Clés : EDF, Etat, Faillite
L’Etat vient de ponctionner EDF de quelque 8 milliards d’euros, accélérant sa descente aux enfers. Le groupe est étranglé par ses dettes, la conséquence de sa mauvaise gestion depuis plus de vingt ans.
Si l’année 2021 s’est terminée en fanfare pour EDF grâce à des prix de marché astronomiques lui permettant d’engranger de grosses marges sur ses ventes d’électricité, 2022 commence mal. Très mal. A cause de ces mêmes prix de marché qui font flamber la facture des professionnels et entreprises (qui ne sont plus protégés par des tarifs garantis) et celles des particuliers qui ont quitté l’ex-monopole public pour la concurrence, l’Etat a décidé de ponctionner l’électricien public pour sauver ses concurrents privés, contraints d’acheter sur les marchés le volume d'électricité consommé par leurs clients, en augmentant de 20 TWh le volume obligatoire d’électricité que doit vendre EDF à prix garanti à ses concurrents.
C’est ce qu’on appelle l’Arenh, l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique : 100 TWh par an, vendus au tarif de 42 euros par MWh. Seul petit geste fait par le gouvernement : le tarif sera porté à 46,2 euros par MWh pour les 20 TWh supplémentaires.
Un impact quasi-mortel
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Pour comprendre l’impact quasi-mortel de la décision du gouvernement, ... décrypter le jargon financier utilisé par l’entreprise. L’EBITDA, notion comptable anglo-saxonne évoquée par le communiqué de presse, est plus ou moins l’équivalent de l’excédent brut d’exploitation (EBE), notion comptable bien franchouillarde : elle correspond à ce qui reste dans les caisses de l’entreprise après avoir payé ses charges annuelles (comme les salaires) et ce qui lui permet de financer les investissements, rembourser les dettes ou payer des dividendes à ses actionnaires.
En 2020 (les comptes 2021 d’EDF doivent être publiés en février prochain), l’EBE du groupe ressortait à 16,174 milliards d’euros. On comprend donc que si l’Etat lui pique 8 milliards pour sauver les électriciens privés, ça va mal finir pour EDF : ça représente la moitié de son EBE.
Des réacteurs à l'arrêt
... son parc nucléaire en exploitation est dans un piteux état. Depuis la fin de l’année dernière, ses quatre plus gros réacteurs de 1450 MW de puissance (ceux de Chooz et de Civaux) sont à l’arrêt en raison de la découverte d’une fissure sur une tuyauterie de sécurité (RIS, circuit d’injection de sécurité) qui permet de fournir le réacteur en eau en cas de rupture du circuit primaire. Et EDF a déjà annoncé que pour les deux de la centrale ardennaise, la mise à l’arrêt se prolongerait une bonne partie de l’année.
Conséquence directe de cet incident, EDF a été obligé de revoir à la baisse sa prévision de production d’électricité nucléaire pour l’année en cours. L’entreprise vise maintenant entre 300 et 330 TWh, bien loin de ses niveaux historiques : en 2011, l’électricien avait ainsi produit 421,1 TWh d’électricité nucléaire. Forcément, moins de production va signifier moins de ventes, donc moins d’excédent brut d’exploitation ...
Plus grave, le même problème technique (la fissure sur le RIS) a également été découvert sur un réacteur de 1300 MW à Penly. Cette fois, ce sont 20 réacteurs du même type qui ont été construits en France et qui sont donc potentiellement concernés
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En fait, c’est juste la goutte d’eau de trop.
Histoire de la dette
... Dès le milieu des années 2000, juste après son introduction en bourse, l’entreprise a été obligée d’emprunter tous les ans pour verser des dividendes à ses actionnaires (entre 1,5 et 3 milliards selon les années). Le plus gros : l’Etat qui détient 85 % du capital. Depuis 2016, l’Etat a d’ailleurs accepté de ne plus toucher ses dividendes en cash mais en actions pour soulager un peu la pression sur la trésorerie de l’entreprise.
Mais l’avidité des actionnaires n’est pas la seule cause des difficultés. Depuis la fin des années 1990, EDF n’a pas été correctement gérée : l’entreprise a perdu des dizaines de milliards d’euros dans des opérations d’acquisition à l’étranger, souvent inutiles et surpayées
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En 1998, au moment où la construction du parc nucléaire se termine, la dette financière d’EDF s’élevait à 22 milliards d’euros. En 2020, elle ressort à plus de 61 milliards d’euros (hors dette locative). ... Toujours en 1998, le chiffre d’affaires du groupe s’élevait à 29,5 milliards d’euros. Il a atteint 69 milliards en 2020. Soit une augmentation de 134 %. Sur cette même période, l’EBE passait de 12 milliards à 16 milliards : +33 % seulement ! Evidemment un niveau insuffisant pour permettre un véritable désendettement
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De plus, depuis le milieu des années 2010, les performances opérationnelles des centrales nucléaires ne cessent de se dégrader. Alors qu’au début de cette décennie, la production nucléaire couvrait autour de 75 % de la consommation d’électricité du pays, ce taux est tombé à 69 % en 2020. ... succession de problèmes génériques ... problèmes de maintenance qui obligent à rallonger les durées des arrêts de tranche ... la durée moyenne d’indisponibilité des réacteurs est maintenant supérieure à 90 jours par an selon le dernier rapport indépendant World Nuclear Report https://www.worldnuclearreport.org/IMG/pdf/25._figure_25_nuke_france_dailyunavailabilities2020.pdf. Sans oublier l’impact des périodes de confinement provoquées par la Covid-19
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nouveau report dans le calendrier de l’EPR de Flamanville, et une augmentation de 300 millions d’euros de sa facture finale à 12,7 milliards (hors frais financiers et coûts de démarrage). L’électricien prévoit maintenant le chargement du combustible au cours du deuxième trimestre 2023.
