... l’Appas (Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel) ... travail de réflexion et d’introspection pour bien comprendre ce qu’est l’accompagnement sexuel et notamment adopter la bonne posture. Le but n’est pas de devenir le/la petite amie ni même de créer une relation intime mais d’accompagner dans la (re)découverte du corps, de l’image de soi/ de l’autre, de la sexualité, les ressentis corporels, les échanges…
Il y a notamment des partages d’expériences d’accompagnant(e)s mais aussi d’accompagné(e)s pour comprendre concrètement ce que peut être un accompagnement, même si à chaque fois c’est différent ; chaque personne arrive avec son histoire, ses besoins, ses perceptions, ses attentes, ses limites.
On aborde également l’aspect juridique, la sexologie, les différents handicaps… C’est très riche, très complet et cela permet une introspection et une maturation afin d’arriver à la bonne posture, la bonne distance pour accompagner ces personnes.
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L’accompagnement intime n’est pas la solution pour tout mais peut, pour certaines personnes, être une étape pour tendre vers plus d’autonomie et de liberté.
Lire la suite sur https://informations.handicap.fr/a-benoit-accompagnant-sexuel-confidences-sur-son-activite-33269.php
Connu / https://twitter.com/CeRHeS_France/status/1552739813597618176
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... « Connaissez vous Marcel NUSS ? » me lança t-elle. Je lui répondit « non », elle me raconta alors une bien belle histoire d’amour entre lui et une jeune femme nommée Jill.
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Je suis alors tombé sur l’émission « Salut les terriens ! » de Thierry Ardisson à laquelle Marcel et Jill participaient. C’est ainsi que j’ai appris l’existence de l’accompagnement sexuel.
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Pétition fermée avait 3 034 signataires
Aujourd’hui, en France, l’accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie existe mais il n’est pas reconnu et sa pratique est considérée comme une activité prostitutionnelle. Pourtant, il a largement démontré qu’il est une alternative à des souffrances induites par la misère affective, sensuelle et sexuelle qu’endurent nombre de personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Du reste, l’accompagnement sexuel est reconnu et pratiqué, ou commence à l’être, dans de nombreux pays : Pays‐Bas, Norvège, Danemark, Autriche, Allemagne, Suisse, Belgique, République tchèque, Australie, Israël, Nouvelle‐Zélande, certains états des États‐Unis, etc. Sont‐ils peuplés d’irresponsables ?
Pourtant, depuis la création de l’Association Pour la Promotion de l’Accompagnement Sexuel (APPAS), l’accompagnement sexuel se pratique et s’organise. En effet, depuis mars 2015, l’APPAS propose, en toute légalité, des formations pour accompagnant‐es sexuel‐les. L’APPAS met également en relation, en toute illégalité, des personnes formées et des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Le président de l’association, Marcel NUSS, assume ainsi de soutenir une activité qui, aux yeux de la loi, est qualifiée de proxénétisme bénévole, prenant le risque d’être condamné à sept ans de prison et à 150 000 € d’amende. En 18 mois, l’association a reçu plus de 500 demandes d’accompagnement sexuel et formé 35 personnes issues d’horizons différents.
Cependant, seules 20% des demandes d’accompagnement sexuel ont pu être satisfaites, faute d’un nombre suffisant d’accompagnant‐es sexuel‐les pour le moment. Et seulement 5% des demandes ont été formulées par des femmes.
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nous estimons que la liberté d’expérimenter et de découvrir la sexualité et le plaisir sans discrimination, ni contrainte, y compris dans le cadre de relations tarifées, doit être légalisée, nous revendiquons : une exception à la loi sur le proxénétisme et un statut pour les accompagnant(e)s sexuel(le)s.
Ndlr : amélioration ? questionner ACT
Référent : Gérald FOUR, président de l’association
L’accompagnement sexuel est un engagement humaniste et humanisant ... amener la personne accompagnée à se reconnecter à sa corporalité, à sa charnalité, à se réapproprier son corps, à se réincarner, afin de retrouver de l’estime de soi et de la confiance en soi, donc davantage d’autonomie. ...
Accompagnement érotique des personnes handicapées : les trois-quarts des seniors sont pour… - Par Senioractu.com, le Mercredi 5 Juin 2013 | Lu 740 fois
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La sexualité des personnes avec handicap n’est plus un tabou depuis quelques années déjà. La mode est à leur « accompagnement sexuel ».
Le 7 janvier dernier, l’émission Dear Valid People donnait la parole sur les antennes de FM-PLUS à Cybèle Lespérance et Fabrice Flageul deux professionnels exerçant ce métier. En quoi consiste leur prestation ? Quels objectifs recherchent-ils ? Comment cela commence-t-il ? Comment cela se finit-il ? Autant de questions qui trouvent ici des réponses singulières.
