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Connu / TG le 24/05/23 à 09:46
*Ndlr : à une dizaine de km au sud-est d'Angers
🔥 Déc 13, 2022 - Par CRIC Grenoble - Face au désastre climatique et à la pénurie en eau prévue en Isère, qui osera défier ST Micro et les géants de la Silicon
Connu / TG le 26/03/23 à 12:30
En 1926, un groupe d’exilés d’Ukraine et de Russie publiait par voie de presse un projet politiqué intitulé « Plate-forme organisationnelle » : Nestor Makhno, fondateur de la Makhnovtchina, en était la figure la plus connue. Ce projet donnera naissance au plateformisme. Il continue, dans une certaine mesure, d’imprégner la tradition communiste libertaire. Il faut dire que, comme l’a noté l’historien Daniel Guérin, « pour la première fois dans l’histoire, les principes du communisme libertaire furent mis en application dans l’Ukraine libérée ». La « Plate-forme » entendait répondre à deux échecs : l’isolement minoritaire de l’anarchisme et l’autoritarisme du communisme bolchevik. Et, dans le même élan, elle proposait — dans les configurations de l’époque, cela va de soi — un plan de sortie du capitalisme. ☰ Par Victor Cardan
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La native de Smorgone meurt à Paris sous la présidence d’un certain Pompidou. Nous sommes en 1973 — dans trois mois, avec l’appui du pouvoir nord-américain, le gouvernement élu du socialiste Salvador Allende sera renversé par un coup d’État militaire.
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Tr.: ... sa grand mère a fui l'espagne de Franco ... la Lorraine ... les ouvriers, le peuple, les gens...
"Est de gauche celui qui est du côté du peuple ... les gilets jaunes ... faire du mieux qu'ils peuvent ... Salut et fraternité"
Ndlr :
- on dirait qu'elle "tue" le père "Mélenchon"... Elle est courageuse. Respect. Je ne sais pas si elle a raison, mais sa parole mérite d'être entendue et prise en compte.
- Sa formule de fin vient des sans culottes à la révolution française, reprise par les libertaires https://duckduckgo.com/?t=ffsb&q=Salut+et+fraternité
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P26 "Ceux qui parlent d’écologie sans aborder frontalement la question de la vie quotidienne sous tous ses aspects, ceux qui n’ont à la bouche que les mots « compensation », « bilan carbone », « développement durable », « green tech », « transition », « empreinte écologique », ceux-là parlent une langue morte, celle de la comptabilité du désastre.
Pour esquisser les fondements d’une écologie communale et révolutionnaire, ancrée dans la vie quotidienne, peut être faudrait-il repartir de la notion d’écosophie de Félix Guattari. Pour lui, la question écologique se situe à la lisière de trois registres : « celui de l’environnement, celui des rapports sociaux, et celui de la subjectivité humaine ». Dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes s’expérimentent des formes de vie commune à même de tenir inséparés ces trois registres de l’écologie, comme en témoigne notre relation à la forêt."
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un bien commun dont les habitants jouissent simultanément, apprenant laborieusement à concilier, à superposer et à ménager leurs multiples usages, apprenant aussi à prendre soin du bocage comme s’ils prenaient soin d’eux mêmes, à réparer le monde pour les prochaines générations d’habitants. Cette expérience
vécue est à rapprocher de la définition du communisme que donnait Karl Marx dans « l’idéologie allemande » comme le dépassement « de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme. »
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p30 ... seule une forme de propriété collective peut garantir une dimension intergénérationnelle qui dépasse l’espérance de vie des usagers actuels. Tant que nous n’aurons pas renversé la propriété privée de la terre et des moyens de productions pour y substituer une propriété d’usage ... C’est dans cette tentative d’invention coutumière, plus que les stratégies de détournement d’outils juridiques existants (bail de fermage, fonds de dotation) que réside tout l’intérêt de ce qui se vit dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ... Pour que l’absence de l’État ne reconduise ni le règne libéral du chacun fait ce qu’il veut, ni la loi du plus fort, ni la guerre de tous contre tous, encore faut-il constituer les germes d’une autonomie communale ... L’État se pose comme le garant de l’absence de guerre civile tout en s’adonnant bel et bien à des formes plus ou moins euphémisées de guerre civile contre sa population. La dimension la plus explicitement visible de ce double-jeu est la militarisation du maintien de l’ordre. Aurait-on seulement imaginé il y quelques années, qu’un tank puisse faire face à des manifestants sur lesquels il est devenu banal de tirer avec des armes de guerre ?
