Sujets relatifs :
Démocratie locale, Développement économique, Réforme de l'Etat
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© Corinne Rozotte (Agence Divergence)
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Alors que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, vient de présenter sa future loi « Simplification » en conseil des ministres, un article fait beaucoup réagir. Bercy avait en effet prévu de supprimer la Commission nationale du débat public (CNDP)… avant de rétropédaler mais en limitant drastiquement son rôle dès qu’il s’agit d’implantation industrielle. Pour Guillaume Gourgues, maître de conférences en science politique à l'université Lyon 2 et membre du laboratoire de recherche Triangle, cette attaque de Bercy contre la CNDP est tout sauf une surprise. Et selon lui, les « grands » élus restent farouchement opposés à cette institution.
Êtes-vous surpris par le fait que cette loi cherche à réduire le rôle de la CNDP, notamment dans les cas d’implantations industrielles ?
Guillaume Gourgues : Non. C'est tout sauf une surprise. Avec ma collègue, Alice Mazeaud, on a publié un article dans la revue française de science politique qui est justement consacré au pilotage de la participation citoyenne au sein de l'État. Et l’un des résultats de recherche sur lequel on a abouti, c'est que depuis sa création [en 1995 ; puis autorité administrative indépendante en 2002, ndlr], la Commission nationale du débat public (CNDP) est surveillée comme le[…]
Langouët, Puy-Saint-André, Faux-la-montagne... Les petites communes sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans la transition écologique. Souvent à l’origine de projets précurseurs, leurs maires font montre d’un optimisme sans faille... Mais pointent aussi les difficultés que peut rencontrer un village sur le long chemin de la transition.
...
Daniel Cueff, maire de Langouët, dans le Finistère. Désormais connu pour son arrêté anti-pesticides, il a aussi impulsé dans sa commune de 600 habitants la première cantine totalement bio, une école basse consommation, la construction de maisons « zéro carbone, zéro déchet de chantier », etc. ... l’écologie au centre de sa politique ... une volonté politique forte », dit Nicolas Garnier, délégué général de l’association Amorce https://amorce.asso.fr/, qui accompagne les collectivités locales engagées dans la transition écologique sur les questions d’énergie, de gestion des déchets et de l’eau. « Il faut être courageux. Et convaincre l’adjoint aux finances... » ... village de 460 âmes, une société d’économie mixte pour produire de l’énergie renouvelable dont les habitants sont aussi actionnaires. ... Estelle Arnaud. « On a mis en place des assemblées d’habitants, le conseil municipal travaille avec elles pour que les projets ne soient pas portés que par les élus », dit Catherine Moulin, maire de Faux-la-Montagne https://reporterre.net/Faire-revivre-les-campagnes-en-Creuse-comme-ailleurs-c-est-possible (Creuse, 420 habitants) ... Daniel Cueff « Nous fixons un cadre, qui est d’avoir les performances les plus écologiques possibles, puis nous sélectionnons des architectes "citoyens" qui acceptent le projet politique que l’on a et qui expérimentent avec nous. » ... Michel Maya, fier du bâtiment à énergie positive ... « L’Ademe nous a financé à 80 % un poste de chargé de mission énergie », se félicite le maire de Muttersholtz ... « L’État est en train de passer d’une logique où il donne de manière égalitaire à tous, à une logique de projets, on donne là où c’est efficace », observe Patrick Barbier ... calcule Cédric Szabo, directeur de l’Association des maires ruraux de France (AMRF). « On nous dit que la baisse est finie, mais les dotations n’ont jamais été aussi faibles. » ... suppression de la taxe d’habitation, décidée par Emmanuel Macron ... Daniel Cueff en souligne l’impact démocratique : « On a supprimé le lien entre l’impôt et l’électeur. Nous sommes désormais sous dépendance de l’État. » « Le gouvernement nous dit que les collectivités locales sont les chevilles ouvrières de la transition écologique. S’il est sincère, il doit donc décentraliser la fiscalité », ajoute Nicolas Garnier d’Amorce.
...
Catherine Moulin regrette ainsi amèrement le regroupement imposé par la loi NOTRe de 2015. « On avait une petite communauté de communes qui fonctionnait très bien. Puis on a été obligé de fusionner avec celle d’Aubusson. La ville est à 45 minutes de route et eux sont en plaine, nous en montagne. Ce ne sont pas du tout les mêmes problématiques ! » L’agrandissement des régions n’a pas davantage amélioré les choses : « Pour nous, le siège, à Bordeaux, est à quatre heures de route sans transports en commun, ce n’est pas très écologique... » ...
... Si les communes et les intercommunalités n’ont pas tous les leviers pour agir en faveur de la transition écologique, elles sont cependant bien outillées. Dans ce dossier fouillé, Reporterre propose un « kit » de ce que peuvent – ou pas – les communes en matière écolo. Maires, candidats, citoyens, c’est à vous d’agir, maintenant !
