Qui sommes-nous ?
L’association ADAM a pour objet, à une échelle extra-universitaire et internationale, de promouvoir l’anthropologie médiationniste dans les perspectives théoriques, cliniques et pratiques, tracées par Jean Gagnepain et Olivier Sabouraud.
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Association pour le Développement de l’Anthropologie Médiationniste
7, route de La Motte 35250 – CHEVAIGNÉ
La théorie de la médiation est un modèle d'analyse en sciences humaines. Initiée à Rennes par Jean Gagnepain et ses élèves au cours des années 1960 et 1970, la TDM a connu ses premières ramifications en France par les professeurs Philippe Bruneau et Pierre-Yves Balut, archéologues à Paris IV-Sorbonne dans l'UFR d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, et en Belgique à Louvain introduite par Jacques Schotte. Aujourd'hui, elle est représentée à Rennes en Sociologie et
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Dissociation en quatre plans
La TdM est une tétralogie qui propose d’expliquer l’être humain de quatre points de vue distincts
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si le langage est bien une manifestation proprement humaine, l'homme fait preuve d'autres capacités spécifiques qui ont conduit la TdM, contrainte par l'analyse des pathologies, à décomposer la rationalité en quatre plans, non hiérarchisés, qui se télescopent empiriquement et normalement15 :
- La rationalité logique, qui spécifie la capacité de signe (le langage, la formulation, la représentation...), objet de la glossologie ;
- La rationalité technique, qui spécifie la capacité d'outil (le faire, la technique, le rapport médiatisé à l'objet matériel, à l'habitat, etc.), objet de l'ergologie ;
- La rationalité ethnique, qui spécifie la capacité de personne (l'être, la société, le rapport à l'autre...), objet de la sociologie.
- La rationalité éthique, qui spécifie la capacité de norme (le vouloir, l'éthique et la morale, la maîtrise du désir...), objet de l'axiologie.
Il est essentiel de comprendre que les concepts de signe, outil, personne et norme ne renvoient pas à des réalités positives, mais à des processus psychiques implicites (on reconnaît sous cet implicite l'inconscient freudien, mais qui n'est plus limité au champ du langage).
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Une histoire des derniers mois et de ses conflits :
ce qui a été perdu, ce qui a été arraché, ce qui est encore possible.
paru dans lundimatin#152, le 26 juillet 2018
lundimatin {papier}
1 min 25 avr. 17
La Maison de la grève de Rennes nous a transmis ce texte qui retrace, d’un point de vue situé ce qui s’est passé à la zad, depuis l’abandon de l’aéroport. « Il nous a semblé utile d’écrire ce texte étant donné l’absence de récit clair, même subjectif sur le sujet. »
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Essayons donc d’être clairs :
— Ce que la Zad n’est plus : une zone de non-droit et un refuge absolu ; la réponse à toutes nos questions ; l’épicentre des luttes autonomes et écologiques ; le fantasme de l’unité et de la force insurrectionnelle ;
— Ce que la Zad est encore : une zone d’expérimentation et d’existence hors-normes ; un espace de rencontres et de transmission de savoirs, une puissance matérielle, un lieu chargé d’une histoire vivante
— Ce que la Zad peut devenir : un soutien et une arme pour les luttes alentours ; un symbole de victoire possible ; un espace de désertion active ; une base arrière ; une piste d’envol.
S’il y a confusion, c’est aussi parce que c’est en nous que se mélangent et s’affrontent les deux tendances décrites plus haut. Il nous faut donc reconnaître ce qui a été perdu, et tout faire pour que de telles friches s’ouvrent ailleurs, mais aussi comprendre ce qui est encore possible, et tout faire que ce possible advienne. Un territoire autonome, ce n’est pas un territoire hors du monde, désir utopique. Les terres de la Zad ne seront pas arrachées parce que nous arriverions à les soustraire à toute influence du monde extérieur : mais parce que, plongées dans ce monde et dans ses contradictions, elles parviendraient à s’extraire de certaines de ses logiques pour en imposer d’autres.
Des terres véritablement arrachées, cela voudrait dire :
1) arrachées à la propriété privée. Pour cela, il faut être capable d’imaginer des structures administratives et juridiques nouvelles, capables de retourner le droit contre lui-même.
2) arrachées à l’économie, et en particulier à l’agro-industrie. Pour cela, il faudrait approfondir l’organisation qui permet déjà à une partie des productions de la zone de nourrir la grève au lieu du marché.
3) arrachées à la gestion étatique, concernant l’habitat et les forêts surtout, pour que tous ceux qui veulent déserter puissent venir y trouver là quelques manières de faire. Pour cela, il faudra batailler ferme avec les bureaucrates.
Ces possibilités restent suspendues à notre ténacité : les conventions ne courent que jusqu’en décembre. Un premier revers, déjà, a été essuyé avec la promesse de vente du territoire au département de Loire-Atlantique, fervent promoteur du projet d’aéroport, qui sera un adversaire bien plus hostile encore que l’État.
Une première tentative, déjà, de faire de la Zad un espace de rencontre révolutionnaire sera faite cet été avec la tenue d’un camp à la fin du mois d’août.
La question de partir ou rester s’est posée, se pose et se posera encore.
Il fallait avoir le courage de rester,
Il fallait avoir le courage de mener les négociations, de prendre le risque de gagner ou de perdre avec ce que la victoire implique de salissant, avec ce que la défaite implique d’amertume et de doute.
La défaite serait d’être acculés à défendre ses acquis, son bout de terrain et de gras au nom d’un idéal révolutionnaire. Si ce moment arrive, il nous faudra ce même courage pour partir.
La victoire sera de faire de ces terres une machine de guerre communiste. [7]
Maison de la Grève,
désertion et sécession since 2010
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Machine de guerre communiste
Communiste : qui partage les armes, les idéaux et la nourriture
ndlr : belle analyse, lumineuse, nécessite confrontations pour briller ?
ACT