Jusqu’où nous mènera l’extension illimitée de l’état d’exception dans les démocraties occidentales ? ... Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.
La ZAD nous a confronté de plein fouet à l’extrême difficulté de retisser de la communauté politique, de réinventer des us et coutumes, de substituer à la loi républicaine des règles communes élaborées par et pour une communauté d’habitants suffisamment soudée, solide et puissante pour les faire appliquer.
Pendant cinq années entre 2013 et 2018, l’apparente absence du pouvoir institué nous a cruellement mis face à tout ce qu’il reste en nous de pouvoir incorporé : libéralisme existentiel, individualisme, recroquevillement dans les identités et les idéologies, incapacité à faire communauté sans tradition. ... Ou pour le dire plus subtilement : d’une communauté d’abord fondée sur un refus (même si elle portait en elle une positivité), à une communauté avant tout soudée autour d’une affirmation, d’un devenir ... L’une de nos erreurs, c’est d’avoir laissé dire que la diversité de la communauté négative était une force en soi et pour soi. C’est aussi d’avoir eu besoin du mythe de l’unité dans la diversité au point de faire passer les six points pour l’avenir de la ZAD comme la position du mouvement anti-aéroport. Or si toutes les composantes du mouvement ont validé le texte, c’est au forceps. En réalité, les six points incarnaient plutôt la position d’une frange active de chaque composante.
Trop longtemps, nous avons occulté les violents conflits qui ont toujours traversé le mouvement afin de donner à l’ennemi l’apparence d’une indéfectible unité. Nous nous sommes efforcés de ne rien laisser transparaître des batailles internes qui nous ont traversées entre 2013 et l’abandon du projet. Celles-ci venaient toucher des questions extrêmement sensibles : les conséquences pratiques de la vie sans police; l’accès aux champs et aux parcelles agricoles; l’usage des routes, chemins et sentiers; la cohabitation de rapports antagonistes à la nature et à l’agriculture; certains comportements individualistes et actes de malveillance envers nos voisins des bourgs alentours ou envers d’autres habitants de la ZAD, etc ... Ce que nous apprend l’expérience de la ZAD, c’est que si la communauté négative recèle une considérable puissance de destitution, construire une commune depuis une simple juxtaposition de différences, une addition d’identités antagonistes est en revanche impossible. La commune exige un liant bien plus consistant que la diversité tactique face à l’ennemi commun. ... En l’absence de tradition séculaire comme au Chiapas, c’est dans l’avènement de nouvelles formes contemporaines de créolisation que se situe l’assise culturelle des nouvelles communalités à venir. ... Ce que la créolisation recèle de magique et de sublime, c’est qu’elle relie ensemble des identités absolument hétérogènes. Elle leur offre un langage commun, sans pour autant les fondre et les confondre. ... une forme de créolisation politique qui reste à inventer.
