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Jeremy Rifkin assure qu'en 2028, la civilisation fossile va disparaître. Pour sauver l'espèce humaine de l'extinction il faut transformer radicalement notre économie et faire une troisième révolution industrielle.
L'invité du jour : Jeremy Rifkin, spécialiste de la prospective
Après avoir théorisé la troisième révolution industrielle, il développe son grand projet de New Deal vert mondial. Il s’agit d’un véritable plan de transformation de la société pour faire face au changement climatique en construisant un monde post-énergies fossiles.
Sciences
La troisième révolution industrielle, verte et numérique selon Jeremy Rifkin
Jeremy Rifkin, qui travaille main dans la main avec les gouvernements pour promouvoir cette nouvelle donne verte - aux États-Unis, en Europe ou en Chine - propose un véritable mode d’emploi. Un manuel de transition globale qui permettrait de produire 100 % de l’électricité à partir de sources propres et renouvelables ; d’améliorer et d’augmenter l’efficacité du réseau énergétique, du réseau des transports ou du secteur du bâtiment ; d’investir dans la recherche et le développement de technologies vertes ou de proposer de nouveaux emplois nés de cette nouvelle économie.
Ouvrage : Le New Deal Vert Mondial: Pourquoi la civilisation fossile va s'effondrer, éditions Les liens qui les libèrent
Transcription : ... on peut de plus en plus se passer des terres rares pour les enr (éoliennes, solaire, voiture électrique, etc) ACT
Autres points de vue/controverse :
- https://twitter.com/MaximCombes/status/1184804856890118144
"Maxime Combes @MaximCombes · 15h Faire des marchés "les alliés de la transition énergétique" comme #JeremyRifkin constitue à la fois une erreur d'analyse grave et une impasse stratégique majeure.
Quand 1$ est investi dans les "énergies vertes", 3$ le sont dans les énergies fossiles Inchangé depuis 2015 @LaTacfi"
Décryptage n°23 en PDF
https://docs.wixstatic.com/ugd/ba2e19_25d87e8b240b44cbb779ddc105ff035d.pdf
Géraldine Kühn, chargée de mission à La Fabrique Ecologique
Le bilan précis des dégradations environnementales en Chine montre à quel point elles sont graves et indéniables, avec des effets directs sur la santé et la biodiversité. De nombreuses mesures écologiques ont pourtant été prises depuis le début des années 2000, avec un appareil législatif de protection environnementale très développé et de très importants investissements verts.
Comment alors comprendre que la situation ne s’améliore pas plus rapidement ? Quels sont les freins économiques, politiques et sociaux au développement de la civilisation écologique chinoise ? C’est à ces questions que le présent décryptage s’efforce de répondre.
...
Conclusion : Des réformes inévitables pour une réelle protection de l'environnement
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Le développement d’une société civile environnementale indépendante et à-même d’alerter les autorités serait également très bénéfique, mais probablement utopique dans la situation actuelle. Enfin, au-delà des obstacles nationaux que nous avons pu détailler dans ce Décryptage, il est essentiel de garder à l’esprit que ces grands changements ne sauraient être le fait de la Chine seule : l’interdépendance actuelle des économies mondiales et le caractère global de nombreux problèmes environnementaux rendent absolument nécessaire une action collective pour l’environnement, à l’échelle planétaire.
Ndlr :
- comment aider la chine depuis la France ? Apprendre le chinois ? Cesser d'acheter chinois ? Cesser de vendre sauf solidarité ? Être exemplaires sur tous les plans : démocratie, écologie, réduction drastique des émissions de GES, des pollutions, etc. Est-ce le cas actuellement ? NON.
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Marion Cotillard, actrice, et Cyril Dion, réalisateur (auteur du documentaire "Demain") et militant écologiste, engagés dans la mobilisation d'ONG pour attaquer l'Etat français en justice pour inaction face aux changements climatiques. Ils sont les invités d'Ali Baddou.
Marion Cotillard © AFP / Angela Weiss et Cyril Dion © AFP / Valerie Macon
Marion Cotillard © AFP / Angela Weiss et Cyril Dion © AFP / Valerie Macon
A peine plus de 48 heures, et la pétition citoyenne "L'affaire du siècle" a déjà recueilli plus d' 1,2 million de signatures, devenant, selon Cyril Dion "la deuxième pétition la plus signée en France après celle contre la loi travail."
Marion Cotillard se félicite de cette "nouvelle preuve de la prise de conscience des citoyens" et commente sa réponse, faite directement sur la plateforme change.org qui accueille la pétition de baisse du prix de l'essence : "C'est [Emmanuel Macron] qui oppose les problèmes de fin de mois au problème de fin du monde."
