Le charbon doit rester sous terre pour éviter une catastrophe climatique. Tout le monde le sait, mais rien ne se passe. Le gouvernement fédéral soutient les industries nuisibles au climat et ignore ses propres objectifs climatiques insuffisants. Au lieu d’éteindre immédiatement les centrales à charbon, il perd son temps avec une commission d’acteurs qui freinent la sortie de charbon. Mais nous n’avons plus le temps : des personnes souffrent déjà de sécheresses, perdent leur habitat à cause d’événements météorologiques extrêmes et meurent des suites d’infections liées au climat. C’est pourquoi il est de notre responsabilité d’arrêter maintenant la destruction du climat à l’endroit même où elle est provoquée.
Ende Gelände appelle donc à s’opposer à l’extraction du charbon
bloquez avec nous l’infrastructure du charbon – pour la sortie immédiate du charbon, pour la préservation de la forêt, pour la justice climatique !
développer et fortifier le mouvement en organisant des formations à l’action et du skill-sharing. N’hésitez pas à vous renseigner sur l’existence d’un groupe local d’activistes climatiques dans votre coin qui proposerait des formations à l’action ou des présentations auxquelles vous pourriez participer. Et si aucun groupe de ce genre n’existe, pourquoi pas en créer un vous-même?!
A propos de nous
vaste collectif de personnes provenant de mouvements anti-nucléaires et contre l’exploitation du charbon, le camp climatique de Rhénanie et Lausitz et la campagne anti charbon de la forêt de Hambach, en Allemagne.
Groupes populaires d’action pour le climat, de grandes organisations environnementales, des groupes politiques de gauche ainsi que de nombreux autres collectifs, groupes et réseaux.
Conviction que pour stopper le changement climatique, nous devons nous-même prendre des mesures en utilisant la désobéissance civile comme puissant signal pour une réelle action afin de* faire passer le climat avant le profit*.
Entrer en contact avec nous :*
Information générale : info@ende-gelaende.org (pgp)
Groupe Local Paris: endegelaende-paris@riseup.net
Matériel de mobilisation: mobimaterial@ende-gelaende.org
Info évènements: Veranstaltungen@ende-gelaende.org
Formations à l’action: aktionstrainings@ende-gelaende.org (pgp available)
Mobilisation internationale : international@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Presse: presse@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Finances: finanzen@ende-gelaende.org (pgp available)
Mobilisation: mobi@ende-gelaende.org
Social Media: socialmedia@ende-gelaende.org (PGP-Key)
Site Web: redaktion@ende-gelaende.org (download PGP-Key)
Equipe juridique 2017 + 2018: legal_team_fuer_alle@posteo.de (pgp-Key)
Ex. d'action :
En 2018, action de masse de désobéissance civile contre le lignite et en soutien à la forêt d’Hambach du 25 au 29 octobre.
https://www.ende-gelaende.org/fr/action-2/
avec une doc en fr
https://www.ende-gelaende.org/wp-content/uploads/2018/10/Affiche_A2_EG_HAMBACH_25_09_18-fond-perdu.pdf
Alors que les scientifiques du Giec dévoileront lundi 8 octobre leur rapport sur le dérèglement climatique, les militants d’Alternatiba organisent ce week-end une grande mobilisation à Bayonne. Objectif, d’après Txetx Etcheverry : construire un mouvement citoyen de masse pour forcer les dirigeants à agir.
Jean-Noël (Txetx) Etcheverry est un des animateurs de l’association écologiste Bizi et membre d’Alternatiba, qui organise ce week-end un rassemblement d’ampleur pour le climat à Bayonne, auquel Reporterre participe. D’abord engagé dans les années 1970 dans le combat pour l’indépendance du Pays basque, il est devenu syndicaliste et militant climatique.
...le monde a déjà commencé à changer : les effets du réchauffement sont là, comme l’ont montré les événements climatiques extrêmes survenus cet été en Europe et ailleurs. Il ne s’agit plus d’un péril lointain mais d’une réalité chaque jour plus tangible : cela devient un problème concret. Notre perception de ce phénomène se modifie, et cela change beaucoup de choses. La démission de Nicolas Hulot et le succès de la Marche pour le climat
https://reporterre.net/La-plus-grande-manifestation-pour-le-climat-jamais-vue-en-France
ne sont pas étrangers à cette modification.
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ce rapport décrit la bataille terrible que nous devons mener. Chaque dixième de degré de réchauffement compte. + 1,5 °C, + 1,8 °C ou + 2 °C… les conséquences pour la biodiversité, pour les humains, ne seront pas les mêmes. Il n’est pas impossible de stabiliser le changement à + 1,5 °C, c’est techniquement atteignable. Mais il faudrait un tel changement que beaucoup nous disent que c’est infaisable. Je le répète : c’est possible ! Il s’agit de réagir comme si nous nous trouvions en état de guerre ou de catastrophe majeure.
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Ce rapport du Giec nous place donc devant un choix historique. Soit nous continuons comme aujourd’hui, et devrons répondre de notre inaction devant les prochaines générations, qui en 2050 vivront déjà l’enfer climatique. Soit nous engageons dès maintenant un changement massif et immédiat. Ce ne sera pas l’horreur ni le sacrifice ! Ce changement peut nous apporter des bénéfices énormes en matière d’emplois, de santé, de qualité de vie.