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Sauf subvention publique massive de la part de l’Etat, il parait impossible qu’EDF puisse financer un tel investissement
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Connue / tg 19/01/22 à 23:55
Ndlr :
- enquête sourcée, sérieuse +
- mesures caricaturales du néolibéralisme : mettre l'état au service du marché et/ou des entreprises privées ! DÉNONCER ACT
*Connu / mel du Thu, 28 Oct 2021 17:58:30 +0200 sur ins_en
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2021 : « Se débarrasser du chantage à la dette ! », avec :
• Éric Coquerel, député LFI
• Véronique Danet, groupe thématique Banques LFI
• Anne-Claire Dufour, maîtresse de conférences en Droit public
• Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau
• Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac
Visionnez toutes les conférences sur : https://amfis2021.fr/videos
"La fin de la gauche n'est pas inéluctable" - Entretien avec François Morin - •11 févr. 2021 / Denis Robert
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Cet été j'ai réalisé plusieurs entretiens qui n'ont jamais été diffusés dont celui-ci avec l'économiste François Morin. C'est long comme souvent quand je suis passionné parce que je découvre. C'est aussi pas mal inquiétant. J'ai hâte de m'y remettre.
En revenant sur son parcours d’économiste et ses débuts dans le premier gouvernement de François Mitterrand comme conseiller très spécial, François Morin détricote l’histoire de l’échec de la gauche et revient sur un danger qui guette et risque de tout emporter, une crise bancaire systémique…
Professeur émérite de sciences économiques à l’université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d’analyse économique. Keynésien, spécialiste de l’industrie bancaire, dénonciateur des dangers des banques dites systémiques, il est l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués et remarquables dont Un monde sans Wall Street (Seuil 2011), l’Hydre mondiale (Lux 2015), l’Économie politique du XXIe siècle (Lux 2017) et le dernier : « Quand la gauche essayait encore » (Lux 2020). C’est principalement de ce dernier récit dont il est question ici.
En mai 1981, juste après la victoire de François Mitterrand, François Morin publie une opportune tribune dans le Monde titrée « Nationaliser ? » que les leadeurs socialistes et communistes, juste arrivés au pouvoir, vont lire et adorer. Mal préparés sur la question centrale des nationalisations, le texte va leur donner des idées. Le jeune professeur d’économie de 36 ans se retrouve débauché pour devenir conseiller auprès du nouveau gouvernement, chargé de mettre en pratique et en action la question clé du programme commun de la gauche : les nationalisations des banques et des grandes entreprises.
La première partie du livre se lit comme un polar politique. La seconde propose des solutions et met en perspective le témoignage du jeune Morin d’alors. « La période que je vais aborder est exceptionnelle, puisqu’elle correspond au moment où le gouvernement prendrait enfin, de façon définitive, position sur des sujets qui taraudaient la gauche depuis près d’une dizaine d’années. L’affrontement fut rude, intense, néanmoins, il restera très largement ignoré de l’opinion publique… » écrit l’auteur, décrivant en détails la lutte à mort que se sont livrés ceux que Morin appelle les réformistes rassemblés autour de Jacques Delors, Michel Rocard et Jacques Attali le jeune sherpa du Président et les radicaux comme Pierre Mauroy, Jean Pierre Chevènement et l’oublié Jean Le Garrec. On lit Morin avec délectation et effarement et on se rend compte que les affres et fractures de la gauche d’aujourd’hui sont nés dans ces années-là. Morin explique implacablement comment, influencés par le lobby bancaire, en particulier la banque d’affaires Lazard, la (vraie) gauche a perdu la bataille. Et pourquoi quarante ans plus tard, elle ne s’en est toujours pas remise.
Ce n’est pas le seul intérêt de ce formidable et instructif entretien où François Morin dit aussi sa terrible inquiétude face à la crise systémique qui, pandémie aidant, pointe à l’horizon plus tôt que prévu. Un an, deux ans, quelques mois : selon l’universitaire toulousain, il fait peu de doute que les trente banques systémiques – dont quatre françaises- to big to fail, surendettées, ne vont pas pouvoir tenir longtemps en abusant de crédits et de créances douteuses. A côté du chaos qui vient, la crise des subprimes et la chute de Lehman brothers pourrait n’être qu’une aimable plaisanterie.
Notre conseil boursier du jour : vendez tout, achetez de l’or mais surtout des conserves…
Cet entretien a été réalisé le 27 juillet dernier. Désolé du délai de diffusion indépendant de ma volonté. Mais à vrai dire, les vérités de François Morin sont intemporelles…
Clés : #Entretien #Économie #Politique 135 commentaires
Tr.:* ... crises financières en : 1987 - 1997 - 2007-2008 - la prochaine arrive.
... Blackrock est le principal investisseur américain ... épargne-retraite USA fonds de pension ... 30 banques systémiques dont 4 chinoises ... Au dernier moment sur interv de j attali on n'a nationalisé que 30 banques sur 120, avec un arbitrage de 1 milliard. La banque Lazar a échappé à la nationalisation. Nationalisation, démocratisation, décisions citoyennes, Or la loi de démocratisation n'est pas allée loin. /Loi d'expropriation au nom de l'intérêt général est tout à fait possible. Il faut indemniser. On contrôle à 51% des actions. Nationaliser à 100% coûte moins cher car par les actions, les actionnaires font monter le cours des actions. J'ai discuté avec Lionel Jospin. Échec. Si une crise survient, on rachète à bon compte par nationalisation intégrale. Sinon, pour quoi faire ? Toucher à la décision du crédit. Codétermination entre capital et force de travail. Olivier Favreau est aussi au MNR. Montebourg reprend cette idée de codétermination. Ya donc au moins deux parties constituantes. Organisons la co-décision. [cocoricos en fond !!] IMportante pour les banques pour distribuer le crédit surtout en matière de transition écologique.
/Visa boite USA veut la suppr de la monnaie papier. 1 monnaie mondiale, on peut bloquer tous les comptes. Donc garder du liquide. Souveraineté nationale.
Inquiet ? Oui, milite pour faire passer la démocratie économique, croit à la force du mouvement social. On ne peut pas souhaiter une crise, mais si elle advient, on s'y prépare et les instrumentaliser.
Nouvelles variations sur la monnaie et la dette publique
A propos de l’ouvrage « la dette publique, précis d’économie citoyenne »
blogs.mediapart.fr
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Ce dimanche 13 décembre 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de BFM Politique. Il a d'abord abordé les questions de maintien de l'ordre en appelant de nouveau à «refonder la police». Il a rappelé qu'il visait une désescalade des tensions en manifestation et à revenir à un rôle de «gardiens de la paix» pour les policiers plutôt que de «forces de l'ordre». Il a aussi appelé à se poser la question de la souffrance au travail des policiers alors qu'on compte pas moins de 150 suicides en 3 ans dans la police.