POUR ACCÉDER AUX FICHES (transport, agriculture et alimentation, étalement urbain, énergie, déchets, autres actions) DE NOTRE KIT
À la question « que peut un maire pour l’écologie ? », Mohamed Gnabaly, maire sans étiquette de l’Île-Saint-Denis répond sans ambages : « Énormément ! » Également vice-président à la transition écologique au sein de l’Association des maires de France, il est intarissable quant aux réalisations vertes des communes. Consommation énergétique, mobilité, restauration scolaire, espaces verts, mobilité… À l’écouter, les édiles seraient des superhéros de la transition écologique. D’autres communes — de Grande-Synthe, dans le Nord, à Muttersholtz, dans le Bas-Rhin — qui ont fait de l’écologie leur cheval de bataille depuis plusieurs années, semblent lui donner raison.
Un village situé au coeur de la vallée du Bandia
Ndlr :
- ce site semble "emballer" la seule réelle information publiée par Mathilde Menard à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?Di-eAw concernant la boîte de nuit. Et pour "faire sérieux" informe sur "demandes des actes" qui renvoie au nom TROMPEUR ? mairie-marthon.com
- La mairie est-elle au courant ? Si oui, qu'en pense-t-elle ?
Vérifications en cours :
https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?a1qyGA
Histoire du réseau
Envie est né d’une idée simple : la rénovation d’appareils électroménagers par des personnes éloignées de l’emploi et la revente de ces équipements à bas prix. Le réseau s’est aujourd’hui diversifié et est reconnu comme un acteur incontournable de l’Economie Sociale et Solidaire, du développement durable et a été récompensé en septembre 2015 par la Mairie de Paris et l’Institut de l’économie circulaire pour son engagement dans cette voie.
1984 : Aux origines du réseau Envie
Envie a été créé en 1984 à Strasbourg par des travailleurs sociaux dans la mouvance d’Emmaüs. Le réseau s’est alors forgé autour du triptyque vertueux de l’insertion par une activité économique contribuant à la préservation de l’environnement.
La genèse d’Envie par Jacques Desproges, Président Directeur général de Terra SA, Président d’Emmaüs Défi, Jacques Desproges a accompagné les premiers pas d’Envie. Il a notament participé à l’essaimage du réseau impulsé par Martin Spitz et Patrick Klein. Il a crée en 1979 Terra SA qui est un bureau d’étude consacré à l’économie de l’environnement…
Vidéo : https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?z8deog
Ndlr : surpris que l'entreprise Darty ne soit plus mentionnée :-(
Par Monique Sicard, chercheur CNRS, auteure. Dernier ouvrage paru : "La Fabrique photographique des paysages", Hermann, 2015. A paraître, en collaboration avec Malvina Borgherini : PhotoPaysage /Il paesaggio inventato dalla fotografia, Quodlibet, 2019.
Jean-Luc a partagé : 1 j IJIBA @ijiba@mastodon.top
.#Cinémarthon et l'#UniversitéDePays organisent 1 #CinéDébat #Silverado #Marthon mardi 5 novembre 20 h 30 #Film "Alice et le maire"
portrait d’un maire épuisé, à quelques mois des #élections municipales, dans un climat particulièrement difficile où la défiance citoyenne semble s’installer durablement.
Débat sur les difficultés des élus, les constats et attentes des citoyens
en présence d'élus du territoire
.#MUNICIPALES2020 en vue... #Cinéma #Politique #Bilan #Perspectives #Engagement
Projection de ALICE ET LE MAIRE Film de Nicolas Pariser Avec Fabrice Luchini, Anaïs Demoustier
1 réponse
Mairie de Mouthiers sur Boëme
8, place du Champ de Foire 16440 Mouthiers sur Boëme
Horaires d'ouverture : Du lundi au vendredi de 8h à 18h sans interruption
Tel : 05 45 67 92 20 - Courriel : mairie@mouthiers-sur-boeme.fr
Transcription :
...
1 Mr
15:54 on ne veut même plus entendre le mot politique, et pour syndicat, c'est pire selon un gilet jaune parce qu'ils sont politisés alors qu'ils ne devraient pas l'être
...
1Mme : on veut être libres, on ne veut pas appartenir à quelqu'un, on veut être libres, on est des citoyens. C'est à nous la France (répété 2x), on ne veut pas aller se cacher derrière quelque chose ou quelqu'un.
Autre Mme : c'est pas qu'on les excuse, c'est que ça fait tellement d'années qu'on est gouvernées par toute cette structure... Et aujourd'hui, on a l'impression que malgré tout on n'est pas entendues.
J : par ex ya des partis politiques qui reprennent vos revendications.
Mme : bien sûr
J : vous ne vous reconnaissez pas en eux ?
Mme : alors moi personnellement, je ne me reconnais dans aucun parti politique. Je veux juste être une citoyenne qui dit STOP. Maintenant, j'en ai marre.
J : des citoyens qui n'ont plus confiance en leurs représentants, refusent tout intermédiaire, mais qui pour autant, font de la politique.
Vous avez signé quoi, Mme ?
1 automobiliste très fière : pour la destitution de Macron...
J : à leur manière avec une pétition.
Ça signe bien ?
1Mme : IMPECABLE ! Aucun refus. Ça marche bien (grand sourire).
