Soutien téléphonique 24/7 – 1 866 APPELLE (1 866 277-3553)
Ce numéro sans frais vous permet de joindre à tout moment un intervenant professionnel et qualifié qui peut vous aider. N’hésitez surtout pas à nous appeler si :
Vous avez des inquiétudes pour un proche;
Vous recherchez conseils et soutien pour aider un proche qui a des idées suicidaires;
Vous avez vous-même besoin de soutien, car vous vous sentez ébranlé par une situation impliquant un proche en détresse.
Quels services pouvons-nous offrir à la personne ayant des idées suicidaires?
Les personnes en détresse peuvent obtenir de l’aide en téléphonant sur notre ligne d’intervention accessible 24/7 (1 866 APPELLE). Notre organisme offre également un service d’hébergement dédié exclusivement aux personnes suicidaires. En savoir plus
QUELQUES PISTES POUR AIDER UN PROCHE
Lorsqu’une personne de notre entourage pense au suicide, on peut se sentir impuissant et démuni, s’interroger sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour l’aider. Bien que le dialogue avec la personne vulnérable soit parfois difficile à amorcer, il demeure important : les proches jouent un rôle déterminant dans la prévention du suicide. D’ailleurs, chacun de nous peut devoir agir pour un ami, un parent ou un collègue.
Quoi faire?
Toujours prendre la personne au sérieux.
Abordez directement le suicide avec la personne en lui demandant « Est-ce que tu penses au suicide? ». En le demandant directement, vous ne lui suggérez pas l’idée, vous ouvrez la porte à l’expression de sa souffrance. Si elle pense au suicide, elle pourra se sentir soulagée de le confier.
Demandez-lui « Comment? », « Où ? » et « Quand? » elle pense s’enlever la vie. Cela vous aidera à avoir une idée claire de la situation et des intentions de la personne.
Être attentionné et rappeler à la personne qu’elle est importante.
Demandez-lui ce qui lui fait mal au point de vouloir s’enlever la vie afin de lui permettre d’exprimer sa souffrance.
Transmettez-lui l’espoir en lui faisant sentir que vous croyez en sa capacité de s’en sortir.
Encouragez la personne à aller chercher de l’aide en lui remettant les coordonnées de la ligne 1 866 APPELLE (1 866 277-3553), accessible 24/7 partout au Québec.
Que faut-il éviter?
Ne jugez pas la personne et évitez de donner votre opinion sur sa situation. Transmettez-lui plutôt votre compréhension de sa souffrance.
Évitez de donner vos propres recettes de bonheur, qui ne lui conviendront pas nécessairement. Demandez-lui plutôt ce qui lui ferait du bien.
Ne faites pas de promesses que vous ne pourrez pas tenir.
IMPORTANT : NE RESTEZ JAMAIS SEUL(E) AVEC CE SECRET
Dès que vous ressentez une inquiétude pour un proche, contactez-nous afin qu’un intervenant puisse vous soutenir et aider cette personne. Notre ligne d’intervention est disponible 24/7, autant pour la personne suicidaire que pour ses proches.
RECONNAÎTRE CERTAINS SIGNES DE DÉTRESSE ASSOCIÉS AU SUICIDE
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1 230 € Collectés sur 6 000 € le 27/4/19 - 11 Jours restants
29 Participations
Jean-Marie est éleveur de chèvres alpines, à l'ancienne. Il a exploité pendant plus de 20 ans une ferme de 35 Ha en Charente Maritime, produisant lait et fromages de chèvres bio. Suite à un divorce, la ferme a été liquidée, Jean-Marie a dû partir, et ça a été le début d'une descente aux enfers.
Très attaché à ses 50 bêtes et gardant l'espoir de reprendre une activité laitière et fromagère, Jean-Marie, courageux et travailleur, a tout fait pour remonter la pente. Mais c'était sans compter sur les aléas de la vie et les malveillances de certains qui l'ont fait tomber dans la grande précarité où il se trouve actuellement, sans possibilité d'exploitation comme c'était prévu au départ.
Son premier souci a été de préserver son troupeau et de bien nourrir ses chèvres. Là encore, on lui a livré du vieux foin pourri inutilisable au prix de bon foin frais. Nous l'avons accompagné au tribunal, mais contre toute attente, c'est encore le pot de fer qui a gagné contre le pot de terre.
A ce jour, le propriétaire le somme de quitter le hangar bâché où il vit depuis deux ans avec ses chèvres, qui sont maintenant condamnées à rester enfermées, son propriétaire lui interdisant de les sortir car il a loué les terrains à un autre exploitant. Jean-Marie est acculé car il n'a plus les revenus suffisants pour envisager un départ avec son troupeau. Le travail qu'il avait trouvé a pris fin ; il survit à grand'peine de petits boulots.
Au fond du trou, sans famille, il ne peut s'en sortir sans aide.
6000€ lui permettrait de payer son loyer, ses charges, le foin, la paille, le vétérinaire, c'est-à-dire éponger ses dettes et voir venir un peu.
Ensuite, il lui faut trouver un point de chute. Un bâtiment de 200 M2 environ, sur un terrain de 5 à 6 Ha pour que ses chèvres puissent gambader en liberté pour l'aider à relancer l'exploitation laitière et fromagère.
Le collectif de soutien à Jean-Marie compte sur votre générosité et vous en remercie chaleureusement d'avance. Danièle C., Catherine M., Bruno M. et Jean-Marie B.
ndlr :
- JM n'est éligible à aucun dispositif de soutien ou de solidarité même solidarité paysans :-( => poser AUSSI la question politique de pourquoi et comment faire émerger des structures de solidarité et d'accompagnement à la hauteur des enjeux puisqu'à l'ère de l'anthropocène, il faut relocaliser l'économie dont l'alimentation et donc recréer des exploitations, réinstaller massivement des paysans ?
- Autre piste : offrir des services de nettoyage d'espaces en friche ou à entretenir avec des chèvres ? ACT