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À l'occasion de se campagne de dons, La Quadrature du Net a organisé un débat sur le capitalisme de surveillance avec pour invité :
-Antonio Casilli, professeur à Télécom ParisTech et chercheur au centre Edgar-Morin de l'EHESS Sociologue et membre de LQDN
-Tristan Nitot fondateur de Mozilla Europe, Vice-president Advocacy chez Qwant et auteur du livre surveillance://: Les libertés au défi du numérique : comprendre et agir
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Catégorie Militantisme
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Langage Français
Étiquettes capitalisme LQDN surveillance
C’est dans l’air du temps et c’est tant mieux. Comme à chaque fois que Twitter (ou Facebook) se signale par ses errements manifestes (et comment pourrait-il en être autrement ?), s’ensuit une vague de migrations.
Voici par exemple Laura Kalbag. Cette designeuse britannique qui est la moitié de indie.ie avec Aral Balkan et qui a publié le guide Accessibility for everyone a récemment pris ses distances avec Twitter pour expérimenter Mastodon au point de piloter sa propre instance…
Elle explique ses raisons et sa démarche au long de deux articles successifs sur son blog que Framalang s’est fait un plaisir de traduire tous les deux pour vous : What is wrong with Twitter et What is Mastodon and Why should I use it.
...En bref, le problème avec Twitter c’est le capitalisme de surveillance. Au cas où ce terme vous serait étranger, le capitalisme de surveillance est le modèle économique dominant en matière de technologie grand public. La technologie nous traque, observe nos actions : c’est l’aspect surveillance. Cette information est alors utilisée afin de mieux nous vendre des biens et services, souvent par le biais de la publicité « pertinente », c’est l’aspect capitalisme. Pour dire les choses clairement, Aral Balkan appelle cela le people farming que l’on peut traduire par « élevage humain ».
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