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Les forêts sont les poumons verts de la planète ... toutes les deux secondes, l’équivalent d’un terrain de football de forêts disparaît ... due à l’agriculture intensive, responsable à elle seule de près de 80% de la déforestation mondiale. L’Europe en est complice en important des produits à l’origine de cette déforestation, comme le soja destiné à nourrir les animaux d’élevage et dont les cultures ravagent l’Amérique du Sud.
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nécessaire :
- d'adopter une loi contraignante pour rendre illégale la déforestation causée par les produits que nous importons,
- de mettre en place des contrôles et des sanctions pour les entreprises qui continuent à commercialiser des produits issus de la déforestation,
- de diminuer drastiquement nos importations de produits susceptibles d’être responsables de la déforestation.
Forêts, savanes, zones humides… Nous avons besoin d’elles pour survivre au quotidien. Aujourd’hui, elles ont besoin de nous, de notre soutien et de notre engagement pour les défendre.
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La France complice
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Une inaction coupable
... Monsieur le Président, vous avez reconnu vous-même lors d’une interview télévisée[1] notre “part de complicité” dans la destruction de la forêt amazonienne que vous qualifiez d’”écocide”. Votre gouvernement a d’ailleurs publié en novembre 2018 une Stratégie Nationale de Lutte contre la Déforestation Importée. Un document pétri de bonnes intentions… Qui sont restées lettre morte.
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Forêts / Poitiers
Ce samedi 3 juillet 2021 : “Viande Industrielle / Goût déforestation".
Connu / https://wegreen.fr/group/forets/publication/tribune-deforestation-importee-les-engagements-internationaux-de-la-france
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Actu - Tom Baquerre • 19 Novembre 2020 • Communauté dans le groupe Forêts 3 commentaires 7 likes 50 vues
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Tags géographiques : Brésil France Indonésie République démocratique du Congo
Tags thématiques : Bois illégal Déforestation Déforestation importée Emmanuel Macron Forêt Forêts primaires Huile de palme SNDI Soja
Publié le 18 novembre 2020
Signataires : Canopée – Envol Vert – France Nature Environnement – Greenpeace France – Les Amis de la Terre France – Mighty Earth – Notre Affaire à Tous – Sherpa – WWF France
Dans quelques semaines, l’engagement pris par la France en 2015 de contribuer à éliminer la déforestation liée à la production de matières premières agricoles à l’horizon 2020 aura officiellement échoué. Cet échec est avant tout celui de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI)(1).
Publiée en novembre 2018, celle-ci avait placé la France en position pionnière dans la lutte contre la déforestation importée. Deux ans plus tard, en l’absence de moyens suffisants et d’un plan d’actions précis, nous ne pouvons que constater et regretter l’échec de sa mise en œuvre.
L’urgence d’agir contre la destruction des écosystèmes naturels nous a pourtant été rappelée à de nombreuses reprises ces deux dernières années par les études scientifiques et les catastrophes écologiques. La superficie forestière mondiale continue de diminuer, avec un recul particulièrement inquiétant pour les forêts primaires qui sont des zones riches en biodiversité et jouent un rôle clé dans la régulation du climat.
Si l’ampleur des incendies de 2019 et 2020 a participé à l’accélération de la prise de conscience citoyenne, cela n’aura pas été suffisant pour pousser le gouvernement français à accentuer ses efforts. Ainsi, la France continue d’importer des produits liés à la déforestation. Elle importe par exemple plus de 3 millions de tonnes de soja chaque année, notamment en provenance du Brésil et sans aucune garantie d’absence de conversion des écosystèmes.
Après deux années de statu quo, il est urgent que le gouvernement prenne enfin conscience de la gravité de la situation et agisse. La SNDI ne doit pas reposer uniquement sur l’addition d’engagements volontaires des entreprises qui pour la majorité ne sont pas mis en œuvre. La France doit faire appliquer la loi sur le devoir de vigilance en s’assurant que chaque entreprise qui y est soumise développe un plan d’action spécifique contre la déforestation importée.
Le gouvernement doit cesser de bloquer les avancées proposées par les parlementaires sur l’exclusion de tous les produits à base d’huile de palme et de soja dans les agrocarburants.
Alors que notre consommation de soja et de viande pèse lourdement sur les forêts, le gouvernement tergiverse également pour mettre en place un mécanisme solide de traçabilité et de gestion des risques, accélérer la transition vers l’autonomie protéique ou encore développer des actions en faveur de la réduction de notre consommation de viande.
Enfin, une opportunité historique se présente en 2021. Aujourd’hui, rien n’empêche la commercialisation sur le marché européen de produits liés à la déforestation. Sous la pression des citoyens européens, la Commission européenne devrait proposer une législation pour mettre un terme à cette situation. Le gouvernement français doit se mobiliser pour obtenir une législation ambitieuse et contraignante qui s’appuie sur un renforcement de la transparence et des obligations de vigilance des entreprises.
Au lancement de la SNDI, un point d’étape avait été planifié en 2020 afin de “mesurer les progrès accomplis et, le cas échéant, prendre de nouvelles mesures contraignantes”. Nous y sommes. C’est le moment de faire le constat lucide de l’échec de la concrétisation de la SNDI et de se mobiliser fortement, dès les prochains jours, pour rattraper le retard accumulé et mettre enfin un terme à la complicité de la France dans la déforestation.
(1) L’importation de matières premières ou de produits transformés dont la production a contribué, directement ou indirectement, à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la conversion d’écosystèmes naturels en dehors du territoire national.
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Conformément au Plan Climat adopté en juillet 2017, le gouvernement vient d’annoncer l’adoption de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation causée par l’importation de produits forestiers et agricoles non durables. Une stratégie qui se veut seulement incitative et ne comporte donc aucune réglementation contraignante, ce que regrette les ONG.
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Les réactions d’ONG
Greenpeace France commente cette stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée en parlant de « timides avancées » qui ne compensent pas « l’autorisation qu’il a donnée à Total d’importer 550 000 tonnes d’huile de palme par an pour sa bioraffinerie de La Mède, ni son blocage de la suppression de l’avantage fiscal aux agrocarburants à l’huile de palme« .
« Comment un tel texte, qui ne prévoit aucune interdiction ou mesure réglementaire, pourra-t-il freiner la déforestation engendrée par la production d’huile de palme ou de soja ? Avec si peu de moyens pour la protection des forêts, il est évident que la France ne pourra pas respecter ses engagements internationaux, en particulier ceux de l’Accord de Paris sur le climat« , analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne Forêts chez Greenpeace France.
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Categories: climat, Collectivités, Entreprises, Particuliers
Étiquettes déforestation ; huile de palme : mesures incitatives ; ONG ; stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée