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Suivez en direct le colloque organisé par les députés Éric Coquerel et Sébastien Delogu, "Violences meurtrières dans les quartiers populaires".
22 personnes, dont des mineurs, ont été assassinées à Marseille depuis janvier 2023.
Cette explosion de violences s’inscrit dans un contexte d’aggravation de la précarité et des inégalités dans l’accès aux droits et aux services publics ; et une conséquence de l’abandon des pouvoirs publics dans certains quartiers de la ville. Discriminations dans l’accès aux études et à l’emploi, discriminations dans l’accès au logement digne,…
C’est aussi un contexte lié à la circulation des armes à feu, au trafic de stupéfiants et à d’autres activités délinquantes. Toutes les problématiques que connaissent les quartiers populaires de France se croisent dans les multiples facteurs de cette explosion de violence. L’on ne peut plus parler de règlements de compte à Marseille lorsqu’il s’agit d’exécutions ayant pour but de terroriser la population, s’inscrivant dans une guerre de territoires.
Autre manifestation de violences qui sévit dans certains quartiers : les rixes. De jeunes gens sont mis à mort pour un regard, une parole, pour des propos sur les réseaux sociaux… Ces derniers sont même les plateformes sur lesquelles des groupes de jeunes « glorifient » leurs assassinats après avoir les avoir filmés.
Mardi dernier, la France découvrait la vidéo du meurtre de Nahel, un adolescent de 17 ans, tué par un policier à Nanterre. Son nom figure désormais dans la longue liste des victimes de violences institutionnelles.
Depuis de nombreuses années, les pouvoirs publics et les élus sont interpelés par des familles endeuillées qui demandent justice et paix, mais surtout « Plus jamais ça ». Quelles réponses politiques concrètes et systémiques apporter à ces escalades dans la violence ? Quels outils de prévention mettre en place ?
Cette conférence a pour but de donner une place centrale à la parole de collectifs de familles de victimes et d’acteurs associatifs, qui font un travail de terrain depuis de nombreuses années ; en plus d’échanger sur des solutions politiques concrètes à mettre en oeuvre.
Introduction par Sébastien Delogu, député des Bouches-du-Rhône
Table-ronde 1 : Rixes et violences entre quartier, animée par Rachel Keke, députée du Val-de-Marne, avec :
- Aoua et Magloire DIABLEY, présidents de l'association HDJ
- Armel MOMBOULI, président de l'association Vox Populi ++
- Sophia LAMRI, coordinatrice médiatrice Prévention Violences 93
- Adama CAMARA, président de l'association SADA, réalisateur de la série-documentaire "RIXES"
Table-ronde 2 : Violences dans des contextes de trafics, animée par Carlos Martens Bilongo, député du Val d'Oise, avec :
- Karima MEZIENE, Laëtitia LINON et Aïcha BOUNOUAR, collectif des familles de victimes de Marseille
- Aziza BERKOUKI, collectif "Ensemble pour dire stop"
- Mohamed BENSAADA, membre du Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille
Table-ronde 3 : Violences institutionnelles, animée par Danielle Simonnet, députée de Paris, avec :
- Mohamed GNABALY, maire de L'Île-Saint-Denis
- Fatia ALCABELARD et Christophe SINNAN, comité Jistis pou Klodo
- Sonia CHAOUCHE, comité Justice pour Adama
- Amanda CHACHOUA, collectif Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan
- Feroudja BENDJEGHOUL, médiatrice en Seine-Saint-Denis
Conclusion par Éric Coquerel, député de Seine-Saint-Denis
Ndlr : >1:23:28 terminer ACT
Quinze jours avant la mort de Nahel à Nanterre, ce jeune homme a été tué par un tir de la police à Saint-Yrieix-sur-Charente, une banlieue d'Angoulême ...
