Accueil - Planète - Réchauffement climatique
RAPPORT C’est l’une des inquiétudes que soulève le Haut conseil pour le climat dans son rapport annuel publié mercredi : nos forêts absorbent de moins en moins de CO2. Or, la France mise beaucoup dessus pour atteindre la neutralité carbone https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8UoZHw
— Mis à jour le 29/06/23 à 09h13 - 33 commentaires 48 partages
...
Dans le Parc National des forêts de Champagne et de Bourgogne près de Châtillon-sur-Seine. — PHILIPPE DESMAZES / AFP
Comme chaque année à cette période, le Haut conseil pour le climat (HCC) a publié, mercredi soir, son rapport sur les politiques climatiques du gouvernement. On en est au cinquième du genre.
Comme l’an dernier, le HCC pointe, parmi les tendances inquiétantes, une baisse de la capacité de nos puits de carbone naturels - les forêts en tête - à séquestrer du CO2.
En cause, le changement climatique, qui accroît la mortalité des arbres et réduit leur croissance. Problème : pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France misait beaucoup sur leur pouvoir d’absorption.
Des forêts qui émettent plus de CO2 qu’elles n'en absorbent… En est-on arrivé là en France ? Dans son rapport annuel publié mercredi soir, qui vise à évaluer les politiques climatiques de la France, le Haut conseil pour le climat (HCC) s’alarme, comme l’an passé, de la baisse de capacité d’absorption de CO2 des forêts. Et cite trois régions où les forêts sont désormais émettrices de CO2 : la Corse, les Hauts-de-France et le Grand-Est.
Le HCC, composé de treize experts indépendants, s’appuie sur plusieurs sources : le dernier inventaire forestier national, publié fin 2022 par l’IGN, les dernières données du Citepa, l’organisme qui produit les inventaires nationaux d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi l’étude de l’Académie des Science sur les forêts françaises face au changement climatique, publiée le 7 juin.
Un pouvoir de séquestration qui s’amenuise
...
Selon les dernières données officielles, la forêt française a absorbé, en 2021, 31,2 millions de tonnes de CO₂ (Mt CO₂), soit environ 7,5 % des émissions nationales, rapportait Le Monde le 6 juin. Pas rien donc… Mais « la séquestration carbone [de la forêt française] a diminué d’un quart depuis dix ans », pointe l’Académie des sciences.
La situation n’est pas homogène sur le territoire, tempère le HCC. Les puits de carbone forestiers sont notamment en légère hausse en Nouvelle-Aquitaine. Mais ailleurs, ils sont soit globalement stables, soit « en forte baisse »
Une mortalité des arbres en hausse de 54 % sur une décennie
...
ne sont pas pris en compte seulement les forêts, mais aussi les haies, les prairies, les sols agricoles, qui peuvent tous aussi stocker du carbone suivant l’usage qu’on en fait. Le tout est rangé dans la catégorie « Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresteries (UTCATF) » dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC)
...
La révision de la SNBC, l’occasion de rectifier le tir
Pour Nicolas Nace, il y a urgence : le gouvernement doit revoir ses ambitions sur ces puits de carbone, au risque de mettre en péril la crédibilité de sa feuille de route climatique ...
Un Plan pour transformer l'economie française - Mars 2021 - Le dessous des énergies
518 écoutes Afficher tous les favoris 24 1.057 abonnés 158 titres
La France est-elle à la hauteur des enjeux climatiques ? La transition écologique est-elle enfin en marche ? Jean-Marc Jancovici souligne dans ce podcast toutes les incohérences politique et sociétale qui ne permettent pas à la France d'atteindre les objectifs fixés par la stratégie nationale bas carbone (SNBC).
Vidéo : www.youtube.com/watch?v=B44Tp4A3ojY
0:00 Intro
0:30 Les motivations des entreprises pour changer
7:06 Une écologie punitive ?
12:41 Accepter une écologie contraignante
15:35 Sommes-nous à la hauteur des enjeux climatiques ?
20:31 Des lois sans cohérence
21:28 Les motivations des politiques
23:57 Se mobiliser et s'engager pour le changement
26:30 Réduire la consommation d'énergie
29:27 Un mix énergétique idéal
33:57 Le nucléaire à long terme
37:57 Le plan de transformation de l'économie française
41:00 L'écologie enfin au coeur des présidentielles 2022 ?