La gestion de la crise sanitaire par le gouvernement était le deuxième sujet central de l'émission. Le président du groupe «La France insoumise» a l'Assemblée nationale a expliqué que les ordres et contre-ordres incessants du gouvernement étaient la cause d'une incompréhension pour les Françaises et les Français. Il a aussi expliqué qu'on ne pouvait pas seulement se dire que le vaccin permettrait de résoudre tous nos problèmes et qu'il fallait travailler à la mise en place d'un traitement comme le propose l'Institut Pasteur de Lille.
Jean-Luc Mélenchon a alerté sur la vague de pauvreté que notre pays allait connaître dans les prochains mois. Il a appelé à élargir le RSA aux 18-25 ans qui n'en bénéficient pas pour l'heure. Il a aussi expliqué qu'il fallait négocier auprès de la BCE une annulation de la dette d'État qu'elle détient, comme le propose aussi le gouvernement italien.
Enfin, le candidat à la présidentielle de 2022 a aussi dit que la lutte contre le changement climatique était désormais perdue, que le changement climatique aurait lieu et que si on pouvait en limiter l'importance, il fallait aussi se préparer à en affronter les effets. Il a appelé pour cela tout le pays à faire face et notamment la jeunesse pour laquelle il a rappelé qu'il était favorable à une conscription pour effectuer des tâches de protection et de réparation de l'environnement.
1 283 commentaires
Texte initialement paru dans Le Monde le 26/05/2020
Pour faire face à la crise, la Sécurité sociale et l’UNEDIC ont été heureusement mobilisées par le gouvernement comme les instruments principaux de l’intervention d’urgence de l’Etat. Mais ce 25 mai le gouvernement présente dans les caisses d’assurances sociales un projet de loi organique et un projet de loi ordinaire visant à constituer les dépenses exceptionnelles de la Sécurité sociale en « dette sociale », via un transfert à la CADES. De même les dépenses exceptionnelles de l’assurance chômage serait conservées au passif de l’UNEDIC. Une telle décision hypothéquerait l’avenir de nos assurances sociales en leur faisant supporter inutilement cette « dette COVID » dont elles ne sont pas responsables et qui pourrait être plus habilement gérée par l’Etat.
...
pour une décennie supplémentaire, des ressources sociales (issues notamment de la CSG et de la CRDS et des cotisations chômage) de l’ordre d’une dizaine de milliards devront être consacrées chaque année au remboursement de cette dette et non à répondre aux besoins sociaux. A l’inverse, si l’Etat prend en charge cette « dette COVID », il lui en coûtera de l’ordre d’1 Md par an (les intérêts seuls) et cette dette pourra être gérée comme une dette exceptionnelle, appuyé en cela par la politique monétaire non conventionnelle de la BCE.
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il serait à la fois logique et stratégique de confier cette dette à l’Etat.
Epilogue (04/06/2020): les déclarations récentes par M. Darmanin https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-deficit-de-la-secu-revu-a-52-2-milliards-d-euros-en-2020-20200602, ministre du Budget du déficit de la Sécurité sociale, loin d'être rassurante, s'inscrit typiquement dans les stratégies de dramatisation des déficit, pour justifier de futures mesures d'économie.
Michaël Zemmour enseignant-chercheur à l’Université Paris 1 (Centre d'Economie de la Sorbonne) et chercheur associé à Sciences Po (LIEPP). Je travaille sur l’économie politique de l’Etat social et ses transformations, avec intérêt particulier sur les questions de prélèvements obligatoires.
Mots-clés : Déficit et dette
Une monnaie unique ne peut fonctionner sans mécanisme de solidarité financière.
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Une monnaie unique dans une Europe composée d’économies non convergentes ne peut fonctionner sans mécanisme de solidarité financière. À défaut, les pays victimes de déséquilibres macroéconomiques sont condamnés à sortir de l’euro, pour s’ajuster par la dévaluation externe. Par électoralisme, les populistes de tous bords rejettent désormais tout plan B en dehors de l’euro. Ils se replient sur un plan A qui s’avère, pour le coup, bien « rikiki », dès lors que leur ADN leur interdit d’explorer la piste d’une union de transferts. À tel point qu’ils ont voté sans remords contre la résolution du Parlement européen. Leur posture se limite à ressasser que la Banque centrale doit monétiser la dette publique, en transformant les titres souverains qu’elle détient en dette perpétuelle à taux négatifs. Ceci est évidemment proscrit par les statuts de la BCE, dont la modification représente une ligne rouge infranchissable pour l’Allemagne, a fortiori en l’absence de menace crédible de sortie de l’euro…
Liêm Hoang-Ngoc Maître de conférences à l’université de Paris-I.
Connu / https://twitter.com/LiemHoangNgoc/status/1266337922778836992
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Liêm Hoang Ngoc @LiemHoangNgoc
Que faire dans « l’Europe d’après » ? par Liêm Hoang-Ngoc | Politis
Une monnaie unique ne peut fonctionner sans mécanisme de solidarité financière.
politis.fr
1:57 PM · 29 mai 2020·- 1 Retweet 3 J'aime
"
Ndlr : ne met-il pas ainsi en cause JLM notamment ?!
104 797 vues - 9,5 k - 185 - 449 k abonnés
Le 14 mai, Jean-Luc Mélenchon diffusait en direct sa 113e Revue de la semaine sur YouTube, Twitch (https://twitch.tv/jlmelenchon), Facebook et Twitter. Il répondait aux questions des internautes depuis... Marseille (mais sur fond vert 😉). Retrouvez ci-dessous les questions posées et les thèmes abordés lors de cette émission.
