La CGT s’en prend à l’État qui, selon elle, a largement sous-estimé la somme due par Verallia pour revitaliser le bassin d’emploi après la fermeture d’un four à Châteaubernard
Article sud ouest du 27 novembre 2021 ( en accès libre en entier)
Connu / mel du Sat, 27 Nov 2021 15:33:36
i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?imSmtw
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Le 7 septembre 2021, l'équipe Emploi du Shift présentait son rapport intermédiaire "L'Emploi : moteur de la transformation bas carbone" dans le cadre des travaux du Plan de transformation de l'économie française.
👉 Supports de présentation : https://bit.ly/3i8VmyH
👉 Programme :
00:00 - Introduction de Jean-Marc Jancovici
10:48 - Présentation du Plan de Transformation de l'Economie Française
20:56 - Présentation du rapport intermédiaire "L'emploi : moteur de la transformation bas carbone" (PTEF) par :
• Yannick Saleman, Chef de projet « Emploi » au Shift Project
• Vinciane Martin, Chargée de projet « Emploi » au Shift Project
• Zeynep Kahraman-Clause, Directrice des projets au Shift Project
01:00:10 - Temps de questions réponses
01:10:40 - Table ronde sur le sujet "Décarbonation : mode d'emploi"
• Alexandre Grillat, Secrétaire National CFE Énergies
• Arnaud Montebourg, Entrepreneur, candidat a l’élection présidentielle de 2022 avec le mouvement l’Engagement, ancien ministre de l’Economie
• Emmanuel Palliet, Responsable du département Développement Durable et Responsabilité Sociale de l’Entreprise chez Syndex
12 commentaires
Philippe Permanne il y a 1 semaine - 2
Tout le monde semble d'accord pour dire qu'avec une europe où la moindre décision est impossible sans unanimité, qu'avec des accords européens basés avant tout sur la libre concurrence et sans politiques industrielles, avec les accords de libre échange et l'OMC, les défis majeurs sont avant tout politiques.... Bon courage pour essayer de trouver des volontaires pour aller travailler au SMIC dans l'agriculture (ce qui est déjà trop cher avec les accords actuels de libre échange) !
Khmer vert Radical il y a 1 semaine
L'objectif est toujours là sortie des hydrocarbures au plus vite? Si nous écoutons les experts. Scientifiques etc, nous avons moins de neuf ans. Certains sur ecole sup Saclay (prof) parles entre eux de 5/7 ans. Sans parler que, tous ici, nous savons que nous éviterons pas la cata. Pour vous combien de les, en France pour être à zéro hydrocarbures ? Personnellement je suis pro décroissance forcé et dur. Pour donner Un peu d'espoir à nos enfants/petits enfants.
...
Philippe Permanne il y a 1 semaine - 1
Très bonne présentation qui met bien en évidence à quel point les politiques doivent prendre en compte le sujet de la formation pour rendre la transition le plus socialement acceptable possible (même si ce ne sera jamais agréable pour ceux qui doivent abandonner leurs acquis)
Je comprends très bien l’argument de se baser sur les besoins en main-d’œuvre et pas le prix de la main d’œuvre, 100% d’accord. Ce qui est dommage c’est de ne pas mettre en avant l’importance de la disponibilité de la main-d’œuvre à un prix raisonnable. Selon moi il faudrait mettre en évidence les avantages que pourrait avoir une taxe-carbone sociale dont les revenus serviraient avant tous à supprimer les charges sociales sur les bas salaires (et aider les plus faibles dans la transition). Donc ne PAS utiliser les revenus d’une taxe carbone pour financer les infrastructures de transition, mais laisser cela aux industriels sur base d’un prix carbone à évolution prédéterminée.
Lydia About il y a 1 semaine (modifié) - 2
… BRAVO à toutes et tous: Un travail et une ÉNERGIE indispensables, pour notre AVENIR, la mise en place du “ CHAMP DES POSSIBLES “🤩🤩🤩👍👍👍
François Quintreau il y a 1 semaine
Bravo pour votre travail et ce débat constructif. Deux valeurs clefs seront à développer pour accompagner humainement ce changement : la fraternité et la sobriété. La fraternité, le changement ne sera pas accepté s'il conduit à accentuer les inégalités. Au contraire, elles devront être très fortement gommées. La sobriété, tant à l'échelle individuelle, organisationnelle (dont les entreprises) que politique (dont les politiques publiques). Ces 2 valeurs peuvent être désirables, source d'un véritable progrès humaniste. Elles peuvent nous aider à nous rapprocher de notre nature profonde (qui est dans l'être et non dans l'avoir). Le Pacte civique travaille depuis 10 ans sur ce sujet, plus que jamais d'actualité.
