espace-test-maraichage-angouleme/
Champs du partage https://www.champsdupartage.com/
Publié le 11 nov. 2019
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
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[Ref] « Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des #communs » (b/ @s_fredriksson
) c/@pyg @michelbriand @shalf @Calimaq @GermainDLA
(...)
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communs
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 20…
fr.slideshare.net
"
Occupation des ronds-points par les Gilets jaunes après les places publiques par Nuit debout, assemblée des assemblées et aspirations communalistes, Zones de gratuité, listes citoyennes, révolte populaire en Algérie, gestion partagée des communs, plainte contre l'État face à son inaction sur le changement climatique, mobilisations contre les violences policières ... les expérimentations citoyennes qui se multiplient ces dernières années témoignent d'une aspiration radicale à un autre fonctionnement démocratique que les dispositifs participatifs ne sont pas parvenus à capter.
...
le pari de ce colloque est de saisir ensemble ce double mouvement qui fait la complexité de l'épreuve démocratique : expérimentations et répression des alternatives citoyennes.
...
Localiser l'épreuve démocratique, cela signifie à la fois la repérer, la faire advenir en situation, l'actualiser et la « rendre locale », c'est à dire être attentif·ve·s aux propriétés des acteur·trice·s et des lieux. Cela permet aussi d'interroger le « local » comme espace de résistance à des épreuves démocratiques émergeant à d'autres niveaux et de reconnaître la nécessité de réfléchir aux lieux concrets, aux espaces matériels de l'expérimentation démocratique.
Quelles sont les points communs entre cerveau et univers ? Deux scientifiques mettent en avant les ressemblances de structure, mais aussi de fonctionnement,entre leurs domaines de recherche.
100 milliards de neurones dans le cerveau humain, et 100 milliards de galaxies dans l’univers.... En science, c'est parfois en faisant des analogies que l'on change nos paradigmes... Et si l’analogie entre le cerveau et l’univers conduisait elle aussi à une fécondité scientifique ?
C'est que proposent de faire l'astrophysicien David Elbaz et le neurobiologiste Alain Destexhe, en mettant en parallèle l’organisation du cerveau et celle de l’Univers.
Tout a commencé avec la découverte d’un bruit de fond, celui de l’Univers et celui de l’électro-encéphalogramme d’un cerveau. ... dialogue prometteur qui nous conduira à écouter la musique des neurones.
Les invités
David Elbaz Astrophysicien et chef de laboratoire au CEA
Alain Destexhe chercheur en neurosciences intégratives et computationnelles à l’Institut NeuroPsi de Paris Saclay
Les références A la recherche de l’univers invisible, matière noire, énergie noire, trous noirs écrit par David Elbaz (Odile Jacob)
Mots-clés :* Sciences fonctionnement du corps humain espace neurosciences
Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018)
Titre : Culture numérique - introduction - 1ère partie - (CN18-19)
Intervenant : Hervé Le Crosnier
Lieu : Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire (C.E.M.U.) - Université de Caen Normandie
Date : septembre 2018
Durée : 59 min
Visionner la vidéo https://www.canal-u.tv/video/centre_d_enseignement_multimedia_universitaire_c_e_m_u/01a_culture_numerique_introduction_1ere_partie_cn18_19.45195
Diaporama support de la présentation, pages 1 à 31 https://streaming-canal-u.fmsh.fr/vod/media/canalu/documents/centre_d_enseignement_multimedia_universitaire_c_e_m_u_universit/01a.culture.numerique.introduction.1.re.partie.cn18.19._45195/cnum_1_introduction_hn_2018.pdf
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Hervé Le Crosnier lors de Brest en biens communs le 7 octobre 2011. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license
NB : transcription réalisée par nos soins.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.
Mots-clefs
Institutions Éducation Vie privée - données personnelles Droit d'auteur Internet Vidéo Conférence
Extraits :
...
J’ai eu la chance de plonger dans le bain de l’Internet il y a 25 ans — ça fait un bail — et très vite j’ai commencé aussi à émettre des critiques, à dire : attendez, là il y a des choses bien et puis il y a des choses qui sont quand même dangereuses pour la construction de la société. Et en fait, avec le recul, je me rends compte, et ce n’est pas pour rien que j’ai mis ici le dessin du yin et du yang avec une interpénétration de ces deux forces contraires, je pense que ce côté d’utopie et ce côté de dystopie sont présents en permanence dès qu’on parle du numérique. Donc je vais essayer aujourd’hui à la fois de montrer, de faire une critique – parce que je pense que si on ne fait pas une critique d’un domaine qu’on aime ça ne sert à rien de l’aimer –, donc il faut faire une critique et en même temps essayer de soulever la continuation, la continuité des forces positives qui ont pu exister au développement, à la création de l’Internet dans cette période que l’on peut dire utopique.
ndlr :
/utopie ET dystopie simultanément (spatialement ? temporellement ? logiquement ?) = dualité ? antagonisme ? les deux ? => questionner ACT
Chercheur en sciences sociales, Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA)
L’histoire collective d’un laboratoire social
2
L’écriture a donc été un élément structurant pour les auteurs de ce dossier. Nous aborderons plus loin le rôle d’une écriture réflexive. Il n’est pas simple d’établir une interaction entre pensée et action « médiée » par le langage. Ce travail réflexif est-il ponctuel ou continuel ? Sa fonction dépasse-t-elle une formation pour s’inscrire dans une transformation sociale ?
