Camille Beaurain vient de publier avec Antoine Jeandey "Tu m’as laissée en vie" aux éditions du Cherche Midi. Dans cet ouvrage, elle livre un témoignage bouleversant sur le suicide paysan. Camille Beaurain, veuve à 24 ans, et Antoine Jeandey, rédacteur en chef de WikiAgri, témoignent de la détresse et du malaise au coeur des campagnes.
... enchaînement de pressions administratives, financières mais aussi familiales ... aujourd'hui en France un agriculteur travaille presque non-stop du lundi au dimanche pour ne gagner en moyenne que 350 euros pas mois voire moins ... dérive générale de notre société qui a perdu au fil des années la notion de la valeur. ... pousser les agriculteurs à faire de l'élevage intensif participe également à la diffusion d'une image négative ... revenir aux sources c'est-à-dire ré-ouvrir des commerces de proximité où les agriculteurs vendent directement leurs produits aux consommateurs. Cette solution permettrait de rétablir les liens entre l'opinion publique et le monde agricole.
La Chambre des Communs organise les activités économiques autour des communs. Cette chambre permet d'établir une relation coopérative gagnant – gagnant. Pour cela, elle demande aux acteurs économiques de participer à la rémunération des communs en contrepartie de l'utilisation des ressources et savoirs partagés issus des communs. Ses rôles sont multiples :
L'aide au développement d'activités économiques autour des communs (par exemple, aider des entreprises de service autour du logiciel libre appelées SSLL). Elle aide à faire participer financièrement et en nature les acteurs économiques utilisant les communs pour leur activité commerciale. Elle rend visible ces contributions envers les communs.
De sensibiliser l'acteur public à la réforme des marchés (pour privilégier la production directe de communs ou le développement de services autour de communs). Par exemple, le logiciel de gestion des vélos en libre service, plutôt que de le développer en logiciel propriétaire individuellement par chaque collectivité, serait conçu sur la base d'un logiciel libre qui peut être mutualisé avec l'ensemble des villes du monde ayant à mettre en place un système de vélo partagé.
De faciliter la collaboration des entreprises qui développent de l'activité économique autour des communs.
D'assurer le dialogue avec l'Assemblée des Communs (le rapport entreprises/société)
Site
Depuis 2016, des Chambres des Communs commencent à se dessiner sur les territoires francophones, notamment à Lille :
Site francophone : http://chambredescommuns.org/
Loomio francophone : https://www.loomio.org/g/en8CBwEc/chambre-des-communs
Chambre des Communs de Lille
La musique est un art dominé par de grands monopoles imposant leur vision des choses. Ils participent à une organisation non-démocratique de la musique : la majorité des artistes est mise à l’écart par un système les dominant et ne rémunérant qu’une poignée d’entre eux lancés par une industrie de plus en plus frileuse. Mais même ceux qui arrivent à percer subissent les majors qui en position de force imposent des conditions leurs étant très favorables (partage inégal des marges sur les vente des CD, contrats d’exclusivité, etc.) et n’ayant pour objectif que la rentabilité. Ces entreprises cherchent aussi à contrôler Internet, mettant en danger la liberté d’expression.
Une alternative à un système injuste
Un système dominant inéquitable et anti-démocratique
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La grande majorité des sociétaires de la Sacem ne touche donc même pas un seul centime de la Sacem, tout en ayant payé les 121 euros de frais d’inscription 5.
La spoliation des artistes « rentables »
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On comprend dès lors bien l’intérêt qu’un artiste peut avoir à faire ses propres CD, et de se diffuser soi-même.
L’accord Creative Commons-Sacem, un danger pour la musique libre ?
La musique libre en phase avec son époque
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De plus, quand les industries du divertissement ont voulu « passer au numérique », elles l’ont très mal fait en voulant transposer leur ancien modèle sur ce nouveau monde « virtuel ». Ce qui a créé de très mauvaises expériences des clients. Les DRM, par exemple, sont des verrous artificiels qui vous empêchent d’utiliser votre musique comme vous le voulez (beaucoup se sont retrouvés ainsi à avoir acheté légalement des albums qu’ils ne peuvent pas écouter). La pauvreté de l’offre légale que proposent ces entreprises est à déplorer, surtout pour certains styles de musique, ou pour des groupes qui ne sont plus sur le devant de la scène. Le développement du partage illégal par Internet n’a donc rien d’étonnant.
C’est là que la musique libre entre en scène en apportant une solution.
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https://framazic.org/sinformer-et-comprendre/que-vive-la-culture-et-lart-dans-le-partage/