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Elle fut le visage de la COP24. La jeune Greta Thunberg, qui mène une « grève scolaire » pour le climat tous les vendredis, a réussi à porter son message de son école suédoise jusque dans les assemblées de la 24e conférence mondiale sur le climat, qui s’est tenu à Katowice, la capitale polonaise du charbon.
Vendredi 14 décembre, lors du dernier jour officiel de cette grand-messe, une trentaine d’élèves de la ville minière l’ont rejointe pour réclamer aux dirigeants des actions contre le changement climatique.
« Nous sommes à court d’excuses et de temps. Nous sommes venus ici pour vous informer que le changement s’annonce, que cela vous plaise ou non », a prévenu la jeune fille. Avant de conclure : « Le vrai pouvoir appartient au peuple. Je vous remercie ».
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Actualités et politique
148 commentaires
CretchaW O
il y a 2 jours
Le violon ça fais un peu forceur mais oui un jour l'eau potable reviendra plus chère que dl'essence
59
Arnaud Keyen
il y a 2 jours
Et on la fait passer pour un symbole en se disant : "elle est mignonne" et demain les promesses tenues lors des COP seront déjà oubliées au profit de l'économie de chacun.
55
avenel baptiste
il y a 2 jours
Je vais peut être, être vachement négatif pour certains mais franchement je vois pas de solution à l'extinction de l'espèce humaine car qu'on le veuille ou non la planète est pas en danger elle sera toujours toujours la après notre passage, ce qui est en danger c'est notre environnement dans toute sa globalité et qui nous permet de vivre.Actuellement la course à la croissance ( il n'y aura jamais de croissance 100% verte ), les déchets plastiques , la surconsommation (viande, pétrole,charbon,monoculture (chocolat palme,etc...)),la surpopulation (exemple pays des brics qui pensent plus à la croissance économique qu'a l’environnement ) les pollutions (pesticides,produits chimiques...) etc..font que la fin de l'humanité est pas si loin.Je suis actuellement dans une démarche zéro déchet à manger bio et local, j'essaie de laisser le moins de traces de mon passage sur terre et pourtant je sais que j'ai un impact.Pour moi le cycle de l'homme arrive à son terme,faut juste l'accepter même si il faut essayer de faire attention juste pour son estime personnel et pour ses valeurs car je pense pas qu'on soit très nombreux sur terre à faire attention à l’environnement pour que ça est vraiment un impact. Ceci est mon point de vu no rage.
C politique, la suite saison 2
Épisode du dimanche 16 décembre 2018
diffusé le dim. 16.12.18 à 19h55
politique | 52min | tous publics
C politique, la suite, présenté par Karim Rissouli avec Camille Girerd, Thomas Snégaroff et Maxime Darquier. Décryptage, analyse et expertise pour une meilleure compréhension du nouveau monde qui nous entoure !
Le duo de 20 heures : Dominique Méda, philosophe et sociologue, et Nicolas Truong, journaliste au Monde et responsable des pages « idées » reviendront sur l'actualité des Gilets jaunes.
Le conseil de lecture de Thomas Snégaroff.
La semaine politique internationale de Félix Suffert-Lopez.
Transcription :
...
Les intellectuels avec les gilets jaunes ?
ce mouvement a fait réémerger la question sociale
autour de ces gilets jaunes, on a vu comme rarement des intellectuels différents
ya un énorme malaise au travail (burn out), mépris social, crié en dehors car ne peut plus l'être dans l'entreprise
NT / laïcité, l'identité est aussi sociale, parfois on se replie car on n'arrive pas à prendre sa place
le peuple / les élites - fr fracturée mais pas coupée en deux, c'est pas si simple - mvt GJ plein de revendications qui viennent de loin (pouvoir d'achat, inégalités), ils étaient invisibles
/revendications contradictoires car pas hyper travaillées, avoir des experts pour en discuter, c'est un merveilleux moment où ya de l'apprentissage avec une lutte contre ceux qui veulent le récupérer.
NT : intellectuels voulaient ralier le mouvement pour lui éviter qu'il dérive à l'extrème droite, aux populistes qui sont en train de ralier la planète. /écologie une taxe /kérosène opérer la jonction avec nuit debout ténu. ya aussi eu des pb (propos racistes, homophobes, migrants dénoncés). mais en 1936 ça devait sans doute être idem puisqu'en 1938 extrême droite élue
DM : /hulot contraintes budgétaires depuis des années; travailler avec les vrais gens,
...
politique | 80 min | tous public
Karim Rissouli, entouré de Camille Girerd, Thomas Snégaroff et Luc Hermann, propose de revenir sur les temps forts de l'actualité en présence d'un invité fil rouge
Invité : Dominique Wolton, sociologue.
La semaine politique France de Félix Suffert-Lopez
En Coulisses > Gilets Jaunes : Acte V
Nouvelle semaine de mobilisation des gilets jaunes marquée par l’allocution, lundi dernier, du président de la République. Des mesures qui n’ont pas convaincu les manifestants sur les ronds-points. Ils expriment leur déception et sont divisés sur la tournure politique que doit prendre le mouvement. Côté députés La République En Marche, les annonces du Président regonflent un peu le moral d’élus fatigués, en première ligne depuis plusieurs semaines face au Gilets jaunes. En plateau, un Gilet jaune viendra parler de la suite du mouvement après ce cinquième samedi de mobilisation.
Sur le Terrain
Toute la semaine, les policiers ont tenté de déloger les manifestants des ronds-points dans des dizaines de villes en France. Les Gilets jaunes tentent de maintenir leurs positions et réfléchissent à la suite à donner au mouvement. C'est le cas à Poitiers où une première Assemblée Constituante se tient ce samedi. Maxime Darquier était sur place.