3
Cela pose deux conditions : la possibilité pour ce processus de s’inscrire dans le temps et de se développer en toute autonomie. Ce qui nous a amenés à concevoir le dispositif du laboratoire social. Si ce dossier ne pouvait exister sans une forme d’écriture réflexive, le travail réflexif n’aurait pu lui-même exister sans l’ouverture d’espaces-temps spécifiques permettant l’appropriation et la maîtrise d’une démarche par définition complexe.
...
c’est par la pratique d’espaces « interstitiels » ou de « tiers-espaces » que se dégage une force « instituante », c’est-à-dire susceptible de poser, en dehors des cadres normatifs institutionnels, ses propres référentiels amenant à penser la réalité autrement et par conséquent à agir sur elle pour structurer et reconfigurer nos manières de faire collectif, de faire territoire, de partager et de gérer des ressources du commun, de développer une analyse critique des rapports sociaux et de concevoir autrement un développement, etc.
5
Certains des acteurs-chercheurs de l’époque, rejoints par d’autres depuis, proposent aujourd’hui dans un nouveau dossier des Cahiers de l’action de décrire ce cheminement à travers des « espaces d’émancipation collective et de transformation sociale ». Le dossier lui-même se comprend comme un programme de recherche-action expérimentant de nouveaux espaces, puisqu’une des étapes de son écriture collective s’incarnera par l’organisation, le 16 octobre 2017, d’un forum débat à la Maison des sciences de l’homme Paris-Nord en partenariat avec l’INJEP [4]
[4] www.mshparisnord.fr/programmes/recherches-actions/...
. Il se poursuivra en 2018 dans cette perspective de créer des espaces physiques de rencontre et d’accompagnement collectif d’expérimentations.
6
Le LISRA est actuellement composé d’une trentaine d’acteurs-chercheurs et de chercheurs-acteurs porteurs d’expérimentations sociales dans différentes régions (principalement : Pays de la Loire, Rhône-Alpes, Limousin, Île-de-France, PACA).
...
science de la « reliance »
...
Nous appelons ce développement endogène « économie populaire », une notion très peu développée dans les pays du Nord, mais beaucoup plus avancée, en termes de réflexion et d’expérimentations, dans les pays du Sud, notamment en Amérique latine. Nous aimerions ainsi expérimenter le principe des « clusters populaires » qui questionnent selon une autre cohérence partant du « bas », d’une maîtrise d’usage vers une maîtrise d’ouvrage, le domaine de l’économie sociale, de l’entrepreneuriat social ou de l’innovation sociale.
15
Dans le Limousin s’est mis en place un dispositif original de rencontres sur la question du travail qui se conçoit comme un espace d’autoformation où l’on met en résonance, en débat, les vécus du travail et des recherches : « (…) un espace hors du temps de travail pour mieux le transformer, provoquer une rencontre entre des milieux qui ont un rapport au travail différent (travailleurs, chômeurs, retraités, etc.) et de les faire interagir, dans un autre lieu que celui de l’entreprise [15]
[15] http://autographie.org/cycletravail/
. »
...
L’écriture comme pratique de la réflexivité
...
Nous parlons d’écriture réflexive pour la distinguer du récit d’expériences où elle puise ses matériaux. C’est dans ce reflet, cette prise de recul, que s’élabore un travail d’analyse qui ne contribue pas simplement à une réflexion, mais aussi à un changement. La réflexivité proprement dite est la prise de conscience de ce changement dans nos cadres de pensée et d’action. Ce n’est donc pas simplement une connaissance du processus, il s’ensuit une évaluation et une décision. C’est en cela qu’elle se conjugue parfaitement avec une démarche de recherche-action qui articule une production de savoirs avec une transformation individuelle et sociale.
...
autoréflexion existentielle. C’est une manière « d’entreprendre d’apprendre [18]
[18] Desroche H., 1990, Entreprendre d’apprendre. De l’autobiographie...
» pour reprendre le titre d’un livre d’Henri Desroche (1914-1994), un des référents historiques de la recherche-action en France, qui pose la question : « Pourquoi écrire [19]
[19] Desroche H., 1984, postface, « Écrire ou ne pas écrire »,...