C'est dommage d'en arriver là, mais le rapport de force est ce qui marche le mieux aujourd'hui
"La tâche est tellement énorme que la plupart des gens sont dans une attitude de sidération : les gouvernements doivent accompagner la transition, montrer l'exemple"
L'actrice poursuit : "Les discours, les débats, c'est bien, mais il faut passer au stade supérieur. A part Nicolas Hulot, en qui j'ai cru, le gouvernement a montré que les états sont pas à la hauteur, qu'ils pensent à court terme et cela mène à un immobilisme dangereux".
Depuis quelques années il y a un vrai réveil, parce qu'on ne peut plus fermer les yeux (...) je ne suis plus portée par la colère, mais par un réel espoir
Cyril Dion confirme : "Comment demander à des personnes de payer l'essence plus chère, quand c'est l'état qui doit permettre à ces personnes de se déplacer ?(...) Il faut commencer par taxer les entreprises qui font beaucoup de profits et qui sont les plus gros pollueurs."
Les invités
Marion Cotillard
Comédienne
Cyril Dion
auteur, réalisateur et militant écologiste
L'équipe
Ali Badon, chroniqueur
Mots-clés : Société agriculture bio COP24 (Conférence pour le climat 2018) Environnement écologie Gilets jaunes climat Politique Cyril Dion réchauffement climatique
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End:Civ est un film documentaire réalisé par Franklin Lopez, qui examine le caractère destructeur et autodestructeur de la civilisation industrielle, sur le plan écologique, ainsi que son caractère hautement coercitif, sur le plan social. Basé en partie sur Endgame, un best-seller écrit par Derrick Jensen, End:Civ demande : « Si ton pays se faisait envahir par des extraterrestres qui coupaient les forêts, qui empoisonnaient l’eau et l’air et contaminaient les réserves de nourriture, résisterais-tu ? »
Toutes les civilisations ont dévasté l’environnement dont elles dépendaient, et se sont ainsi autodétruites. Tandis que nous écrivons ces mots, la civilisation industrielle mondialisée reproduit ce même processus en détruisant de manière systématique le monde naturel. Cela devrait être une évidence. De la (mal nommée) sixième extinction de masse des espèces (nous devrions parler d’une première destruction de masse, parler d’extinction suggère une absence de responsabilité, une sorte de fatalité naturelle) au réchauffement climatique, en passant par les nombreuses pollutions de tous les milieux (par le plastique, des métaux lourds, et d’innombrables autres formes de contamination), le constat est flagrant.
Cependant, des actes de courage, de compassion et d’altruisme abondent, même dans les endroits les plus affectés. En documentant d’une part, la résistance de ceux et celles qui sont le plus touchés par la guerre et la répression, et d’autre part, l’héroïsme de ceux et celles qui vont de l’avant pour confronter la crise la tête haute, End:Civ présente une piste pour sortir de cette folie dévorante et aller vers un avenir plus sain.
End:Civ présente des entrevues avec Paul Watson, Waziyatawin, Gord Hill, Michael Becker, Peter Gelderloos, Lierre Keith, James Howard Kunstler, Stephanie McMillan, Qwatsinas, Rod Coronado, et John Zerzan, entre autres.
Il s'agit ici de la version originale sous-titrée en français.
Catégorie Éducation 4 commentaires
gullivert007 il y a 4 mois
Réchauffement climatique MDR !!!
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Guillaume Lauras il y a 3 mois
C'est la goutte d'eau qui a fait déborder mon vase. Merci.
MONIKA MARS il y a 4 mois
Excellent, merci ! Je partage ;-)
https://www.facebook.com/toutestpourlemieux/
Michael il y a 4 mois
Gracias!
Transcription :
faite ou à faire ? ACT
ndlr : questionner cette idée (dérangeante ?) que le ver était déjà dans toute idée de civilisation, pas seulement les civilisations industrielles ?... ACT
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Deep Green Resistance France - Le Partage
Une vidéo créée à partir d'un texte de Derrick Jensen, à lire ici en français:
http://partage-le.com/2015/03/oubliez-les-douches-courtes-derrick-jensen/
Catégorie People et blogs 59 commentaires
Extraits du texte :
"
Qui aurait été assez insensé pour croire que le recyclage aurait pu arrêter Hitler, que le compostage aurait pu mettre fin à l’esclavage ou nous faire passer aux journées de huit heures, que couper du bois et aller chercher de l’eau au puits aurait pu sortir le peuple russe des prisons du tsar, que danser nus autour d’un feu aurait pu nous aider à instaurer la loi sur le droit de vote de 1957 ou les lois des droits civiques de 1964 ? Alors pourquoi, maintenant que la planète entière est en jeu, tant de gens se retranchent-ils derrière ces « solutions » tout à fait personnelles ?