Transcription
...
dominique wolton trop d'information tue la communication, distance, logique de concurrence nuisible, course-poursuite, le voyeurisme ne veut rien dire
ce n'est pas parce qu'on regarde qu'on adhère
le métier de journaliste est indispensable
enjeu de démocratie
sur le fond /gilets jaunes
plus anthropologue que sociologue
mvt compliqué
spontané, manipulé, les politiques ont eu peur
nos sociétés sont fragiles
noyés sous les commentaires
dégagisme pathétique
besoin de respect du peuple qui doit aussi respecter les élites
la démocratie en direct est ce qu'il y a de pire
/Macron n'a pas fait de la comm
la politique, un pari, la paix/la guerre
a essayé de se décaler
défend les ministres qui sont comme tout le monde
/sondages ne veut rien dire
GJ disent du fondamental ont raison de gueuler mais ne sont pas le peuple
/défiance des politiques élites méprisantes => modestes
/tous pourris tout le monde peut dire n'importe quoi = tyranie des réseaux sociaux, de l'expression
démocratie fragile
GJ ya de tout
Macron dans ses contradictions /vitesse tyranique
/pacte de marrakech critiques douteuses /migrants
/européennes 2019 aucun des commentaires n'a parlé d'europe, une force
comparer, histoire, avancer le +>>progrès de l'humanité
/RIC
/lrem pb d'orga du mvt mur de verre entre nous, la révolte des godillots, disent merci aux gilets jaunes !
on a été trop gentils avec l'exécutif
/conf de presse GJ à Versailles : maxime nicolle instille du doute début du complotisme, après il modère ses propos. D'autres sont allés plus loin mettant en cause le gouvernement
/DW l'idéologie est la pire atteinte à l'information
/mondialisation impitoyable a généré la chine dictature, a renforcé le pouvoir des élites, qui refusent d'entendre => que la politique recontrôle tout ça
/écologie catastrophe sentiment qu'il n'y a plus rien à faire ++++
/élite homogènes et arrogantes ex pierre bourdieu "/grandes écoles noblesse d'état 1989 => élargir les recrutements, contradiction entre les élites polarisées qui se protègent
/Poitiers ont détruit les cabannes des ronds-points, recommenceront mais ne sont plus qu'une centaine et une scission deux groupes, difficile de s'organiser, la police est aussi désemparée, retournera au rond-point mais avec des doutes
/GJ
Mathieu Blavier miramas le vieux bouches du rhône avait voté Macron, s'est trompé
continuer !
respecter le pdt qui a fait un méa-culpa
prend en compte l'augm du smic, mais ça prend trop de temps
on veut un pouvoir d'achat /tous les fr + augm démocratie
/modes d'action : réveillon sur les champs élysées faire la fête
la cgt nous rejoint en grève, la police aussi,
/arrêt si pouvoir d'achat effectif, modif symbolique démocratie, besoin de sentir qu'on est présent, accompagner l'élu
/consultation n'a pas encore commençé, confusion fond (identité/immigration), forme
qui invite qui, comment ?
participe déjà mais ya pas besoin de consultation pour voir les élus
ya pas de sujet tabou
DW : tout mettre dans le débat, le respect central, décalage entre 'lintelligence et la tehcnostructure
tactique (pas de représentants) qui embête tout le monde anarchie
mvt du peuple apolitique mais marine le pen pourrait raffler la mise en tête à 24% /européennes2019
/partis politiques ne veut pas s'engager en politique, ya aucun intérêt à le faire
veut une veille citoyenne permanente
de la démocratie directe en ligne
Bruno Quétel député lrem on a tiré sur son domicile ve soir 6 coups de feu !
cortège de 15/20 voitures, avaient dévié les gens devant chez lui
= intimidation, violence, anxiété collective, il faut arrêter
je suis sorti à leur rencontre : menaces, attaques de la fonction = malaise profond de la démocratie
c'est nous qui te payons, on peut pas te rencontrer, l'a fait le lendemain
le contrôle de l'application des lois est fondamental
rendre compte de manière régulière
élu depuis 1995
/lrem aspiré /somme de travail bouleverser la société on est allés trop vite
on a failli / transparence
appelle au dialogue /débat va commencer dans la semaine
/ronds-point gendarmes restent statiques mais c'est le domaine public
a proposé une réunion publique la sem proch
MB
il faut qu'on parle, pas en tirant
/ronds-point on n'a plus que ça
DW /communiquer société complexe, institutionnalisée aspirée par le haut mais ya plus de place en bas
ndlr :
- parlent d'augmentation du smic donc cautionnent le mensonge du président Macron qui se contente d'augmenter la prime d'activité, ce qui n'a rien à voir :-(
Raul Magni-Berton
Professeur de sciences politiques, Sciences Po Grenoble, UMR Pacte, Université Grenoble Alpes
Déclaration d’intérêts
Raul Magni-Berton est membre du "mouvement pour un Dauphiné Démocratique" et de "Démocratie ouverte"
Partenaires
Université Grenoble Alpes
apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.
Voir les partenaires de The Conversation France
Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? À nous de faire une proposition, trouver des signataires, faire voter les Français et si, majorité il y a, transformer la proposition en loi et la faire appliquer par le gouvernement.
C’est en substance ce que peut permettre un référendum d’initiative populaire, un processus séduisant, plébiscité par de nombreux membres du mouvement gilets jaunes par exemple un groupe appelé RIC (Référendum d’initiative citoyenne)
...
ce dispositif avait été mis en avant lors de la dernière élection présidentielle 2017 : plusieurs candidats – dont ne faisait pas partie Emmanuel Macron – proposaient en effet dans leur programme d’introduire un référendum d’initiative populaire.
La « Charte officielle des gilets jaunes » telle que présentée par la page Facebook des « RIC ». Facebook
Ce type de processus aurait certainement évité à des milliers de Français de perdre des heures de travail (ou de temps libre) pour bloquer des routes ou être bloqués. Cela aurait également permis d’éviter le recours à la violence, les répressions policières, et même plusieurs décès. Sans parler de la colère ressentie et du coût des centaines de gardes de vue.
Mais en France, ce type de référendum n’est pas prévu dans la loi pour l’instant.
...
Clés : démocratie gouvernement constitution référendum France gilets jaunes
*ndlr :
....
