Texte intégral du discours de la Ministre pour présenter le Réseau
Axelle LEMAIRE
Secrétaire d'état chargée du Numérique
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Une plateforme de concertation va travailler à définir des conditions d'appartenance qui soient souples et qui soient flexibles, à ce large réseau et au moyen de lui donner le maximum de visibilité. Il serait un comble que les médiateurs numériques ne fassent pas de médiation entre eux.
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ndlr : mérite une réponse :
"non, Madame la ministre, tout médiateur est d'abord un être humain. Quand il aborde un sujet qui le touche au plus près de lui-même comme son métier, il ne faut pas demander à cette personne de s'appliquer à elle-même ce qu'elle prodigue aux autres dans une médiation. Un des présupposés de la médiation est que, justement, pour "faire médiation", il faut un tiers. Dans le langage courant on parle de "juge et partie", c'est la même idée. Et c'est ce tiers extérieur, impartial, bienveillant... qui est qualifié de médiateur.
En pratique, le groupe (ici l'assemblée des médiateurs) pourrait s'organiser pour confier ce rôle à un médiateur extérieur idéalement, voire, plusieurs membres qui accepteraient de s'exclure du rôle de participant, pour se concentrer sur celui de tiers. Convenons qu'en pratique, c'est un peu "frustrant" de s'exclure mais, au prix d'un travail sur soi, ce n'est pas impossible. C'est juste non idéal et cela demande de l'expérience...
Donc, Madame la Ministre, je me tiens à votre disposition pour vous sensibiliser, voire vous former à la médiation quand il vous en plaira car un médiateur - quand bien même qualifié de "numérique", reste un médiateur. Et, comme par ailleurs le "numérique" devient aussi banal que l'eau et le feu, est-il bien nécessaire d'ajouter un qualificatif à médiateur ? Je prétends que non et c'est la thèse que je développe au COREM." => valoriser cette réponse ACT