Lydia About il y a 1 semaine - 1
En effet, évaluer 🤔 pour de vrai les flux physiques ,qui contribuent à la limitation de la température à 2 degrés : 🤩🤩🤩👍
Lydia About il y a 1 semaine - 1
Évaluer tous les secteurs et en cohérence globale: ESSENTIEL à l’atteinte des objectifs fixés! 🧐🤩🤩🤩👏
Cyril il y a 1 semaine
Montebourg s'engage t-il, s'il est élu président, à respecter les grandes lignes du Plan de transformation de l'économie française ? Je vais regarder la vidéo et j'aurais peut-être la réponse.
Ndlr : >20:44 terminer ACT
#France #mondialisation #emploi - 24 487 vues - 2,4 k - 38 - 233 k abonnés - 455 commentaires
9 commentaires
... ’un des meilleurs exemples français est certainement Jean-Baptiste Djebbari, troll gigantesque sur Twitter, commercial dans l’aéronautique et accessoirement Ministre délégué aux transports. Quand cela l’arrange, il est du côté des plus démunis
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Agir, c’est sortir du déni, et faire en sorte que des milliers d’employés ne se retrouvent pas au chômage du jour au lendemain.
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réfléchissons collectivement à préparer un avenir soutenable grâce à une économie écologique.
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Le 12 mai 2021, Adrien Quatennens était l'invité de Thomas Sotto sur RTL. #RTLSoir
60 commentaires
Clés : Coronavirus ; Culture ; Emploi
Depuis le 29 octobre, date du second confinement, le monde de la culture est à l’arrêt. Les musées sont fermés, les spectacles sont annulés. C’est pourquoi, intermittents du spectacle, artistes et techniciens, se sont réunis sur la Place de la République, jeudi 4 mars dernier. Ils demandent la prolongation de leurs droits au chômage, et la réouverture des lieux de culture.
A l’arrêt depuis le second confinement du 29 octobre 2020, le monde de la culture et du spectacle s’est donné rendez-vous jeudi 4 mars dernier sur la Place de la République, pour une manifestation en direction de Madeleine. Associations, organisateurs de spectacles, salariés et intermittents demandent au ministère de la culture la réouverture des lieux de culture. Ils demandent aussi la prolongation de l’année blanche, qu’Emmanuel Macron avait décidée le 6 mai dernier. L’année blanche avait permis à certains intermittents de prolonger leurs droits au chômage d’une année. Elle prendra fin le 31 août prochain. Après quoi, des milliers de travailleurs de la culture pourraient se retrouver sans revenu et plongés dans la précarité.
En parallèle de la manifestation, un autre groupe s’est introduit dans le théâtre de l’Odéon, situé dans le 6ème arrondissement de Paris, pour l’occuper. L’occupation ne s’arrêtera pas tant que le ministère de la culture n’aura pas répondu favorablement aux revendications des travailleurs de la culture.
Stop au chômage de masse. Mobilisons-nous pour un emploi vert pour tous !
Nous sommes déjà 6076 à soutenir l'objectif de conjurer le chômage et de réussir la reconstruction écologique.
...
«Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi» affirme le préambule de la Constitution de 1946. A ce titre, il constitue un droit constitutionnel. Mais ce droit est bafoué dans les faits.
Plutôt que d’ajouter des mots dans notre Constitution, Un emploi vert pour tous propose d’en réaliser la promesse en instaurant un droit à l’emploi orienté vers les métiers de la reconstruction écologique et du lien social.
...
Qui sommes-nous ?
... campagne autonome lancée à partir de la proposition de garantie à l’emploi vert défendue par deux think tank : l’Institut Rousseau et Hémisphère gauche.