Les lieux de rassemblement d’abord : ronds points, parkings de supermarchés, voies routières, carrefours déshumanisés, autant d’endroits d’un monde falsifié où, d’ordinaire, ne passent que des ombres et des anonymes. En revêtant ce vêtement fluorescent, les « gilets jaunes » donnent une visibilité manifeste à leur présence en même temps qu’ils avertissent de l’imminence de l’accident ou de la catastrophe, si le monde tel qu’il va ne marque pas un coup d’arrêt. Les formes de regroupement ensuite, par petits collectifs qui se connaissent, ou se reconnaissent, habitant un même territoire, ou vivant la même galère, à leur manière réinventent une sociabilité qui s’effacent après la désertion des centres villes et l’abandon des services publics. Tout un monde se révèle, un monde d’oubliés, à travers l’accélération de la précarité et de la misère.
...
La résistance des « gilets jaunes » à toute idée de délégation ou de médiation pour obtenir une réelle justice sociale, toujours remise à des temps ultérieurs, est d’autant plus pertinente que les commentateurs de presse ou d’ailleurs s’évertuent à déplorer la perte de capacité d’intervention des syndicats et des corps intermédiaires. Tous l’expriment sans détour : les organisations traditionnelles manquent aux pouvoirs en place parce qu’elles sont censées apaiser ou réguler un mouvement incontrôlable. En clair, ce ne sont pas les représentants des oubliés de la modernité qui sont attendus mais ce sont les auxiliaires de la discipline libérale qui sont requis afin de « calmer le jeu ».
.#Gilets_jaunes #Histoire
ndlr :
- comment sortir d'une situation politique de confusion où notamment les fonctions de "régulation" sont confondues (dévoyées) avec la "médition" ? ACT
A Montpellier, occupation du rond-point du Près d'Arènes le 1er décembre. Photo David Richard. Transit pour Libération
A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
...
Le mouvement des gilets jaunes met dans le débat public l’ensemble de la politique sociale du gouvernement. Plus largement ce sont les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies qui sont en cause. Fins de mois de plus en plus difficiles, précarisation toujours accrue du travail, injustice fiscale, conditions de vie qui se détériorent, telle est la situation subie par la majorité de la population. Ce qui touche en particulier les femmes, très nombreuses à se mobiliser dans ce mouvement. Dans le même temps, l’évasion fiscale n’a jamais été aussi importante et les plus riches se sont vu offrir de multiples allègements d’impôts : suppression de l’ISF, flat tax de 30 % pour les revenus du capital qui ne sont plus soumis à l’impôt progressif, baisse de l’impôt sur les sociétés… Dans ces conditions, l’augmentation des taxes sur les carburants est apparue comme «la goutte d’eau qui a fait déborder le vase».
En dépit d’une tentative de mainmise de l’extrême droite sur le mouvement, celui-ci se caractérise par son auto-organisation horizontale et pose l’exigence d’une démocratie réelle contre une présidence autoritaire et méprisante. A l’heure où se déroule la COP 24 en Pologne et où la lutte contre le réchauffement climatique est urgente, ce mouvement met également en évidence le lien entre la question sociale et les impératifs écologiques : les plus grands pollueurs sont exonérés de tout effort, les principales causes du réchauffement climatique ne sont pas traitées, la casse des services publics et des commerces de proximité et l’étalement urbain se poursuivent, les alternatives en matière de transport en commun ne sont pas développées. Le modèle du logement social en France est en mis en péril par sa marchandisation au profit des grands groupes privés. Dans ces conditions, ce n’est certainement pas aux classes moyennes et populaires de payer la transition écologique.
La politique du gouvernement ne répond ni à la colère sociale ni aux impératifs écologiques. Le gouvernement laisse les multinationales et les lobbys productivistes n’en faire qu’à leur tête en privilégiant toujours plus leur intérêt propre et celui de leurs actionnaires au détriment du plus grand nombre et de l’avenir de la planète. Pendant des jours, le gouvernement a campé sur une posture intransigeante, refusant le moindre geste et clamant qu’il maintenait le cap et ce, malgré le fait qu’une énorme majorité de la population soutenait ce mouvement. Cette attitude a entraîné une exaspération croissante qui a conduit à des actes de violence dont le gouvernement pouvait espérer tirer parti. Cela n’a pas été le cas et le soutien de la population est resté massif.
...