SOMMAIRE
00:43 : Carte postale d’amour pour Marseille
07:26 : Que pensez-vous du plan de relance touristique du Premier ministre Edouard Philippe ? + La Corse
13:16 : Que pensez-vous de l’ultimatum de la Justice allemande à la BCE ? Est-ce la fin de l’UE ? + La dette, la relance, l’Allemagne
23:37 : Pourquoi pensez-vous que la Vème République n’est pas bonne ? + L’histoire de la création des républiques, la Vème République et pourquoi il faut la changer
30:35 : Comment gagner en 2022 ? Comment convaincre malgré le poids des médias ? + Le programme l’Avenir en commun, il faut que les gens s’en mêlent
36:57 : Avez-vous un recours contre la loi Avia ? + L’évolution des forces entre les États-Unis et la Chine, le capitalisme qui va sortir du Covid va augmenter le contrôle des populations, la réduction des libertés en France
41: 33 : Quel livre sur Jean Jaurès me conseilleriez-vous ?
42:20 : Que pensez-vous de la réouverture des écoles ?
44:04 : Pensez-vous qu’à la fin de ce virus les manifestations peuvent reprendre de plus belles malgré les courbettes de la majorité envers les pompiers, les services hospitaliers… ? + Moments de crise donc pas de grande poussée, ce qui crée les révolutions
50:11 : Pourquoi être allé chez le coiffeur et ne pas avoir persisté dans le catogan ?
50:50 : Pourrions nous construire à l’avenir proche une union méditerranéenne ? + La géographie, l’union en Europe basée sur l’égalité, l’union méditerranéenne, le site le monde en commun
01:00:28 : La Chine va-t-elle devenir le premier pays capitaliste si les États-Unis s’écroulent ?
01:01:52 : Vous allez fêter comment les 500 000 abonnés sur YouTube ?
01:04:19 : Que pensez-vous de la gestion de la prime de 1 000 euros ?
01:06:26 : Comment impliquer les jeunes dans l’engagement politique ? + les 100 propositions de Nicolas Hulot,
01:10:01 : Pensez-vous que le gouvernement contrôle encore sa police ? + racisme dans la police et violences policières
01:11:45 : Comment pourrait-on mettre réellement la finance au service de l’économie réelle ? Ou comment remoraliser la finance ? + Annuler la dette, planifier le déconfinement en parlant avec les patrons, Sanofi + Réponses à des questions rapides sur le Bitcoin, l'Europe et le PTB
01:18:29 : Pourquoi a-t-on le sentiment que rien ne changera ?
01:20:55 : Qu’est-ce que vous pensez des idées de John Rawls dans la théorie de la justice par son principe de différence et son idée du voile de l’ignorance ?
02:22:30 : Deux scandales européens : les travailleurs détachés qui vont ramasser les asperges en Allemagne et les coupes franches de forêt en pleine pandémie. Qu’en pensez-vous ?
01:24:53 : 6ème République et constitution et droits « basiques » de l’Homme : un toit, à manger, un travail pour tous, est-ce possible ? + Lula, sobriété, planification et organisation
01:27:38 : Cette crise est-elle une bonne opportunité pour commencer la transition écologique ? + Combattre la pollution de l’air
01:29:27 : La relance économique par la consommation est-elle compatible avec un modèle écologique basé sur la décroissance ? + L’augmentation du temps de travail et le chômage de masse
01:32:36 : Que pensez-vous des manifestations à l’hôpital Robert-Debré aujourd’hui ?
01:34:00 : Que pensez-vous de la situation sanitaire et sociale à Mayotte ?
01:36:42 : Je suis une infirmière en réanimation 1 500 euros nets/mois. Avec le Covid j’ai perdu la foi, une fois la crise passée je change de métier si rien ne change pour nous + ARS Grand-Est qui veut supprimer des lits, différence entre gestion et comptabilité
01:39:15 : Que pensez-vous d’une nationalisation massive des grandes sociétés à intérêt public énergie, transport, etc ? + Renault, Sanofi, santé privé aux Etats-Unis, non réquisition des cliniques en France
01:43:10 : Que pensez-vous de la crise alimentaire qui arrive et que feriez-vous ? + Interdépendance, rupture des chaînes, spécialisation de l’agriculture
01:47:53 : Un conseil pour se lancer en politique ?
01:48:12 : Conclusion
Catégorie Actualités et politique 949 commentaires
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Inspirée/Expiré #21 : "Nous libérer de ceux qui dirigent la France et l'Union européenne"
Catégorie Actualités et politique 26 commentaires
Connue / https://twitter.com/Clem_Autain/status/1259178238435303427
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Clémentine Autain @Clem_Autain
Pour nous affranchir du carcan idéologique de la dette et de l'austérité budgétaire, nous devons nous libérer de ceux qui dirigent la France et l'Union Européenne. #ConfinementJour54
1:41 - 74,7 k vues - 7:47 PM · 9 mai 2020 - 135 Retweets 334 J'aime
"
Cette tribune a été publiée dans le journal Les Échos le 6 mai 2020.
La pandémie de Covid-19 a conduit à une situation extraordinaire. Plus de la moitié de la population mondiale s’est retrouvée confinée.
...
L’Europe est enfoncée dans une crise sanitaire, économique et sociale. Les règles de conduite du libéralisme économique nous ont conduits à ce désastre. Nos sociétés doivent s’appuyer sur l’entraide, la coopération et leurs Etats pour surmonter les difficultés plutôt que l’égoïsme social et la compétition. Mais il y a auparavant une condition : nous libérer du boulet de la dette.
Les signataires : Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale française ; Manon Aubry, coprésidente du groupe Gauche unitaire et européenne au Parlement européen, LFI (France) ; Martin Schiderwan, coprésident du groupe Gauche unitaire et européenne au Parlement européen, Die Linke (Allemagne) ; José Gusmao, député européen du groupe Gauche unitaire et européenne au Parlement européen, Bloco de Esquerda (Portugal) ; Idoia Villanueva, députée européenne du groupe Gauche unitaire et européenne au Parlement européen, Podemos, (Espagne) ; Manuel Bompard, président de la délégation France insoumise au Parlement européen et les députés européens insoumis.
70 338 vues - 8 k - 176 - 444 k abonnés
Dans ce 112e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur la semaine politique passée et sur les prises de parole des insoumis qui ont atteint plusieurs millions de personnes. Il parle ensuite de la pagaille du déconfinement le 11 mai et en particulier de la situation des écoles. Il analyse les propos de Jean Castex, en charge du déconfinement, qui dit préparer également un plan de reconfinement. Enfin, Jean-Luc Mélenchon parle de la question de la dette et de la décision de la cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe qui lance un ultimatum à la BCE sur le sujet.