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XI COMMUNISATION ? ... la communisation des terres ne peut être octroyée par l’État. La communisation est un processus. Elle ne se décrète pas. C’est une mise en partage en acte par et pour les habitants de chaque localité. La communisation se construit. ... Le temps que l’inconséquence libérale-libertaire ne fragmente absolument tous les liens. ... Que l’on se penche par contraste sur les communes rurales aragonaises de 1936, ou sur le mouvement révolutionnaire zapatiste, alors on découvrira des tentatives de communisation des terres. Un processus qui commence par une prise et répartition des terres à l’échelle de chaque localité, et qui ménage toujours de l’espace pour une multiplicité d’usages collectifs, individuels et familiaux. Le commun ne s’impose pas mais s’appose à des expériences et des solidarités qui se tissent au long cours. On pourrait même dire qu’il s’apprend. ... nous avons la naïveté de nous réjouir que le bocage de Notre-Dame-des-Landes abrite de telles expériences de communisation des terres plutôt que des parkings, une tour de contrôle et un duty-free. Là réside notre victoire. ... souligner comment la ZAD, du 22 Février 2014 aux émeutes de 2016 contre la loi travail en passant par celles pour Rémi Fraisse, a contribué à sa mesure au retour de l’offensivité dans les rues de Nantes. Elle a apporté une pierre à l’émergence du contexte politique agité que nous connaissons aujourd’hui, comme en témoignent les cabanes de palettes qui ont fleuri l’année dernière sur tous les ronds-points de France. ... situation insurrectionnelle » une situation dans laquelle il y a une vacance du pouvoir en un lieu et un temps donné ... Depuis le mouvement contre la loi travail jusqu’au surgissement des gilets jaunes, la combativité dans la rue est remontée d’un cran, renouant avec des formes de conflictualité dont tout laissait à croire qu’elles appartenaient à un passé historique révolu.
Mais si nous ne voulons pas que ces insurrections en puissance continuent de « s’étrangler au stade de l’émeute », si nous désirons qu’elles accouchent d’un moment révolutionnaire, il s’agit de commencer partout à préfigurer localement le monde que nous voulons voir advenir. Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’État républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. ... Aucun village, aucune ville moyenne n’a été épargné par la fièvre jaune ... stratégie d’encerclement qui débute aux portes des hypercentres métropolitains. ... Si notre époque n’est pas pré-révolutionnaire, alors elle est sans avenir.
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Prendre de la hauteur, du recul. Sortir de la médiocrité sentencieuse du commentaire
Ce n’est ni en chassant sur les terres nationalistes du RN, comme la France insoumise, ni en se contentant de discours vaguement réformistes, comme le PCF, Génération.s ou EELV que l’on réussira à faire reculer libéraux et extrême-droite ensemble.
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Devant ces nuages noirs qui s’amoncellent au-dessus de l’Europe, face au racisme, à l’islamophobie grandissante, à la haine des migrant-es, à la casse de nos droits sociaux, c’est une véritable alternative révolutionnaire qu’il faut proposer. Il est de la responsabilité des anticapitalistes, des libertaires, de toutes celles et ceux qui veulent lutter pour construire une autre société de proposer un projet ambitieux de partage des richesse et de justice sociale, assorti d’une stratégie réaliste de contre-pouvoirs. C’est en construisant ces contre-pouvoirs, avec les syndicats de lutte, avec les associations et les organisations politiques progressistes, que nous pourrons faire naître un troisième possible : celui de la révolution sociale et libertaire.
Comment le mouvement des Gilets jaunes pourrait-il durer ? Le municipalisme libertaire serait une voie féconde, selon l’auteur de cette tribune, pour qui ce modèle de société démocratique et écologique est « une stratégie de lutte pensée pour l’atteindre ».
Killian Martin est étudiant à l’EHESS (l’École des hautes études en sciences sociales) et militant communaliste.
Clés : environnement philosophie
Beaucoup moins connu que son ami Jacques Ellul, le prophète conservateur-libertaire de l'écologie revient en force.
Longtemps, ceux qui lisaient les textes du chroniqueur Bernard Charbonneau, disparu en 1996, tenaient d'une secte fervente et multiple. Dans la galerie des penseurs de l'écologie politique et critiques antiproductivistes bien mieux insérés et diffusés, il tenait une place à part : celle de l'ombre fidèle de son ami Jacques Ellul, autrement plus influent. C'est à ce titre ou presque que Charbonneau récoltait des miettes de sympathie. Aujourd'hui que les concepts d'anthropocène et d'extractivisme sont entrés dans les arguments de débats et que le sort de l'humanité se trouve indexé à la petite hausse du mercure, il connaît la reconnaissance intellectuelle et l'intérêt de nouvelles générations.