appellent la population à se mobiliser pour imposer une politique qui permette de mieux vivre, et à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
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Le mouvement des gilets jaunes est-il écologiste ? Que peut l'écologisme municipal face à la colère sociale ? Pour en parler, le maire EELV de Grenoble, Eric Piolle, était l'invité de la Midinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur les mouvements sociaux (gilets jaunes, lycéens…)
« La colère monte face au mépris et à l’absence de justice sociale. »
« Ca monte de partout : les pompiers, les ambulanciers, les gilets jaunes et maintenant les lycéens. »
« A Grenoble, il y a eu un drame [avant-hier] avec une jeune lycéenne qui a été blessée par un flashball. »
« Entre la baisse des APL et la suppression de l’ISF, la jonction se fait. »
« On donne de l’argent à ceux qui en ont déjà énormément et qui n’en ont pas un usage extrêmement réjouissant ni pour la planète ni pour la société. »
« On ne peut pas comprendre qu’on abandonne les taxes sur les transactions financières alors qu’il y avait un consensus politique fort pour avoir un ruissellement d’austérité. »
« La figure jupitérienne, royale, parfois en France, elle est bousculée. »
Sur les gilets jaunes
« Le mouvement des gilets jaunes est un mouvement hétéroclite mais qui sent bien qu’il est broyé par la bulle des 1%. »
« Le mouvement des gilets jaunes est une aspiration à faire partie de la cité. »
« Les gens ne comprennent pas le sens de la taxe sur les carburants puisque ça ne leur offre pas de solutions supplémentaires pour se déplacer, de services publics de proximité… »
« Ils ont juste l’impression qu’on leur prend des sous alors qu’ils ont déjà des fins de mois difficiles pour financer l’ISF, la flattax pour les transactions financières, l’absence de taxe sur le kérosène. »
Sur le municipalisme écologique à Grenoble
« A Grenoble, nous sommes engagés dans un municipalisme volontaire de transition écologique et solidaire. »
« Il faut que tout le monde soit affilié au changement. »
« A Grenoble, on avance avec des espaces de gratuité pour la culture, pour les transports scolaires, une division par deux des tarifs de transports pour les 18-25 ans. »
« On mobilise trois millions d’euros pour pouvoir avoir des repas à 77 centimes dans les cantines scolaires, des repas à 50% bio, local, et au moins une fois par semaine végétarien. »
« La question de l’accès au droit est fondamental : il y avait 1.000 personnes qui accédaient aux services sociaux quand on est arrivé, il y en a plus de 7.000 aujourd’hui. »
« Nous avons investi pour qu’en 2022, on couvre l’ensemble des besoins énergétiques des Grenoblois ni fossile ni nucléaire et 100% renouvelables. »
« On fait de la végétalisation en ville notamment avec des habitants qui se saisissent des jardins pour en faire une agriculture nourricière. »
Sur l’urbanisme
« Il ne faut plus regarder l’espace public comme un espace de consommation fait pour surexciter nos pulsions consommatrices. »
« Il faut s’accaparer la question des biens communs et leur gestion : l’eau, le chauffage, l’électricité… »
« Il y a plus d’une trentaine de projets de supermarchés géants dans les périphéries aujourd’hui en France, des projets mirobolants de nouvelles autoroutes… »
Sur les difficultés des collectivités territoriales
« On a perdu un mois de budget depuis le début du mandat. »
« Les impôts locaux sont payés essentiellement par les couches moyennes et populaires surtout dans les villes nouvelles. »
Sur l’état de la gauche
« Anne Hidalgo construit une politique courageuse et les écologistes n’y sont pas pour rien. »
« Le bipartisme s’est effondré, Macron en est son avatar ultralibéral. »
« Il y avait deux missions à l’écologie politique : lanceur d’alerte – et aujourd’hui, je crois que tout le monde a bien compris le message et le départ de Nicolas Hulot du gouvernement l’a encore renforcé – et supplément d’âme du pouvoir, essentiellement socialiste. »
« Nous devons proposer des projets à vocation majoritaire. »
« En 2014, on a rassemblé des gens qui venaient sincèrement de gauche, des citoyens engagés de tout bord, et des écologistes qui ont construit une maison commune qui a été soutenue ensuite par des formations politiques et des réseaux citoyens. »
« Il faut viser la victoire plutôt que d’être des satellites. »
« Le PS était un syndicat de copropriétaires qui ne portait plus grand chose en matière de projet de société. »
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Demander aux propriétaires de véhicules particuliers de s’acquitter d’un impôt dépendant de la puissance de leur véhicule (ou de caractéristiques équivalentes: poids, dimensions, …etc) et de la capacité à se passer de voiture dans leur commune (mesurée par exemple par la part des trajets effectués en voiture sur l’ensemble des trajets de ses habitants, une donnée que peuvent parfaitement fournir les administrations en charge de la mobilité) serait donc à la fois pertinent d’un point de vue écologique et juste d’un point de vue social. En effet, dans ces 2 cas, la contribution du propriétaire à la pollution est corrélée à sa capacité de basculer sur des solutions plus écologiques.
Concrètement, on pourrait donc imaginer que:
Le propriétaire d’une petite citadine à Bergerac ne paie pas d’IFM.
Le propriétaire d’un gros SUV à Paris (mais aussi à Bergerac) doive s’acquitter d’un IFM de plusieurs centaines d’euros par an.
Certains remarqueront qu’il existe déjà un malus écologique à l’achat (pour des véhicules émettant plus de 120g de CO2/km) et même un malus annuel (pour ceux émettant plus de 190g). Problème: les montants en question sont très peu dissuasifs (sauf peut-être pour un véhicule extrême type Hummer). Par ailleurs, ils ne concernent qu’une minorité de véhicules.
L’IFM serait donc une version annuelle du malus écologique actuel en plus musclé et plus fin. Il épargnerait les plus modestes qui ont absolument besoin de leur véhicule pour vivre mais inciterait tous les autres à hauteur de l’effort qu’ils peuvent facilement fournir (soit parce qu’ils disposent d’un véhicule puissant, soit parce qu’ils vivent à côté de nombreux transports en commun, soit les deux).
Le parc automobile étant constitué de 32 millions de véhicules, quelques rapides calculs de coin de table permettent d’affirmer que le montant collecté par un tel impôt serait d’ailleurs équivalent aux 3 milliards d’euros programmés actuellement au titre de la taxe carbone pour le budget 2019. Il pourrait donc parfaitement le remplacer.
Écologique, juste, efficace, rémunérateur, l’Impôt sur la Fortune Motorisée pourrait donc aider les gilets jaunes à faire bouger le gouvernement.
Mais pour cela, il faudra que Jacline Mouraud accepte de renoncer à son imposant 4x4…
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ndlr :
- le nom est-il bien choisi avec le mot fortune ? ACT
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Transcription :
...
crise des médiations politiques , syndicales, ...
A Rochefort, le 24 novembre 2018. Xavier Leoty/AFP
( Adresse électronique Twitter 11 Facebook 212 Linkedin)
La « désintermédiation » est un sujet central depuis les années 1980, notamment à la faveur de la généralisation d’Internet. Les marchés financiers d’abord, puis le commerce, les médias et tous les secteurs d’activité ont subi, voulu, anticipé, voire provoqué cette désintermédiation. Internet devenant, du même coup, le sésame permettant une rencontre directe entre demande et offre.
Cette société devenue « uberisée » sait parfaitement se passer de relais, de médiateurs, d’intermédiaires. Le consommateur l’a bien compris, suivi très rapidement par le citoyen. La sphère du politique n’a, en effet, pas échappé à cette négation des intermédiaires.