Connu / TG le 01/07/23 à 11:21
également trouvé sous la forme Whatabautery1 et parfois francisé en Whatabautisme, est un sophisme visant à dévier une critique par des références à d'autres griefs réels ou présumés. L'Oxford English Dictionary définit ce terme comme une "technique ou pratique consistant à répondre à une accusation ou question difficile en faisant une contre-accusation ou en évoquant un problème différent1"
Connu / https://twitter.com/MarxFanAccount/status/1525745833823584256
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Vilain Syndicaliste @MarxFanAccount
Coucou les médias :
La fusillade qui a eu lieu à Buffalo aux États-Unis faisant 10 morts a été commise par un militant D'EXTRÊME-DROITE.
Le meurtre en plein Paris par balle la nuit du 13 mai a été commis par un militant D'EXTRÊME-DROITE.
9:52 AM · 15 mai 2022·- 5 308 Retweets 90 Tweets cités 15,6 k J'aime
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Pierre @XisMyName69 · 15h En réponse à @MarxFanAccount
Et là c’est l’extrême droite ?
Citer le Tweet
Mace-Scaron Joseph @MaceScaron · 15 mai
Religion de tolérance et de paix : #Nigeria : appels au calme après la lapidation à mort d'une étudiante chrétienne... https://lefigaro.fr/flash-actu/nigeria-appels-au-calme-apres-la-lapidation-a-mort-d-une-etudiante-chretienne-20220513
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Inclassable
Clés : Police ; Violences policières
Membre fondatrice du Collectif Urgence Notre Police Assassine, Amal Bentounsi était l'invitée de la Contre-Matinale de ce jeudi...
A peine réélu, Emmanuel Macron est attendu sur la question des violences policières qui ont déjà particulièrement marqué son premier mandat. Deux personnes ont perdu la vie et une troisième a été grièvement blessée après un refus d’obtempérer, dans la nuit du 24 au 25 avril sur le Pont-Neuf à Paris. L'agent de police qui a tiré sur le véhicule a depuis été mis en examen pour homicide volontaire. Dénonçant la décision des juges d’instruction, le syndicat de policiers Alliance a appelé à un rassemblement, lundi 2 mai.
Membre fondatrice du Collectif Urgence Notre Police Assassine, Amal Bentounsi a immédiatement appelé à une contre-manifestation des syndicats dans le quartier Saint-Michel. Alors qu'elle était encerclée par des CRS et brandissait une pancarte où il était écrit "L435-1 = Arme de destruction massive", en référence à un article de loi sur l'usage d'armes à feu par la police. Elle a fait l'objet d'un contrôle avant d'être arrêtée et placée en garde à vue par des policiers en civil. Amal Bentounsi c’est la sœur d’Amine Bentounsi qui a été tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012. Il sera condamné en appel en 2017 à cinq ans de prison avec sursis, une condamnation symbolique mais condamnation quand même. Elle a fondé le collectif des familles de victimes tuées par la police, et a participé à la création de l’application @uvp_filmerlapolice , qui permet de filmer les violences policières tout en étant géolocalisé, et de stocker les images sur un serveur.
C'était l'invitée de la Contre-Matinale de ce jeudi...
C dans l'air Violences, émeutes... la grande fracture américaine
diffusé le sam. 30.05.20 à 17h48 - disponible jusqu'au 06.06.20 - magazines - 66 min - tous publics - présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Cette semaine, les États-Unis se sont embrasés. Lundi, George Floyd, un afro-américain de 46 ans est mort suite à son arrestation par la police, qui le soupçonnait de vouloir écouler un faux billet de 20 dollars.
Une vidéo de son arrestation montre un des policiers, Derek Chauvin, le maintenir au sol en appuyant son genou sur son cou. “Je ne peux pas respirer”, répète George Floyd dans cette position, en vain.