Formé d'intellectuels, de chercheurs, de fonctionnaires, de travailleurs du privé ou du public, l'institut Rousseau est un laboratoire d’idées dont l'ambition consiste à réinvestir l’idée d’une raison républicaine partagée et d’un bien commun à l’humanité. Il élabore un corpus d’idées rassemblées autour du projet central que constitue la reconstruction écologique et démocratique de nos sociétés, dans toutes ses composantes économiques, sociales et institutionnelles. S'inspirant du legs de Jean-Jacques Rousseau, l'Institut documente les grandes réalisations à même de renouer avec une conception exigeante de l'intérêt général afin d'ancrer dans le réel la souveraineté du peuple.
Hémisphère gauche a pour ambition de réunir tous ceux qui partagent le sentiment d’urgence à engager un travail doctrinal pour sortir de l’impasse du « réformisme » libéral. Pour ce faire, le laboratoire d'idées travaille à l’élaboration de propositions en lien étroit avec les forces de gauche - socialistes, républicaines et écologistes - présentes à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les territoires et au Parlement européen. Son travail s’appuie sur la contribution de bénévoles venus de l’administration, de la recherche, du monde de l’entreprise et du monde associatif. Il tire son originalité d’un dialogue fécond avec les responsables publics.
Les porte-parole
Chloé Ridel, Directrice-adjointe de l’Institut Rousseau
Diplômée de Sciences Po et de l’ENA, est haut fonctionnaire et militante associative.
Elle est directrice adjointe de l’Institut Rousseau et chargée des questions européennes au sein du conseil scientifique de l’Institut, après avoir travaillé successivement à la Commission européenne et au ministère de l’économie et des finances, puis comme experte française au ministère des finances roumain. Elle enseigne les questions européennes à l’Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE). Elle préside depuis 2018 l’association « Mieux Voter », qui appelle à améliorer l’élection démocratique à travers une réforme du mode de scrutin et l’adoption du Jugement majoritaire.
Alexandre Ouizille, Président d’Hémisphère Gauche
est maître de conférence en économie à Sciences Po, président du think tank Hémisphère gauche depuis 2018 et élu local dans les Hauts-de-France. Diplômé de l'ESSEC et de Sciences Po, il a travaillé au ministère du budget et des comptes publics et au sein de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) sur des questions d'aménagement numérique du territoire. Il est également l'auteur de Politiques économiques, ouvrage d'économie publique de référence paru en 2017 et réédité en 2019.
Notre parrainage international
Pavlina Tcherneva est directrice de l'Initiative pour la démocratie économique et chercheuse au Levy Economics Institute. Elle a travaillé pour la campagne présidentielle de Bernie Sanders en 2016. Elle fait partie des économistes à l'origine de la proposition de garantie d'emploi et du Green New Deal. Elle est également l'une des figures d'une tendance économique en vogue aux États-Unis : la théorie monétaire moderne, influencée par des auteurs comme John Maynard Keynes, Georg Friedrich Knapp ou Hyman Minsky.
Ndlr : signée car va dans le bon sens même si elle ne semble pas tenter de faire basculer dans l'économie des Communs. Qustionner ACT
Apprendre et évaluer "jugement majoritaire", orgas et noms cités ACT
Depuis 2016, 10 communes en France expérimentent ce qu’on appelle les territoires zéro chômeur.
Un dispositif qui repose sur l’idée que personne n’est inemployable et que le chômage de longue durée ne serait pas une fatalité.
A Loos, commune limitrophe de Lille, le quartier des Oliveaux, fait partie de cette expérimentation. Depuis cinq ans, ce sont 65 chômeurs de longue durée qui ont été embauchés en CDI.
Le principe est simple : transférer les dépenses liées au chômage (RSA, allocations, coûts induits sur la santé, manque à gagner en impôts ...), dans le financement d'une entreprise à but d’emploi dite EBE, qui embauche ensuite des chômeurs de longue durée en CDI, sur la base du volontariat, dans des activités utiles pour le territoire.
Patrick Valentin ... emploois intersticiels ... ruralité, petits commerces
Économie ; Emploi
Pendant plus de deux ans, Youssouf (24 ans) a travaillé en tant que livreur pour la plateforme de livraison de repas Deliveroo. Il était bien noté par l’application et pour lui c’était un travail à temps plein (bien plus que 35 h par semaine), ainsi que sa principale source de revenus.
Puis, un beau jour, il a reçu un mail : la plateforme n’avait plus besoin de lui. Dans quelques jours, lui a écrit Deliveroo, il serait viré. “Aujourd’hui je risque sérieusement de me retrouver à la rue,” dit-il.