LES LIENS
- Le 20H de TF1 : https://youtu.be/xR-xE76sQ8I
- Le 20H de France 2 : https://youtu.be/EFNcZc7ffuo
- Intervention de Jean-Luc Mélenchon sur le plan de déconfinement à l’Assemblée nationale : https://youtu.be/Z8NUVgI_WTk
- Intervention de Mathilde Panot sur le plan de déconfinement à l’Assemblée nationale : https://www.facebook.com/411320859261065/videos/2629180240695052/
- En Europe, le mur de la dette doit tomber ! : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-en-europe-le-mur-de-la-dette-doit-tomber-1200739
- La Cour constitutionnelle allemande lance un ultimatum à la BCE : https://www.lesechos.fr/marches-financiers/la-cour-constitutionnelle-allemande-lance-un-ultimatum-a-la-bce-1200519
Catégorie Actualités et politique 1 142 commentaires
Ndlr : sur la BCE et l'allemagne, https://twitter.com/MathiasThepot/status/1258011727813382144 confirme les dires de JLM
Le Piège se Referme sur l'Europe | Deux Choix s'offrent à Nous - 17 avr. 2020 / Partager C'est Sympa
167 978 vues - 14 k - 332 - 179 k abonnés
L’Union Européenne est à un carrefour, l'heure est au choix, je vous laisse me dire dans les commentaires lequel des deux scénarios vous choisissez, et partagez cette vidéo pour que l’ensemble de notre société soit mis face à ce choix.
► A voir :
"EFFONDREMENT : La Résistance s'organise" https://youtu.be/tH5EMxQbrQg
"Le Krach a eu lieu" : https://youtu.be/hpc0PpJAPQ8
"Après le COVID-19 : La Stratégie du Choc" https://youtu.be/ZKFgJHOzJwg
SOURCES : En commentaire épinglé.
Animation par Arnaud Huck, miniature par Ilyas Sfar et Olivier Escalon.
Cette vidéo a été produite par nos tipeurs.es, et avec le soutien du centre national du cinéma et de l’image animée - CNC Talent
Catégorie People et blogs 2 271 commentaires
Épinglé par Partager C'est Sympa il y a 1 jour (modifié)
Hâte de vous lire dans les commentaires ! Cette vidéo nous a demandé énormément de boulot
► A voir :
"EFFONDREMENT : La Résistance s'organise" https://youtu.be/tH5EMxQbrQg
"Le Krach a eu lieu" : https://youtu.be/hpc0PpJAPQ8
"Après le COVID-19 : La Stratégie du Choc" https://youtu.be/ZKFgJHOzJwg
►► SOURCES :
Institut Rousseau, " « Coronabonds », Hélicoptère-monnaie, annulation de dettes : éviter les contre-vérités et distinguer l’essentiel de l’accessoire ", 12/04/2020
https://www.institut-rousseau.fr/coronabonds-helicoptere-monnaie-annulation-de-dettes-eviter-les-contre-verites-et-distinguer-lessentiel-de-laccessoire/
BFM Business, "Croissance: le PIB français s'effondre de 6% au premier trimestre selon la Banque de France" 08/04/20
https://bfmbusiness.bfmtv.com/france/croissance-le-pib-francais-s-effondre-de-6percent-au-premier-trimestre-selon-la-banque-de-france-1890955.html
Le Figaro, “Gaël Giraud: «Il est temps de relocaliser et de lancer une réindustrialisation verte de l’économie française»”, 10/04/2020
https://www.lefigaro.fr/vox/economie/gael-giraud-il-est-temps-de-relocaliser-et-de-lancer-une-reindustrialisation-verte-de-l-economie-francaise-20200410
BFM Business, “Aux Etats-Unis, l'épidémie de coronavirus met 11 salariés au chômage toutes les secondes”, 10/04/2020
https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/aux-etats-unis-l-epidemie-de-coronavirus-met-11-salaries-au-chomage-toutes-les-secondes-1891900.html
BFM Business, “Le Maire juge la crise du coronavirus "comparable" à celle de la Grande Dépression de 1929”, 23/03/2020
https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/le-maire-juge-la-crise-du-coronavirus-comparable-a-celle-de-la-grandedepression-de-1929-1881237.html
Le Temps, “Le bal des milliards pour éviter une récession mondiale trop brutale”, 24/03/2020
https://www.letemps.ch/economie/bal-milliards-eviter-une-recession-mondiale-brutale
Libération, "«Y a pas d'argent magique», répond Emmanuel Macron à une soignante qui déplore le manque de moyens des hôpitaux", 06/04/2018
https://www.liberation.fr/direct/element/y-a-pas-dargent-magique-repond-emmanuel-macron-a-une-soignante-qui-deplore-le-manque-de-moyens-des-h_80049/
Capital, "Étranglées par la dette, de nombreuses entreprises risquent d’être privées de financement", 10/03/2020
https://www.capital.fr/entreprises-marches/etranglees-par-la-dette-de-nombreuses-entreprises-risquent-detre-privees-de-financement-1364373
France Info, Coronavirus : l'UE annonce une suspension inédite des règles de discipline budgétaire”, 20/03/2020
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-l-ue-annonce-une-suspension-inedite-des-regles-de-discipline-budgetaire_3877069.html
Le Parisien, "Coronavirus : la BCE débloque 750 milliards d’euros", 19/03/2020
http://www.leparisien.fr/economie/coronavirus-la-bce-debloque-750-milliards-d-euros-19-03-2020-8283357.php
France info, "Coronavirus : déconfinement, plan de relance… Que faut-il attendre de l'allocution d'Emmanuel Macron lundi soir ?", 10/04/2020
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-deconfinement-plan-de-relance-que-faut-il-attendre-de-lallocution-demmanuel-macron-lundi-soir_3908731.html
La Croix, "Coronavirus : 300 milliards de garantie de l’État, mode d’emploi", 24/03/2020
https://www.la-croix.com/Economie/France/Coronavirus-300-milliards-garantie-lEtat-mode-demploi-2020-03-24-1201085845
Heuréka, "L'apocalypse par l'inflation (ou pas)", 09/04/2020
https://youtu.be/8wZ-g4mqGFQ
Les Échos, "Coronavirus : l'exécutif porte le plan d'urgence économique à 45 milliards d'euros", 17/03/2020
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/coronavirus-lexecutif-porte-le-plan-durgence-economique-a-45-milliards-deuros-1186009
Les Échos, "Coronavirus - Gérald Darmanin et Bruno Le Maire : « Le plan d'urgence révisé à 100 milliards d'euros », 09/04/2020
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/exclusif-coronavirus-gerald-darmanin-et-bruno-le-maire-e-plan-durgence-revise-a-100-milliards-deuros-1193765
France Info, "Le Medef et le gouvernement veulent que les Français travaillent plus après le confinement", 12/04/2020
https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-medef-et-le-gouvernement-veulent-que-les-francais-travaillent-plus-apres-le-confinement_3911861.html?