Une partie du problème vient de ce que nous avons été victimes d’une campagne de désorientation systématique. La culture de la consommation et la mentalité capitaliste nous ont appris à prendre nos actes de consommation personnelle (ou d’illumination) pour une résistance politique organisée. « Une vérité qui dérange » a participé à exposer le problème du réchauffement climatique. Mais avez-vous remarqué que toutes les solutions présentées ont à voir avec la consommation personnelle – changer nos ampoules, gonfler nos pneus, utiliser deux fois moins nos voitures – et n’ont rien à voir avec le rôle des entreprises, ou l’arrêt de la croissance économique qui détruit la planète ? Même si chaque individu aux États-Unis faisait tout ce que le film propose, les émissions de carbone ne baisseraient que de 22%. Le consensus scientifique stipule pourtant que ces émissions doivent être réduites d’au moins 75%.
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Le changement personnel n’est pas égal au changement social.
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Si nous choisissons la solution « alternative » qui consiste à vivre plus simplement et donc à causer moins de dommages, mais qui ne consiste pas à empêcher l’économie industrielle de tuer la planète, nous pouvons penser, à court terme, que nous gagnons, parce que nous nous sentons purs et que nous n’avons pas eu à abandonner notre empathie (juste assez pour justifier le fait de ne pas empêcher ces horreurs) mais, encore une fois, nous sommes perdants, puisque la civilisation industrielle détruit toujours la planète, ce qui signifie que tout le monde est perdant.
La troisième option, agir délibérément pour stopper l’économie industrielle, est très effrayante pour un certain nombre de raisons, notamment, mais pas seulement, parce que nous perdrions ces luxes (comme l’électricité) auxquels nous sommes habitués, ou parce que ceux qui sont au pouvoir pourraient essayer de nous tuer si nous entravions sérieusement leur capacité d’exploiter le monde — rien de tout ça ne change le fait que cela vaut toujours mieux qu’une planète morte.
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Le second problème – et il est important, lui aussi – c’est que cela incite à injustement blâmer l’individu (et particulièrement les individus les moins puissants) au lieu de ceux qui exercent effectivement le pouvoir dans ce système et pour ce système. Kirkpatrick Sale, encore : « Le sentiment de culpabilité individualiste du tout-ce-que-tu-pourrais-faire-pour-sauver-la-planète est un mythe. Nous, en tant qu’individus, ne créons pas les crises, et nous ne pouvons pas les résoudre. »
Le troisième problème c’est que cela implique une redéfinition capitaliste de ce que nous sommes, de citoyens à consommateurs. En acceptant cette redéfinition, nous restreignons nos possibilités de résistance à consommer ou ne pas consommer. Les citoyens ont un panel bien plus large de possibilités de résistance, comme voter ou ne pas voter, se présenter aux élections, distribuer des tracts d’information, boycotter, organiser, faire pression, protester et, quand un gouvernement en arrive à détruire la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur, nous avons le droit de l’altérer ou de l’abolir.
Le quatrième problème, c’est que l’aboutissement de cette logique de vie simple en tant qu’acte politique est un suicide. Si chaque action interne à l’économie industrielle est destructrice, et si nous voulons mettre un terme à cette destruction, et si nous ne voulons (ou ne pouvons) pas remettre en question (plus ou moins détruire) toute l’infrastructure morale, économique et physique qui fait que chaque action interne à l’économie industrielle est destructrice, alors nous en viendrons aisément à croire que nous causerions beaucoup moins de dégâts si nous étions morts.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a d’autres options. Nous pouvons suivre l’exemple d’activistes courageux qui ont vécu aux époques difficiles que j’ai mentionnées — l’Allemagne nazie, la Russie tsariste, les États-Unis d’avant la Guerre de Sécession — qui ont fait bien plus qu’exhiber une certaine forme de pureté morale ; ils se sont activement opposés aux injustices qui les entouraient. Nous pouvons suivre l’exemple de ceux qui nous rappellent que le rôle d’un activiste n’est pas de naviguer dans les méandres des systèmes d’oppression avec autant d’intégrité que possible, mais bien d’affronter et de faire tomber ces systèmes.
"
Derrick Jensen (né le 19 décembre 1960) est un écrivain et activiste écologique américain, partisan du sabotage environnemental, vivant en Californie.
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Il est un des membres fondateurs de Deep Green Resistance résistance verte profonde)