...
Depuis le début de leur existence, les plateformes de livraisons de repas - telles que Deliveroo, Uber Eats ou Frichti - ne cessent de mettre en avant la supposée liberté dont jouiraient leurs livreurs. Également, depuis son ascension au Ministère de l’Economie, Emmanuel Macron n’a eu que des louanges pour ce modèle économique qui repose sur les micro-entrepreneurs et sur le “dépassement” du lien de salariat. Selon les plateformes et leurs soutiens, en effet, l’ubérisation serait une panacée pour une jeunesse qui peine à trouver du travail, et une manne pour les politiciens en quête de chiffres rassurantes sur le chômage.
L’histoire de Youssouf, comme celle d’autres centaines de livreurs en toute l’Europe, montre bien l’envers du décor de cette rhétorique : précarité absolue, zéro filets de sécurité, faiblesse complète des travailleurs face à leurs employeurs. A l’envers de toute indépendance, c’est bien là une dépendance extrême et sans aucun contre pouvoir qui est proposée par ces entreprises.
Je publie, avec les Amis de la terre, une étude indépendante qui démontre que pour 1 emploi de e-commerce créé par une grande entreprise, 6 sont détruits dans les petites entreprises. L’expansion du e-commerce a ainsi détruit 80 000 emplois en France, tout comme en Allemagne et 44 000 en Espagne en 10 ans.
Cette étude a été menée par Ano Kuhanathan, économiste membre du conseil scientifique de l’Institut Rousseau, et Florence Mouradian, consultante et ex-économiste de l’OCDE. Elle fait l’effet d’un couperet : non seulement l’expansion du e-commerce en France, en Allemagne et en Espagne n’a pas créé d’emplois, mais elle en a détruit massivement entre 2009 et 2018. En France, 80 000 emplois ont disparu dans le commerce non alimentaire du fait de l’expansion du e-commerce.
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Connue / https://twitter.com/leilachaibi/status/1334865098779791367
Clés : Économie ; Politique
Mettre fin au chômage de masse c'était une des grandes promesses d'Emmanuel Macron. Mais depuis le début de son mandat, il s’est attaqué au code du travail par ordonnance et a mis en place une réforme qui précarise les demandeurs d’emploi, puis a appliqué une politique ultra libérale à laquelle vient s’ajouter une pandémie.
Loin de remédier à la situation, cette politique l'a aggravée, mais le gouvernement ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et remet sur la table la réforme de l'assurance chômage repoussée à cause du confinement.
Elle est vivement critiquée par une partie des économistes, a même été censurée par le conseil d’état, il y a quelques jours, et pourrait faire drastiquement baisser le revenu de centaines de milliers de Français.
Pas de changement de cap politique donc. Pourtant, de nombreux économistes proposent des solutions innovantes au chômage de masse.
L'économiste Dany Lang, enseignant chercheur à l'université Sorbonne Paris Nord propose avec d'autres une solution radicale pour mettre fin au chômage et ce dès maintenant : l'emploi garanti, c’est-à-dire d’employer tous les chômeurs qui le souhaitent dans des projets définis localement.
Un investissement qui permettrait de répondre aux besoins locaux tout en apportant une securité de l'emploi à de nombreux citoyens, et qui coûterait bien moins cher que les différentes politiques de soutien aux entreprises mises en place ces dernières années.
Ref. Apec : 165736840W MEDICHARME 1 CDI Marthon - 16
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Publiée le 19/11/2020
Face aux gens vous êtes des lions, face à Amazon des paillassons ! - •6 nov. 2020 / FRANÇOIS RUFFIN
97 388 vues - 7 k - 69 - 126 k abonnés
Vous êtes capable de nous interdire d'aller pisser à plus d'un kilomètre de chez nous pendant le confinement, de nous interdire de mettre un pied dehors après 21h aujourd'hui.
Face aux citoyens, vous êtes des lions.
Mais face à Amazon et Bridgestone, vous êtes des paillassons.
(Et on dirait même que ça vous fait plaisir !)
Sommaire :
00:00 - Vous servez les firmes, vous ne servez pas la France
01:55 - Réponse de Bruno Le Maire
03:03 - Ce n'est pas un échec, ça n'a juste pas marché
05:47 - Des contreparties pour le CICE
08:07 - Des lions devant les citoyens, des paillassons devant les firmes
09:59 - Plan de relance ou cadeau à votre classe ?
