Douze ans après sa création, la start-up drômoise Dracula Technologies, spécialisée dans l’impression de cellules photovoltaïques organiques, change de dimension. L’inauguration le 12 septembre de sa «Green Micro Power Factory», basée à Valence, l’a fait entrer de plein pied dans l’ère industrielle avec une capacité annuelle de production de 150 millions de cm².
Réservé aux abonnés - 1 min. de lecture
...
’impression par jet d’encre de cellules photovoltaïques organiques sur un film en PET de quelques microns d’épaisseur est enfin opérationnelle
...
sous sa marque Layer (acronyme signifiant Light As Your Energetic Response) ... à partir de la lumière ambiante d’intérieur de quelques lux seulement ... Brice Cruchon (PDG) ... 25 brevets ...
Une alternative à la pile
... vise les 40 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2026 avec un effectif de cent personnes puis, après avoir installé de nouvelles lignes de production, les 130 millions d’euros à l’horizon 2030 avec un effectif de 250 salariés, ce qui lui conférera alors le statut de leader européen sur ce marché ... remplacer durablement chaque année 600 millions de piles, ce qui représente 1740 tonnes de déchets et 300 tonnes de lithium
...
SUR LE MÊME SUJET
- Le CINAM en partenariat avec l’entreprise Dracula Technologies, a reçu le prix coup de cœur du jury du Prix FIEEC-Bpifrance de la Recherche appliquée 2023.
- Dracula Technologies transforme la lumière en énergie
Clés : Solaire Energies renouvelables Start-up deeptech
La start-up américaine SolarWindow Technology a présenté la semaine dernière sa fenêtre solaire transparente. Sa technologie consiste à recouvrir les surfaces vitrées des buildings de couches ultrafines d’un revêtement organique. Le dispositif permettrait non seulement de transformer la lumière naturelle en électricité, mais également la lumière artificielle et ombragée.
Industrie & Technologies - 1 min. de lecture
SolarWindow veut transformer les gratte-ciel en générateurs solaires © SolarWindow
Exploiter les gigantesques surfaces vitrées des buildings pour générer de l’énergie solaire. C’est le pari de la start-up américaine SolarWindow Technology. Basée dans le Maryland, la jeune pousse a publié vendredi dernier une vidéo présentant sa fenêtre solaire transparente.
Dans les détails, sa technologie consiste à recouvrir les surfaces vitrées des buildings de couches ultrafines d’un revêtement liquide constitué de polymères organiques, de carbone et d’hydrogène. Des conducteurs transparents guident ensuite la lumière vers le bord de la fenêtre jusqu’à une interface qui permet à un électricien de connecter aisément la fenêtre solaire au réseau électrique de l’immeuble. Ce dispositif permettrait non seulement de transformer la lumière naturelle en électricité, mais également la lumière artificielle et ombragée, ce que ne permettent pas les panneaux photovoltaïques classiques.
Grâce à ces caractéristiques, la technologie de SolarWindow installée sur les quatre façades d’un immeuble de 50 étages permettrait de générer jusqu'à 50 fois plus d’électricité qu’une installation classique sur le toit d’une tour, assurent les ingénieurs de l’entreprise. Ainsi, un dispositif photovoltaïque classique installé sur le toit d'un gratte-ciel new-yorkais permettrait de générer 23 870 kWh d’électricité par an, contre 1,1 GWh pour la technologie de SolarWindow. Par ailleurs, les revêtements de SolarWindow sont installés à l’intérieur des vitres, ce qui permet de protéger le dispositif des différentes intempéries.
Dans un communiqué de presse, la jeune entreprise assure que l’installation d’un tel dispositif serait rentabilisée en moins d’un an. Un modèle validé par les ingénieurs et les chercheurs de l’Energy Production & Infrastructure Center de l’université de Caroline du Nord dans le cadre d’une étude indépendante dont les résultats ont été publiés en avril dernier. Le site Engineering.com s’interroge quant à lui, sur la longévité de cette technologie. Alors que les modules photovoltaïques en silicium ont une durée de vie d’au moins 20 ans, les dispositifs photovoltaïques organiques ne seraient quant à eux pas aussi endurants.