41:38 Conclusion
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1370831963746107392
Tr.: ... le manifeste étudiant pour un avenir écologique ... les entreprises viennent maintenant nous voir ... le resp du dd juste là pour "enfiler les perles" ... l'écologie, c'est accepter les limites de la terre ... accepter les règles pour être libres, ya option volontaire ou non. la sanction est normale ... mais sans +et enthousiasme, on n'y arrivera pas donc avoir de quoi vivre ... l'ag europ de l'envi reconnaît que la techno a aussi des limites ... parallèle du tabac, sanction acceptée à la longue, et respectée ... règle contraignante mais acceptée "où est le sens ?" livre qui confirme, viser la cohérence, /évol ém de ges /neutre co2 ... PREMIÈRE PRIORITÉ LA SOBRIÉTÉ ... 2ème prio : miser sur l'énergie nucléaire qui gère des énergies concentrée avec de petites quantités de matières ... les piscines sont plus dangereuses que le nucléaire ... pour qu'il devienne durable, chinois et russes, développent un programme de surgénération poure exploiter le U238 à la place du U235 qui fissionne, alors que le 238 l'absorbe pour devenir du plutonium. La Fr a eu Phoenix et super phoenix et ça marchait. Arrêté pour des raisons politiques. /résilience au texas la prod élec paralysée seul le nucléaire fonctionnait. L'Ukraine a doublé sa prod nucl. On sait faire du nucl sans électronique alors que du solaire ou de l'éolien, non. Le nucl est donc moins sophistiqué. /shift project plan de transfo de l'économie fr née de la crise du covid, /claque écon et que gouv allait soutenir et relancer. Comment le faire de manière différente. Travail de longue halaine donc plan pour orga l'écon pour avoir à la fois de l'emploi et perdre 5% d'ém de ges/an 15 sous-ensembles transp fret, mobilité longue distance et du transversal comme la santé, etc. comp avec décroiss et transferts d'emploi à orga au mieux. /snbc obj mais ne dit pas comment les atteindre. Le ptef, sur les moyens. /présidentielle 2022 : on travaille pour que ce soit le cas, on ne maîtrise pas l'agenda des débats, on espère.
Ndlr : égal à lui-même, tient compte de l'actu, reste pro-nucléaire sans prendre en compte SÉRIEUSEMENT les alternatives.
Ouverture de la consultation publique sur les scénarios 2050
Energies renouvelables
RTE a engagé mi-2019 l’élaboration des futurs scénarios 2050 du Bilan prévisionnel (« futurs énergétiques 2050 »). Ce processus est public : il implique une très large concertation auprès des parties intéressées aux différents stades de construction des scénarios, jusqu’à la publication de leur analyse complète à l’automne 2021.
La première phase de cette concertation s’achève le 27 janvier 2021 avec :
- la publication du rapport conjoint entre RTE et l’Agence internationale de l’énergie, intitulé « Conditions et prérequis en matière de faisabilité technique pour un système électrique avec une forte proportion d’énergies renouvelables à l’horizon 2050 ». Le rapport définit les conditions techniques à remplir et liste des priorités pour la suite du programme d’étude ;
- l’ouverture de la consultation publique sur les futurs scénarios, qui comprend une première description des huit scénarios et de leurs principales variantes, la description de la grille d’analyse qui leur sera appliquée et les hypothèses principales qui seront utilisées dans l’étude.
Le document de consultation publique établit une synthèse des éléments présentés et discutés au sein de neufs groupes de travail thématiques. Ceux-ci ont rassemblés, depuis plus d’un an, plus d’une centaine d’organismes et institutions (organisations syndicales, organisations patronales, syndicats professionnels, producteurs/fournisseurs d’énergie, gestionnaires de réseau, autorités de régulation, administrations, organisations non gouvernementales, universitaires) au cours de trente réunions.
Neutralité carbone en 2050 : huit scénarios d’étude contrastés sur la part des énergies renouvelables et du nucléaire
La première phase de concertation conduit à identifier huit scénarios d’étude, qui se déploient sur la période 2020-2060. Ils permettent tous, par définition, d’atteindre la neutralité carbone en 2050 en suivant le cadrage général de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) adoptée par le Gouvernement. Les scénarios couvrent un large éventail de configurations : la part du nucléaire dans la production d’électricité en France évolue entre 0 et 50%, et celle des énergies renouvelables entre 50 et 100%.