Désintermédiation et empowerment
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La verticalité en marche
On aurait pu croire que cette sorte de modernité individuelle nous amènerait vers plus de démocratie mature, douce, participative et délibérative. Cela pouvait apparaître comme allant dans le sens de l’Histoire. Ainsi Les Républicains, au nom de la démocratie interne, adoptèrent le principe de primaires.
Mais, finalement, sans primaire ni parti, c’est autour d’une forme de fascination charismatique que Macron fut élu. Adieu les légitimités rationnelles légales (Max Weber : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme), le retour des affects a sonné et, face à ces passions politiques, des colères sociales grondent.
Le retour des affects, et avec eux celui de la verticalité du pouvoir suprême. Ce Président aime à être dans cette posture depuis la mise en scène de lui-même dans la cour du Louvre jusqu’à son itinérance mémorielle. Il a décidé que le peuple aimait son côté romanesque et qu’il lui fallait des transcendances :
« J’assume totalement la “verticalité” du pouvoir… L’enjeu, c’est de retrouver la possibilité de construire, en assumant la part parfois univoque, unilatérale de toute décision ».
Des prises de décisions qui demandent, parfois, de négliger les corps intermédiaires.
On peut dire, en définitive, qu’Emmanuel Macron a construit l’édifice d’un pouvoir vertical adossé à une architecture numérique d’« individus-masse invités à se transformer en autoentrepreneurs d’eux-mêmes. »
Un mouvement social à portée de clic
Les gilets jaunes, en bons autoentrepreneurs, agissent sans centrale mais avec Facebook. Et ils agissent ! Ils apparaissent comme un mouvement social à portée de clic, tout comme le mouvement politique dont Macron a été à l’initiative.
Internet crée des porte-paroles jaunes, mais pas de leader. Loin de la manifestation de jadis très organisée et orchestrée, nous sommes aujourd’hui face à un mouvement social pluriel, hétérogène, protéiforme.
Ce mouvement, bien sûr, répond à une forme d’horizontalité, mais cela ne garantit pas pour autant une avancée sereine vers une démocratie plus délibérative et participative. Ce mouvement rejette clairement les intermédiaires, leur éventuelle fonction tribunitienne, et entend rester dans un affrontement direct avec le pouvoir.
Les gilets jaunes ne désignent d’ailleurs quasiment qu’un coupable : Macron lui-même. La personnification du politique est à son faîte. Les gilets jaunes tentent, samedi 17, de rejoindre l’Élysée. Le 24 novembre, les abords du palais sont toujours convoités. La légitimité du Président mise en cause, sa démission scandée dans les rues. La démocratie directe continue son chemin.
Macron a demandé à l’individu d’être « réflexif » et de comprendre l’empowerment, notamment au travers de cette phrase devenue célèbre : « Je traverse la rue et je vous trouve un travail ». Dont acte : l’individu prend à son compte cette injonction à l’empowerment et traverse la rue, mais cette fois avec un gilet.
Démocratie directe, dérive populiste
De même Macron assume son populisme, les gilets prennent acte et assument, en miroir, leur propre populisme, rejettent les intermédiaires et dédaignent les élites traditionnelles ; surtout celles en place.
Les intermédiaires politiques sont pourtant peu ou prou des garanties démocratiques, des sortes de modérateurs face à une éventuelle démocratie directe, voire immédiate. Mais la polarisation de ce que nous voyons aujourd’hui entre un Jupiter aimant jouer des émotions et un individu submergé par les colères nous fait rentrer de plein fouet dans une démocratie plus que jamais immature, initiée par le Président lui-même….
Il n’est pas sûr que la République 3.0 ait beaucoup gagné en démocratie. Au contraire, il semble même qu’elle porte en elle les germes d’un certain populisme.
La violence dite « légitime » de l’État, la violence symbolique du Président qui s’autoproclame Jupiter, qualifie les Gaulois de « réfractaires », la douce violence des blocages des gilets jaunes, la violence de certains gilets devenus noirs ou rouges, la politique sans corps intermédiaire n’a pas beaucoup de leçons à donner aux organisations traditionnelles.
Le « monde d’avant » était tout au moins pétri de politique. Ce n’était déjà pas si mal. À lui, peut-être de reprendre la main et de proposer un (ré)enchantement afin que plus personne n’ait l’envie de le piétiner, de l’ignorer, de le contourner. Mais en est-il vraiment capable ?
Clés : démocratie médias Internet uberisation populisme Emmanuel Macron En marche médias sociaux
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Pendant ce temps-là à Londres...
Le mouvement "Extinction Rebellion" se mobilise face à l'inaction politique sur le climat.
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Transcription :
Extinction ! Rébellion ! (Musique)
6000 personnes dans les rues de Londres, 82 arrestations, 5 ponts bloqués...
C'est le bilan de la manifestation "Extinction Rebllion" : une action de désobéissance civile contre l'inaction politique sur le climat.
Le climat a désespérément besoin de votre aide !
Whouah ! (applaudissements)
Nicolas Eliades - Activiste d'Extinction Rebellion
Le plan aujourd'hui est surtout de bloquer plusieurs ponts, ici, à Londres et de manifester pacifiquement pour attirer l'attention sur le fait que nous sommes proches de l'exctinction. Ça vous concerne, ça me concerne, ça concerne le monde.
Nous allons mourir ! Chaque jour, 60 espèces disparaissent. Vous pouvez regarder sur un moteur de recherche, c'est un fait.
Nous sommes sur la route menant à notre propre extinction et si nous faisons rien aujourd'hui, il n'y aura pas de demain, pour nous, nos enfants.
Aujourd'hui, ça ne tient qu'à nous, c'est notre responsabilité envers notre planète, envers nos concitoyens, envers nos frères de changer les choses. Maintenant, il est l'heure, demain, il sera trop tard.
Wouh ! C'est parti !
500 participants ont été formés pour se faire arrêter par la police.
Nicolas Eliades
Pour la première fois, des personnes sont prêtes à aller en prison et à vraiment se sacrifier pour cette cause, pour notre planète !
Nous devons prendre des mesures drastiques, nous devons prendre des mesures envers lesquelles les gens sont prêts à s'engager, à faire de vrais sacrifices pour répondre aux besoins d'une planète proche de l'extinction.
