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... On ne lui reproche même pas d'avoir scolarisé ses enfants dans un établissement privé catholique, Stanislas, ouvertement conservateur et réactionnaire (""Français sans peur, chrétien sans reproche"" est encore aujourd'hui la devise de Stanislas, voir ces enquêtes de Mediapart et du "Monde"), où sont tolérés des comportements homophobes de l'encadrement. C'est son droit. Elle n'est pas la première. De ses deux prédécesseurs, l'un (Pap Ndiaye) avait aussi scolarisé ses enfants dans le privé, dans le même quartier (à l'Ecole alsacienne, établissement privé "laïque" sous contrat). L'autre, (Gabriel Attal), sans enfants, a fait lui-même sa scolarité dans la même Ecole alsacienne.
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Il y a tout, dans cette histoire. Le sabordage de l'école publique, bien sûr. La consanguinité des élites politiques, économiques et médiatiques (la ministre est la nièce d'Alain Duhamel (BFM) , ainsi que de Nathalie Saint-Cricq (France 2), et la cousine de Benjamin Duhamel (BFM). Le glissement de la haute bourgeoisie libérale, celle des 0,01%, de l'Alsacienne vers Stanislas -dix minutes à pied entre les deux, selon Google Maps-, comme un symbole du racornissement du recrutement des élites à un micro-quartier de la capitale. La désinvolture décomplexée. Dix fois de quoi déclencher une révolution.
47,1 k abonnés - 108+ - 1 516 vues - 40 commentaires #LaMidinale
En cette rentrée des classes, Laurence De Cock, enseignante et autrice de "Une journée fasciste, Célestin et Elise Freinet, pédagogues et militants" aux éditions Agone, est l'invitée de #LaMidinale.
Tr: ... à 11:59 ça ne fait pas disparaître la question sociale, ça la met au coeur du projet de l'école. C'est-à-dire que l'école devient un instrument de remédiation - parmi d'autres, elle ne peut pas faire tout toute seule - à la question des injustices sociale. Et ça se travaille aussi d'un point de vue pédagogique. Donc la question des classes sociales ne disparaît pas. Elle est travaillée pédagogiquement. À des fins critiques pour qu'idéalement, les élèves sortent de l'école en se disant "cette injustice sociale, on n'en veut plus. Et je ne veux pas être celui qui participe à la produire". ... les pédagogies alternatives, en soi, ça ne veut rien dire. ... détournées par les entreprises, par le gouvernement lui-même qui au moment de la bascule néolibérale : "si on peut utiliser les pédagogies alternatives comme un moyen de ne pas mettre des moyens dans l'école, tant mieux. Macron favorise ces alternatives, l'innovation pédagogique, un espèce de mantra qui est la condition pour toucher des moyens. Donc tout ça ne veut pas dire grand chose ... Ce qui m'intéresse, ce sont les pédagogies qui sont émancipatrices, qui ont à coeur de travailler à l'abolition des dominations, la fin des injustices sociales. Elles assument que l'école soit à la fois un lieu dans lequel on travaille, ya contraintes, savoirs car ils émancipent. Mais ya aussi un travail sur les valeurs, sur la coopération, sur les manières de faire. Et toutes les pédagogies ne font pas ça. Je défends celle de FRESNET, mais yen a d'autres. Montesori n'est pas inintéressant par ailleurs, mais a une approche plus individualiste des apprentissages. Et Steiner est sectaire. Ça n'a aucun sens de rapprocher ces trois là. On oublie "ALTERNATIVES". En revanche, on se forme sur les différents pédagogues et puis il faut que ça devienne un support de formation des enseignants car la plupart des enseignants n'en ont jamais entendu parler.
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La droite s'est emparée des savoirs, des valeurs. /Abaya république, laïcité ...
Pour la gauche, l'important sont les savoirs critiques qui donnent à penser, qui ne se présentent pas comme toujours déjà là, à prendre ou à laisser. Des supports de réflexion. Comment on en est arrivé là en maths, en histoire, qui, comment, pourquoi ? ... des mises en doutes ... un rapport critique ... chantier énorme : réécriture du référentiel, du curriculum, qui reformule ces savoirs, ces contenus d'enseignement dans ces termes là. Donc il faut montrer que le savoir est l'aboutissement d'un processus de construction de savoirs. Sur la question de valeurs, c'est la même chose. Une valeur ne s'assène pas. Ça n'est pas un catéchisme républicain. Une valeur s'éprouve, se met en pratique.Ya des normes, des interdits ... connaissances, mise à l'épreuve des connaissances ...
/gauche : ... FSU ... Syndicats ... l'école doit répondre à deux questions fondamentales : 1- qu'est-ce qu'on apprend ? 2- comment on l'apprend ... sinon on est à côté de la plaque ... / union de la gauche centrée sur l'école ... c'est pas encore tout à fait le cas
/Sophie BINET /école privée ... les révolutionnaires ont tranché pour rendre l'école publique désirable. C'est ma position ... On ne convainc pas les gens par l'interdiction ... Les responsables politiques doivent à tout prix mettre le paque sur les conditions de l'école publique. Et ça passe notamment - c'est dans le programme de plusieurs partis politiques pendant les présidentielles - par une révision totale des subventions publiques. ... pas d'argent public pour les écoles privées ... c'est pas liberticide, ya un état éducateur. C'est la position que je défends ... On sait que c'est un sujet ultra-sensible ... la gauche doit avoir du courage politique. Et surtout le remettre dans le débat public comme un possible. Ça peut passer par un conditionnement des subventions aux écoles privées via la mixité sociale ...