SolarWindow Technology mène actuellement une levée de fonds afin de commercialiser ses fenêtres solaires transparentes. Elle vise une mise sur le marché dans les 28 mois à venir.
Sélectionné pour vous
- L’entreprise Holosolis parie sur la technologie TOPCon pour sa gigafactory solaire
- Carbon Solar ambitionne de maîtriser toute la chaîne de valeur de la production de modules photovoltaïques
- La chaire industrielle Prosper-H2 du CEA et d'Engie veut faire émerger l'hydrogène solaire produit par photo-électrochimie
SUR LE MÊME SUJET
- Des chercheurs ont fabriqué des panneaux solaires complètement transparents
- Un film organique photovoltaïque souple avec des nanofils d'argent
- Sunroof Project : comment Google veut vous encourager à opter pour le solaire
Sujets associés : Solaire Energies renouvelables Start-up deeptech Technos et Innovations
Clés : Energie Transition écologique et énergétique Nucléaire Hydrogène Energies fossiles Pétrole Les datas de l’Energie Photovoltaïque Engie Nouvelle-Aquitaine
Engie a inauguré le 15 novembre la plus grande installation de films photovoltaïques organiques sur le toit du collège Mendès-France à la Rochelle. Un démonstrateur de la technologie de la société allemande Heliatek qui permettra de rendre des bâtiments, existants ou neufs, à énergie positive.
3 min. de lecture - 0 Commentaire
Les films solaires organiques d'Heliatek adoptés par Engie à la Rochelle © Engie
Il n'a fallu que trois jours pour couvrir le toit du Collège Pierre Mendes France à La Rochelle (14) de 530 m2 de films photovoltaiques organiques.
Le film photovoltaïque organique d’Heliatek n'a pas vocation à remplacer les panneaux solaires classiques. Beaucoup plus cher et présentant actuellement un rendement limité à 10 %, ce film souple a d’autres qualités. Il peut s’installer sur les toits et façades de bâtiments, neufs ou existants, sans en modifier la structure et l’architecture. Ce film peut aussi s’intégrer à des matériaux de construction comme le béton, l’acier, le verre… Un atout sérieux dans la course à l’efficacité énergétique des bâtiments. Engie l’a bien compris.
L’énergéticien français est entré à hauteur de 6,6 % au capital de la pépite technologique allemande, née en 2006 à Dresde de l’essaimage de deux laboratoires des universités de Dresde et d’Ulm, en Allemagne. Il n’est pas le seul, BNP Paris, BASF, Innogy, des fonds d’investissement et des "family offices" comme celui de la famille Quandt (47 % de BMW), ont investi, notamment lors du dernier tour de table, en 2016, la somme de 82 millions d’euros. "C’est la plus grosse levée de fonds en Europe pour une clean tech", se félicite Thibaud Le Séguillon, le directeur général d’Heliatek.
Première mondiale
Mais Engie n’a pas fait que miser pour voir. Lors d’un appel à projets du Conseil départemental de Charente-Maritime, il a décidé d’investir dans un démonstrateur de cette technologie sur le toit du collège Mendès-France. "On ne pouvait pas y installer de panneaux photovoltaïques classiques sans modifier la structure de la charpente, explique Damien Térouanne, directeur Engie entreprises & collectivités. Là, en trois jours, on a pu, sans modification, couvrir le toit de 530 m² de films solaires, qui produiront 23,8 MWh, soit 15 à 20 % des besoins en électricité du collège." Une première mondiale. Le démonstrateur de La Rochelle est en effet la plus grande installation de films photovoltaïques organiques à ce jour. Même Heliatek, qui a déjà installé ses panneaux sur le laboratoire de recherche d’Engie en Belgique et un bâtiment à Singapour n’avait jamais développé un aussi grand projet. Ses concurrents, qui développent des films comparables, mais avec une autre technologie, non plus.