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Nous avons besoin de politiques radicales en matière de disparition des voitures polluantes, d’isolation globale des logements — à commencer par ceux des plus pauvres —, de reconversion de l’agriculture vers le bio et le local. Tout cela nécessite des investissements massifs, mais on sait où et comment trouver de l’argent, par exemple par la création monétaire. Une fois ces dynamiques de sobriété impulsées, nous devons développer les énergies renouvelables.
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Aucun programme électoral ne devra être en contradiction avec les objectifs climatiques. Avec Bizi, nous travaillons sur un projet de territoire soutenable et solidaire pour le Pays basque.
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Le local ne suffit pas. La bataille du climat se joue indissociablement aux niveaux local et global. Mais nous n’avons pas aujourd’hui le rapport de force à l’échelle globale. Donc, commençons par nous réunir et agir localement. Car, quand des territoires sont massivement mobilisés, ils peuvent bloquer des infrastructures immenses et mettre des grains de sable dans la machine, comme on l’a vu à Notre-Dame-des-Landes, ou ici, au Pays basque, avec la ligne à grande vitesse. De territoire en territoire, il y aura ensuite un effet d’entraînement, capable de peser sur les décisions.
Car c’est l’objectif : créer un mouvement de masse sur la question climatique. Aujourd’hui, c’est davantage faisable qu’avant, parce que les gens commencent à voir le dérèglement climatique dans leur quotidien. La prise de conscience est là, il faut à présent donner aux gens des moyens d’agir. Au niveau local, on a davantage de prise, les gens savent quoi faire. On peut créer un écosystème qui prenne le dessus sur le capitalisme.
Mais on ne renonce pas à peser sur le global, au contraire ! Il faut continuer l’interpellation des décideurs, le travail d’influence, voire de contrainte, sur les grands groupes économiques, via notamment l’action non violente. Les campagnes de 350.org, des Amis de la Terre, d’Attac sont essentielles. Mais on ne peut pas se contenter d’attendre que les dirigeants agissent.
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sans rapport de force organisé dans la société, on n’arrivera à rien
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articuler le local et la dynamique globale
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Un cercle vicieux s’est installé qu’il s’agit de briser. Les hommes et les femmes politiques ne mettent pas dans leurs priorités la question climatique car ils pensent que ça ne « paye » pas électoralement. Les médias la traitent peu parce qu’ils pensent que ça n’intéresse pas. Et l’opinion publique n’arrive pas à voir ce dérèglement climatique comme un problème prioritaire puisque ni les dirigeants ni les médias n’en parlent.
Nous devons donc créer un cercle vertueux, et les conditions semblent aujourd’hui réunies pour y parvenir.
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il y a un devoir de continuer à se battre pour la réduction massive et immédiate des émissions de gaz à effet de serre.
Le glacier Perito Moreno, en Argentine, le 12 mars. Photo Walter Diaz. AFP
Le chercheur britannique Tim Lenton décrit comment le changement climatique pourrait créer des effets dominos aux conséquences catastrophiques dans un futur proche.
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Quel était le but de votre étude ?
Nous voulions examiner si changer le climat tel que l’humanité est en train de le faire pourrait déclencher des mécanismes planétaires qui amplifieraient ces dérèglements que les humains ont provoqués. Et s’il existait un point critique à partir duquel la planète se dirigerait toute seule vers un état de chaleur extrême, qu’on appelle dans l’étude «la trajectoire maison chaude», qui rendrait les conditions de vie sur Terre très difficiles, voire impossibles pour l’homme.
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valoriser ACT
Les travailleurs sociaux ont des missions utiles face au réchauffement de la planète. Ils peuvent non seulement promouvoir le développement durable, mais aussi aider les victimes des catastrophes climatiques. A l'occasion de la Cop21, des universitaires anglo-saxons étaient à Paris pour les inviter à prendre place dans le combat environnemental.
Lire la suite => s'abonner à http://www.editions-legislatives.fr/ ACT
Chaque année, lors de la saison sèche (août à octobre), de terribles incendies embrasent les forêts indonésiennes. En 2015, ces feux ont atteint une telle ampleur qu’un épais nuage de fumée a recouvert une grande partie de l’Asie du Sud-Est, polluant l’air de 60 millions de personnes. Une catastrophe sanitaire et climatique. L’embrasement des sols tourbeux a libéré des quantités massives de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde d’azote, hissant pendant quelques mois l’Indonésie parmi les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre au monde.
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alors que le paraquat, un pesticide reconnu neurotoxique par l’Organisation Mondiale de la Santé, est interdit en Europe et aux USA, il est toujours « toléré » dans les plantations de palmiers à huile « certifiées » durables. Logique, l’entreprise qui le commercialise, Syngenta, est membre de cette table-ronde. Les entreprises reconnues coupables par la justice indonésienne (Wilmar International, Bumitama Gunajaya Agro (BGA), Sinar Mas et Genting group) sont toutes des membres actifs de la « table ronde pour l’huile de palme durable ».
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groupe Wilmar International qui détient environ 40 % du marché mondial d’huile de palme est ainsi régulièrement pointé du doigt.
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rapport constatant de graves atteintes aux droits humains dans les plantations indonésiennes du groupe et de ses fournisseurs : travail forcé, travail des enfants, pratiques abusives et dangereuses mettant la santé des ouvriers et ouvrières en péril.
L’accumulation de ces rapports n’empêchent pas les banques de s’intéresser à ce juteux marché : BNP Paribas et Crédit Agricole sont ainsi dans le top 4 des soutiens au groupe Wilmar. L’entreprise est « certifiée » ? Alors tout va bien.
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Pour alimenter son projet de « bioraffinerie » à La Mède, Total devrait importer des quantités massives d’huile de palme