? »
...
créer des espaces susceptibles d’accueillir la complexité du vivant sans la réduire. Cette possibilité de provoquer des relations inédites est une autre manière de définir une intelligence collective qui dépasse l’addition des savoirs individuels. Ce numéro des Cahiers de l’action procède de cette tentative de valider et de valoriser, par la recherche-action, selon d’autres critères des compétences collectives.
...
écriture « transfrontalière » par son aptitude à réunir plusieurs modes d’analyse : analyse critique des rapports sociaux, analyse clinique des modes d’implication personnelle en situation, analyse stratégique des logiques de changement. Elle peut autant produire un savoir de recherche généralisable, qu’une validation d’expertise et d’acquis d’expérience ou encore une auto-analyse dans l’intimité d’un voyage intérieur.
25
C’est ainsi que l’écriture de ce dossier ne pouvait être formatée. Ce sont des écritures plurielles avec des vocabulaires et des grammaires différents comme autant d’univers personnels et situationnels, mais dont la mise en synergie contribue à la formation d’un imaginaire commun, d’une géographie sociale et mentale originale.
Pratiques des espaces et recherches situées
...
ne prétend pas à une « neutralité scientifique » qui échapperait aux rapports de production (économiques, culturels, symboliques). Elle intègre le fait qu’elle est tributaire des constructions sociales d’une époque (normes, énoncés, valeurs, structures mentales) et ne peut être séparée des rapports d’exploitation et de domination engendrés par les rapports sociaux. C’est au contraire cette prise de conscience de l’implication de l’acteur-chercheur qui garantit une objectivation et une généralisation du savoir. La conscience de cette situation conduit donc à une analyse critique. Comme nous l’avons remarqué à travers le principe de laboratoire social, un travail réflexif par nature émancipateur ne peut s’engager sans créer des espaces-temps autonomes et, réciproquement, des espaces-temps autonomes se construisent par l’appropriation d’une démarche réflexive. Ainsi peuvent s’articuler changements personnels et changements institutionnels, production de savoirs et transformation sociale.
...
interroger notre rapport au monde à travers trois dimensions : le rapport au travail, le rapport au territoire, le rapport au modèle d’organisation collective et de gouvernance.
...
Une approche de la complexité est nécessaire à travers des liens inédits entre les expériences et les connaissances pour comprendre et analyser ces processus d’émancipation et de transformation.
31
C’est dans ce rapport entre un imaginaire instituant et l’action directe que se formule un récit collectif, nous touchons là une fonction cruciale de l’écriture.
32
Nous ne sommes pas dans une opération de communication basée sur le « storytelling » de la réussite individuelle mais, à travers ce travail réflexif, dans la prise de conscience de pouvoir former une minorité active, du moins de constituer, en tant que communauté d’acteurs-chercheurs, une entité collective se positionnant dans les rapports sociaux.
33
L’écriture agit comme une auto-analyse pour les groupes et les structures, décryptant les enjeux de pouvoir, les dysfonctionnements, les écarts entre les objectifs et la réalité, amenant chacun à comprendre sa position et à clarifier son engagement.
34
De toute époque, les minorités actives ont pu servir de levier à une transformation lorsqu’elles ont su écrire un récit collectif fort et autonome. Cela a été le cas pour les mouvements ouvriers et d’éducation populaire d’après-guerre issus de la Résistance ou les mouvements des années 60-70 issus de la décolonisation et de l’anti-impérialisme… Quels sont les contre-espaces d’aujourd’hui, sur quelle base des individus peuvent-ils se former en minorité active ? Les corps intermédiaires professionnels, politiques et syndicaux sont décrédibilisés dans l’assujettissement à des modèles économiques reconstructeurs, « disrupteurs », dit-on aujourd’hui dans la langue du pouvoir, alors que les catégories les plus précaires de la population sont destituées du rôle politique de générer un récit refondateur.
...
le récit collectif pose un acte de résistance aux pouvoirs investis par le langage quand ils s’autorisent à écrire l’histoire à la place de ceux qui la font. Ce pouvoir symbolique s’incarne dans la vie quotidienne dans la définition des signifiants (forme de vie) et des signifiés (le sens accordé à ces formes). C’est ainsi que des catégories entières de la population deviennent « insignifiantes » (sauvages, indigènes, inutiles, etc.).
36
Les critères qui pourraient dessiner les contours de nouvelles minorités actives restent difficiles à cerner puisqu’ils ne s’appuient plus sur des définitions sectorielles professionnelles ou disciplinaires universitaires. La nature ayant horreur du vide, ce sont les mouvements identitaires et populistes qui viennent combler, sur une base ethnosociale, territoriale ou religieuse, l’absence d’une prise en compte politique et théorique.