La nouvelle du meurtre de George Floyd, puis la publication de la vidéo de son arrestation, ont provoqué énormément d’émotions et de colère chez beaucoup d’Américains. Des manifestations, parfois pacifiques, parfois plus violentes, se sont multipliées dans les jours qui ont suivis. A Minneapolis, dans la nuit de jeudi à vendredi, des émeutes ont éclaté et au cours de celles-ci, un groupe a brisé les vitres et incendié un des commissariats de la ville, qui avait été précédemment évacué.
Le lendemain, la nouvelle, tant attendue par les manifestants, de l’arrestation du policier Derek Chauvin est enfin arrivée. Le policier a été inculpé de meurtre au troisième degré et d’homicide involontaire.
Au Minnesota, le policier risque 25 ans de prison pour le premier chef d’accusation. En dix-neuf ans de service, le policier avait fait l’objet de 18 plaintes… Suite à cette inculpation du policier, la famille de George Floyd a parlé d’une “nécessaire mais tardive sur le chemin de la justice”.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Donald Trump a de son côté réagi aux émeutes avec un tweet qui a fait naître une nouvelle polémique : “Quand les pillages commencent, les tirs commencent” (“when the looting starts, the shooting starts”, en version originale). Twitter a décidé de limiter la visibilité de ce tweet et d’enlever la possibilité pour les utilisateurs de le partager ou d’y répondre. “Ce tweet est contraire à nos règles sur l’apologie de la violence”, a expliqué Twitter, “il porte le risque qu’il puisse inspirer d’autres actions violentes”.
En parallèle de sa querelle avec le réseau social, Donald Trump continue de s’en prendre à son ennemi favori : la Chine.
Lors d’une conférence de presse organisée hier dans les jardins de la Maison Blanche, le président américain a annoncé qu’il demandait à son gouvernement “de lancer le processus d'élimination des exemptions qui accordent à Hong Kong un statut spécial”.
La Chine n’a selon lui “pas tenu sa parole donnée au monde d’assurer l’autonomie de Hong-Kong”.
Au cours de la même conférence de presse, Donald Trump a annoncé qu’il sortait les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). “Parce qu’ils ont échoué à faire les réformes nécessaires et requises, nous allons mettre fin aujourd’hui à notre relation avec l’OMS et rediriger ces fonds vers d’autres besoins de santé publique urgents et mondiaux qui le méritent”, a déclaré le président américain.
Quelles peuvent être les conséquences d’un retrait des États-Unis de l’OMS ? A quoi joue Donald Trump avec la Chine ? Toujours lourdement touché par le coronavirus, le pays est-il au bord de la rupture sociale ? Comment éviter qu’un drame comme le meurtre de Georges Floyd se reproduise ?
Invités :
- Corentin Sellin, historien spécialiste des États-Unis
- Anne-Lorraine Bujon, directrice de la rédaction de la revue Esprit et chercheure associée à l’IFRI
- Nicole Bacharan, politologue et historienne spécialiste des Etats-Unis
- Célia Belin, chercheure à la Brookings Institution
Résumé : il est dit sans ambigüté que Trump se comporte comme les blancs se comportaient du temps de la ségrégation. il mise sur les hommes blancs armés parfois racistes, pour sa réélection. Des manifs partout dans le monde pour dénoncer ce comportement, plus que pour soutenir les hong-kongais par exemple ?!
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Depuis presque une trentaine d'années, et d'abord grâce à des historiens militants comme Jean-Luc Einaudi, la répression meurtrière qui s'est abattue sur les Algériens à Paris le 17 octobre 1961 est peu à peu sortie de l'oubli. La mémoire et la conscience collectives sont encore loin, cependant, d'avoir pleinement intégré la réalité inouïe des assassinats de dizaines et probablement de centaines de civils désarmés par la police française, non seulement lors de cette manifestation et au cours des jours qui ont suivi, mais pendant tout l'automne 1961.
