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En cinq ans de Macron, le patrimoine des plus riches fortunes françaises a été multiplié par trois. Au premier trimestre 2022, Total a amassé plus de 5 milliards de bénéfices. Et vous, ça va ?
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Mots-clés Multinationales, Taxe sur les multinationales Campagne > Faisons payer les profiteurs de la crise
Comment justifier de demander des efforts aux « premières et premiers de corvée », aux chômeurs·euses, aux mal logé·e·s, aux retraités·e·s, alors que la fortune des milliardaires français a augmenté de 175 milliards d’euros de mars à décembre 2020 ?
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Faire payer celles et ceux qui se sont enrichis grâce à la crise du COVID, c’est aussi envoyer un message d’espoir en faveur d’une fiscalité plus juste capable de répondre aux enjeux sociaux et écologiques du 21e siècle.
Connue / https://twitter.com/ManonAubryFr/status/1387327604055846912
"5 - 42 - 69"
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Les Français ont déjà fait plus que leur part d’efforts, quand tant d’autres vivent la belle vie, à l’abri de cette calamité publique qu’est la crise sanitaire. Mettons ces derniers à contribution, sauvons la République par la justice.
Ma proposition de loi que je présente aujourd'hui en commission des finances
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Comment certaines entreprises ont profité de la baisse d’activité occasionnée par la crise sanitaire pour baisser les salaires des intermittents ou encore comment les entreprises privées exploitent des couturières bénévoles à l’âme charitable pour leurs faire fabriquer des masques gratuitement et à des cadences infernales. On en parle dans cette chronique sur ces véritables "profiteurs de guerre".
Catégorie Actualités et politique 401 commentaires
Notre pays connait une crise sanitaire sans précédent. Un état de guerre suivant les mots du Président de la République. Comme en 1870, il ne devait pas manquer un bouton de guêtre à nos combattants. On a vu ce qu’il en a été. Des soignants désemparés par le manque d’équipement de base et notamment les masques.
Nos soignants de la première ligne ont dû faire face à la pénurie.
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Aujourd’hui, la consternation s’allie au dégoût.
Toute guerre a ses profiteurs. C’est malheureusement une loi intangible de nos conflits. Comment s’expliquer que nos soignants n’aient pas pu être dotés de masques quand on annonce à grand renfort de communication tapageuse des chiffres sidérants de masques vendus au public par certains circuits de distribution.
Où étaient ces masques quand nos médecins, nos infirmiers, nos pharmaciens, nos chirurgiens-dentistes, nos masseurs-kinésithérapeutes, nos pédicures-podologues, nos sages-femmes mais aussi tous nos personnels en prise directe avec la maladie tremblaient et tombaient chaque matin ?
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L’heure viendra, nous l’espérons, de rendre des comptes.
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Signataires :
Patrick BOUET, Président du Conseil National de l'Ordre des Médecins
Anne-Marie CURAT, Présidente du Conseil National de l'Ordre des Sages-Femmes
Patrick CHAMBOREDON, Président du Conseil national de l’Ordre des Infirmiers
Serge FOURNIER, Président du Conseil National de l'Ordre des Chirurgiens-Dentistes
Pascale MATHIEU, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes
Eric PROU, Président du Conseil National de l’Ordre des pédicures-podologues
Carine WOLF-THAL, Présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens
8 433 ont signé au 7/5/20
Intergroupe parlementaire de la France insoumise a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron
Si nous sommes en guerre, taxons les profiteurs de la crise !
Tout le monde ne souffre pas de la crise sanitaire. Certains se gavent même pendant cette pandémie.