...
lieux hétérotopiques [21]
[21] À la différence des utopies qui sont des emplacements...
et autres tiers-espaces.
...
« auteurs » d’une créativité populaire posant des alternatives. Passer ainsi d’une forme subie à une forme active est un enjeu du récit collectif. Autrement dit, un mouvement peut s’analyse en creux, de la déprise comme reprise en main de l’existence et du cours de l’histoire à travers des contre-histoires, des contre-espaces, des contre-discours. Cette problématisation des pratiques dans ces espaces est un des enjeux de ce dossier.
...
Les expériences décrites dans ce dossier explorent les formes d’économie populaire et d’innovation sociale, participent d’un développement endogène des territoires, expérimentent sur des zones interstitielles, intermédiaires, temporaires des formes d’auto-organisation, d’autoformation et d’autofabrication répondant aux besoins sociaux.
40
Si ces notions sont reprises par une « classe créative », nous pensons que ce sont les classes les plus démunies et ceux qui sont hors système qui sont les plus porteurs d’une créativité amenant à des solutions alternatives profitables pour tous en termes de recherche et développement. Nous sommes vigilants dans ce sens à ce que les plus concernés soient bien au cœur comme coauteurs du processus : utiliser ses propres mots, construire son propre vocabulaire, qualifier ou requalifier ses acquis d’expérience.
41
Il est d’ailleurs intéressant de noter que c’est la conscience d’un rapport social qui relie toutes ces expériences : un autre rapport au travail, un autre rapport au territoire, un autre rapport aux organisations de l’espace.
Une pratique des « tiers-espaces » qui interrogent les rapports sociaux
...
La frontière entre la vie privée et la vie professionnelle est gommée par les stratégies des plateformes technologiques où nous troquons notre qualité de citoyen pour celle de « client » (exemple des GAFA : Google, Amazon, Facebook, Apple).
45
À l’opposé, les expériences décrites ici s’inscrivent délibérément dans une démarche non propriétaire de la créativité. Cette « créativité populaire » renvoie à la question du commun (ce que nous voulons partager et comment le partager), de l’innovation sociale (en quoi est-ce un service répondant à un besoin collectif) et au modèle économique alternatif au capitalisme.
...
environnement ouvert d’interaction et d’interdépendance. Ce caractère écosystémique ne peut pas dissocier les éléments de la vie dans leurs différentes dimensions sociales, culturelles, économiques, politiques.
53
S’y forge un sens critique qui n’est pas sans conséquence sur la manière de concevoir l’aménagement du territoire – à l’opposé de la logique technicienne – puisque nous partons du bas vers le haut, de la maîtrise d’usage vers la maîtrise d’œuvre, de l’instituant vers l’institué. Cela modifie nos conceptions du rapport entre le centre et la périphérie, entre l’espace et le lieu, entre la verticalité et l’horizontalité, entre le dedans et le dehors, le privé et le public.
...
Un autre rapport à l’organisation de l’espace qui émancipe
Placer l’humain, la rencontre, l’accueil inconditionnel au centre constitue un acte fondateur des expériences décrites. En quoi la pratique d’espaces sans lieux institués et sans « ingénierie de projet », basés sur l’accueil, la diversité et la prise en compte de l’environnement fabrique-t-elle une culture commune et un cadre autonome de pensée et d’action ?
60
Cette présence et cette implication auprès des populations délaissées ne traduisent pas un simple engagement social. Le mouvement même d’une déprise semble inscrire les conditions d’un renouvellement profond de nos sociétés. S’il y a rupture, c’est dans ce renversement des perspectives où la non-participation, le non-engagement, le creux, l’absence, la non-visibilité sont symptomatiques d’un mouvement de flux et de reflux où le retrait amène l’implication, l’absence amène la présence, le décrochage amène le mouvement… Et si se jouaient là d’autres modèles de gouvernance ?
61
Dans le contexte du mouvement des places du printemps 2016 appelé aussi Nuit debout, Camille Arnodin décrit l’instauration d’un espace spécifique, « Debout éducation populaire ». En quoi se fabrique ici, dans l’investissement d’un lieu instable, sans emprise et dans la confrontation aux postures et aux idées des uns et des autres, le cadre d’une expérience commune critique, voire d’une culture commune contestataire (p. 115) ?
62
Un autre espace insoumis et autonome ouvert à tous est la Chimère citoyenne, initiée par Élisabeth Sénégas et Marie Françoise Gondol, justement parce que c’est « un lieu qui ne propose rien, pour que tout soit possible ». Face à l’inadaptation des dispositifs d’accompagnement, c’est la qualité de présence qui est privilégiée dans un tiers-espace entre vie privée et vie professionnelle (p. 123).