11:54 - Réponse du rapporteur
12:48 - Zéro imagination politique
1 348 commentaires
sur la question de l'emploi dans les filières électriques, étude très intéressante qui montre une intensité "nombre emploi/TWh produit" pour les EnR assez importante, si ce n'est supérieure aux filières historiques (nuke/thermique/hydro) : https://ufe-electricite.fr/publications/etudes/article/etude-prospective-emplois-et-competences-de-la-filiere-electrique-1959
UFE - Union Française de l'Électricité
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 30/10/20 à 11:15 de Sean du Cambraisis (livret énergie de LFI)
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Plutôt que le rapport à l’écran, ne devrait-on pas interroger le rapport à la distance ?
... La posture de l’enseignant en ligne ne peut pas être la même qu’en classe « physique ». En ligne, les enfants ne sont pas un public captif, cela a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. La place des parents, bien plus présents dans cette école hors des murs, bouscule aussi les habitudes des uns et des autres. Les notions de groupes, mais aussi de présence ou d’absence vont ainsi devoir être ré-interrogées.
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une fois mis en place, non seulement le retour en arrière sera très compliqué, mais les risques de surenchère seront inévitables, à coup de prétendue « intelligence artificielle » ou d’algorithmes étudiant de façon détaillée les comportements des utilisateurs de ces plateformes afin de conseiller en permanence des corrections pédagogiques, mais aussi comportementales.
Comme le démontre Christophe Masutti dans son ouvrage Affaires Privées : Aux sources du capitalisme de surveillance32, la surveillance est un corrélat social. Là où cela peut poser problème, c’est lorsqu’on finit par ne plus penser nos relations sociales autrement que par l’automatisation et la technicisation de la surveillance.
...
rares sont les pédagogues qui comprennent comment fonctionnent ces algorithmes, ou par qui et comment ils sont écrits, ni quels sont les bénéfices que l’entreprise qui les a réalisés escompte. S’ils le savaient, je doute qu’ils regarderaient ces applications avec autant d’appétence.
Cela m’amène à une seconde question.
Le numérique étant, qu’on le veuille ou non, omniprésent : quelle place veut-on donner à l’éducation aux médias et à la littératie numérique ?
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s’il y a bien une chose qu’a pu démontrer la crise de la COVID-19, c’est bien que cette littératie était loin d’être un acquis. Non seulement pour les élèves, qu’on présentait souvent comme des digital natives alors qu’il n’en était rien, mais aussi – et surtout – pour les enseignants.
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Tant que les formations au numérique se focaliseront davantage sur les outils, les pratiques, les usages, que sur l’éducation aux technologies en général, et aux médias en particulier, les capacités de littératie numérique stagneront.
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il ne s’agit pas d’un impensé au niveau du ministère – du moins je ne le pense pas – mais bien d’une volonté politique. Former aux outils permet de garder le contrôle ... Si par contre, le monde éducatif reconnaît le caractère ambivalent des outils (toute technologie est un pharmakon35, c’est-à-dire à la fois remède, poison et bouc-émissaire, disait le philosophe Bernard Stiegler, décédé cet été)
...
même rapidement formés à cette question, je pense que les enseignants parviendraient rapidement à identifier les valeurs du logiciel libre – « liberté, égalité, fraternité » – et à les mettre en regard de celles des logiciels dits privateurs : aliénation, discrimination, marchandisation.
J’en viens donc à une quatrième question.
L’école doit-elle rester un espace sanctuarisé vis-à-vis de la marchandisation ?
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L’école doit-elle accompagner les élèves à faire société ? Ou doit-elle exclusivement les préparer à un emploi ?
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comme l’indique Nico Hirtt dans son ouvrage L’école prostitué : L’offensive des entreprises sur l’enseignement37, le numérique à l’école peut alors servir de cheval de Troie afin de faciliter l’introduction de concepts néo-libéraux tels que « l’employabilité ».
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se dépêtrer d’une vision « solutionniste » ne servant que des intérêts privés et non l’intérêt général.
