/ David LECANNELLIER 20/07/2024 Identifiant: N°2360
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Après la dissolution de l’Assemblée nationale, le peuple français s’est massivement mobilisé lors des élections législatives.
Mais Emmanuel Macron refuse de reconnaître le résultat de ces élections en maintenant au pouvoir l’ancien gouvernement et en bloquant l’application de tout autre programme que le sien.
Cette dérive autoritaire est sans précédent dans le monde des régimes parlementaires et dans le système de la démocratie représentative.
C’est pourquoi nous soutenons l’appel à la destitution du président de la République par l’article 68 de la Constitution.
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Ndlr : site édité par LFI
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Donald Trump dénonçait depuis des semaines une "procédure illégitime". Jeudi, la Chambre des représentants a approuvé par un vote formel l’enquête d’impeachment qui vise le président américain. À 232 voix contre 196, les élus américains, dans une Chambre à majorité démocrate, ont donné un nouveau souffle à cette procédure en posant un cadre formel aux investigations. Ils ouvrent aussi grand la porte à la tenue d’audiences publiques en vue de cette destitution, et ce, après cinq semaines de témoignages reçus à huis clos par les membres du Congrès.
Donald Trump - qui devient ainsi le quatrième président de l'histoire des Etats-Unis à faire l'objet d’une telle procédure après Andrew Johnson, Richard Nixon et Bill Clinton - a immédiatement dénoncé sur Twitter "la plus grande chasse aux sorcières dans l’histoire des États-Unis". Grâce à ce texte, "les Américains vont pouvoir entendre par eux-mêmes comment le président a abusé de ses pouvoirs", a répliqué de son côté dans un tweet Nancy Pelosi la cheffe des démocrates à la Chambre des représentants.
La mise en accusation du président, l’"Impeachment", a été lancée en septembre dernier par les démocrates après des révélations sur la teneur d’une conversation téléphonique qui s’est tenue cet été entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Dans celle-ci, le président américain demande à son homologue ukrainien de "se pencher" sur son rival politique Joe Biden et sur les affaires de son fils Hunter en Ukraine.
Depuis, une dizaine de diplomates et anciens conseillers ont été entendus par la commission du renseignement, composée d’une trentaine d’élus, démocrates et républicains. Selon les éléments qui ont fuité, ils auraient livré des témoignages parfois accablants contre Donald Trump. Ils auraient notamment révélé les efforts déployés pendant plusieurs mois par des proches du président, dont son avocat personnel Rudy Giuliani, en marge des canaux de la diplomatie officielle, pour convaincre Kiev de fournir des informations embarrassantes sur Joe Biden.
Un conseiller à la Maison-Blanche spécialiste de la Russie, Tim Morrison, était à son tour entendu jeudi. Il aurait été témoin des pressions exercées par Donald Trump sur Kiev, en mettant une importante aide militaire américaine dans la balance, selon d'autres personnes auditionnées. Tim Morrison a démissionné à la veille de cette audition, a indiqué un haut responsable de la Maison-Blanche. Il travaillait avec l'ex-conseiller à la sécurité nationale John Bolton, qui a été appelé à témoigner à son tour le 7 novembre prochain.
Le président et son entourage ont vivement critiqué ces dernières semaines le secret de ces auditions, accusant les démocrates de distiller des éléments choisis. La résolution votée ce jeudi prive l'administration Trump de cette ligne de défense, en autorisant l'organisation d'auditions publiques. Mais elle élargit également les pouvoirs des républicains siégeant au sein de la commission du renseignement. Ils auront désormais le droit d'interroger les témoins aussi longtemps que les démocrates qui mènent l'enquête, pourront convoquer leurs propres témoins et saisir des documents. Ils devront toutefois obtenir l'aval des démocrates pour que leurs requêtes soient validées, ce qui était le cas lors des précédentes procédures de destitution.
Les premières audiences publiques et télévisées pourraient débuter au plus tôt le 12 novembre prochain. Davantage que le Sénat, c'est désormais l'opinion publique qui jouera un rôle crucial sur la suite. Actuellement, entre 43 et 48 % des Américains soutiendraient cette démarche. En 1974, les audiences publiques avaient fait grimper de 10 points dans les sondages l’opinion favorable à la destitution de Richard Nixon et fait tourner le vent qui a ultimement forcé sa démission.
Alors est-ce un tournant dans la procédure d’Impeachment ? Quelles seront les prochaines étapes ? Cette procédure peut-elle influencer l’opinion publique ? Quelles conséquences sur la campagne électorale de 2020 ?
Invités :
Corentin SELLIN - historien, spécialiste des États-Unis, co-auteur de l’ouvrage Les Etats-Unis et le monde (1823-1945), publié aux éditions Atlande
Anne DEYSINE - juriste et politologue, spécialiste des Etats-Unis. Son prochain ouvrage à paraître chez L’Harmattan s’intitule Les Etats-Unis et la démocratie
Philippe DESSERTINE – directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de Le Talent et les assassins, publié aux éditions Anne Carrière
Nicole BACHARAN - historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, auteure de Le monde selon Trump, publié aux éditions Tallandier
Catégorie Divertissement
Un décorticage des mécanismes par lequel le système oligarchique a placé Emmanuel Macron au pouvoir : c’est ce qu’opère le livre de Juan Branco, en flagellant les médias serviles qui servent l’oligarchie. Ils répondent par le silence. Mais le public a adopté un livre utile et qui mérite d’être lu.
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Il n’y a qu’une explication au lourd silence des Joffrin, Fressoz, Apathie, Barbier, Jeudy, Calvi, politologues de tout poil et éditorialistes de toute domesticité : le livre les dérange.
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« Emmanuel Macron a été ‘placé’ bien plus qu’il n’a été élu »
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Les limites d’une démonstration
Pour Juan Branco, Emmanuel Macron serait un président illégitime: son élection aurait été orchestrée par les grandes fortunes avec la complicité des médias. Or si la bulle médiatique et l’appui des plus riches sont avérés, il doit aussi sa victoire à la configuration très particulière de l’élection présidentielle de 2017, et à l’efficacité de sa campagne –qui a certes bénéficié de soutiens de poids.
Macron représenterait également un tournant néolibéral et autoritaire sans précédent, et aurait détruit les maigres contre-pouvoirs en mettant fin à l’alternance droite-gauche. Tout en reconnaissant sa pratique solitaire du pouvoir et en constatant que la politique d’Emmanuel Macron renforce globalement les inégalités (malgré quelques mesures sociales) et restreint les libertés publiques, il faut admettre qu’elle s’inscrit dans la continuité des politiques de ces vingt dernières années –comme le rappelle Juan Branco lui-même en évoquant les manifestations contre la loi travail.
Seulement, l’intégration de ces nuances affaiblirait l’appel à destituer Emmanuel Macron qui conclut Crépuscule.
Page 311: «Comment ne pas appeler à une destitution et un bouleversement institutionnel qui nous permette enfin, par un régime parlementaire approfondi, de rendre au peuple ses propres outils?»
Source : Slate http://www.slate.fr/story/176217/livre-crepuscule-juan-branco-fact-checking-pouvoir-emmanuel-macron-politique-medias
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NDLR : que vaut l'affirmation juridique de asselineau ?
demander le lancement de la procédure de destitution : crédible ?
ACT