"Notre technologie est protégée à ce jour par 244 brevets. Dans notre laboratoire de chimique organique de l’atome de carbone, nous développons des molécules, des nanomatériaux, qui transforment la lumière en électricité. Pour les déposer sur des films, nous déposons nos petites molécules par évaporation sous vide, alors que nos concurrents utilisent de grandes molécules et un procédé d’impression. Cette méthode est plus simple en apparence, mais elle plus difficile à maîtriser industriellement et les performances sont moins bonnes", explique directeur général d’Heliatek. Et pas question pour lui de laisser quiconque copier le process industriel. "Nous avons sept fournisseurs indépendants et réalisons l’intégration nous-mêmes, avec nos ingénieurs"
Démonstrateur industriel
La production est réalisée à Dresde. L’outil de production actuel permet de produire un millier de mètres carrés de films par an. Grâce à sa dernière levée de fonds, Heliatek investit dans une usine qui pourra produire 1 million de m2 par an. L’ouverture est prévue pour début 2019. "Au lieu de déposer nos nanomatériaux sur des bobines de film de 32 cm, ils seront déposés sur des bobines de 1,2 m", précise Stéphane Le Séguillon. De quoi fournir ses nouveaux partenaires industriels, comme LafargeHocim, qui a développé un système unique de façade productrice d’électricité photovoltaïque associant son bardage composé de Ductal et le film solaire flexible et ultraléger HeliaFilm d’Heliatek. Heliatek a signé d'autres partenariats comme avec le fabricant japonais de verre Asahi Glass (ou AGC) et Kingspan qui produit des panneaux isolants. L’entreprise, qui compte plus d’une centaine de collaborateurs, dont 32 en R&D, affiche de grandes ambitions. "Nous voulons être comme 3M ou Saint Gobain et réaliser des milliards d’euros de chiffre d’affaires, prévient le DG d’Heliatek. Le marché des façades et toits de bâtiments est immense. Et nous arrivons avec la bonne technologie au bon moment". Celui où l’efficacité énergétique est au cœur des politiques publiques comme un des leviers majeurs pour limiter le réchauffement climatique. Et c’est pourquoi Engie a investi dans le démonstrateur de La Rochelle. "L’expérimentation préfigure le développement industriel de cette technologie", résume Damien Térouanne pour Engie. L’avenir le dira.
Sélectionné pour vous
- La Grande-Bretagne voit de possibles risques dans l'achat par EDF des turbines Arabelle de GE
- Siemens Energy toujours plombé par les problèmes de sa division éolien
- Fuite sur l'oléoduc Droujba en Pologne, une enquête ouverte
SUR LE MÊME SUJET
- Les panneaux solaires transparents en production industrielle
- Vinci et Sunpartner créent une co-entreprise pour commercialiser des fenêtres photovoltaïques
- "L’autoconsommation est inéluctable mais peut générer le pire comme le meilleur"
Asca développe et fabrique des films solaires organiques sans terres rares ni silicium. Leader mondial ...
Connu / TG le 04/04/23 à 15:26
"... ces solutions sont freinés par la règlementation française et absente du dernier projet de loi d'accélération des ENR."
... est désormais une réalité industrielle
Atlansun 🌞 @Atlansun · 11h 🌞
Un Grand bravo à notre #membre @GroupeArmor
qui a su développer un prototype de bâche #solaire pour véhicule #électrique
->
ASCA® - OPV Films by ARMOR @ASCA_ARMOR🚗☀️
[#FAI2020] La Gazelle et le prototype de bâche #solaire en vidéo !
N’hésitez pas à faire un détour par le @Festivalauto
jusqu’à dimanche ! #OPV #ASCA #Innovation
0:44 - 9:26 AM · 31 janv. 2020·Twitter Web App - 3 Retweets - 11 J'aime
and get to know more about our #solarfilms! https://t.co/t7AxMk5HBN #BIPV @ENGIEgroup @thibaudheliatek"
Heliatek GmbH @heliatek
->
https://www.youtube.com/watch?v=OZkKu8W7oFE&feature=youtu.be … #BIPV @ENGIEgroup @thibaudheliatek
0 réponse 3 Retweets 8 j'aime
->
"
Une toiture photovoltaïque innovante à La Rochelle - Ajoutée le 15 nov. 2017 / France 3 Nouvelle-Aquitaine
422 vues - 4 - 0 - 0 commentaire
Catégorie Actualités et politique
"
Transcription : au collège Mendès France de Mireuil, installation de film plastique solaire photovoltaïque organique adhésif de Heliatek poids 1kg/m2 rendement ?