Pierre-Yves Gosset, co-directeur et délégué général de l’association Framasoft (texte sous licence Creative Commons BY39)
Image d’illustration : école Arménienne équipée d’ordinateurs du projet (libre) One Laptop Per Child
Classé dans : Éducation, Framasoft, Internet et société, Libr'en Vracconfinement, école, Éducation, EducationNationale, Framasoft, Histoire, Libre, Microsoft, RezoTIC
Ndlr :
- ne surtout pas rater la lecture du début qui retrace l'histoire de Framasoft.
- ce billet est UNE RÉFÉRENCE à valoriser ACT
- Enfin, sa thèse (former des citoyens émancipés du 21è siècle) est indispensable pour maintenir à moins de 2°C le réchauffement climatique notamment PLPDL ACT
Conversation Eric Berr @eric_berr Niveau 1 :
Pan sur le bec de @EmmanuelMacron qui défend une idéologie économique que les faits ne cessent de démentir.
Citer le Tweet Caisses de grève @caissesdegreve · 18 oct. E. #Macron refuse d'augmenter les minima sociaux, parce qu'on a "constaté" que ça décourage le retour à l'emploi.
Ester #Duflo, prix Nobel d'Economie, nous explique que c'est un choix purement idéologique et que toutes les études montre le contraire. #RSA #APL
43 k vues 2:15 / 2:15 1:40 PM · 132 Retweets 1 Tweet cité 191 J'aime 5 réponses
13169 soutiens.
Fatima vit en France depuis 15 ans déjà. Elle gagne sa vie en gardant des enfants. Pourtant, elle est toujours sans-papiers ! Même chose pour Aïssa, qui nettoie chaque matin des bureaux comme les nôtres ou pour Juan, cuisinier dans un restaurant où nous pourrions aller dîner ce soir. Mais la France refuse de les régulariser, les maintenant dans la précarité et les privant de dignité.
...
Connue / https://twitter.com/MaximCombes/status/1309162817887535104
Adrien Quatennens @AQuatennens
Niveau 1 :
Madame la ministre @Elisabeth_Borne
, par delà notre discussion sur le #PlanDeRelance, je souhaite ici exprimer la colère ressentie par beaucoup suite à la décision honteuse que vous avez prise de sanctionner l’inspecteur du travail @SoutienA_Smith
Vidéo intégrée 2:44 - 3,4 k vues - 5 Mo
Renoncez aux sanctions contre Anthony Smith ! - Le 8 septembre 2020, Adrien Quatennens intervenait en commission des Affaires sociales lors de l'audition de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Élisabeth Borne.
10:50 AM · 9 sept. 2020·- 234 Retweets 7 Tweets cités 387 J'aime
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"Quand on ne voit que des murs à courte distance, on est en quelque sorte enfermé spatialement mais aussi dans le présent. On a du mal à penser le futur."
Pour le physicien et philosophe Etienne Klein, voilà comment le confinement change notre rapport au temps.
En période de confinement, repensez votre rapport au temps !
Les conseils d’Étienne Klein, physicien et philosophe des sciences.
« Le confinement change des choses dans notre rapport au temps, et j’ai l’impression que beaucoup de vies, en ce moment, sont en train de "ralentir" », estime Étienne Klein, physicien, philosophe des sciences et auteur de Ce qui est sans être tout à fait.
« L’expérience du confinement montre que c’est d’abord un problème d’espace »
En réalité, le temps n’a pas de vitesse, puisqu’une vitesse, c’est une variation par rapport au temps. Le confinement, c’est peut-être l’occasion de reprendre un peu de maîtrise sur sa gestion du temps, non pas sur le temps même, sur lequel on n’a aucune maîtrise, mais une maîtrise de notre emploi du temps.
Quand on parle de confinement, on se pose la question de sa durée. C’est un peu comme pour les peines de prison : l’expérience du confinement montre que c’est d’abord un problème d’espace, un problème de mètres carrés, on ne peut plus circuler librement. Évidemment, la durée de cette interdiction est un paramètre important, mais la donnée première, c’est le confinement spatial.
« En ces temps de confinement, on ne parle que de ce qui se passe dans le présent »
Le rapport au temps dans le confinement dépend beaucoup de la situation dans laquelle on se trouve, selon qu’on a 5 mètres carrés, un 15 pièces, qu’on est seul ou non, qu’on fait du télétravail ou non. Ces choses sont évidemment différentes. Le confinement, qui vaut pour tous, se décline de façon très inégalitaire. J’ai beaucoup enseigné en prison et discuté avec des prisonniers. J’ai l’impression qu’il y a un rapport entre l’horizon spatial qu’on est capable de voir, et la projection de soi-même qu’on est capable de faire.