Ce mouvement citoyen créé en 2018 en Angleterre, est aujourd'hui soutenu par une centaine d'universitaires issus d'établissements mondialement reconnus comme Oxford ou Cambridge.
Nicolas Eliades
Le monvement "Extinction Rebellion", ici au Royaume Uni, a 3 revendication majeures :
- Rétablir la vérité, parce qu'en ce moment, les gens ne sont pas conscients de ce qu'il se passe réellement. Nous ne sommes pas conscients du niveau de dangerosité, d'à quel piont cette situation est critique aujourd'hui.
- Nous demandons la suppression des émissions carbone d'ici 2025, toutes les émissions de carbone au Royaume Uni.
- Pour démocratiser le processus, un conseil citoyen devra être mis en place pour guider et veiller les efforts pour stopper le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, les activistes espèrent mobiliser les gens au-delà des frontières du Royaume Uni pour devenir un mouvement planétaire.
Nicolas Eliades
Ce n'est pas un mouvement britannique, c'est un mouvement mondial. Ce n'est pas au sujet des Français, des Britanniques, des Espagnols, ça concerne l'humanité.
C'est à propos de quelqu'un à Nairobi, à Sydney, c'est à propos de quelqu'un à Bogota en Colombie. C'est à propos de tous ceux qui s'unissent pour changer les choses parce que s'il ne se passe rien, il n'y aura pas de demain à proprement parler.
ndlr :
- zéro émissions GES en 2025 au RU, est-ce réaliste ?
ACT
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La quatrième séance des Universités Populaires de la France insoumise aura lieu le mardi 25 octobre 2016 à Paris à 19h30.
Elle portera sur le thème « Une brève histoire du libéralisme » et sera animée par Arnault Skornicki.
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Johnny FRERE
Johnny FRERE
il y a 2 ans
Je me permets de faire un commentaire :
Tout d'abord, c'était une conférence intéressante et merci du partage.
Par contre, je vais mettre un gros bémol.
Quand j'entends "université populaire", tout de suite, cela résonne en moi comme "éducation populaire".
L'idée que je me fais de l'éducation populaire, c'est de faire comprendre à la masse comment fonctionne le monde dans son ensemble, afin qu'il puisse comprendre les enjeux et s'émanciper. Et pour faire comprendre à la masse, il faut s'adapter à celui le moins apte à comprendre.
Sauf que la conférence que je viens de regarder, c'est tout sauf accessible. Honnêtement, on se perd très rapidement et on est obligé de revenir plusieurs fois sur une phrase pour comprendre. Donc désolé de le dire, on est loin de l'éducation populaire.
Autant je trouve l'initiative du débrief très intéressante, ainsi que les auditions faites par Charlotte/Jacques/Jean-Luc, autant là je suis très déçu. Non pas pour le fond qui est très bien, mais pour la forme.
Pour un mouvement sensé faire émerger le peuple et le soulever, ce n'est pas avec des vidéos de ce genre que l'on va réussir car on dirait une conférence de l’entre-soi, de ceux qui comprennent et tant pis pour les autres.
Quand on voit Jean-Luc faire la revue de presse, tout le monde comprend. Il décrypte et adapte cela avec ce qui devrait être bon pour tous. Et c'est pour cela que ça fonctionne.
Là, 689 vues, c'est normal. Car c'est inaudible pour la masse. Même si en s'accrochant un peu, on comprend, ça reste inaudible.
Je trouve cela dommage car l'éducation populaire est un concept formidable.
Par exemple, les conférences Incultures de Franck Lepage, c'est juste parfait. C'est accessible et on en ressort tout de suite grandit.
Je comprends tout à fait qu'aborder le sujet de l'histoire du libéralisme en 45 minutes, c'est court. Et qu'un sujet comme celui-ci, on se doit d'être précis. Mais un peu de vulgarisation ne ferait pas de mal je pense.
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Le vendredi 24 août 2018 aux AmFis d’été de la France insoumise à Marseille se déroulait la conférence « Présentation du livre Une histoire populaire de la France ».
Cette conférence était animée par :
- Gérard Noiriel (auteur et historien) asso daja d'éducation populaire
- Alexis Corbière (député LFI)
- Bérénice Hemmer (professeure d’histoire)
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dominique prochasson
il y a 2 mois (modifié)
sur la lancée de l'historien americain ? trés bonne idée
ça évitera peut etre de glorifier un Mitterand pour la suppression de la peine de mort , un Blum pour les congés payés .....
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Harmo Chopin
il y a 2 mois
Rare et passionnant !
Transcription :
...
comité de vigilance à l'usage de l'histoire cvuh ? en lien notamment avec la colonisation
...
pour les historiens qui croient encore à la fonction civique de l'histoire ... thèse sur les ouvriers de Longwie ???
daja association d'éducation populaire avec des artistes pour transposer l'histoire à des gens quie ne lisent pas les livres
... c'est quoi le peuple, peuple français, populaire ?
le populaire ne se limite pas aux classes populaires
le populaire est une relation sociale qui lie les dominants et les dominés
...
25:50 : histoire des transformations du lien social. Comment petit à petit on arrive à ce Robert Hers ? appelait "l'extension des chaines d'interdépendance" qui font que - évidement, quand j'ai centré sur la France, je pense qu'il est légitime de travailler encore aujourd'hui sur un pays malgré la mondialisation qui complexifie les liaisons. Aussi les stratégies politiques évidemment parce que la maîtrise de la souveraineté nationale ne se pose plus aujourd'hui comme elle se posait dans les années trente ou pendant la guerre de 14.
...
Les formes pacifiques de lutte sont tout à fait essentielles et ont existé dans l'histoire.
/notion de peuple inventée par François 1er ! /migrants ou réfugiés
...
/convergence des luttes : comment articuler ? rassembler autour d'enjeux communs
...
57: 30 Alexis Corbière : comment on crée un cadre pour une transmission populaire de l'histoire notamment face à de stéphane berne, etc ?