L’analyse technico-économique du système repose sur une modélisation poussée du système électrique sous diverses contraintes techniques, économiques et environnementales :
- le modèle décrit l’ensemble du système électrique européen et croise de très nombreuses variables météorologiques (températures, ensoleillement, ventométrie, hydrologie) ;
- il prend en compte de manière détaillée les interactions entre le système électrique avec les autres vecteurs énergétiques (hydrogène, méthane, réseaux de chaleur) : power-to-gas, power-to-gas-to-power, power-to-heat… ;
- il intègre l’évolution projetée du climat selon différents scénarios de réchauffement climatique fondés sur les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Hydrogène, efficacité et sobriété énergétique, réindustrialisation : des axes d'analyse approfondie
Si la pondération du nucléaire et des énergies renouvelables pour atteindre la neutralité carbone constitue un axe important de ces « futurs énergétiques », ceux-ci ne peuvent être résumés à cette seule problématique. Plusieurs demandes prioritaires sont ressorties des ateliers de la première phase de concertation et ont été intégrées au programme de travail :
- un travail spécifique sur les scénarios intégrant une part plus importante d’hydrogène (variante « hydrogène + ») ;
- une analyse approfondie des possibilités de réindustrialisation et de relocalisation d’activités (variantes « industrie + ») induites par chaque scénario, permettant de réduire l’empreinte carbone en s’appuyant sur un mix d’électricité bas-carbone ;
- une étude de l’influence de l’efficacité énergétique et de la sobriété sur la consommation d’électricité et les conditions de réalisation des scénarios.
Enfin, la consultation publique décrit la grille d’analyse discutée lors des ateliers et désormais fermement établie autour de quatre dimensions principales (technique, économique, environnementale et sociétale).
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?GwfHqw
Ndlr :
- titré « futurs énergétiques 2050 » mais élude les énergies fossiles donc encore une confusion (voulue ?) entre système électrique et système énergétique ? Pourquoi ? Pour qui ? ACT
- Téléchargé, Répondre ACT
https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1209403182423695360
"
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 24 déc.
"Prochainement" étant un terme à entendre comme "un jour viendra" en matière de politique publique #énergie #climat #SNBC #PPE
Citer le Tweet Anne Bringault @AnneBringault · 23 déc.
Le gouvernement doit également répondre avant le 25 décembre à la recommandation du @hc_climat de baisser le budget carbone prévu pour la période 2019-2023 pour être cohérent avec la neutralité carbone.
Sachant que la SNBC doit être publiée prochainement.
"
Le Haut Conseil pour le Climat frise la Révolution - Publié le 3 juillet 2019 par huet – {Sciences²}
Le premier rapport du tout neuf Haut Conseil pour le Climat n’a pas reçu l’accueil qu’il mérite. Sous son vocabulaire châtié et son style technocratico-compatible, il cache des propositions qui frisent la Révolution.
...
Rendre les budgets carbone de la SNBC (stratégie nationale bas carbone
...
La loi de finance est-elle climato-compatible par les impôts qu’elle organise ? Non, répond dans son langage châtié le HCC avec sa recommandation n°4 : «la transition bas-carbone doit être juste et perçue comme telle pour que les actions soient durablement soutenues par l’ensemble de la société». Or, l’une des causes du changement climatique est le consumérisme qui ravage notre société, sous les coups de boutoirs d’une publicité qui colonise les imaginaires. Ce consumérisme est alimenté par un moteur rugissant : les inégalités indécentes de revenus et de patrimoine. Il faut donc supprimer les plus élevés.
...
Le rapport du HCC tient un langage de vérité sur la responsabilité de la France dans les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique. Il rompt avec l’hypocrite présentation qui ne tient compte que des émissions territoriales, ou nationales.
Extrait du rapport du Haut conseil pour le climat.
Hypocrite car elle permet d’afficher une vertu inexistante : selon cette présentation, la France a en effet diminué d’environ 15% ses émissions de GES depuis 1990. Mais, souligne le HCC, ce qui compte vraiment c’est l’empreinte carbone, c’est à dire une comptabilité des émissions qui tient compte de celles induites par tous les objets importés, déduction faites de celles liées aux objets exportés. Or, la désindustrialisation du pays est si profonde (la part du PIB consacré à l’industrie a chuté à 10%), et les importations d’objets manufacturés ont si augmenté, que l’empreinte carbone des Français à augmenté de 20% entre 1995 et 2015. Les émissions dues aux importations égalent en effet désormais 60% des émissions territoriales.
...
si, en fin de mandat, on constate que les émissions de GES ont dépassé les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone, alors, les députés, sénateurs, Président de la République sont inéligibles à l’élection qui suit et les membres du gouvernement sortant sont inéligibles et interdits de nomination comme ministres. Cette mesure de salut public serait, au moins dans un premier temps, un très efficace moyen de renouvellement des élites…
Sylvestre Huet
► sur le premier bilan de la Stratégie nationale bas-carbone, lire cette note « politique climatique, erreur française, fraude des mots«. https://www.lemonde.fr/blog/huet/2018/02/22/politique-climatique-erreur-francaise-fraude-des-mots/
Connu / https://mamot.fr/@Maxeric/102529156456447720