Le Figaro, "Annuler les dettes après la crise : «Totalement impensable» pour //Christine Lagarde", 07/04/2020
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/annuler-les-dettes-apres-la-crise-totalement-impensable-pour-christine-lagarde-20200409
Le Monde, « Il n’y a pas de miracle : nous devrons porter plus longtemps des dettes publiques plus élevées », 08/04/2020
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/08/il-n-y-a-pas-de-miracle-nous-devrons-porter-plus-longtemps-des-dettes-publiques-plus-elevees_6035976_3232.html
"Une monnaie écologique", Alain Grandjean, Nicolas Dufrene, février 2020, éditions Odile Jacob
Le Nouvel Obs, "La « monnaie hélicoptère » ou le désastre", 30/03/2020
https://www.nouvelobs.com/economie/20200330.OBS26781/tribune-la-monnaie-helicoptere-ou-le-desastre.html
Le Monde, « Il semble très peu probable que l’inflation reparte à la hausse, à court ou moyen terme », 15/04/2020
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/15/il-semble-tres-peu-probable-que-l-inflation-reparte-a-la-hausse-a-court-ou-moyen-terme_6036683_3234.html
Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, article 123
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:12008E123&from=FR
Le Figaro, "Coronavirus: accord au forceps des Européens sur le plan de sauvetage à 500 milliards d'euros", 09/04/2020
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/coronavirus-l-eurogroupe-parvient-a-un-accord-sur-un-vaste-plan-de-soutien-20200409
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Ndlr : L'union européenne a-t-elle RÉELLEMENT L'INTENTION de faire un choix ? J'ai des doutes...
Est-ce que la monnaie libre est une MNC ?
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En matière économique, il y a des alternatives. C’est un peu son combat et il le défend dans son « Traité d’économie hérétique » publié chez Fayard. Alors que la dette justifie les nouvelles annonces d’économies du gouvernement et des cessions des parts de l’Etat dans de nombreuses entreprises qui génèrent de juteuses recettes, Thomas Porcher est l’invité de La Midinale.
VERBATIM
Sur l’économie et la politique
« L’économie reste un débat et il n’y a pas qu’une seule réponse contrairement à ce que veulent nous faire croire Emmanuel Macron ou Margareth Thatcher quand ils disent qu’il n’y a pas d’alternative. »
« L’économie est une science humaine donc c’est avant tout politique. »
« Depuis ces trente dernières années, dû à la crise pétrolière qui a ralenti le modèle d’après guerre, il y a des forces financières et des économistes qui ont fait que le modèle (libéral) a gagné. »
« Malgré le crise de 2008, celle du capitalisme libéral, on est allé encore plus loin dans la logique libérale. »
« Les 1% ou les 10% les plus riches ont cette capacité à faire passer des idées plus que le reste de la population. »
« Les plus riches, pourtant moins nombreux, arrivent à parler d’une seule voix quand il faut défendre des mesures de baisse de fiscalité. »
« Les 99% subissent cette politique depuis ces trente dernières années et ont du mal à parler d’une seule voix. »
Sur la gauche et l’économique
« La gauche a fait une erreur et s’est laissée imposer des mesures venant de droite. »
« Le Parti socialiste dans les dernières années partait du principe qu’il n’y avait qu’une seule voix (économique) et que l’on pouvait améliorer à la marge. »
« Il y a plusieurs avenirs possibles en économie et la gauche a perdu parce qu’elle a accepté de se laisser imposer l’agenda des mesures économiques par la droite. »
« La gauche a créé Emmanuel Macron. »
Sur la dette
« Un Etat ne meurt pas donc il peut constamment rembourser sa dette. »
« Il faut mettre la dette en comparaison avec un patrimoine public que l’on détient. »
« Les générations futures n’héritent pas que d’une dette, ils héritent d’un patrimoine public - patrimoine qui couvre notre dette. »
« Les marchés financiers continuent à nous prêter à des taux d’intérêts extrêmement faibles parce qu’ils ont confiance. »
« La dette est quelque chose qui a été imposée, inventée par des politiques pour promouvoir des coupes dans les dépenses sociales et des réformes libérales. »
« Quand il faut abaisser la fiscalité des plus riches, la dette n’est plus un problème, quand il faut couper dans les dépenses sociales, la dette est un problème. »
Sur les privatisations annoncées
« Ils vendent des choses qui rapportent à l’Etat donc on appauvrit le patrimoine de l’Etat. »
« A la fin du quinquennat Macron notre patrimoine public sera plus faible que notre dette. »
« On vend ce qui rapporte alors qu’on pourrait emprunter avec des taux plus faibles. »
« La base de l’économie c’est quand vous avez un actif qui rapporte plus et que vous pouvez vous endetter à des taux d’intérêt faibles, il faut s’endetter. »
« La logique c’est qu’il faut réduire la place de l’Etat. »
Sur la « jambe gauche » du gouvernement
« Je suis très étonné que des économistes brillants puissent penser qu’Emmanuel Macron avait un intérêt pour la politique sociale. »
« Il n’y aura pas de politique sociale. »
« Emmanuel Macron va réduire les aides sociales. »
« 70% des revenus des plus pauvres sont des prestations sociales donc si on les coupe, on s’attaque aux plus pauvres. »
Sur les traités européens
« Ce que je propose n’est pas compatible avec les traités. »
« Rien ne nous oblige d’appliquer les traités. »
« La France est en capacité à désobéir. »
« Qu’on soit dans l’Europe ou hors de l’Europe, Emmanuel Macron appliquerait la même politique. »
Sur les solutions politiques
« Sur le programme économique, je trouvais que le programme de Jean-Luc Mélenchon était très bien. »
« J’ai cru qu’on pouvait avoir une alliance - j’avais milité là-dessus - Jadot, Hamon, Mélenchon pour faire gagner la gauche. »
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Dans Le Monde quatre colonnes sur la pensée économique de la droite républicaine. ... Une fois de plus, c’est midi dans ma cour. « Pour stimuler la demande, Julien Aubert, député du Vaucluse imagine un système “où la banque centrale européenne pourrait injecter directement aux États de l’argent gratuit, via les banques publiques ou le budget des États afin d’avoir du pur financement monétaire de la dette donc de la planche à billet. Il va falloir revoir tout ceci”, prévient-il ». Le lecteur ne saura pas que c’est exactement cette solution que nous faisons depuis déjà quelques temps, disons à peine dix ans.