écouter l’émission https://www.radiofmplus.org/dear-valid-people-41-cybele-lesperance-fabrice-flageul/
Tr.:
axe sa pratique sur la notion de plaisir, risque de s'y emprisonner. Faire attention à l'attachement qui va se créer, même si ça peut former un couple, ce qui est rare. Grosse discusison en amont sur l'approche professionnelle payante car sinon, difficile de faire la différence. On travaille dans l'intime, le cadre doit être posé en amont, on parle de consentement et d'assentiment (est-ce que ça te va ?), recadrages, apporter un plus et non pas créer une dépendance. J'ai parfois eu des ruptures, arrêt contre leur gré. Démarche depuis 5 ans car bénéfique. Est escort par ailleurs, voit aussi des femmes, et pas que des handicapés. Fait 4/5 accompagnements par an. Demande d'abord affective, peut passer la nuit, offrir une présence. A accompagné une centaine de personnes en situation de handicap. Voit des personnes en dehors de l'apas
C'est du cas par cas. Mise en relation prend du temps. On est à peine une vingtaine en Fr. Cadre légal de la prostitution. Considéré comme du proxénétisme bénévole.
Détresse terrible de beaucoup de femmes. L'objectif est d'émanciper. A 100 % de réussite.
INclut les personnes valides. Les escorts font énormément d'accompagnement.
Assistance sexuelle pour les personnes handicapées : le débat est relancé
... Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, s’y est déclarée très favorable. Elle a même saisi le Comité consultatif national d’éthique sur le sujet.
« Je suis très favorable à ce qu’on puisse accompagner cette vie intime, affective et sexuelle », a déclaré Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées. Elle relance ainsi le débat sur ce sujet qui divise, même parmi les personnes concernées. Sophie Cluzel a par ailleurs annoncé avoir saisi le Comité consultatif national d’éthique. L’instance devrait apporter ses conclusions dans quelques mois.
« Les personnes en situation de handicap demandent de découvrir leur corps »
« Les personnes en situation de handicap demandent de découvrir leur corps au moins une fois, qu’on leur dise ce que c’est l’amour, ce que c’est que d’avoir des relations sexuelles. Il s’agit vraiment de retrouver confiance. On veut valoriser la personne dans la découverte et la reconnexion à son corps. Pour être plus équilibré, plus serein, plus apaisé », détaille l’écrivain Marcel Nuss. Lui-même lourdement handicapé par une amyotrophie spinale, il milite depuis plus de 20 ans pour que la France autorise un accompagnement sexuel adapté aux personnes en situation de handicap qui le désirent.
L’Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel (Appas), qu’il a créée, met en relation des personnes en situation de handicap et des accompagnants sexuels formés par l’association. « Aujourd’hui, il y a déjà beaucoup de travailleurs du sexe qui rencontrent des handicapés. Le problème, c’est que tout est caché, tout se fait de façon hypocrite », témoigne Thierry Schaffauser, travailleur du sexe. En France, ces prestations sont en effet assimilées à de la prostitution, et la mise en relation à du proxénétisme. « La personne handicapée est de fait cliente d’une prostituée, donc on peut la pénaliser », résume Marcel Nuss.
Le Conseil national consultatif des personnes handicapées s’y dit favorable
... (CNCPH) se dit pour sa part favorable à la mise en place d’assistants sexuels pour les personnes le désirant. C’est ce que développe Jérémy Boroy, président du CNCPH : « Être assistant sexuel d’une personne handicapée, ça consiste à porter une attention sensuelle, intime ou sexuelle à une personne handicapée qui en fait la demande. L’assistance sexuelle, c’est aussi aider deux personnes à accomplir l’acte sexuel. Il y a beaucoup de personnes qui, sans cette aide, n’y parviennent pas. »
Toutefois, le Collectif lutte et handicaps pour l'égalité et l’émancipation (CLHEE), ne partage pas cet avis. « Pour nous, l’assistance sexuelle, c’est un pansement sur une jambe de bois, affirme Lény Marques, co-porte-parole du CLHEE. C’est arriver avec une solution miracle qui ne va rien régler du tout. À partir du moment où on vit dans une société où des milliers de personnes sont en institution et où l’accessibilité n’est toujours pas aux normes, quand on n’a pas accès à l’emploi, quand on n’a pas accès aux études, il faut aussi réfléchir sociologiquement. »
« Nous créer une solution spécifique, comme si on avait une sexualité spécifique »
« Les gens se rencontrent sur le lieu de travail, sur le lieu d’études, ou à travers la vie active, poursuit Lény Marques. À partir du moment où on rejette les personnes handicapées, on nous empêche d’agir sur la société comme des citoyens lambdas, on ne peut pas s’attendre à ce qu’on ait aussi les mêmes chances que les autres citoyens de ce pays. C’est, encore une fois, nous créer une solution spécifique, comme si on avait une sexualité spécifique, au lieu de nous permettre de vivre dans la société. »
Il conclut : « Il y a aussi un enjeu philosophique : est-ce qu’on considère que le sexe est quelque chose qui doit être garanti ? Pour le CLHEE, le sexe, c’est pas un droit de l’être vivant. Et si on regarde les gens qui demandent, l’extrême majorité, ce sont des hommes. Et l’extrême majorité des personnes qui font de l’assistance sexuelle, ce sont des femmes. À un moment, on voit aussi que se reproduit le concept patriarcal de base comme quoi les hommes expriment leur besoin et attendent que des personnes le leur donnent. »
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