63
Des tiers-espaces d’émancipation il en est aussi question avec Christophe Giroguy, qui a su toucher les acteurs d’un quartier populaire de 12 000 habitants à la rencontre de leurs lieux de vie dans des marches exploratoires, là aussi sans logique de projet préalable, ce qui a donné naissance au local de l’Utopie, une autre manière de « faire démocratie » et de répondre aux besoins du quartier (p. 131).
64
Lakdar Kherfi témoigne d’un autre espace-temps dans les quartiers populaires : quand la nuit tombe et que tous les services et lieux sont fermés, il gare son camping-car et ouvre avec son frère Yazid, au pied des immeubles, un espace de rencontre minimaliste mais chaleureux où la parole se libère. Il s’y fabrique de l’intelligence sociale avec, comme seul matériau, l’humain (p. 143).
65
Enfin, Simon Cobigo ouvre là aussi des espaces singuliers en expérimentant un « système bulle », une architecture gonflable qui crée en très peu de temps et de moyens des lieux temporaires de partage, par exemple pour distribuer des repas aux réfugiés. Ce contre-espace facilement appropriable questionne les normes établies de l’espace public et de la société (p. 149).
ndlr :
à rapprocher des travaux du COREM, à valoriser, participer ? ACT
age 113 à 121
Présentation
Les contributeurs de ce Cahier de l’action, responsables associatifs ou de collectifs, dont certains sont animateurs de réseaux régionaux, développent des expériences sur le territoire métropolitain dont le point commun est une pratique des « tiers-espaces » : espaces de réalisation collective, lieux en retrait ou délaissés, comme les friches et les squats, en dehors des grands pôles d’attractivité régionaux. Ce numéro vise à valoriser les savoirs issus de l’expérimentation sociale auprès de minorités actives et des groupes les plus marginalisés de la population. Il s’organise autour de trois problématiques : leur rapport au travail, leur rapport au territoire et leur rapport à l’organisation de l’espace.
Un des éléments structurants de ces contributions est une démarche de recherche-action qui s’appuie sur une écriture collective et réflexive dépassant la fonction habituelle de s’exprimer, de témoigner, de transmettre ou de laisser une trace. Les auteurs de ces articles se sont aussi construits en tant qu’acteurs- chercheurs susceptibles d’élaborer leurs propres référentiels d’analyse et dispositifs d’action : savoirs généralisables issus de l’expérimentation, validation d’expertise et d’acquis d’expérience, auto-analyse des pratiques et analyse critique des rapports sociaux… Ils ont provoqué ainsi des relations inédites qui sont une autre manière de nommer une intelligence collective que ce cahier souhaite valoriser et partager.
Sommaire
Avant-propos
Emmanuel Porte
Page 5 à 5 Avant-propos
Introduction
Hugues Bazin
Page 7 à 17 Récit d’une recherche-action en situation
I. Un autre rapport au travail qui nous travaille
Anne Meyer
Page 19 à 27 Éducation populaire et action syndicale : un espace expérimental pour se reconnaître, apprendre les uns des autres en faisant un pas de côté
Anton Quenet-Renaud
Page 29 à 35 L’Atelier : beaucoup avec pas grand-chose
Premières lignes Version HTML Version PDF
Nicolas Guerrier
Page 37 à 45 Dénouer le travail. L’expérience du Cycle travail comme recherche et autoformation collective
Jeanne Guien, Maëlle Cappello, Hugues Bazin
Page 47 à 53 Recherche-action avec les récupérateurs-vendeurs de rue
Laurent Ott
Page 55 à 66 Pédagogie sociale et appropriation du territoire
II. Un autre rapport au travail qui transforme
Christine Balaï
Page 67 à 78 De l’imaginaire au réel, lien entre tiers-espaces, collectifs et territoire
Arthur Bel
Page 79 à 86 Les squats, une alter-urbanité riche et menacée
Julien Bellanger
Page 87 à 95 Lieux numériques : entre pratiques populaires et réappropriation des technologies ?