...
ces dettes ne seront jamais payées ... Les eurobonds sont une illusion. Car à la fin il faut les payer. ... Pour les annuler il y a plusieurs solutions. Les rembourser ? Impossible. La guerre ? Pour remettre les compteurs à zéro et reconstruire. Personne n’en veut. La banqueroute ? Ce serait un désastre et le chaos. L’inflation ? Personne ne sait plus la déclencher même en faisant tourner la planche à billet comme l’a fait la BCE pendant deux ans pour un montant équivalent à une année de production de la France. Mais sans faire un point d’inflation ! Car tout argent donné aux banques va à 90% dans la sphère financière, sans impact sur la production. Alors ? La solution de la dette perpétuelle BCE est la plus tranquille, la moins violente, la plus facile à maitriser dans le cadre d’une planification du redémarrage de l’économie après le collapse actuel. ... faire basculer la production et l’échange vers le monde de la règle verte. Sans oublier les grands travaux de salut commun à entreprendre pour les transports en commun, le ferroutage, la production énergétique alternative, la fermeture des centrales nucléaires. ... Sur tous les horizons de l’arc politique les mentalités changent. Ainsi quand Aurélien Pradié, secrétaire général de LR déclare sans que ce soit dans Le Monde : « Je crois à la planification : c’est un point d’accord avec la pensée communiste, qui l’a d’ailleurs appliquée avec les gaullistes. » Ou quand Aurore Lalucque, eurodéputée Place publique, affirme que le Plan est l’outil du futur pour le projet écologique. « Pour la gestion de la crise, la sortie du confinement et la transition écologique, il va nous falloir un outil permettant de mettre les forces du pays autour de la table, un « réducteur des incertitudes », à même de gérer court et long terme, cet outil, c’est LE PLAN » a-t-elle tweeté le 2 avril. Enfin ! Bravo ! Bienvenue au club.
...
L’Union européenne s’est méthodiquement employée à démanteler les États et leurs systèmes de santé publics. S’il manque des lits, des respirateurs, des personnels dans les hôpitaux italiens, espagnols ou français c’est de sa faute. Car c’est la Commission qui exige chaque année à ces États des baisses dans la dépense publique. Entre 2011 et 2018, elle l’a fait à 63 reprises ! Ce n’est donc pas un hasard si l’Europe est aujourd’hui l’épicentre mondial de l’épidémie et le lieu où elle fait le plus de mort. L’Union européenne a encouragé pendant des décennies la délocalisation de son industrie. 80% des médicaments aujourd’hui consommés sur le continent sont produits en dehors. La pénurie de masques révèle une dépendance organisée. Nous sommes devenus vulnérables. Cette catastrophe est la conséquence d’un modèle qui a mis la concurrence et le libre-échange en haut de la hiérarchie des normes et rangé l’intérêt général au placard.
Même sur le plan de la plus élémentaire solidarité, les États européens ont donné un spectacle piteux. ... Même les plus ardents défenseurs de l’Union se désespèrent. Pour Jacques Delors « le climat qui semble régner entre les chefs d’État et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne». ... La Banque Centrale Européenne a annoncé qu’elle allait débloquer 750 milliards d’euros pour les banques privées et en rachat de titres sur le « marché secondaire ». Traduction : cela signifie qu’elle fera tout sauf prêter directement aux États. Ce qui permettrait pourtant d’orienter les investissements vers l’économie réelle et l’intérêt général.
...
Comme d’habitude, ils ont prévu de laisser faire la « main invisible » et tout ira pour le mieux. Mais qui a encore des nouvelles de la « main invisible », ces derniers temps ?
entretien réalisé avec Gaël Giraud, économiste, directeur de recherche au CNRS, ancien chef économiste de l'Agence française de développement.
... aggravation de l’impact du réchauffement climatique, de la destruction de nos écosystèmes et de la raréfaction de plusieurs ressources naturelles. Il est vraisemblable, par exemple, que le Sud de l’Europe connaisse dans les dix ans qui viennent des pénuries d’eau extrêmement graves. ... il y a un problème structurel lié aux taux d’intérêts nuls ou négatifs des pays riches. Je crains qu’ils ne restent proches de zéro de façon durable à cause de la déflation. Du coup, les investisseurs vont continuer de prendre des risques irresponsables sur les marchés financiers : plus les taux d’intérêts sont faibles, plus les investisseurs sont incités à tout risquer pour rentabiliser leurs placements. Le manque de rendement des titres obligataires devient alors une incitation permanente à la faute. Couplé à l’énormité des dettes privées (et non publiques) dans le monde, cela fait un cocktail idéal pour une nouvelle crise. ... dette des étudiants américains, qui dépasse les 1.500 milliards de dollars ... le risque que le marché du travail américain s’essouffle est réel.On pourrait alors se retrouver dans une situation analogue à celle de 2007. ... nouvelle crise des subprimes. ... dette des cartes de crédit : 1.000 milliards de dollars environ ... Les banques européennes ont beaucoup de Non-performing loans, ou des actifs “pourris" en français ... Nous sommes loin d’être à l’abri de la faillite d’un gros établissement bancaire européen. Contrairement à ce qu’elles répètent, les banques n’ont pas fini de nettoyer leurs bilans après la crise de 2008. A l’époque de Christine Lagarde, le FMI avait déjà multiplié les mises en garde à ce sujet.
