184 395 vues - 4,7 k - 690 k abonnés - 828 commentaires
Le jeudi 24 février 2022, Jean-Luc Melenchon était l’invité d’Antenne Réunion pour évoquer la situation en Ukraine après l’invasion russe, mais aussi les raisons de sa présence dans l’île pour la campagne présidentielle.
Concernant la situation en Ukraine, Jean-Luc Melenchon a parlé d’un tournant de l’Histoire. Il a expliqué qu’on ne pouvait accepter que les Russes entrent en Ukraine, ni que les conflits se règlent par la force. Il a dit que la France devait être à l’initiative pour un cessez-le-feu et un retrait des russes, mais aussi pour l’organisation d’une conférence sur la sécurité en Europe dans le cadre de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe).
Jean-Luc Melenchon a ensuite parlé des raisons de sa venue sur l’île de la Réunion. Il a notamment évoqué la question du blocage des prix de l’essence, qui existe sur l’île et a dit vouloir l’étendre à l’Hexagone. Il a aussi déclaré que depuis 30 ans, on avait pu voir que le marché créait le chaos et que l’État était quant à lui un facteur d’ordre. Il a par ailleurs plaidé pour la solidarité nationale et a expliqué que l’État devait prendre sa part des surcoûts de la route du littoral. Il a aussi défendu l’autonomie énergétique et alimentaire de La Réunion.
Enfin, le candidat de l’Union populaire a rappelé sa proposition de mettre en place un parrainage citoyen de 150.000 personnes pour l’élection présidentielle.
117 562 vues - 6,5 k - 684 k abonnés - 870 commentaires
Le 22 février 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence de presse à l'Assemblée nationale, après l'annonce faite par Vladimir Poutine de la reconnaissance des républiques de Donetsk et Lougansk dans le Donbass et la voie ouverte à une mise en cause des frontières par la force.
Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a condamné le coup de force russe. Il a expliqué que la position de la France ne pouvait pas être d'accepter qu'on touche aux frontières en Europe. Il a souligné le risque d'embrasement généralisé vers un conflit militaire d'ampleur sur le continent. Il a dit que cette « prise d'avantage » de Poutine se faisait après la mise en place d'un rapport de force de l'OTAN, de l'Europe et des États-Unis alors même qu'ils n'avaient pas les capacités de ce rapport de force. Il a par ailleurs évoqué la question gazière, au centre de cette montée des tensions, alors que les États-Unis veulent vendre leur gaz de schiste aux européens, pour l'instant dépendants du gaz russe. Il a répété qu'il ne fallait pas que l'Ukraine soit intégrée dans l'OTAN.
Jean-Luc Mélenchon a renouvelé sa proposition d'une conférence des frontières en Europe dans le cadre de l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) où siègent les États-Unis et la Russie. Il a expliqué que la voie de la paix exigeait un tel dialogue. Il a par ailleurs plaidé pour une réunion rapide du Conseil de Sécurité de l'ONU.