Victoria Zorraquin
Page 97 à 103 Du bidonville au « lieu de vie » : la redéfinition de l’espace du bidonville à travers les arts politiques et la pédagogie sociale
Éric Sapin
Page 105 à 112 Un centre socioculturel embarqué sur une péniche « pour la paix » ou les singularités de l’espace fluvial
III. Un autre rapport à l’organisation de l’espace qui émancipe
Camille Arnodin
Page 113 à 121 Debout éducation populaire : la circulation de la parole et le partage des savoirs dans l’espace public
Élisabeth Sénégas, Marie-Françoise Gondol
Page 123 à 130 La Chimère citoyenne, espace ouvert à tous, qui ne propose rien et où tout est possible
Christophe Giroguy, Le collectif des utopien·ne·s du quartier de l’Ariane à Nice
Page 131 à 141 Des tiers-espaces d’émancipation par l’action
Lakdar Kherfi, Propos recueillis par Hugues Bazin
Page 143 à 147 « La nuit nous appartient » : médiation nomade dans les quartiers populaires
Simon Cobigo
Page 149 à 156 La méthode Système Bulle
Conclusions
Hugues Bazin
Page 157 à 162 Les enjeux d’une science citoyenne au cœur de la société
Page 163 à 169 Retours sur l’expérience d’écriture collective
Ressources
Page 170 à 171 Ressources
Page 172 à 173 Répertoire des sigles
Une connaissance fiable de l'espace est une condition indispensable pour y agir efficacement, et seule l’expérience sensible donne, sans y suffire, accès à la connaissance du réel. Toutes les modalités sensorielles contribuent à donner sens à cette construction mentale, mais les informations visuelles sont dominantes lorsque celles-ci sont disponibles. Cette construction d'une image mentale de l'espace visuel est comme l'assemblage d'un puzzle dont chaque pièce doit être informative, correctement positionnée et orientée. Ceci requiert l’actualisation constante de la connaissance de la position dans l’espace, et de la direction du regard au moment de l'acquisition des images.
Sensible aux accélérations angulaires et linéaires, le système vestibulaire agit comme une base inertielle qui encode une trace du déplacement du sujet dans un référentiel allocentrique**, stabilise et caractérise la direction du regard. L’inversion de la fonction de cette base permet d’en évaluer la qualité par celle des images acquises, leur stabilité, leur orientation correcte, et leur localisation spatiale.
Cliniquement, les pertes d'efficacité de la base inertielle, donc des labyrinthes ou de leurs connexions, prennent la forme de dérives des yeux, et de la représentation mentale de l’espace avec conflits intersensoriels. La première est à l’origine de nystagmus, oscillopsies, désalignements oculaires verticaux, déviations latérales des yeux à la fermeture des paupières, ou trajectoire convexe des saccades oculaires verticales. La seconde crée vertiges, illusions de translation, erreur de l’intégration des trajets, perceptions « insensées » de soi dans l’espace.
Toute fragilisation de nos rapports avec l'espace est génératrice d'anxiété probablement en raison de son caractère vital et induit progressivement des comportements d'évitement par anticipation, qui peuvent considérablement dégrader la vie sociale et professionnelle.
Cette sémiologie s’avère quelquefois plus sensible que l'imagerie médicale la plus pointue actuellement disponible. Des outils récents d’explorations fonctionnelles permettent d'étendre le spectre des fréquences testées aux mouvements rapides de la tête qui surviennent lors de la marche ou d'activités de la vie journalière, mais identifier les altérations perceptives du « soi dans l’espace » relève toujours pour le médecin d’une écoute rationnelle et de compétences transdisciplinaires.
Conférence présentée à l'Académie Royale de Médecine de Paris le 17 juin 2014 par Ch. Van Nechel
lire le texte complet...
http://www.academie-medecine.fr/articles-du-bulletin/publication/?idpublication=100335
ndlr: dans le cadre de l'otoneurologie ORL
53 minutes
Le vertige est une illusion de mouvement soit du corps dans l’espace, soit de l’espace par rapport au corps. Il est généralement en rapport avec un problème de l’oreille interne.
dizzy tree on the blue sky with beautiful autumn colors © Getty / damn
Les vertiges se caractérisent par une sensation de mouvement ou de déséquilibre accompagnée souvent de nausées et vomissements.
Environ 15% des personnes semblent avoir présenté un vertige au moins une fois dans sa vie.
D'où vient le sentiment que l'environnement tourne autour de soi ?
Pour comprendre ce qu’il se passe il faut commencer par se représenter notre système de l’équilibre.
D'un point de vue clinique, il existe différents types de vertiges. C’est le diagnostic et l’examen clinique qui permettront de déterminer la cause de l’apparition des vertiges.
Où en est la compréhension médicale de ces phénomènes ? Quels traitements ? Et quelle prise en charge ?
14h10
Axel Villard
La une de la science
Le Nobel 2018 de chimie pour les recherches sur les enzymes et les bactériophages.
Par Axel Villard
Les invités
Michel Toupet
ORL spécialisé dans l'exploration des vertiges et des troubles de l'équilibre de l'adulte et de l'enfant
Programmation musicale
JACQUELINE TAIEB
7 HEURES DU MATIN
Label : UNIVERSAL1968
LEON BRIDGES
Bad bad news
2018
GAETAN ROUSSEL
Le jour et la nuit
2018
L'équipe
Mathieu Vidard Producteur
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner Attachée de production
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
Irène Ménahem Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
Mots-clés :
sciences santé médecine neurosciences
Transcription à terminer :
"
...