Les profiteurs de morts ont des noms : l’action d’Amazon, numéro 1 du e-commerce, du dumping fiscal et des émissions de CO2, atteint des records historiques pendant l’épidémie. L’entreprise voyou fait désormais du chantage pour obtenir la prise en charge du chômage partiel par l’Etat. Ils s’appellent aussi Sanofi, entreprise pharmaceutique qui réalise 80% de ses bénéfices sur des produits pris en charge par la Sécurité sociale et s’apprête à distribuer 3,8 milliards de dividendes à ses actionnaires. Vivendi augmente son dividende de 20%, portant le montant total à 697 millions d’euros, alors que certaines de ses filiales bénéficient du chômage partiel. Ou encore OGF, service de pompes funèbres, qui facturait aux familles des personnes décédées du coronavirus 55 euros par heure pour aller se recueillir auprès de leur proche dans la morgue temporaire de Rungis, 159 euros pour accueillir le corps pour 6 jours et 35 euros par jour supplémentaire.
Mais ils s’appellent aussi : Veolia, le groupe PSA, Axa, Korian, Disney… Certaines de ces entreprises font non seulement des bénéfices pendant la crise au point de verser des dividendes colossaux aux actionnaires, mais perçoivent de surcroît des fonds publics à travers le financement du chômage partiel par l’État. C’est cette même confiance aveugle dans les multinationales qui a conduit les députés de la majorité à voter pour une participation financière de l’État à hauteur de 20 milliards d’euros dans des entreprises dites stratégiques sans aucune contrepartie sociale ou écologique.
En bref, et comme toujours, privatisation des bénéfices, et quand le risque est là, nationalisation des pertes.
Le lundi 16 mars à 20 heures, dans son allocution solennelle sur la lutte contre le coronavirus, Emmanuel Macron utilisait à six reprises l’expression : « nous sommes en guerre ». Si nous sommes en guerre, Monsieur le Président, laissez-nous vous rafraîchir la mémoire.
Le 1er juillet 1916, a été instituée en France une contribution sur les bénéfices extraordinaire. Il s’agissait d’un impôt direct qui taxait les bénéfices anormaux réalisés entre le 1er août 1914 et le 30 juin 1920, 6 mois après la fin des hostilités. À l’époque, les entreprises devaient verser à l’État la différence entre les bénéfices réalisés en temps de paix et ceux réalisés pendant la guerre. Cette contribution visait à lutter contre l’enrichissement excessif de certaines entreprises du fait des circonstances et de les faire participer à l’effort collectif.
Cent-quatre ans plus tard, à la lumière de ce que nous vivons avec la crise sanitaire du coronavirus, cette contribution conserve toute sa logique.
Qui, aujourd’hui, peut cautionner que nos impôts financent les actionnaires des multinationales, alors que le point d’indice des infirmières est gelé ? Qui peut raisonnablement approuver qu’on laisse des milliards aux mains de quelques-uns, et que l’on verse 150 euros à nos concitoyens les plus précaires ? Si l’injustice fondamentale de cette politique ne valait déjà pas hier, elle est intolérable en la période.
Monsieur le Président, la crise vertigineuse que nous connaissons ne laisse aucune place à la complicité avec ceux qu’on appelait autrefois les profiteurs éhontés du malheur national. Interdisez aux entreprises de verser des dividendes aux actionnaires ! Empêchez les entreprises qui font de la fraude fiscale de recevoir de l’argent public ! Augmentez le SMIC, limitez les écarts de salaire de 1 à 20 dans les entreprises, augmentez les salaires de celles et ceux qui ont toujours assuré notre dignité, avant et pendant la crise !
Et pour cela, faites comme en 1916 : taxez les profiteurs de guerre !
Connue / https://twitter.com/MathildePanot/status/1254086997989351425
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Mathilde Panot @MathildePanot · 2h ... Retrouvez ma tribune dans le @leJDD avec @mbompard
TRIBUNE. Les parlementaires insoumis : "Si nous sommes en guerre, taxons les profiteurs de la...
Mathilde Panot, vice-présidente du groupe parlementaire de la France insoumise, et Manuel Bompard, chef de la délégation France insoumise au Parlement européen, demandent une taxation sur les...
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