Quand on ne voit que des murs à courte distance, quand on est dans un espace complètement borné, on est en quelque sorte enfermé spatialement, mais aussi enfermé dans le présent. On a du mal à penser le futur. J’ai l’impression qu’en ces temps de confinement, on ne parle que de ce qui se passe dans le présent. On est tellement préoccupés par cela que notre horizon temporel, notre capacité projective vers le long terme est pour le moment entravée.
« Le futur, on n’en parle même pas »
Est-ce qu’elle reviendra par la suite ? Je n’en sais rien, mais j’ai l’impression que le confinement fait que nous sommes dans une espèce de présentisme absolu. Le passé n’existe plus. Regardez comment les grands débats qui nous agitaient il y a deux mois paraissent remonter à des périodes préglaciaires ! Et le futur, on n’en parle même pas, parce qu’on est en quelque sorte piégés dans un présent qui nous submerge.
Sortir de cette épidémie, est-ce que ça va nous faire sortir en courant ? Ou est-ce qu’on va sortir avec un pas lent, en prenant des nouvelles des uns et des autres, gentiment, patiemment ? Ou est-ce qu’au contraire, on aura envie de courir, de reprendre le rythme de nos activités précédentes comme si ça n’avait été qu’une parenthèse ? Je ne suis pas capable de le dire, mais ça m’intéressera de le savoir.
Clés : Pauvreté ; Travail
Samuel Churin, 55 ans, est un des comédiens fétiche d’Olivier Py. On l’a vu au cinéma dans « 120 battements par minute » ou plus récemment « la Terre des hommes ». Ancien informaticien, intermittent du spectacle comblé et actif, il a du coffre et une voix qui porte. Mais l’invité du TPA de cette semaine répond aux questions de Denis Robert pour une autre facette de sa vie : celle d’initiateur et de porte-parole de la Coordination des Intermittents et des précaires. Il cite souvent Ambroise Croizat l’initiateur de la sécurité sociale et le préambule de la Constitution de 1946 : « Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence. ».
Il nous alerte ici, avec gravité, sur la catastrophe en cours qui va nous submerger à la rentrée de septembre quand passera le deuxième volet de la très méchante loi Pénicaud sur la réforme de l’assurance chômage : « Les travailleurs en CDI ont pu bénéficier de 24 milliards d’euros de dépenses en chômage partiel pour les sauver, les travailleurs discontinus hors intermittents du spectacle n’ont pas touché un centime. Non seulement leurs activités se sont stoppées nettes pendant le confinement, mais encore le sont-elles pour longtemps. » explique-t-il.
Il évoque les 2,3 millions de précaires qui travaillent par exemple dans le tourisme, l’évènementiel, la restauration, l’hôtellerie et qui vivent aujourd’hui chichement sur leurs économies ou les aides de proches. Ils vont inévitablement, si rien n’est fait cet été, basculer au RSA en septembre. Ils forment l’essentiel du troupeau des 6 chômeurs sur 10 qui ne sont plus indemnisés. « Cela est inadmissible et contrevient à l’esprit de la Constitution. Que se serait-il passé pendant la crise du Covid 19 si 6 malades sur 10 n’étaient pas couverts par la Sécurité Sociale et donc dans l'impossibilité de se soigner? » interroge le comédien, dépité mais pas découragé par ce combat vital.
Une des raisons de cet oubli des précaires et de cet ostracisme reposerait sur la sémantique. On parle d’emploi, de plein emploi, de contrat à durée indéterminé, alors que l’avenir est, à l’évidence en écoutant Samuel Churin, à la discontinuité, à la précarité assumée et au revenu universel.
Avec ce TPA riche et explosif, on est au cœur du combat contre le capitalisme échevelé et son avatar libéral qui nous appauvrissent, nous affament et nous tuent à petit feu. Si vous avez un doute sur ce constat, écoutez Churin.
Aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?DGDaQw
Transcription : ... les tzcld sont une escroquerie ... le salaire à vie ... mise en cause du paritarisme ... se focaliser sur l'emploi, c'est donner la main aux libéraux et au MEDEF. ... foutaise des "privés d'emplois", des "demandeurs d'emploi" ...