Quatrième foyer : la Chine. Les banques chinoises sont des banques d’Etat publiques complètement opaques, dont on ignore une grande partie du bilan. Elles ont énormément prêté pour alimenter l’explosion immobilière sur la côte Est chinoise. Or des erreurs d’estimation des flux migratoires liés à l’exode rural chinois —- qui touche plus d’une centaine de millions de personnes sur une décennie — ont entraîné des milliers de quartiers fantômes, vides aujourd’hui. Cette bulle immobilière pourrait crever d’un instant à l’autre, un peu comme au Japon à la fin des années 1980. ... l’accumulation des dettes privées n’est pas viable
...
Nous avons atteint le pic d’extraction conventionnel du pétrole au niveau mondial en 2006. Les techniques non-conventionnelles commela fracturation hydraulique de la roche ou les différents schistes ont permis au secteur pétrolier de crever le plafond conventionnel au-delà de 100 millions de barils par jour
...
les communs sont et restent l’avenir institutionnel des sociétés résilientes ... Une intervention massive des Etats est indispensable pour amorcer vraiment un virage vers des sociétés bas-carboneà l’échelle des nations. Les mesures prises par le gouvernement Macron vont exactement en sens inverse : il multiplie les cadeaux aux plus favorisés et aux industries polluantes tout en détruisant les filets sociaux instaurés en 1945 : les indemnités chômage, la retraite… Cette violence à peine dissimulée derrière un faux bon sens gestionnaire s’explique peut-être par la peur de certaines élites françaises : c’est la panique avant la débâcle, et l’on tente de faire payer la note de nos errements écologiques et financiers par les classes moyennes et populaires. ... la situation est bien plus grave qu’en 1939.
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1211622749879390208
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Pour cette 6ème édition de Mauvaise Presse, nous avons décidé d’être extrêmement originaux et de parler de la réforme des retraites et du mouvement social actuel pour demander son retrait. Parce que finalement pour une émission comme Mauvaise Presse, ce sujet est un cas d’école sur la nécessité de bien comprendre l’actualité pour pouvoir s’en saisir, se positionner, se former une opinion et quand il le faut, se mobiliser.
Surtout cette réforme des retraites démontre la nécessité d’avoir aujourd’hui un traitement médiatique à la hauteur des enjeux, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.
Pour en discuter nous avons le plaisir de recevoir :
Danielle Tartakowsky, historienne et spécialiste des mouvements sociaux.
Anais Henneguelle, vous êtes membre du collectif des Economistes atterrés, chercheuse et spécialisée dans le domaine de l’économie politique
et enfin Selim Derkaoui, co-rédacteur en chef du magazine indépendant Frustrations
NB :
Nous avons enregistré cette émission le mercredi 18 décembre.
Sources :
Explications :
BD explicative de Emma https://emmaclit.com/2019/09/23/cest-quand-quon-arrete/
Anaîs Henneguelle : Les 12 idées reçues à combattre sur la réforme des retraites https://blogs.mediapart.fr/anais-henneguelle/blog/161219/retraites-12-idees-recues-combattre-le-guide-dautodefense
https://www.marianne.net/economie/1959-2022-2037-vous-explique-la-reforme-des-retraites-en-neuf-dates-cles
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Transcription: ... chantage à la dette ...
LES MENSONGES DES LIBÉRAUX SUR LA DETTE PUBLIQUE
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•22 mai 2019
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Le Média
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Dans sa chronique eco, Henri Sterdyniak vous décrypte les mensonges qu'on vous sert à longueur de journée sur l'endettement de la France.
.#LaChroniqueÉco #Libéralisme #Dette
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Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
- Eric Toussaint (économiste membre de la CADTM)
- Jean Kerrel (équipe Banques)
- Véronique Danet (équipe Banques)
- Andréa Caro (la sole violette de Toulouse)
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Mémé il y a 6 jours
Quelles professions ou cursus ont les fondateurs et les membres administratifs d'une association de monnaie locale en général ?
Pour comprendre quelles compétences sont nécessaires. Est-ce très technique en terme de comptabilité, gestion, juridique, RH ? Qui faut-il pour le faire ?
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Rudy Patard il y a 1 semaine
Beaucoup de frustration sur le manque de quantification, du coup je contacte l'équipe "planification écologique". N'hésitez pas à me solliciter si vous partager cette volonté de quantifier pour projeter un "imaginaire concret".
...
Rudy Patard il y a 1 semaine
Après 12 minutes je finis par chercher "kWh" dans la transcription automatique... choux blanc. Nous avons rit du Macron lorsque pour "sauver le climat" le banquier nous proposait ... une banque. Avec l'Amfi, j'avoue rester sur ma faim. Je comprends qu'il faille organiser "monétairement" la transformation du système productif et j'envisage tout à fait des outils monétaires (en précisant certaines propriétés ça serait d'ailleurs utile). Mais sans être précis sur la transformation visée, parler de mécanismes monétaires pour la mettre en œuvre me semble relever de "manœuvre" électoraliste et du 'blabla' politicien. A°) On cherche "Combien (en physique, kg, kWh, m² etc.) on donne à qui ?" B°) On détermine des outils de gestion (monétaire notamment) pour ça. Je suis tout seul à être resté sur ma faim ?
Transcription : ... développer les circuits courts, décentraliser la production d'énergie, investir dans l'isolation etc Comment financer ? /pôle public bancaire pense qu'il faut nationaliser ... désenfler l'énorme bulle bancaire qui finance des projets nuisibles. Crédit, épargne, investissement doivent être de service public, des agences locales partout, des projets locaux discutés par les citoyens, les petites et moyennes entreprises. annuler les dettes privées illégitimes ... gilets jaunes ... projet Toulouse a démarré en 2009. ... film arte "les monnaies miraculeuses" expérimentation en autriche ... monnaie fondante ... cadre légal solide ...
Après la nouvelle dégringolade du peso, qui vaut désormais trois fois moins qu’en mars 2018, le gouvernement de Mauricio Macri a dû mettre en place des mesures de restructuration de la dette et de contrôle des changes. Cette crise est plus que jamais l’échec de sa politique et de celle du FMI dirigé par Christine Lagarde.