Les Usines, tiers lieu de Ligugé - @LesUsines
A Ligugé (Vienne), sur la friche industrielle d’une ancienne filature du 19e siècle, sont réunis des artisans, entrepreneurs sociaux, associations, artistes, jardiniers et co-workers. Un tiers-lieu précurseur, créé il y a dix ans, qui s'apprête à doubler sa surface.
Ces derniers temps, on voit pousser les tiers lieu comme des champignons, partout en France. Mais celui-ci était précurseur, il a ouvert ses portes en 2013. Les Usines, à Ligugé, près de Poitiers, c'est un lieu ouvert, un pôle d’activité, à la fois économique, socio-culturel et citoyen qui accueille et donne vie à des projets d’entreprises vertueuses pour le territoire. Un lieu convivial hybride, qui encourage l’entreprise et la créativité, mais aussi des jardins familiaux et un marché de producteurs, tous les vendredis.
Cyril Chesssé est l’un des fondateurs et co-propriétaires des Usines.
lesusines.fr
Portes ouvertes à la ferme le week-end du 29 et 30 avril
Et si vous alliez à la ferme, le week-end prochain ? Les 29 et 30 avril, des portes ouvertes sont organisées un peu partout en France. L’opération "de ferme en ferme", portée par le CIVAM (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) fête ses 30 ans cette année. Près de 600 exploitations vont jouer le jeu. Les agriculteurs et agricultrices montrent au grand public leur métier, leurs gestes, leurs bêtes, leurs champs. Et c'est la première fois que le département de la Vienne y participe : 19 fermes du Poitou sont inscrites.
Félix Drouin est l'un des référents de l’opération, il est producteur de pois chiches et de petit épeautre dans le Vaucluse
Les brèves des Carnets :
- Les gardiens de Monfaucon, chantier participatif pour restaurer le Château de Montfaucon
L'équipe Dorothée Barba Production
« Le nucléaire n’est pas sûr, bon marché et propre » : la lettre de politiques japonais contre le label « vert » européen embarrasse Tokyo
La démarche de cinq ex-premiers ministres coïncide avec la plainte déposée contre Tepco, opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi,
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*Connu / tg 4/2/22 17:02
Dites au premier ministre John Horgan de stopper leur destruction
... sous la gouvernance du premier ministre John Horgan, les forêts anciennes de la Colombie-Britannique sont abattues à un rythme alarmant. ... territoires de nombreuses Premières Nations, sont reconnues au Canada et dans le monde comme étant des sanctuaires naturels parmi les plus spectaculaires de la planète.
On y trouve plus de biodiversité que dans les autres provinces canadiennes, soit près de la moitié de toutes les espèces animales et végétales du Canada, dont plus de 2 000 sont aujourd'hui menacées de disparition. [4]
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[1] https://news.mongabay.com/2021/04/with-british-columbias-last-old-growth-at-risk-government-falters-critics
[2] https://consnorth.maps.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=d1620f43f9084a99a4921e5e8b9b98dd
[3] https://thenarwhal.ca/bc-forests-logging-nine-protected-areas
[4] https://thenarwhal.ca/bc-extinction-crisis
[5] https://engage.gov.bc.ca/app/uploads/sites/563/2020/09/STRATEGIC-REVIEW-20200430.pdf
[6] https://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/logging-climate-change-bc-report-1.5895220
[7] https://news.mongabay.com/2021/04/with-british-columbias-last-old-growth-at-risk-government-falters-critics
Connue / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1423011095292358656
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 2h
"Nous avons besoin de restauration écologique, pas de couper dans ces forêts. S’il n’est pas possible d'identifier les secteurs à risque, alors toutes les forêts anciennes devraient faire l’objet d’un moratoire"
Signez >> https://act.gp/3fr1gtC
ici.radio-canada.ca
L’union des chefs autochtones demande un moratoire des coupes de forêts anciennes
L'UBCIC veut le temps d'adopter une déclaration pour la protection des arbres anciens.
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L’ancienne polyclinique de Pontivy, rue Bizet, va devenir le quartier général d’un lobby citoyen national, La Bascule. Une installation prévue pour six mois, fruit du hasard.
De l’aveu de l’initiateur de La Bascule, Maxime de Rostolan, la venue du lobby à Pontivy est le fruit du hasard. « Une fois l’idée lancée, il y a un mois, nous cherchions un endroit où pouvoir faire vivre et travailler entre 100 et 120 citoyens, étudiants, chômeurs ou retraités prêts à donner six mois de leur temps, explique cet entrepreneur de 37 ans. Nous avions déjà des pistes pour occuper un château, lorsqu’une étudiante engagée dans La Bascule nous a mis en contact avec les propriétaires de l’ancienne polyclinique. »
Le bouche-à-oreille leur a permis certes de trouver un bâtiment pour installer leur quartier général, qui n’a rien d’un château… mais qui leur sera prêté pour quelques mois par ses propriétaires.
L’ancienne polyclinique de Pontivy, rue Bizet, est désaffectée depuis dix ans. Plusieurs projets de reconversion ont été étudiés, avant d’être abandonnés. Le parking de ce bâtiment de 6 000 m² sert de dépôt à une casse automobile.
[... va devenir le quartier général d’un lobby citoyen national, La Bascule, mené par Maxime de Rostolan.]