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Le samedi 25 août 2018 aux AmFis d’été de la France insoumise à Marseille se déroulait la conférence « Le conseil de déontologie des médias en France et à l’étranger ».
Cette conférence était animée par :
- Dominique Pradalié, secrétaire générale du SNJ
- Jean-Jacques Jespers, président du Conseil de Déontologie journalistique belge
- Antoine Léaument, pôle Numérique de la FI et youtubeur
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soniaustralie
il y a 2 mois
Excellente intervention de jean Jacques Jespers qui nous permet de voir comment cette mesure c’est implanté en Belgique , dans le contexte unique de la Belgique et de voir ce qu’on peut garder ou pas !! Merci de partager cette expérience. Merci à Dominique Pradalié pour son combat en France, ses dénonciations très bien construites et argumentées qui ont du sens et sa persistance qu’on encourage encore plus.
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Alexis Gouet
il y a 2 mois
De bons intervenants. Bravo à eux !
Eh oui, concernant la législation sur l'information, la loi dite "fake news" n'aura pour effet que de renforcer les réflexes conspirationnistes et il est à prévoir que ce serait aussi l'effet de la création d'un label. Le danger, il est dans la loi sur le secret des affaires.
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Romain Morlans
il y a 2 mois
Il serait grand temps de mettre ça en place en France pour calmer un peu les médiacrates.
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Présidant T
il y a 2 mois (modifié)
Ok , ces cool superbe wahou et https://www.change.org/p/le-peuple-loi-schiappa?recruiter=896140165&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition ont ne donnes pas de neuw.......? ? ?
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katy borrelly
il y a 2 mois
ce n'est peut être pas comme en turquie ou en russie mais pas très loin derrière.
En lançant le mouvement Extinction Rebellion, des activistes anglais s’engagent avec détermination dans la lutte contre le changement climatique et la disparition des espèces, raconte notre chroniqueuse. Alors que le changement est possible et urgent, disent-ils, les politiques ne font rien. Aux citoyens de reprendre la main en se soulevant pour inverser le rapport de force.
Corinne Morel Darleux est secrétaire nationale à l’écosocialisme du Parti de gauche et conseillère régionale Auvergne - Rhône-Alpes.
Chacun peut trouver un rôle à sa mesure
Pour en savoir plus il faut donc aller sur le site d’Extinction Rebellion (XR), au graphisme simple et efficace, où trois panneaux successifs guident le visiteur des principes à l’action. Une vidéo de 50 minutes permet de vérifier dès la deuxième page qu’on est bien sur les mêmes positions. Gail Bradbrook, de l’organisation « mère » de XR, Rising Up, y présente une sélection de données scientifiques récentes sur le réchauffement climatique, explique la fonte des pôles et la perte d’albédo, le risque de retour du fascisme et les mécanismes de sécession de l’oligarchie. La première partie s’achève sur cette conclusion : le changement est urgent, il est techniquement et économiquement possible, les politiques ne font rien [2] : il faut donc établir un rapport de forces et prendre la main.
Et ce rapport de forces est éminemment politique. XR revendique une approche systémique qui prend le contre-pied du sentimentalisme ordinaire, et n’hésite pas à se qualifier de révolutionnaire. Vu de France, il peut sembler paradoxal d’en appeler au soulèvement populaire et de parler de situation de guerre [3] tout en se disant non violent, tant on a essayé de nous fourrer dans le crâne que les insurrections étaient forcément sanguinaires. Il suffit pourtant de se souvenir de la marche du sel de Gandhi ou de la dissidence de militants — noirs et blancs — contre la ségrégation raciale dans les bus des années 1950 aux États-Unis [4]....
...
Nous savons que les transports représentent la première source d’émissions de gaz à effet de serre en France et une cause majeure de pollution de l’air, mais nous, citoyens, sommes piégés par les choix de nos prédécesseurs, par les politiques de transports passées.
...
changer de fond en comble nos moyens de se déplacer, et avec eux l’aménagement de nos villes et de nos campagnes.
Mais la responsabilité d’une telle transformation ne peut être portée par les seuls citoyens : et c’est précisément sur cette injustice qu’est né le mouvement des gilets jaunes pour protester contre une politique fiscale qui fait reposer la réponse au problème sur ceux qui sont trop démunis pour le résoudre !
C’est au gouvernement de prendre ces mesures. Il en a le pouvoir, c’est son devoir.
...
Nous demandons une politique de transports plus juste et plus écologique, avec notamment les mesures suivantes :
1 - L’interdiction dans la loi des ventes de voitures diesel et essence à moyen terme (horizon 2030) pour obliger les constructeurs automobiles à vendre des véhicules plus économes et moins polluants et sortir du piège à pétrole
2 - Une justice fiscale en mettant fin aux avantages fiscaux des transports polluants comme l'aérien et le transport par camions.
3 - Un plan d'investissements publics sans précédent dans les transports en commun et le vélo, le train, les RER, dans tous les territoires
4 - Un "forfait mobilité durable" obligeant les employeurs à rembourser les déplacements à vélo et en co-voiturage, comme c'est déjà le cas pour les transports en commun et la voiture
5 - L'abandon des projets de nouvelles routes qui entretiendraient une dépendance à la voiture et au pétrole pour des décennies encore et contribuerait à l’étalement urbain et l'artificialisation des sols
Le gouvernement peut prendre ces mesures dans la future loi sur les mobilités qui sera présentée la semaine du 26 novembre !
Nous avons 9 jours pour faire entendre notre voix.
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Interview de Éric Sadin, en direct le 08/11/2018 à 19h.
(CC BY-NC-SA 4.0)
Mettre obligatoirement un lien vers la source originale entière en cas de réutilisation. Merci.
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franck Penitzka
Épinglé par Thinkerview il y a 1 jour
Je fonce acheter son bouquin ...en prenant le temps d'aller à la librairie du coin ;-) Merci à toute l'équipe de Thinkerview pour votre entêtement à essayer de nous rendre un peu moins con... ;-)
Transcription :
...
l'éthique, cette grande imposture convoquée par des ingénieurs inféodés à l'économie. De même pour la régulation.