J : Partis et syndicats sont-ils dépassés par ce mouvement inédit dans sa forme ? Localement, certains syndicats comme la CGT pourraient pourtant faire cause commune avec les gilets jaunes (images d'un gilet rouge de sécurité).
J : pourquoi vous n'êtes pas sur les ronds-points, vous la CGT ?
Jacques Beneit sec géné CGT Narbonne : ils nous invitent à se joindre à leur mouvement. Nous on y va, mais avec nos couleurs. Et eux, ils ne veulent pas des couleurs de la CGT sur les ronds-points. Alors c'est dommage puiqu'on a des revendications communes et il faut qu'on essaye de trouver une convergence. Je pense qu'ils ont aussi un manque d'organisation car certains GJ viennent nous contacter pour savoir comment on pourrait faire ensemble. Mais comme ya pas de représentants, chacun porte ses revendications.
J : des citoyens syndiqués, il y en a pourtant parmi les gj. La plupart votent aux élections. Mais sur les barrages, se prépare une petite révolution, ils veulent une démocratie plus directe.
Mr GJ : mai 68, c'était géré. Nous, on n'est pas gérés. Nous nous gérons tout seuls.
Mme GJ: mais on est en train de créer ce qui n'était pas possible et qui maintenant le devient : la possibilité d'avoir une assemblée citoyenne déjà parce que je pense que ça germe. Donc y savent bien maintenant, ils ne peuvent plus faire sans nous. Et ça, c'est important parce que ya un mois de ça, personne n'aurait pensé qu'on puisse nous consulter.
J : pour beaucoup, c'est déjà une bataille de gagnée même si leur combat est loin d'être terminé.
J plateau : les maires des campagnes veulent jouer les intermédiaires. L'association des maires ruraux lance une opération ce samedi pour récolter les doléances des GJ et des autres. Reportage JBaptiste Marteau, Alexandre P et SJ
Philippe Geslan, maire de Méricourt (Yvelines) : on invite la population samedi à venir dans nos mairies. On a ouvert des cahiers de doléance comme celui-ci et chacun va pouvoir s'exprimer.
J : Le péage le plus proche est occupé depuis plusieurs jours, l'occasion pour l'élu local d'écouter les revendications très diverses : supprimer les taxes et remettre l'impot sur la fortue et pour les retraités comme nous, qu'il nous redonne la csg qu'il nous a volé (grand sourire).
10000 maires ruraux feront de même samedi prochain dans toute la france. Mais tous les manifestants ne voient pas l'utilité de la démarche. UN HOMME : le maire est plus digne de confiance que les autres. Le maire de Méricourt se voit comme un médiateur entre les gilets jaunes et l'état.
PH Geslan : les membres du gouvernement ou nos députés n'ont pas beaucoup d'ancrage territorial comme nous donc nous voulons bien être l'oreille du président.
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retenue d'eau illégale de caussade dans le lot (et garonne ?)
NDLR :
- le mot "politique" est assimilé à "parti" et le mot syndicat est tout autant rejeté accusé de faire aussi de la politique => resituer ces mots auprès des GJ ACT
- tout est ubérisé (ATOMISÉ PLUTÔT ? Symptôme de l'ultralibéralisme ?) y compris les revendications (chacun les siennes)
- valoriser l'initiative de l'association des maires ACT
- /CAUSSADE alerter sur le deux poids deux mesures et donc la partialité de l'état ACT
Patricia Espinosa / Secrétaire exécutive de la convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques Anne Hidalgo / maire de Paris Le 04/09/2018 à 11:00 Mis à jour à 12:09
Le prochain Sommet mondial sur le climat se tiendra du 12 au 14 septembre à San Francisco. - Eric Risberg/AP/SIPA
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Avec l'Accord de Paris, la communauté internationale a décidé de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 2 °C (dans l'idéal ce serait 1,5 °C) au-dessus de sa valeur de l'époque préindustrielle.
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Mais les Etats à eux seuls n'y suffiront pas. La réussite suppose la participation de tous, à tous les niveaux de l'Etat, ainsi que de la société civile, du secteur privé et des investisseurs. Il y faut donc une nouvelle forme de multilatéralisme inclusif - un multilatéralisme qui peut aussi servir à atteindre les Objectifs du développement durable qui complètent l'Accord de Paris sur le climat.
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Source mel arcdev Wed, 5 Sep 2018 14:01:20 +0000 "L'impôt à la source, un dispositif inadapté"
Depuis 2003, la ville d'Arles s'est engagée dans le logiciel libre et a développé une quarantaine de logiciel "métier" qu'elle a déposé sur la forge publique de l'ADULLACT
ndlr : exemple à promouvoir ACT
Concepteur du « bouclier rural » qui n’est resté qu’au stade de projet de loi, Fabien Bazin est convaincu que l’avenir appartient aux maires ruraux volontaristes. Un discours tonique qui tranche avec les déplorations habituelles sur la campagne qui se meurt. Fabien Bazin veut construire une ruralité connectée et traditionnelle, tranquille et audacieuse, qui attise la curiosité de près de onze millions de Français.