45:00
et quand ils sont stressés, fatigués, ça leur retombe dessus.
Encore une fois, oui, oui, le stress qui vient sans doute dérégler toute la gestion automatique du système. Avec plein d'hormones de stress qui agiraient : adrénaline, pro???ectine, hormones anti????, tout un monde qui serait autant comme l'hyper tension, la tachicardie, toutes sortes de choses. Et là, chez ces gens là, une oreille est malade cycliquement à chaque fois que pas dormi, fatigué, poussé à bout.
MV : et ça, c'est 6% des personnes.
Oui, et donc plein de variantes
MV : comment on traite ce vertige particulier de Ménière??? ?
ben on le traite mal. Donc d'abord par retirer le stress (détente, sophrologie, bien dormir, avoir compris que c'était comme ça les grandes causes), après des médicaments qui vont vider l'oedème, des médicaments qui s'appellent des diurétiques??? ou des médicaments comme le glicérol qui vont mettre l'eau dans les selles, donc on va pomper l'eau du corps pour assécher ce trop-plein. Après des médicaments qui sont comme le péta...????ine, le tanganine??? puis la cortisone, ... opérer, vidanger...
MV : et ça c'est efficace ?
oui et non, on avance. Qulquefois la maladie ne dure pas pour des raisons qu'on ne comprend pas. Elle s'arrête et ça va mieux....
MV : la névrite vestibulaire, autre type de vertiges, 6% aussi chez les personnes, là aussi c'est apparition brutale ?
C'est pas un truc qui va se répéter comme la maladie de ménière... ça met des mois à s'améliorer. ... nausées, instabilité, rester au lit dans le noir. Les aider à bouger, réveiller des suppléances. C'est la plasticité cérébrale, la capacité du cerveau à faire des connexions inattendue, ailleurs, sorte de roues de secours... se réparer sans guérir l'oreille perdue. Déjà avec sourire, se mettre debout. Un environnement protégé aide un peu.
MV : et vos consultations ?
racontez-moi comment ça s'est passé. ... ya plein de pièges partout mais ya des éléments en faveur de... on avance, ...
MV : vertiges liés à l'âge s'installent plus volontiers ?
Depuis l'antiquité, la cale fait que (vieillesse de l'oreille ?) pas seulement. Voyez, la vieillesse des pieds, des muscles, des yeux, du cerveau, c'est que tout vieillit pour l'équilibre. C'est tellement difficile d'être une bonne danseuse qu'on met beaucoup d'années à devenir vertueuses que c'est très périlleux et que ça redégringole très vite. Dès 60 ans, on est moins bons... Les premières chutes commencent à arriver à 65 ans, c'est 81 ans l'âge du col du fémur en France. Et donc des gens qui tombent pour pas grand chose. Les os en plus sont fragiles.
Le trouble de l'équilibre, première cause du sujet âgé. Première plainte avant la mémoire, avant les yeux, avant l'audition, c'est que je ne peux plus faire ce que je faisais avant.
MV : donc ce sont les organes qui vieillissent...
Et le retour moteur. Le cerveau qui pige vite et le retour musculaire, les articulations. Donc, c'est aider les gens à faire des promenades TOUS LES JOURS, continuer à aller au golf, à faire ses courses, à faire son ménage, sa toilette
MV : de l'activité physique pour stimuler toujours les organes.
Oui, ce qu'on fait d'habitude, ya pas besoin d'être très très malin eh, cette variété là, domestique, qui est déjà pas mal...
MV : Julie demande "est-ce que les pb de sensation de vertiges sont liés parfois à des douleurs cervicales ?
NON. C'est le piège. C'est plutôt quand on a un vertige, voyez, dès que je bouge la tête, et là, on complique son cou. Ya pas de vertiges d'origine cervicale. On a mal au coup dans les vertiges parce qu'on bloque son coup.
MV : Marlène dit "ma maman 95 ans souffre depuis plusieurs années de vertueuses qui l'empèchent de quitter son fauteuil avec des conséquences désastreuses que vous imaginez. Que lui conseiller ?
De se lever ? de marcher ?
OUI, même si se lever, c'est risquer de tomber, moins marcher, c'est le risque de tomber toute seule quand elle se lèvera pour aller aux toilettes. La nuit, en plus. Personne sera là pour la rattraper. Moins on marche, moins on sait marcher. Donc c'est l'entraînement À LA DURE !
Donc, prendre sa vieille grand-mère par le bras et l'emmener faire un petit tour dans la maison. C'est l'éducation. AVEC LE SOURIRE, inviter à FAIRE DES EFFORTS. Si les efforts ne sont pas naturels, il faut les motiver.