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Présentation du rapport de Jérôme Legavre sur le rapport rapport de la mission d’évaluation de l’impact de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance, dans le cadre de la commission Affaires Culturelles et Éducation, le 7 juin 2023, à l'Assemblée nationale.
Connu / TG le 11/06/23 à 10:16
22 996 ont signé
FCPE NATIONALE a lancé cette pétition
Notre société a une dette de bienveillance envers tous les enfants et adolescents de ce pays.
Effets catastrophiques de la crise sanitaire sur leur santé mentale dont nous ne commençons qu'à mesurer l'impact, crises économique et sociale majeures, accélération des effets du réchauffement climatique, crise énergétique, guerre aux portes de l'Europe... Être un enfant ou un adolescent aujourd'hui est très difficile et anxiogène.
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nous n'acceptons pas la baisse de dotation de moyens pour l'année scolaire 2023-2024 proposée pour nos écoles, nos collèges et nos lycées. Elle se traduit dans beaucoup de territoires urbains comme ruraux par moins d'école publique !
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définir un projet éducatif national partagé, et adapter l'école publique aux enjeux de société d'aujourd'hui et de demain. Il est temps de cesser d'exposer le système scolaire aux revirements politiques qui bousculent enfants, parents, enseignants et élus locaux...
Merci pour votre attachement collectif et indéfectible à l'école publique, gratuite et laïque.
Connu / TG le 01/03/23 à 14:37
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2022 intitulée : « École publique: le grand effondrement », avec :
• Léo Walter, député LFI-NUPES
• Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU
• Béatrice Pinat, groupe thématique Éducation
Tr.: ...
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2022 intitulée : « L’école face au changement climatique », avec :
• Rodrigo Arenas, député LFI-NUPES de Paris
• Benoit Hartmann, ancien porte-parole de France Nature Environnement, conseiller environnement
• Frédérique Resche-Rigon, réseau éducation et sensibilisation à l’environnement et à la nature
et d’autres invitées précisées ultérieurement
Connue / https://twitter.com/FranceInsoumise/status/1571785704681644037
Tr.: ... un collège, c'est 20 000 € ... bâtiments à énergie positive ... bois, géothermie, bâtiment inertiel n'a pas besoin de climatisation et de très peu de chauffage ... solaire thermique et photovoltaîque, récupération des eaux de pluie ... potager, jardin partagé, endroits végétalisés, ouvert sur le quartier ... on jette 1/3 de nourriture ... zéro déchets, choix des matériaux non polluants (sans solvants) ... ventilation avec récup de la chaleur ... rafraîchissement naturel (puit canadien, etc) ... l'école, outil d'éducation, démonstrateur de progrès social ... récupération d'énergie ...
38:28 terminer ACT
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Le lundi 26 octobre 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Carine Bécart et d'Ali Baddou. Il a été interrogé sur le vote des insoumis contre la prorogation de l'état d'urgence sanitaire, voté le samedi précédent à l'Assemblée nationale. Le président du groupe parlementaire de la France insoumise a expliqué qu'il était opposé aux lois réduisant les libertés individuelles et collectives, et donnant toujours plus de pouvoirs au gouvernement.
Exprimant des doutes sur les effets du couvre-feu pour combattre l'épidémie, il a ensuite été interrogé sur les mesures qu'il jugerait bonnes à prendre concernant la situation sanitaire du pays. Jean-Luc Mélenchon a constaté que rien en Europe, ni en France n’avait été fait pour se préparer à la 2ème vague de l'épidémie : il y a de nouveau une pénurie de masques, de gants, de blouses et de médicaments. Il appelle notamment à l'augmentation du nombre de lits en réanimation. Rappelant que gouverner consiste à organiser le consentement à l’autorité, il a mis en garde contre la mauvaise manière qu'à Macron de mener le pays à la baguette.
Ali Baddou est ensuite revenu sur la note publiée par Jean-Luc Mélenchon sur son blog intitulée « La Semaine noire ». Il y expliquait la semaine noire pour la patrie, commencée avec l'assassinat de Samuel Paty puis se transformant en semaine irrationnelle où tous les ministres se sont répandus en injures, accusant les insoumis d'être les complices des terroristes. Carine Bécard lui demande ensuite si l'on pouvait républicain et participer à la manifestation du 10 novembre 2019. Jean-Luc Mélenchon a expliqué le sens de sa participation à cette marche et a invité à trouver, dans son parcours politique, une seule phrase non laïque. Il a rappelé qu'il ne faut pas confondre la cause d'une manifestation avec les gens qui y participent.
Puis, Ali Baddou a rappelé les propos tenus par Jean-Michel Blanquer qui pense que « un jour Jean-Luc Mélenchon est républicain, et le lendemain islamo-gauchiste ». Le président du groupe « La France insoumise » a rappelé le bilan de Jean-Michel Blanquer qui a supprimé 50 000 postes dans l'enseignement, favorisé l'organisation d'écoles confessionnelles et a nommé comme directeur de cabinet un homme ayant écrit des livres contre l'école publique et pour l'enseignement privé.
Jean-Luc Mélenchon a répondu à la question d'un auditeur qui défendait l’idée d’un candidat unique à gauche pour 2022. Le député insoumis lui a expliqué sa stratégie pour cette échéance : créer une majorité d'adhésion sur des idées qui rassemblent et qu'ensuite on applique : comme la planification écologique, la 6ème République, le partage des richesses.
Jean-Luc Mélenchon est enfin revenu sur l’absence de stratégie d'Emmanuel Macron à l'international, notamment dans le cadre des relations avec la Turquie d’Erdogan.