Ya une telle puissance qui impose sa doxa.
ils ont un sentiment de toute puissance. Ils ont compris qu'il fallait banaliser les discours. Une nouvelle race apparue : les évangélistes du numérique. Ce qui se joue, c'est la pression sur la décision humaine à plusieurs niveaux d'injonction. En vue d'instaurer une vision de la société reposant sur des systèmes technico-économiques.
...
Les zones à défendre comme à NDDL peuvent nous sauver de l'hyper rationnalité du transhumanisme
...
les données personnelles, privées / la quadrature du net ne sont plus le problème. Se soucier de liberté, de dignité humaine, /brevet de bracelet qui viserait à corriger la position de la main (surmoi et vérité) Ces modèles là, on n'en veut pas ! c'est ça la France !
Renouer avec l'hygiène de la langue. Conseille Georges Orwell, Anna Arent le conflit conditionne la politique, jacques élul "la technique, ou l'enjeu du siècle" ++
12h04
Ali Baddou
Questions politiques
Muriel Pénicaud est "choquée et scandalisée" de l'existence d'un fichier occulte sur les cadres du syndicat FO
Par Ali Baddou
Clés :
chômage pauvreté travail & emploi Politique
Transcription :
...
médiation... négociation... conflit.. justice...
11h03
Image Principale Ameisen
Articles Scientifiques :
McGovern P, Jalabadze M, Batiuk S, et coll. Early neolithic wine of Georgia in the South Caucasus. Proceedings of the National Academy of Sciences USA 2017, 114:E10309-18.
Hoffman JQ, Till AR. Acoustic archeologist. Nature 2014, 506:158.
Davidovich U. The chalcolithic-Early bronze age transition: a view from the Judean Desert caves, Southern Levant. Paleorient 2013, 39:125-38.
Wilkinson K, Gasparian B, Pinhasi R, et coll. Areni-1 cave, Armenia: A chalcolithic-early bronze age settlement and ritual site in the southern Caucasus. Journal of Field Archaeology 2012, 37:20-33.
Barnard H, Dooley A, Areshian G, et coll. Chemical evidence for wine production around 4000 BCE in the late chalcolithic Near Eastern highlands. Journal of Archeological Science 2011, 38:977-84.
Pinhasi R, Gasparian B, Areshian G, et coll. First direct evidence of chalcolithic footwear from the Near Eastern highlands. Plos One 2010, 5: e10984, pp 1-5.
Conard N, Malina M, Münzel C. New flutes document the earliest musical tradition in southwestern Germany. Nature 2009, 460:737-40.
Zhang J, Lee Y. The magic flutes. Natural History, September 2005:317-21.
McGovern P, Zhang J, Tang J, et coll. Fermented beverages of pre- and proto-historic China. Proceedings of the National Academy of Sciences USA 2004, 101:17593-8.
Zhang J, Xiao X, Lee Y. The early development of music. Analysis of the Jiahu bone flutes. Antiquity 2004, 78: 769-78.
Li X, Harbottle G, Zhang J, et coll. The earliest writing? Sign use in the 7th millennium BC at Jiahu, Henan Province, China. Antiquity 2003,77:31-44.
Kuttruff J, DeHart S, O'Brien M. 7500 years of prehistoric footwear from Arnold research cave, Missouri. Science 1998, 281:72-5.
McGovern P, Glusker D, Exner L, et coll. Neolithic resinated wine. Nature 1996, 381:480-1.
Documents sonores :
Songs of the caves. Acoustics and Prehistoric Art in Spanish Caves.
Livres :
Patrick McGovern. Ancient Brews. Rediscovered and re-created. WW Norton & Co, 2018.
Patrick McGovern. Uncorking the Past. The quest for wine, beer and other alcoholic beverages. University of California Press, 2011.
Anne Michaels. _The winter vault_. Knopf, 2009.
Chansons diffusées:
Alina Orlova - Vaiduokliai - Fargo Records
Winston MC Anuff / Fixi - My angel - Chapter Two
Domnique A - Le temps qui passe sans moi - CINQ7
L'équipe
Jean Claude Ameisen Auteur
Christophe Imbert Réalisateur
Christophe Mager Attaché de production
Mots-clés :
Culture Idées Livres sciences archéologie mythe Société
Transcription :
...
2:41
une autre découverte faite dans cette grotte avait été publiée en 2010 dans "plus one" l'étude était animée par "ron minrassi ???" elle décrivait une chaussure de cuir. Il s'agit de la plus ancienne chaussure découverte à ce jour dans toute l'eurasie. Elle est faite d'une seule pièce de cuir qui semble être un cuir de bœuf travaillé d'une épaisseur de 2 mm. La chaussure a 24,5 cm de long et de 8 à 10 cm de large ce qui correspondrait aujourd'hui à un 37 en pointures européennes. Un lacet de cuir permettait de lacer les chaussures devant et derrière et la chaussure date d'il y 5600. Jusque là, les chaussures les plus anciennes en eurasie avaient été découvertes à deux endroits. L'un était situé à un peu plus de 2500 km à l'est d'Arénie??? dans le glacier de housslabior??? dans les alpes heutsal??? dans le sud du Tyrol, à la frontière entre l'Italie et l'Autriche... heutsi??? mort il y a environ 5300 ans à plus de 3200 m d'altitude...
terminer ACT
ndlr :
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la chaussure (>-3600 ANS AC) illustre l'erreur anthropologique commise par les véganistes qui sont dans la négation de l'histoire humaine ??
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faire valider ces mots par des scientifiques, des philosophes ACT -
corriger ACT
euro(p)(a)(éen)(n)(e)(s)
Connu /
https://twitter.com/JMJancovici/status/1050110568022069248
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici
3 hil y a 3 heures
Vidéo (9') : Valérie Masson-Delmotte ( Paléoclimatologue, membre du GIEC) présente le rapport du GIEC relatif au conséquences d'un réchauffement climatique de 1,5° C au Sénat
(publié par Joëlle Leconte)
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