MV : Fabrice dit "je souffre de vertiges d'un disfonctionnement de l'oreille interne. Le spécialiste m'a dit qu'il n'y avait malheureusement rien à faire si ce n'est suivre quelques séances de kiné vestibulaire...
Ah ben voilà ce genre d'ar??? qui va vous aider à bouger. Sur un fauteuil passivement, on voit un peu comment ça marche. Mais la grande rééducation, elle est ACTIVE. DEBOUT ! ALLER, on y va.
MV: véritable handicap au quotidien. Je vis à 50 ou 60 % de mes moyens, c'est ce qu'il dit.
OUI, ça se retrouve à force de travail. Tant que ya de la vie ya de l'espoir. Cette neuroplasticité jusqu'au dernier moment de la vie, nous fait apprendre des choses. Il faut la stimuler. Aller la chercher.
MV : et les médicaments ?
YA pas de coup génial dans les médicaments. On les cherche. Mais par rapport à cette vérité qu'on vient de s'échanger là, voyez, cette kiné vestibulaire qui est une véritable RÉVOLUTION. Mais ACTIVITÉ, emmenez votre maman faire des courses au super marché. Mettez la derrière le caddy et allez l'aider à trouver où on a arrangé le nesquick pour les petits enfants ! Qu'elle donnes des coups d'oeil, qu'elle avance en cherchant, qu'elle ne se perde pas dans le super marché, voilà son hypocampe. Voilà les cellules de la mémoire des lieux, de la mémoire de l'orientation dans l'espace. Donc tout stimuler. Jusqu'au dernier moment.
MERCI.
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PÔLE EMPLOI, ACTEUR DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
En Auvergne-Rhône-Alpes, Pôle emploi noue des partenariats innovants avec les acteurs de l’écosystème emploi pour travailler en synergie sur l’implantation d’entreprises et la création d’emplois.
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Le club RH de Pôle emploi Auvergne-Rhône-alpes, qu’est-ce que c’est ?
Pôle emploi Auvergne a fait évoluer son club RH pour l’ouvrir en direction de l’ensemble des acteurs de l’écosystème emploi : Branches professionnelles, OPCA, Organismes de formation et aussi des différents acteurs du développement économique.L’objectif : ouvrir de nouveaux espaces d’interactions dédiés aux différents partenaires en charge de la création d’emploi et de l’attraction de nouveaux emplois sur le territoire.
Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien : Le club RH de Pôle emploi Auvergne-Rhône-Alpes, qu’est-ce que c’est ?
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Un partenariat unique en France !
Depuis 2006, L’ADERLY (Agence de Développement Economique de la Région Lyonnaise) et Pôle emploi Auvergne-Rhône-Alpes sont associés afin d’accompagner et de répondre aux besoins en matière de recrutement des entreprises françaises ou étrangères qui ont un projet d’implantation sur l’aire économique lyonnaise.A chaque étape du projet et du recrutement, l’expertise des équipes de l’ADERLY et de Pôle emploi est engagée. De la connaissance du secteur à la présélection des candidats en passant par l’analyse des besoins, les entreprises sont accompagnées et conseillées.
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ndlr : accompagner et conseiller ne sont-ils pas contradictoires en terme de posture de tiers ? cf TdM
Territoire en Mouvement est une revue de géographie et aménagement-urbanisme éditée depuis 2006 par l’Université de Lille Sciences et Technologies (sous le titre Hommes et Terres du Nord de 1963 à 2006). La ligne éditoriale concerne tous les sujets de la géographie et de l’aménagement-urbanisme, avec un intérêt privilégié pour la dimension spatiale et/ou territoriale des objets d’étude et une ouverture vers les approches interdisciplinaires, les sciences sociales et les sciences de l’environnement. Territoire en Mouvement est indexée et référencée dans SCOPUS, Scimago Journal & Country Rank, le Directory of Open Access Journals (DOAJ) et par le HCERES pour le domaine « Géographie, Aménagement-Urbanisme, Architecture ». Tous les numéros publiés sont en libre accès intégral.
Conférence-débat dans le cadre des rencontres de la médiations
du Lorraine Réseau Art contemporain (LoRA)
vendredi 19 mai 2017 9h30
à la Maison de la Culture et des Loisirs, 36 rue Saint-Marcel-57000 Metz
MATINÉE
Réservation conseillée (contact@lora.fr/ 06 43 83 65 50)
Hugues Bazin – chercheur indépendant en sciences sociales, fondateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
« Tiers espace dans la médiation de la forme et de l’œuvre entre éducation populaire et action culturelle. Quel est le rapport entre culture et art dans une démarche d’émancipation et de transformation ? Quels sont les espaces où s’articulent action culturelle et éducation populaire ? »
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intégrer dans les recherches TdM ACT
accompagnement, formation
conclusion : pas grand chose ? relire ACT