Emmanuel Blanchard, historien de l'immigration algérienne, évoque dans cet épisode de "La grande H." la dynamique des événements du 17 octobre et leur contexte très particulier. Pour la première fois, des colonisés manifestaient dans la capitale de la puissance colonisatrice, en pleine guerre entre la France et le FLN, le parti nationaliste algérien. Ce dernier avait organisé le 17 octobre une opération pacifique de visibilité, en défi au couvre-feu imposé en métropole aux "Français musulmans d'Algérie". Il s'agissait de remporter une victoire politique face à l'opinion internationale, alors que les négociations qui devaient déterminer les conditions de l'indépendance avaient commencé au l’année avant d’être suspendues à l’été.
En réponse, le premier ministre Michel Debré, le ministre de l'intérieur Roger Frey et le préfet de police de Paris Maurice Papon n'ont pas seulement organisé des "rafles" massives (12 à 15 000 personnes arrêtées et détenues au Palais des sports de la Porte de Versailles et au stade Pierre-de-Coubertin). Ils ont sciemment laissé libre cours aux exactions policières en leur garantissant l'impunité et en les couvrant immédiatement par le mensonge d'État.
Montage Alexis Debaye. Une émission de Julien Théry
#Erratum : un lapsus a fait dater du 13 mai au lieu du 13 mars 1958 la manifestation des policiers à Paris.
Pour en savoir plus
- G. Anderson, La Guerre civile en France, 1958-62. Du coup d'état gaulliste à la fin de l'OAS, La Fabrique, 2018 (et "Les origines occultées de la Ve République. Guerre d'Algérie et coup d'Etat gaulliste", "La Grande H." avec Grey Anderson, mise en ligne 5 mars 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=NkwpG...
- E. Blanchard, La police parisienne et les Algériens (1944-1962), Paris, éd. Nouveau Monde, 2011
- E. Blanchard, Histoire de l'immigration algérienne en France (1900-1990), Paris, La Découverte, 2018
- E. Blanchard, "Des cérémonies de dégradation. À propos des contrôles d’identité au faciès", sur le site web Les mots sont importants, 13 février 2017 : http://lmsi.net/Des-ceremonies-de-deg...
- E. Blanchard, "Sociogenèse d’un crime d’état. 17 octobre 1961 : chèque en blanc à Maurice Papon", sur le site web Les mots sont importants, 17 octobre 2018 : http://lmsi.net/Sociogenese-d-un-crim...
- R. Branche, La torture et l'Armée pendant la guerre d'Algérie, 1954-1962, Paris, Gallimard, 2001 ( et "Torture et exécution sommaire au nom de la république française pendant la Guerre d'Algérie", "La Grande H." avec Raphaëlle Branche, mise en ligne 1er novembre 2018 : https://www.youtube.com/watch?v=E-dLf...)
- J.-P. Brunet, Police contre FLN : le drame d'octobre 1961, Flammarion, 1999
- J.-L. Einaudi, La Bataille de Paris – 17 octobre 1961 (réédition en poche en 2001, postface inédite de l'auteur), Le Seuil, 1991
- B. Gaïti, "Les ratés de l’histoire. Une manifestation sans suites : le 17 octobre 1961 à Paris", Sociétés Contemporaines, 20, 1994, p. 11-37, en ligne : https://www.persee.fr/doc/socco_1150-...
- J. House, N. MacMaster, Paris 1961 : Les Algériens, la terreur d'État et la mémoire, Tallandier, 2008
- F. Riceputi, La bataille d'Einaudi, Comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la République, Neuvy-en-Champagne, Le Passager clandestin, 2015
.#Erratum #LaGrandeH #Octobre1961 #Police
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Confrontée à la multiplication des opérations militaires, y compris à l'intérieur du territoire national, l'armée française recrute via des méthodes de communication agressives. Mal préparés, mal payés, des milliers de jeunes déchantent vite. Accusations de viols et de tortures, désertions, mutineries : focus sur la face cachée de l'armée française.
.#Armée #Afrique
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