L’ancienne polyclinique de Pontivy, rue Bizet, va devenir le quartier général d’un lobby citoyen national, La Bascule, mené par Maxime de Rostolan. | OUEST-FRANCE
« Nous arriverons à une cinquantaine de bénévoles, lundi 11 mars. En quelques jours, tout sera nettoyé, indique Maxime de Rostolan. Puis Emmaüs nous livre de quoi meubler toutes les chambres, équiper les espaces communs que nous aurons dessinés avec l’aide d’architectes, décorés grâce à des artistes en herbe ou résidence, et qui sont suffisamment spacieux pour y loger bureaux, salle de conférences, cuisines, salons et réfectoires. »
Le lobby, soucieux du climat, a prévu des toilettes sèches et des douches solaires, mais aussi des panneaux photovoltaïques et un potager.
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Une fois l’équipe installée, elle prévoit de consacrer les matinées à « présenter et étayer les propositions intelligentes que nous aurons repérées » , puis d’enchaîner avec « conférences, tables rondes et débats pour alimenter les réflexions » .
Pour parler de son projet au-delà de Pontivy, La Bascule a prévu « des retransmissions en live sur internet et dans les salles de cinéma ou amphis » .
Objectif : faire participer un maximum de monde. « Chacun pourra suivre les échanges. À la fin de la journée, chacun pourra voter pour les propositions qu’il aura trouvées les plus pertinentes. Nous garderons ainsi, par thématique, 5 à 10 propositions pour lesquelles nous nous battrons. »
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Le collectif cherche aussi bien des volontaires pour « nettoyer » la polyclinique que pour ensuite participer ou encadrer un groupe de travail, monter une cellule territoriale pour les municipales, accueillir ou organiser un rassemblement… mais aussi des sponsors pour financer La Bascule.
Inscriptions et renseignements www.6moispourlabascule.fr
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Le lobby citoyen a prévu de faire vivre son quartier général à Pontivy pour six mois. En septembre, le bâtiment sera rendu à ses propriétaires qui espèrent, enfin, y concrétiser un nouveau projet, tourné cette fois vers les seniors.
©Tomasworks/Shutterstock
Début octobre, une loi autorisait la vente par tous des semences anciennes aux particuliers. Une victoire pour les militants des semences libres… Jusqu’à ce que le Conseil Constitutionnel censure l’article en question, le 25 octobre dernier. Retour à la case départ.
Le 16 octobre dernier, on vous annonçait, ici, une excellente nouvelle sur le front de la libération des semences. Votée définitivement le 2 octobre, la loi Egalim (pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous), dans son article 78, autorisait quiconque à vendre des semences anciennes aux particuliers. Or le Conseil Constitutionnel a censuré cet article 78, parmi d’autres, dans une décision du 25 octobre 2018. Les partisans des semences libres (entre autres) dénoncent ce retour en arrière et font éclater leur colère.
La seule vente directe aux particuliers est autorisée
Rappel du contexte. Les semences entièrement autorisées à la vente en France sont celles inscrites au catalogue du Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS). Les contraintes pour inscrire une variété dans ce catalogue sont telles que les principaux acteurs qui y parviennent sont les grands groupes semenciers (tels Monsanto, DuPont et Dow Chemical…). Pour les "semences traditionnelles", qui incarnent la diversité, l’échange entre particuliers est autorisé, ainsi que la seule vente directe. Il est donc possible de produire des semences non inscrites au GNIS et de les vendre à un jardinier amateur. Mais l’activité d’un acteur comme Kokopelli, qui regroupe un réseau de producteurs de graines (pour l’essentiel non inscrites au GNIS) et les revend, est illégale, ce qui lui a valu 15 ans de procès. Avec l’article 78 de la loi Egalim, Kokopelli pouvait exercer librement. Et d’autres acteurs pouvaient voir le jour.
"Sans justification ni motivation"
Saisi par un groupe de sénateurs, le Conseil Constitutionnel, "a censuré 23 articles de la loi EGALIM, soit un quart du texte, pour 'des raisons de procédure'. Ces articles seraient donc 'anticonstitutionnels'", explique Maxime de Rostolan, directeur de l'association Fermes d'Avenir et fondateur de Blue Bees, dans une tribune publiée le 6 novembre sur Facebook. "Parmi les dispositions éjectées, poursuit-il, plusieurs concernent l’environnement". Il y a par exemple, l’article 12, relatif à un rapport du gouvernement sur les paiements pour services environnementaux, l’article 86 sur l'intégration de la biodiversité et de la préservation des sols à l'enseignement agricole. Et l’article 78 !
"Les 'sages' ont considéré, sans justification ni motivation, ces dispositions comme des cavaliers législatifs, c'est-à-dire "ne présentant pas de lien, même indirect, avec le projet de loi initial", s’insurge Maxime de Rostolan. Des dispositions très similaires, portant sur des sujets connexes et ne présentant manifestement pas plus de lien avec le projet de loi initial, ont été maintenues dans le texte, sans plus de justification ni motivation. Consternant."
Chez Kokopelli aussi, la colère est grande. "Cette censure représente un camouflet insensé pour la démocratie représentative et le droit d’amendement des élus de la République" peut-on lire sur leur site. "Nous devons ouvrir les yeux au plus vite, poursuit l’association dans ce 'coup de gueule', l’avenir des semences, de l’agriculture et plus largement de la 'démocratie' en jeu !"
Tags : semences traditionnelles graines